samedi 14 décembre 2024

Le culte holocaustique




Le directeur du journal Rivarol, Jérôme Bourbon, 
un hérésiarque plusieurs fois condamné par les tribunaux de la République ("inquisition").


Le culte holocaustique, un culte qui ne souffre pas que l’on manque de déférence et de soumission à son endroit. Un (faux) dieu qui exige que l’on brûle sans cesse l’encens devant lui, qu’on l’adore, qu’on rallume la flamme comme à Yad Vashem, qu’on offre des fleurs et qu’on se lamente comme lors des pèlerinages et processions à Auschwitz et ailleurs, qu’on se frappe la poitrine en s’écriant « plus jamais ça ».

La contre-religion de la Shoah enseignée dès l’école primaire et tout au long de la vie à travers la télévision, le cinéma, les divertissements singe en effet les rituels catholiques avec : 

- son culte des martyrs (les six millions), 

- des saints (les Justes récompensés par l’Etat d’Israël), 

- des miraculés (les survivants de la Shoah), 

- des stigmatisés (les déportés avec leur numéro tatoué sur le bras), ses pèlerinages et processions expiatoires d’Auschwitz au Struthof,

- ses temples et cathédrales (les musées de l’Holocauste, le mémorial de la Shoah), 

- les aumônes pour être absous de ses fautes (les réparations financières incessantes en faveur de l’Etat d’Israël et des descendants de déportés), 

- ses reliques (les dents, les cheveux, les souliers des déportés), 

- son hagiographie (les livres d’Elie Wiesel, de Primo Levi…), 

- ses martyrologes (les murs et mémoriaux recensant l’identité et le patronyme des victimes), 

- ses lieux de supplice (les chambres à gaz homicides), 

- ses tables de la loi (la Déclaration des droits de l’homme), 

- son Evangile (le jugement du tribunal militaire international de Nuremberg), 

- ses grands prêtres et ses pontifes (Klarsfeld, Veil, Lanzmann…),

- son inquisition (les tribunaux de la République et de dizaines d’Etats dans le monde ayant un arsenal répressif anti-révisionniste),

- sa législation contre le blasphème ( la loi Fabius-Gayssot et son équivalent un peu partout en Occident), 

- ses juges (les magistrats), 

- sa cité sainte (l’entité sioniste), 

- ses archanges (Tsahal protégeant l’Eretz), 

- ses prédicateurs et ses gardiens (les enseignants et tous les organes dirigeants, qu’ils soient politiques, médiatiques, religieux, syndicaux, associatifs, sportifs, économiques), 

- les saintes congrégations (le Congrès juif mondial, le B’nai B’rith, le CRIF, la lICRA, l’UEJF, l’AIPAC…), 

- son enfer (tous les nationalistes, sauf les israéliens, les révisionnistes, les catholiques fidèles à la doctrine sur le nouvel Israël, à la théologie dite de la substitution), 

- ses fidèles (la quasi-totalité de l’humanité), 

- ses mécréants (les révisionnistes). 

Si elle singe la religion chrétienne, cette contre-religion en constitue aussi l’inversion : à l’amour elle oppose la haine, à la vérité le mensonge, au pardon des offenses la vengeance talmudique, au respect des anciens la traque aux vieillards, à la rémission des péchés l’imprescriptibilité des crimes, à l’esprit de pauvreté l’appât du gain, à l’humilité la volonté de domination, au sens du partage l’esprit de lucre, à la charité le chantage, au respect d’autrui le lynchage, au silence du recueillement le tapage de la mise en accusation, à la discrétion des vertus domestiques le bruit et la fureur médiatiques, à la justice infinie de Dieu la partialité d’un tribunal des vainqueurs jugeant les vaincus.

Jérôme Bourbon, Rivarol, N°3349.

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L'écrivain Hervé Ryssen, lui-même emprisonné durant plusieurs mois pour délit d'opinion, écrit :

"Jérôme Bourbon, le directeur du journal Rivarol (en kiosque), vient de nouveau d'être condamné pour délit d'opinion (ou "crime de haine" en novlangue orwellienne).

Il faut savoir que s'il fait appel, les frais d'avocats des quatre parties civiles en appel vont s'ajouter à ceux de première instance. Et en appel, la plupart du temps, le président accorde 2000 euros par avocat. Ce qui fera 8000 euros + 4000 euros en première instance. C'est sans compter les émoluments de son propre avocat, si toutefois il en a un, les amendes, les frais de justice (167 euros en première instance je crois), les assignations des huissiers... J'en sais quelque chose.

Mais la question principale est la suivante : y a-t-il un avocat qui lit le journal AVANT sa publication, afin d'éviter les procès. Parce que j'ai souvenir qu'au mois de septembre 2023, j'avais prévenu qu'un article était litigieux. Et ça n'a pas raté, puisque l'on peut lire dans l'éditorial de cette semaine que l'article fait maintenant l'objet de poursuites judiciaires. Je suis moi-même devenu un spécialiste de la liberté d'expression, ou pour mieux dire : de la répression de la parole. Il serait d'ailleurs amusant de faire un petit livre en jouant sur les ambiguïtés verbales de certaines phrases, toujours au bord de la LIGNE ROUGE (cf ma vidéo intitulée ainsi). Exemple : "LES juifs font souvent d'excellents violonistes"... cela ne tombe pas sous le coup de la loi. Bon allez, j'arrête !"