Selon des informations rapportées par plusieurs sources palestiniennes, deux hommes âgés de Beit Lahia, Ali Marouf et Nadi Marouf, ont été contraints par les terroristes du 92eme bataillon de la brigade Kfir à servir de boucliers humains pendant plusieurs jours, nus, sous le froid, avant d’être retrouvés morts le 9 novembre 2024.
Les soldats les ont forcés à marcher devant eux, pour identifier d’éventuelles zones piégées, se protégeant ainsi de tout danger.
Et quand leur utilité a pris fin, le silence s’est refermé sur eux. Jusqu’à ce qu’une photo, un an plus tard, fasse resurgir ce qui n’aurait jamais dû être effacé. Exécutés.
Ce n’est pas une bavure. Ce n’est pas une dérive. C’est une méthode. Une stratégie d’humiliation totale, d’effacement, de déshumanisation.
Et pourtant… Ces ordures continuent de parler de “sécurité”, comme si ces crimes pouvaient encore s’abriter derrière ce mot vidé de sens.
