Mais l’idée de l'intégration d’Israël dans l’Union européenne via un “partenariat avancé” était lancée. Ce partenariat devant, se traduire par « un approfondissement politique entre les deux parties à tous les niveaux et la participation d’Israël à de nombreux programmes communautaires » dans d’innombrables domaines : « compétitivité, innovation, recherche et développement transports, énergie, douanes, justice, éducation, affaires sociales, défense des droits de l’homme et lutte contre le terrorisme ».
Un protocole de coopération, entériné le 16 juin 2008, promettait à Israël un accès illimité au programme de recherches scientifiques, académiques et techniques.
Ce protocole satisfaisait toutes les demandes du gouvernement israélien lui donnant, le statut de quasi-membre de l’Union européenne, bénéficiant de tous les avantages sans aucune obligation, ni aucun devoir vis-à-vis des Palestiniens. Aucune conditionnalité de respect du droit international, ou de respect des termes des « négociations de paix » avec les Palestiniens. Ajoutons qu’Israël bénéficiait déjà de manière scandaleuse d’un accord d’association avec l’UE alors même que la Cour Internationale de Justice de La Haye avait jugé illégale, le 9 juillet 2005, la construction du mur israélien dans les territoires palestiniens occupés et a demandé son démantèlement. Une demande dont naturellement l’Etat hébreu n’a tenu aucun compte.
D'après l'article "Israël bientôt dans l’Union ?", de J. Bourbon (12 décembre 2008).