Beit Lahia is being ethically cleansed and its residents forcibly displaced by israel
L'armée israélienne a intensifié son attaque contre Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, bombardant les 60 000 habitants de la ville, et menaçant d'anéantir la population.
Les bombardements ont frappé des zones résidentielles, des écoles et des hôpitaux, transformant en zone de guerre ce qui était auparavant un refuge pour les familles déplacées.
Les habitants de Beit Lahya rapportent que des drones et des hélicoptères israéliens tirent sans relâche sur les maisons. Des barils d’explosifs piégés ont été placés dans les quartiers, causant des destructions massives et tuant des dizaines de civils assiégés.
L'armée a également encerclé l'école d'Abu Tammam, le dernier abri pour les personnes déplacées dans la région. Cette école est désormais en état de blocus, sans que quiconque puisse se nourrir, boire, recevoir une aide médicale. Les troupes israéliennes sont en train de brûler des bâtiments de l'école, alors qu'environ 4 000 civils sont bloqués à l'intérieur.
À l'hôpital Kamal Adwan, la situation est désastreuse. Les drones israéliens ont attaqué l'hôpital à plusieurs reprises, blessant trois membres du personnel médical, dont l'un est dans un état critique. Le Dr Hussam Abu Safiyya, directeur de l'hôpital, a condamné ces attaques, les qualifiant de “barbares et sans fondement”. Il a confirmé que des drones ont largué des bombes truffées d'éclats d'obus, mettant en danger les patients et le personnel. “Nous sommes épuisés par toute cette barbarie”, a-t-il déclaré. “Nous sommes tous les jours systématiquement sous le feu”.
La Défense civile palestinienne à Gaza a décrit Beit Lahya comme une zone sinistrée. S'adressant à Al Jazeera, le porte-parole a déclaré que l'armée israélienne se livre à un nettoyage ethnique dans le nord de la bande de Gaza.
“Nous ne pouvons pas fournir de services médicaux ou de secours en raison des attaques incessantes”, a-t-il déclaré.
De nombreuses victimes restent piégées sous les décombres, et les équipes de secours n'ont aucun moyen de les atteindre.
Au cours des dernières 24 heures, deux massacres ont été signalés à Gaza. Les hôpitaux ont reçu les corps de 36 victimes, ainsi que 96 blessés, mais le bilan réel est certainement encore plus lourd. Les civils du nord de Gaza ont enduré deux mois sans vivres ni eau potable. Leurs maisons ne sont plus habitables et la crise humanitaire s'aggrave d'heure en heure.
Depuis le 7 octobre 2023, les attaques israéliennes ont tué au moins 44 502 Palestiniens et en ont blessé plus de 105 454, selon les autorités sanitaires. Beit Lahya, qui était autrefois le refuge des populations déplacées suite aux bombardements précédents, se trouve aujourd'hui au bord de l'anéantissement.
Source: Quds News Network
Traduction : Spirit Of Free Speech