"Et si c'était justement ça l'objectif: scénariser un accord bidon de cessez-le-feu qui sera évidemment violé et ce, afin de programmer une réponse militaire des États-Unis aux côtés d'Israël", s'interroge Isabelle de Conscience du peuple.
Cessez-le-feu à Gaza : Israël "se garde le droit de reprendre la guerre", prévient Benyamin Nétanyahou
Israël se réserve "le droit de reprendre la guerre" contre le Hamas à tout moment "avec le soutien des Etats-Unis", a prévenu le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, samedi 18 janvier, à quelques heures de l'entrée en vigueur de l'accord de trêve à Gaza conclu avec le Hamas. "Il s'agit d'un cessez-le-feu provisoire", a-t-il insisté dans une allocution télévisée, menaçant de riposter "avec plus de force" en cas de reprise des hostilités.
Quelques minutes plus tôt, le dirigeant avait affirmé dans un communiqué que le premier échange de prisonniers prévu dimanche n'aurait pas lieu "tant que nous n'aurons pas reçu comme convenu la liste des otages qui seront libérés" à cette occasion. Selon les informations communiquées par les deux parties, ces libérations pourraient intervenir dans l'après-midi, au moins six heures après l'entrée en vigueur de la trêve à 8h30 locales (7h30 à Paris). "Nous ne tolérerons aucune violation des termes de l'accord", est-il mentionné dans le communiqué.
Face caméra, Benyamin Nétanyahou a promis de ramener "tous les otages" détenus à Gaza, alors que la première phase de l'accord prévoit seulement la libération de 33 captifs, vivants ou morts, soit un tiers du total des otages encore retenus. "Nous atteindrons tous les objectifs de la guerre", a-t-il clamé, en se plaçant en vainqueur du conflit : "Comme je vous l'avais promis, nous avons changé la face du Moyen-Orient et, en conséquence, le Hamas reste battu et solitaire."