samedi 11 janvier 2025

Gaza, le pape François hausse le ton

 


« Nous ne pouvons en aucun cas accepter le bombardement de civils. Nous ne pouvons accepter que des enfants meurent de froid parce que les hôpitaux ont été détruits ou que le réseau énergétique d'un pays a été touché » Citizen Média.

Le massacre des innocents par Israël est sous-estimé


Une étude publiée le jeudi 9 janvier dans la prestigieuse revue médicale britannique "The Lancet" estime que le nombre de morts à Gaza, au cours des neuf premiers mois de la guerre entre Israël et le Hamas, est supérieur d'environ 41 % à celui enregistré par le ministère de la Santé du Hamas.

Le nombre de personnes tuées à Gaza fait l'objet d'un âpre débat depuis qu'Israël a lancé sa campagne contre le Hamas en réponse à l'attaque contre son territoire le 7 octobre 2023. Depuis le début de la guerre jusqu'au 30 juin de l'année dernière, le ministère de la Santé du Hamas a fait état d'un bilan de 37 877 morts.

L'étude du Lancet estime toutefois qu'entre 55 298 et 78 525 décès ont été causés par des lésions traumatiques à Gaza au cours de cette période. Le nombre probable de tués estimé par le Lancet est de 64 260 morts jusqu'à cette date, soit un chiffre supérieur de 41 % à celui du ministère de la Santé. Ce chiffre représente 2,9 % de la population de Gaza avant la guerre, « soit environ un habitant sur 35 », selon l'étude.

Ce bilan ne concerne que les morts dues à des lésions traumatiques et n'inclut donc pas les décès indirects, tels que ceux dus au manque de soins ou de nourriture, ni les milliers de disparus que l'on pense enterrés sous les décombres.

Le jeudi 9 janvier, le ministère de la Santé du Hamas a déclaré que 46 006 personnes étaient mortes au cours des quinze mois de guerre, principalement dans des bombardements israéliens. En Israël, les attaques sanglantes commises par le Hamas le 7 octobre 2023 a fait 1 208 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels israéliens.

Israël a mis en doute la crédibilité des chiffres du ministère de la Santé du Hamas, mais ils ont été jugés fiables par les Nations unies.