Thierry Ardisson reçoit Maurice Druon, écrivain (auteur des Rois Maudits), ancien ministre de la culture et secrétaire perpétuel honoraire de l'Académie française.
Les Khazars
par Eric Archambault
Leur territoire s'étendait de la mer Caspienne à la mer Noire, couvrant des parties de l'actuelle Russie, de l'Ukraine, et du Kazakhstan...
Ils étaient initialement des nomades qui ont adopté un mode de vie plus sédentaire après avoir établi leur khanat.
Ils vivaient parmi des populations chrétiennes, musulmanes, et juives, alors que leurs croyances était plutôt le chamanisme.
Les Khazars, selon toute probabilités, vénéraient des esprits de la nature, des ancêtres, et avaient des chamans qui servaient d'intermédiaires entre le monde humain et le monde spirituel.
Un des aspects les plus discutés de l'histoire khazare est la conversion de leur élite au judaïsme, souvent datée du 8ème ou 9ème siècle.
Cette conversion est mentionnée dans plusieurs sources historiques médiévales.
Une théorie suggère que les Juifs ashkénazes, les Juifs d'Europe centrale et orientale, seraient en grande partie des descendants des Khazars convertis.
Cette idée a été popularisée par des auteurs comme Arthur Koestler dans son livre "La Treizième Tribu".
Une étude génétiques moderne controversée tend à démontrer cette théorie.
L'étude d'Eran Elhaik et al. (2013), intitulée "The Missing Link of Jewish European Ancestry; Contrasting the Rhineland and the Khazarian Hypotheses".
Voici un aperçu détaillé de cette étude :
Objectif de l'Étude :
L'objectif principal était de tester deux hypothèses majeures concernant l'origine des Juifs ashkénazes; l'hypothèse Rhineland, qui propose que les Juifs ashkénazes descendent principalement de Juifs germaniques qui ont migré vers l'Europe de l'Est, et l'hypothèse Khazare, qui suggère que les Juifs ashkénazes sont en grande partie des descendants des Khazars, un peuple turc qui aurait été converti au judaïsme.
Méthodologie : Données Génétiques ; L'étude a utilisé des données de génome entier de 1 287 individus, dont 8 populations juives et 74 populations non juives, pour analyser environ 531 315 polymorphismes nucléotidiques simples (SNPs).
Analyses : Les méthodes employées incluaient des analyses de composantes principales, d'ascendance géographique, d'admixture génétique, de segment d'identité par descente (IBD), et des analyses de distance génétique.
Comparaison avec des Populations Proxies : Pour tester l'hypothèse khazare, les chercheurs ont utilisé des populations modernes du Caucase comme proxies pour les Khazars, faute de matériel génétique direct des Khazars, et c'est cette partie qui est soi-disant controversée, mais le fait est qu'AUCUNE étude n'a accès au matériel génétique direct des Khazars...
Conclusions Principales :
Méthodologie : Données Génétiques ; L'étude a utilisé des données de génome entier de 1 287 individus, dont 8 populations juives et 74 populations non juives, pour analyser environ 531 315 polymorphismes nucléotidiques simples (SNPs).
Analyses : Les méthodes employées incluaient des analyses de composantes principales, d'ascendance géographique, d'admixture génétique, de segment d'identité par descente (IBD), et des analyses de distance génétique.
Comparaison avec des Populations Proxies : Pour tester l'hypothèse khazare, les chercheurs ont utilisé des populations modernes du Caucase comme proxies pour les Khazars, faute de matériel génétique direct des Khazars, et c'est cette partie qui est soi-disant controversée, mais le fait est qu'AUCUNE étude n'a accès au matériel génétique direct des Khazars...
Conclusions Principales :
Elhaik et ses collègues ont conclu que les données génétiques supportent l'hypothèse khazare plutôt que l'hypothèse Rhineland.
Ils ont trouvé que les Juifs ashkénazes montrent une forte similarité génétique avec les populations du Caucase, ce qui selon eux indiquerait une origine khazare.
Les résultats de l'étude décrivent le génome des Juifs ashkénazes comme une mosaïque d'ascendances du Proche-Orient, du Caucase, d'Europe et sémitiques, mais avec une contribution significative de la région caucasienne.
Ils ont trouvé que les Juifs ashkénazes montrent une forte similarité génétique avec les populations du Caucase, ce qui selon eux indiquerait une origine khazare.
Les résultats de l'étude décrivent le génome des Juifs ashkénazes comme une mosaïque d'ascendances du Proche-Orient, du Caucase, d'Europe et sémitiques, mais avec une contribution significative de la région caucasienne.