Dans la pensée d’Israël il faut donc que, refondue, comme le furent par la Révolution le droit et l’histoire, la théologie romaine s’accorde avec la philosophie judaïque. Il faut que d’un bout à l’autre de la terre, une croyance hostile au surnaturel, c’est-à-dire vraiment antichrétienne, et digne des clartés de la science moderne lie et cimente les uns aux autres les membres de la grande famille humaine. Homme ou idée, le Messie que le juif attend, arrive, son jour est proche. Telle est l’ambition, telle est l’espérance d’Israël. Nous ne disons point du juif d’aujourd’hui, car il a toujours eu la prétention de dominer le genre humain tout entier; mais aujourd’hui il précise ses moyens et se croit à la veille d’aboutir. [...]
Le Messie doit être un roi temporel et sa royauté une domination terrestre. A sa venue, les puissances adverses doivent s’élever contre lui, et leur extermination doit se faire par les armes. On lit dans les Targums de Jonathan sur Isaïe : « Les peuples sont broyés par le Roi messie ». La conséquence de cette lutte victorieuse était, dans la pensée des juifs de ce temps, l’établissement à Jérusalem d’un grand royaume fondé par Dieu lui-même et qui devait dominer le monde entier. [...]
Cette idée, cette espérance, cette conviction d’être la « première aristocratie du monde » et de tirer de là, le droit à l’universelle domination est, a toujours été le centre de toutes leurs pensées.
(...) au XVe, le docte rabbin Abrahanel, ministre des finances, en Espagne et en Portugal, sous Ferdinand le catholique, annonçait dans ses commentaires sur Jérémie (chap. XXX) le prochain avènement et règne du Messie où s’accomplira l’extermination des chrétiens et des gentils. Et Reuchlin à la même époque, disait aussi : « Les juifs attendent avec impatience le bruit des armes, les guerres et la ruine des royaumes. Leur espoir est celui d’un triomphe semblable à celui de Moïse sur les Chananéens et qui serait le prélude d’un glorieux retour à Jérusalem, rétablie dans son antique splendeur. Ces idées sont l’âme des commentaires rabbiniques sur les prophètes. Elles ont été traditionnellement transmises et inculquées dans l’esprit de cette nation. Et ainsi, de tout temps, les Israélites se sont préparés à cet événement, terme suprême des aspirations de la race juive. » [...]
(...) au XVe, le docte rabbin Abrahanel, ministre des finances, en Espagne et en Portugal, sous Ferdinand le catholique, annonçait dans ses commentaires sur Jérémie (chap. XXX) le prochain avènement et règne du Messie où s’accomplira l’extermination des chrétiens et des gentils. Et Reuchlin à la même époque, disait aussi : « Les juifs attendent avec impatience le bruit des armes, les guerres et la ruine des royaumes. Leur espoir est celui d’un triomphe semblable à celui de Moïse sur les Chananéens et qui serait le prélude d’un glorieux retour à Jérusalem, rétablie dans son antique splendeur. Ces idées sont l’âme des commentaires rabbiniques sur les prophètes. Elles ont été traditionnellement transmises et inculquées dans l’esprit de cette nation. Et ainsi, de tout temps, les Israélites se sont préparés à cet événement, terme suprême des aspirations de la race juive. » [...]
Faire de tous les Etats de l’ancien et du nouveau monde les départements d’une seule et même république, assujettir tous les peuples au gouvernement d’une Convention unique n’est qu’un côté du plan que s’est tracé le Pouvoir occulte qui dirige la secte judéo-maçonnique et par elle le mouvement révolutionnaire.
Le plan entier a été exposé en 1861, dans les Archives Israélites avec un style qui en grave tous les caractères dans l’esprit (XXV.p. 600, 651). « Tel Jésus s’est substitué d’autorité aux dieux établis et a trouvé sa plus haute manifestation dans le sein de Rome ; tel un Messianisme des nouveaux jours doit éclore et se développer ; telle une Jérusalem de nouvel ordre, saintement assise entre l’Orient et l’Occident doit se substituer à la double cité des Césars et des Papes. »
Un israélisme libéral et humanitaire, voilà donc ce que tend à devenir la religion des Juifs. Et voilà ce que les Juifs les plus actifs, les plus avancés ; voilà ce que l’Alliance israélite universelle propose aux hommes de toute religion et de tout pays et ce qu’elle espère bien leur faire adopter.
Un effort bien puissant est fait en ce moment, sur tous les points de l’univers, pour amener le genre humain tout entier à cette religion humanitaire.
Le plan entier a été exposé en 1861, dans les Archives Israélites avec un style qui en grave tous les caractères dans l’esprit (XXV.p. 600, 651). « Tel Jésus s’est substitué d’autorité aux dieux établis et a trouvé sa plus haute manifestation dans le sein de Rome ; tel un Messianisme des nouveaux jours doit éclore et se développer ; telle une Jérusalem de nouvel ordre, saintement assise entre l’Orient et l’Occident doit se substituer à la double cité des Césars et des Papes. »
La Jérusalem, qui doit se substituer à la cité des Césars, c’est la république universelle. La Jérusalem de nouvel ordre qui doit se substituer à la cité des Papes, c’est le messianisme des nouveaux jours [...].
Telles sont les deux nefs du Temple que le Pouvoir occulte construit par l’action combinée des Juifs et des maçons avec le concours des protestants qui ne voient point que leur haine de Rome les pousse à leur propre ruine. Internationalistes, démocrates et modernistes travaillent plus ou moins consciemment à la même œuvre. Dans la construction de la nef religieuse du Temple, le rôle des Juifs devient plus apparent que dans la construction de la nef politique.
Le « Messianisme des nouveaux jours, la Jérusalem de nouvel ordre, dont l’empire doit s’étendre au monde entier, de l’Orient à l’Occident, sur les ruines de la cité des Césars et de la cité des Papes, c’est-à-dire, de tout l’ordre politique et de tout l’ordre religieux.
Le « Messianisme des nouveaux jours, la Jérusalem de nouvel ordre, dont l’empire doit s’étendre au monde entier, de l’Orient à l’Occident, sur les ruines de la cité des Césars et de la cité des Papes, c’est-à-dire, de tout l’ordre politique et de tout l’ordre religieux.
Que faut-il entendre par ce Messianisme des nouveaux jours ?
Les Archives israélites et l’Univers israélite nous l’expliquent : c’est une transformation du judaïsme qui en fera la religion de tous les peuples gouvernés par une seule et même Convention. [...]
Un israélisme libéral et humanitaire, voilà donc ce que tend à devenir la religion des Juifs. Et voilà ce que les Juifs les plus actifs, les plus avancés ; voilà ce que l’Alliance israélite universelle propose aux hommes de toute religion et de tout pays et ce qu’elle espère bien leur faire adopter.
Un effort bien puissant est fait en ce moment, sur tous les points de l’univers, pour amener le genre humain tout entier à cette religion humanitaire.
Henri Delassus.