Un journaliste de la chaîne BBC : « Israël ne veut pas qu’on filme la dévastation de Gaza par la fenêtre. J’ai observé pendant dix minutes et je peux dire qu’il ne reste rien ! »
Israël accepte, que des caméras les accompagnent, uniquement pour montrer les mises en scène humanitaires : quelques parachutes largués, des soldats “bienveillants”, des miettes jetées à une population affamée....sans montrer ce qu’il y a autour : un champs de ruines avec de nombreux cadavres.
Le correspondant de la BBC, Jeremy Bowen, raconte :
« Les Israéliens ne veulent pas que nous filmions par la fenêtre, l’étendue des destructions, même derrière une vitre… Le nord de Gaza est complètement à plat, il ne reste plus rien. Israël ne permettra pas aux journalistes, comme moi, d'entrer à Gaza pour rapporter l'histoire et ils ne veulent pas que nous la voyions. »
Le correspondant de Sky News confirme :
« Les autorités israéliennes nous interdisent de filmer Gaza pendant les largages d’aide, menaçant de tout interrompre si nous le faisons. »
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Louisa Loveluck, correspondante du Washington Post à Londres :
"Vue aérienne de la ville de Gaza cette semaine. Prise depuis un avion militaire jordanien, par notre collègue Heidi Levine."