Les forces israéliennes tirent des dizaines de fusées éclairantes sur la ville de Gaza et le nord du pays, appelant à des évacuations forcées massives, poussant des milliers de personnes à fuir leurs foyers en pleine nuit.
Nous mourons."
Anas Al-Sharif sur X.
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Encore une fois, des dizaines de milliers de Palestiniens sont contraints à l’exil sous la menace, sans garantie de sécurité, de retour, ni d’assistance.
Ce n’est pas une « mesure militaire » : c’est un crime de guerre, voire un crime contre l’humanité, en vertu du droit international. Déplacer de force une population civile occupée, de manière répétée, planifiée et systématique, constitue un acte gravement puni par la Convention de Genève."
Tomy le Magnifique
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Les ordres d’expulsion israéliens à Gaza constituent une guerre psychologique et physique
L’organisation a déclaré jeudi (29 mai) dans un communiqué que les forces israéliennes continuent d’utiliser systématiquement les ordres d’expulsion – qui précèdent les attaques quelques instants avant – comme un « outil de violence », transformant la bande de Gaza en un « enfer pour les Palestiniens ».
L’organisation a expliqué que les bombardements incessants, le refus quasi total d’aide humanitaire et les ordres d’expulsion déplacent des centaines de milliers de personnes et les enferment dans des espaces de plus en plus restreints.
Médecins Sans Frontières a déclaré que l'état d'alerte permanent et les ordres de déplacement soudains ont de graves conséquences sur la santé mentale de la population, ajoutant : « Les déplacements forcés de personnes causés par les ordres de déplacement doivent cesser.»