Il avait fallu quelques années avant que des personnalités comme Alexandre Adler, Herbert Marcuse, Marek Halter Guy Konopnicki ou Daniel Cohn-Bendit ne l’avouassent finalement .
Voici encore un aveu que nous trouvons dans le livre d’Alain Finkielkraut, "Le Juif imaginaire" :
« L’extrême-gauche produisit ses propres marranes, israélophobes au-dehors, et secrètement pro-Israéliens. La petite histoire de la Ligue communiste et de Libération est pleine d’anecdotes qu’on peut estimer aujourd’hui cocasses ou lamentables, sur ces faux convertis qui encourageaient à longueur de temps la lutte invincible du peuple palestinien, et qui, lors de la guerre de Kippour, gardèrent l’oreille collée au transistor tant ils étaient inquiets pour la survie d’Israël . »
Alain Fikielkraut nous avouait que "certains" juifs étaient peut-être finalement un peu dérangés :
« Inutile de raisonner les Juifs et de leur prêcher le calme, écrit-il. Paranoïaques ? Complaisants ? Maladivement ou vaniteusement susceptibles ? Peut-être… Inaptes au distinguo, ils manquent délibérément de subtilité et de nuance . »
Hervé Ryssen, essayiste, auteur de plusieurs livre sur la judaïsme.