vendredi 30 mai 2025

"Une jouissance obscène de leur domination"




À Gaza, la faim creuse les ventres et brise les corps. Des enfants meurent, des bébés pleurent sans larmes, leurs mères n’ont plus de lait. La nourriture n’entre plus, l’eau manque, les hôpitaux ferment, l’odeur de la mort remplit l’air. C’est une famine organisée, assumée, stratégique. Une famine comme arme de guerre. 

Et pendant ce temps, juste à côté, à quelques centaines de mètres à peine, des Israéliens rient autour de barbecues, dansent, boivent, chantent. Parfois en hauteur, avec vue directe sur les décombres. Ils mangent à satiété, en musique, en famille. Pas en cachette — ostentatoirement. Comme un rituel d’humiliation.

Il ne s’agit plus seulement d’indifférence. C’est un message. Un mépris volontaire. Une jouissance obscène de leur domination. Ils savent que des enfants meurent en bas, et ils ajoutent du charbon sur le feu.

Cette juxtaposition est insoutenable. Elle n’est pas un hasard : elle incarne le projet israélien. Affamer, épuiser, écraser un peuple jusqu’à l’effondrement. Et pendant ce temps, revendiquer la normalité, la supériorité, la légitimité d’un État qui mange pendant que d’autres meurent.

C’est ça, leur humanité. Une humanité qui festoie au bord du gouffre.

Tomy le Magnifique sur X.