Et si on parlait de Jared Kushner aujourd'hui ? Cet homme de l’ombre qui est derrière toutes les décisions de Trump en faveur de Netanyahu et d’Israël. Un homme qui cache, avec sa famille, bien des secrets.
Sachez que Jared Kushner est petit fils de grands parents rescapés de la Shoah. Joseph Berkowitz Kushner et Rae Rivka Springer étaient des juifs biélorusses qui ont échappé à l’extermination, grâce à un solide instinct de survie. Après la 2eGM, ils sont partis vivre aux USA.
Joseph Kushner n’était pas un grand sympathisant sioniste, pour ce que l’on en sait. Il n’est jamais allé en Israël, il s’est concentré sur la reconstruction de sa vie, et à force de travail, a lancé une entreprise de construction de jardin d’enfants florissante.
Très consciencieux, Joseph Kushner a tenu à donner à son fils Charles une bonne éducation juive. Dans ces écoles, on a enseigné à Charles l’importance de soutenir la "patrie du peuple juif" et ses camarades étaient tous issus de familles sionistes. Ambitieux, il a compris que pour grimper les échelons, il fallait épouser le sionisme. Il a travaillé dans l’entreprise de son père, tout en développant des activités philanthropiques en faveur d’Israël, qui ont développé ses réseaux et il a pu transformer la modeste entreprise de son père en empire immobilier.
Dans ce parcours, il a pu compter sur un certain Jeffrey Epstein, qui lui a prêté 2 millions de dollars. Charles a pu fréquenté les plus hautes sphères de la bourgeoisie juive américaine, et il a pu tisser un lien privilégié avec un politicien américain plein de promesses : un certain Benyamin Netanyahu.
Dès les années 90, Benyamin, lorsqu’il se rend à New York, vient souvent passer la nuit chez celui qui est devenu un grand ami, Charles Kushner. Le petit Jared à l’époque, devait laisser son lit, et dormir par terre... ces visites se sont poursuivies au moins jusqu’en 2016. Problème, dès 2002, Charles Kushner est sous le coup d’une enquête fédérale, pour fraude fiscale, fausses déclarations de dons et financement illégal de campagnes électorales. Son propre beau-frère coopère avec le FBI pour le coincer. Mais se sachant acculé par des déclarations faites lors d’enregistrements sous micro porté par Schulder, le beauf, Charles met au point un plan très osé. Sachant que Schulder est un homme infidèle, et peut-être que Charles connaissait aussi quelqu'un du monde de la nuit, disons un certain monsieur réputé pour proposer des filles sur commande, qui lui aurait prêté 2 millions de dollars... bref. Charles a l’idée d’engager une prostituée de luxe pour piéger Schulder et ensuite, de le faire chanter, auquel cas, il montrerait la vidéo à sa propre sœur Esther, qui avait épousé Schulder. Manque de pot, Esther était dans le coup avec le FBI, et elle voulait coincer elle aussi son propre frère à tout prix. Charles est grillé, inculpé pour 18 chefs d’accusation, incluant entrave à la justice, intimidation d’un témoin, fraude fiscale et fausses déclarations. Acculé devant les preuves accablantes, Charles Kushner avoue tout. Il écope de 2 ans de prison dans un établissement fédéral, mais il ne fera que 14 mois. La rumeur dit qu’un certain Epstein a fait jouer ses réseaux pour assouplir sa peine.
Mais pendant ce temps, le petit oiseau Jared faisait son nid. Lui aussi a reçu une éducation juive sioniste, puis il est diplômé d’Harvard, en 2003. Son papa Charles avait fait un don conséquent à la prestigieuse université... Il continue ses études en droit et business tout en gérant l’entreprise familiale, alors que papa est en taule. Il achète le prestigieux journal "New York Observer" en 2006, et opère un blanchiment d’image intense. C'est ainsi qu’à l’été 2007, Jared réussit à obtenir, par l’entremise d’un milliardaire juif ami de papa Charles, Peter R Kellogg présente à Jared Invanka, la fille de Donald Trump. Jared la séduit. Et elle tombe tellement amoureuse de lui qu’elle se convertit au judaïsme pour lui. Ils se marient en 2009. C’est un triomphe pour le petit Jared, son papounet dont l’honneur est Blanchi, au point qu’il est devenu aujourd'hui ambassadeur des États-Unis en France. Un choix qui n’a pas été décidé au hasard. Mais ça, c’est une autre histoire.
Mais c’était aussi le triomphe d’un grand ami de la famille, souvenez-vous, un certain Benyamin Netanyahu, qui était tellement ravi de cette tournure des événements, alors qu’il pouvait dès 1996, compter à la fois Charles Kushner et Donald Trump dans ses donateurs. Mais il ne perd pas la boussole. Alors que dès 2009, il revient au pouvoir en Israël, il encourage parallèlement Trump à se lancer à l’assaut de la maison blanche. Derrière lui, toute la machine de guerre financière des lobbys sionistes le pousse de toutes ses forces. Et c'est un succès en 2016. En échange, Trump donnera à Netanyahu, et à des sionistes milliardaires comme les Adelson, magnats de Casinos, le rêve de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, ou le Golan comme israélien.
Mais c’était aussi le triomphe d’un grand ami de la famille, souvenez-vous, un certain Benyamin Netanyahu, qui était tellement ravi de cette tournure des événements, alors qu’il pouvait dès 1996, compter à la fois Charles Kushner et Donald Trump dans ses donateurs. Mais il ne perd pas la boussole. Alors que dès 2009, il revient au pouvoir en Israël, il encourage parallèlement Trump à se lancer à l’assaut de la maison blanche. Derrière lui, toute la machine de guerre financière des lobbys sionistes le pousse de toutes ses forces. Et c'est un succès en 2016. En échange, Trump donnera à Netanyahu, et à des sionistes milliardaires comme les Adelson, magnats de Casinos, le rêve de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, ou le Golan comme israélien.
Aujourd'hui, second mandat de Trump, le timing est idéal pour Netanyahu, afin de mener à terme le génocide à Gaza. Le rejeton Jared a plein de financiers en tête prêts à investir pour éblouir Trump, et faire de Gaza un Las Vegas israélien à la gloire de Trump. Les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Quant aux Palestiniens, leur existence ne compte pas. Aujourd'hui comme hier.