Par George Christensen
Bachar al-Assad, qui a tenu la Syrie pendant des années de guerre, s'est rapidement enfui en Russie alors que Hay'at Tahrir al-Sham (HTS) - un nouveau nom pour Al-Qaïda - s'emparait de Damas. Mais ne vous y trompez pas : ce n’était pas le résultat d’une révolution populaire. Il s’agissait d’une opération orchestrée par des mondialistes, sous la direction des États-Unis, d’Israël et de la Turquie, acclamée par les médias occidentaux flagorneurs.
Pire encore, cette catastrophe a mis les anciennes communautés chrétiennes syriennes en grave danger. Et pendant ce temps, les mêmes qui nous ont apporté ce chaos ont le culot de prétendre qu’ils sont les champions de la liberté et de la démocratie.
L'effondrement de la Syrie a été organisé : la chute d'Assad n'était pas une révolution organique mais une décision calculée des mondialistes visant à déstabiliser la région.
Les États-Unis ont apporté leur soutien aux terroristes : des milliards de dollars pour financer des extrémistes armés comme HTS, sachant très bien qu’ils étaient liés à Al-Qaïda.
Israël a joué un rôle stratégique : en aidant les rebelles syriens et en attaquant les forces d'Assad, Israël visait à affaiblir l'Iran et le Hezbollah aux dépens de la Syrie.
La Turquie a permis l'ascension de HTS : Ankara a donné son feu vert à HTS, donnant la priorité à sa guerre contre les Kurdes plutôt qu'à la stabilité de la Syrie.
C'est une guerre des pipelines : le refus d'Assad d'autoriser un gazoduc soutenu par l'Occident à travers la Syrie a scellé son sort.
Les chrétiens sont en péril : les chrétiens syriens, en sécurité sous Assad, sont désormais confrontés à la persécution, au déplacement et à l'extinction sous le régime HTS.
L’Occident alimente le chaos : les politiques interventionnistes responsabilisent à plusieurs reprises les extrémistes, déstabilisent les nations et dévastent les minorités.
Une action mondiale est nécessaire : les chrétiens du monde entier doivent exiger aide, plaidoyer et responsabilité pour sauver les communautés persécutées en Syrie. [...]
Trump et des dirigeants comme le sénateur Rand Paul ont tiré la sonnette d’alarme sur cette tendance. Paul l'a dit clairement : « Tout d'un coup, nous aurons un autre État islamique où les chrétiens seront persécutés » C'est exactement ce qui se passe en Syrie. La Turquie a permis l'ascension de HTS : Ankara a donné son feu vert à HTS, donnant la priorité à sa guerre contre les Kurdes plutôt qu'à la stabilité de la Syrie.
C'est une guerre des pipelines : le refus d'Assad d'autoriser un gazoduc soutenu par l'Occident à travers la Syrie a scellé son sort.
Les chrétiens sont en péril : les chrétiens syriens, en sécurité sous Assad, sont désormais confrontés à la persécution, au déplacement et à l'extinction sous le régime HTS.
L’Occident alimente le chaos : les politiques interventionnistes responsabilisent à plusieurs reprises les extrémistes, déstabilisent les nations et dévastent les minorités.
Une action mondiale est nécessaire : les chrétiens du monde entier doivent exiger aide, plaidoyer et responsabilité pour sauver les communautés persécutées en Syrie. [...]
L'échec éthique à long terme de l'interventionnisme
L’utilisation répétée de l’interventionnisme comme stratégie est une catastrophe morale. À maintes reprises, l’Occident a donné du pouvoir aux extrémistes, renversé les gouvernements et laissé le chaos dans son sillage. En Irak, en Libye et en Afghanistan, nous avons constaté les mêmes résultats : des sociétés fracturées, des guerres sans fin et des minorités vulnérables laissées à elles-mêmes.
L’effondrement de la Syrie n’est pas seulement un échec tactique ; c'est un désastre stratégique et éthique. En soutenant des groupes comme HTS, les États-Unis ont non seulement déstabilisé la Syrie, mais ont également ouvert la voie à davantage de terrorisme, à davantage de souffrances et à davantage d’instabilité régionale. Il ne s'agit pas de démocratie - il s'agit de jouer à Dieu avec les autres nations.
Les conséquences mondiales
Vous pensez qu'il s'agit uniquement de Syrie ? Réfléchissez encore. L'effondrement du régime d'Assad entraînera une Syrie fracturée, un peu comme la Libye après Kadhafi. Des extrémistes comme HTS utiliseront le chaos pour propager leur idéologie et leur violence en Asie centrale, dans le Caucase et en Europe. Ce n'est pas seulement le problème de la Syrie ; c'est le problème du monde.
Les chrétiens du monde entier doivent agir.
Les groupes de défense doivent :
- mobiliser l’aide ;
- livrer de la nourriture, des fournitures médicales et un abri aux chrétiens déplacés ;
- pousser à la protection : exiger que les minorités religieuses soient protégées dans tout règlement politique ;
- exposer les mensonges ;
- tenir les gouvernements et les médias responsables de leur rôle dans cette crise.
La chute d'Assad n'est pas une victoire pour la liberté, c'est une tragédie fabriquée.
La chute d'Assad n'est pas une victoire pour la liberté, c'est une tragédie fabriquée.
Les États-Unis, Israël et la Turquie ont orchestré cet effondrement pour servir leurs intérêts, laissant la Syrie en ruines et les chrétiens en péril.
HTS, un groupe de voyous djihadistes, dirige désormais Damas.
Et les médias ?
Ils sont complices des mensonges.
Voilà à quoi ressemble l'interventionnisme : chaos, destruction, et trahison.
Il est temps de se réveiller, de s'exprimer et d'exiger des comptes. Si nous ne le faisons pas, la Syrie ne sera pas la dernière victime de ce jeu mondialiste.
George Christensen, ancien homme politique australien, chrétien, amoureux de la liberté, conservateur, blogueur, podcasteur, journaliste et théologien. Il a été salué par l'Epoch Times comme un « champion des droits de l'homme ».