lundi 19 mai 2025

Le procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, victime d'une cabbale ?

 



Le 16 mai 2025, Karim Khan, procureur en chef de la CPI, est écarté temporairement sous prétexte d’une enquête pour « faute présumée », avec en toile de fond des accusations sexuelles qu’il conteste. Une manœuvre grossière.

Le timing ne trompe personne : alors que le procureur s’apprêtait à délivrer de nouveaux mandats d’arrêt contre les responsables israéliens du génocide à Gaza, la machine impérialiste s’est aussitôt emballée.

Sanctions, blocages, diffamation… la tactique est rodée. Toucher à l’entité sioniste, c’est provoquer la colère de l’Empire.

Les États-Unis, qui foulent aux pieds toute idée de justice dès qu’elle concerne leurs alliés criminels, passent à l’offensive : comptes gelés, outils de travail bloqués, 900 agents de la CPI interdits d’entrée sur leur sol. Et maintenant, le discrédit par la calomnie.

L’objectif est simple : abattre l’homme pour enterrer l’enquête. L’indépendance judiciaire est un mythe, la CPI vacille, et le message est brutal : aucune justice ne sera tolérée contre l’impunité sioniste.

Le vrai crime de Khan ? Vouloir que la loi s’applique à ceux qui, jusqu’ici, s’en croyaient au-dessus. Résultat : le bourreau reste libre, et c’est le juge qu’on punit.

Encore une fois, Gaza saigne, pendant que l’Occident protège ses monstres.

Tomy le Magnifique.