vendredi 31 janvier 2025

Never forgive. Never forget

 




"These were children: "This is the most important image of the 21st century to date. Study it. Never forgive. Never forget." Maryam Emelia.





"Comment être juif après le nettoyage ethnique de la Palestine ?"





Mark Braverman a ses racines en Terre Sainte : son grand-père, un Juif palestinien de cinquième génération, est né à Jérusalem et a émigré aux États-Unis alors qu’il était jeune homme. 

Ayant grandi aux États-Unis, Mark a été élevé dans la tradition juive, étudiant la Bible, la littérature hébraïque et l’histoire juive. Formé en psychologie clinique et en gestion de crise, Braverman a consacré sa carrière professionnelle à travailler avec des groupes et des individus subissant un stress traumatique. 

De retour en Terre Sainte en 2006, il a été transformé par le témoignage de l’occupation de la Palestine et par ses rencontres avec des militants pacifistes et des dirigeants de la société civile des communautés musulmane, chrétienne et juive.

Depuis lors, Mark se consacre à plein temps au conflit israélo-palestinien. Il est cofondateur de Friends of Tent of Nations North America , une organisation à but non lucratif qui se consacre au soutien des droits fonciers des Palestiniens et à la coexistence pacifique dans la Palestine historique. Il siège au comité consultatif de Friends of Sabeel North America et est consultant auprès d’ Evangelicals for Middle East Understanding. Mark a été étroitement impliqué dans la croissance du mouvement international des églises pour soutenir la cause des droits des Palestiniens. En 2009, il a participé au lancement du document Kairos Palestine à Bethléem. Il est directeur de programme pour Kairos USA , un mouvement visant à unifier et à mobiliser les chrétiens américains pour qu’ils adoptent une position prophétique en faveur d’une paix juste en Israël et en Palestine.



Saddam Hussein Iyad Rajab, 11 ans, abattu par un snipper israélien





L'enfant qui a été abattu mercredi par un tireur d'élite israélien dans la ville de Tulkarem, en Cisjordanie, a été identifié comme étant Saddam Hussein Iyad Rajab, âgé de 11 ans. Le moment où il a été abattu a été filmé par une caméra de surveillance. Il se trouve actuellement dans un état très critique. Source : Translating Falasteen.


Trump veut nettoyer Gaza


Des groupes juifs américains rejettent le plan de Trump pour Israël et la Palestine.


"Donald Trump propose de déporter la population de Gaza et parle de « nettoyer » la zone. Main dans la main, l’extrême-droite israélien et américaine veulent rayer de la carte le peuple palestinien. Silence assourdissant de la France et de l’Europe. Silence de mort. La honte." Thomas Portes, député français.

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Des ministres israéliens d'extrême droite ont salué l'idée du président américain Donald Trump de “nettoyer” la bande de Gaza ravagée par la guerre en déplaçant 1,5 million de Palestiniens vers l'Égypte, la Jordanie et d'autres nations arabes.

Trump a déclaré lors d'une séance de questions-réponses de 20 minutes avec des journalistes à bord d’‘Air Force One’ qu'il aimerait que la Jordanie, l'Égypte et d'autres nations arabes accueillent un plus grand nombre de réfugiés palestiniens en provenance de Gaza.

Le ministre des finances, Bezalel Smotrich, a déclaré :

“L'idée de les aider à trouver d'autres lieux pour commencer une vie meilleure est excellente. Après avoir glorifié le terrorisme pendant des années, ils seront en mesure de mener une nouvelle vie dans d'autres endroits”.

L'ancien ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a déclaré :

“Félicitations au président américain Trump pour l'initiative de transférer les résidents de Gaza en Jordanie et en Égypte”, a déclaré Ben-Gvir, qui a démissionné de son poste au début du mois, en signe de protestation contre l'accord de cessez-le-feu à Gaza.

“L'une de nos exigences vis-à-vis du Premier ministre Benjamin Netanyahu est d'encourager l'immigration volontaire, et lorsque le président de la plus grande puissance mondiale, Trump, aborde lui-même la question, il serait judicieux que le gouvernement israélien la mette en œuvre - encourageons l'immigration dès maintenant !”

Quant à sa vision plus générale pour Gaza, Trump a déclaré qu'il s'est entretenu plus tôt dans la journée avec le roi Abdallah II de Jordanie et l'évoquera dimanche avec le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi.

“J'aimerais que l'Égypte prenne les gens en charge”, a déclaré M. Trump. Il s'agit probablement d'un million et demi de personnes, et il suffit de nettoyer tout cela et de dire : “Vous voyez, c'est réglé”.

Trump a ajouté avoir félicité la Jordanie pour avoir pu accueuillir des réfugiés palestiniens et a dit au roi :

“J'aimerais que vous en accueilliez davantage, parce que quand je regarde la bande de Gaza maintenant, c'est un véritable désastre. Un vrai gâchis”.

Trump a ajouté que la région du monde englobant Gaza a connu “beaucoup, beaucoup de conflits” au cours des siècles. Il a ajouté que le déplacement des populations “pourrait être temporaire, ou plus pérenne”.

“Il faut faire quelque chose”, a déclaré M. Trump. “Mais c'est actuellement un chantier de démolition au sens propre du terme. Presque tout est rasé, et les gens meurent sur place”.

Et il a ajouté : “J’aimerais donc m'impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements ailleurs, où ils pourraient peut-être vivre en paix, pour changer”.

Trump a déjà exprimé des points de vue inattendus sur l'avenir de Gaza par le passé. Il a suggéré après son investiture lundi que Gaza “doit vraiment être reconstruite autrement”.

Le nouveau président a alors ajouté :

“Gaza est une région intéressante. C'est un emplacement phénoménal, en bord de mer. Le climat est idéal, vous savez, tout y est parfait. On pourrait en faire quelque chose de magnifique, c'est extrêmement intéressant”.

Les deux ministres ont déjà tenu des propos racistes et génocidaires à l'égard des Palestiniens, appelé à l'implantation de colonies israéliennes à Gaza et encouragé l'immigration.

*Source : Quds News

Traduction: Spirit Of Free Speech



https://www.france-irak-actualite.com/2025/01/encourager-l-emigration-ben-gvir-smotrich-saluent-l-idee-de-trump-sur-le-nettoyage-de-gaza.html


jeudi 30 janvier 2025

Trump instaure la répression de l’opposition au génocide des Palestiniens





Malgré la prétendue défense de la "liberté d’expression", Trump instaure la répression de l’opposition au génocide des Palestiniens.

Le président Donald Trump a signé mercredi (29 janvier 2025) un décret exécutif visant à lutter contre les opposants à l'israélisme.

Selon ce décret, tous les dirigeants des départements et agences fédérales devront examiner et rapporter à la Maison Blanche, dans un délai de 60 jours, l'ensemble des outils juridiques civils et pénaux disponibles pour combattre l'antisémitisme.

Concrètement, Donald Trump, porte-parole des millions d'américains sectateurs du sionisme chrétien, exige l'expulsion les résidents étrangers qui ont participé aux manifestations "antisémites". Ces  manifestations dénonçaient en réalité l'israélisme génocidaire des colons, majoritairement européens (faux sémites), venus conquérir la Palestine.

Donald Trump a déclaré :

"Nous vous prévenons, en 2025, nous vous retrouverons et nous vous expulserons. J'annulerai également rapidement les visas étudiants de tous les sympathisants du Hamas sur les campus universitaires, qui ont été infestés par le radicalisme comme jamais auparavant."

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BONUS

Caroline Yadan veut instaurer la loi qui punit la critique du sionisme et de la politique israélienne

Qui est Caroline Yadan, qui traite d'antisémite tous ceux qui ne s'agenouillent pas devant Netanyahou ?

- Tout comme Meyer Habib l'était, elle est une députée du Likoud infiltrée à l'Assemblée nationale française pour défendre les intérêts d'Israël, et uniquement d'Israël.

- Caroline Yadan propose notamment les deux lois suivantes :

- Obliger quiconque souhaite obtenir la nationalité française à signer un papier indiquant qu'il soutient Israël.

- Inscrire dans la loi l'interdiction de critiquer le sionisme et la politique israélienne.

- Tout comme Meyer Habib, elle a également été épinglée pour des irrégularités lors de sa campagne législative, ce qui pourrait mener à l'annulation de son élection.

Source : Lambdactu.


Le cessez-le-feu va révéler le véritable bilan humain du massacre de Gaza


"En revenant dans le nord de Gaza, ce jeune homme a découvert les restes de membres de sa famille exécutés par Israël il y a plusieurs mois lors du génocide. Et les emballe dans un sac en plastique.

- Comment les as-tu reconnus ? lui demande le journaliste.
- Ils étaient dans la voiture où leur assassinat a été filmé.

C'est comme ça qu'il avait appris leur mort. La voiture n'a pas bougé avec les cadavres qui se sont décomposés à l'intérieur." Ramy Abdu.



Le cessez-le-feu va révéler le véritable bilan humain du massacre de Gaza

Par Alessandra Bajec


Le cessez-le-feu à Gaza va révéler l'horrible coût humain de la guerre menée par Israël, à mesure que des corps seront retrouvés sous les décombres et que les disparus seront recensés.

Après des mois de négociations infructueuses pour mettre fin à la guerre la plus meurtrière de l'histoire de la bande de Gaza, le cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, entré en vigueur dimanche, apporte son lot de soulagement et de souffrance.

Avec l'entrée en vigueur de l'accord en trois phases, les Palestiniens de Gaza sont désormais confrontés à la douloureuse réalité du deuil des dizaines de milliers d'êtres chers perdus au cours de la guerre de 15 mois menée par Israël, tout en devant faire face à la destruction généralisée omniprésente.

Toute cessation permanente des hostilités offrira aussi l'opportunité de découvrir enfin le véritable bilan de vies perdues à Gaza, à mesure que des corps seront retrouvés sous les décombres, et que les personnes disparues seront recensées.

D'autres estimations, cependant, font état de chiffres considérablement plus élevés. Par exemple, une étude publiée au début du mois par la revue médicale The Lancet a révélé que 64 260 personnes étaient mortes de lésions traumatiques au cours des neuf premiers mois de la guerre.

Ces résultats suggèrent que les décès dus aux traumatismes sont environ 41 % plus élevés que les chiffres officiels rapportés par les autorités sanitaires palestiniennes, qui les avaient fixés à 37 877 à l'époque. L'analyse prévoyait qu'en octobre 2024, plus de 70 000 habitants de Gaza allaient être tués par les forces israéliennes, en tenant compte du taux de disparus.

Selon les estimations, environ 3 % de la population de Gaza a disparu suite aux violences israéliennes, et 59 % des 28 257 décès pour lesquels des données sur le sexe et l'âge étaient disponibles concernaient des femmes, des enfants de moins de 18 ans et des adultes âgés de 65 ans et plus.

Les chercheurs de la London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM), qui ont mené la dernière étude, ont employé une méthode statistique de “capture-recapture”, en utilisant les données du ministère de la Santé, une enquête en ligne auprès des proches signalant les décès, et les notices nécrologiques sur les réseaux sociaux.

Le rapport indique que le nombre total de décès dus aux opérations militaires d'Israël est probablement bien plus élevé encore, car son analyse n'inclut pas les décès non liés au traumatisme causés par le dysfonctionnement des soins de santé, le manque de nourriture, d'eau potable et d'assainissement, ainsi que les épidémies.

Le calcul précis de la mortalité indirecte pendant une guerre en cours s'accompagne de nombreux défis et contraintes, compte tenu des conditions d'insécurité extrême auxquelles sont soumis les travailleurs humanitaires et sanitaires à Gaza, ainsi que des restrictions d'accès.

“En cas de cessez-le-feu durable, le personnel sur le terrain sera enfin en mesure de procéder à une estimation correcte et plus précise des chiffres réels”,

a déclaré au New Arab Francesco Checchi, professeur d'épidémiologie et de santé internationale à la LSHTM, et coauteur du rapport publié dans The Lancet.

La guerre de 15 mois menée par Israël, qualifiée de génocide par les groupes internationaux de défense des droits, a tué au moins 47 000 personnes et détruit ou endommagé 92 % des logements. [Getty]

M. Checchi a souligné la “dissimulation des preuves” due à l'insécurité qui a régné tout au long de la guerre, les gens n'étant pas en mesure de recueillir la moindre information et les journalistes locaux faisant l'objet de menaces et d'attaques.

Au début du conflit actuel, le ministère palestinien de la santé recensait de manière fiable les décès dus aux lésions traumatiques en comptant les corps admis dans les hôpitaux et en enregistrant dans une base de données électronique le nom, l'âge, le sexe et le numéro d'identification des personnes décédées.

Pourtant, depuis octobre 2023, la fiabilité des données de mortalité du ministère de la Santé s'est détériorée. Les interventions militaires israéliennes et les frappes sur les établissements de santé ont perturbé les registres électroniques des décès, obligeant le ministère de la Santé à utiliser des méthodes moins abouties. Au fur et à mesure que les combats se poursuivaient, le nombre d'hôpitaux et de morgues opérationnels a chuté, et ceux qui fonctionnaient étaient tellement saturés par l'afflux de victimes qu'ils n'ont pas été en mesure de tenir des registres précis.

Le bureau des droits de l'homme des Nations unies a également déclaré que les chiffres des autorités palestiniennes étaient probablement inférieurs à la réalité.

“La disponibilité et la fiabilité des données ont diminué avec le temps car le ministère de la Santé n'est plus en mesure de confirmer les taux de mortalité comme auparavant”,

a déclaré à la TNA Sarah Aly, chercheuse en médecine d'urgence mondiale à l'université de Yale, qui a également contribué à l'étude de The Lancet.

L'universitaire, qui s'intéresse à la médecine d'urgence dans la région MENA, a observé comment les hôpitaux de Gaza ont eu du mal à communiquer des comptes rendus fiables sur les décès, ou même centraliser en raison des coupures de communication généralisées et de la destruction délibérée des infrastructures de santé, ainsi que de l'assassinat et de la détention de personnel médical clé.

“Ce que le ministère de la Santé palestinien a réussi à faire est tout de même assez impressionnant, compte tenu de l'insuffisance des informations et des contraintes auxquelles il a dû faire face”, a déclaré Mme Aly.

Lundi, les services d'urgence et les familles ont commencé à rechercher les disparus et ont récupéré des dizaines de dépouilles dans le nord et le sud de la bande de Gaza assiégée. Le service de la protection civile a déclaré qu'au moins 10 000 corps sont toujours enfouis dans les ruines. Les employés de la protection civile auraient récupéré 120 corps en décomposition dans les décombres au tout début de la trêve.

“On s’attend au contrecoup du cessez-le-feu, quand les gens vont réaliser l'ampleur des pertes, et ce sera au moins aussi douloureux que les 15 mois écoulés”,

a déclaré Jehad Abusalim, directeur exécutif de l'Institut d'études palestiniennes (IPS), basé à Washington, à The New Arab, évoquant ce qu'il a qualifié de gigantesque “traumatisme collectif”.

Il faudra au moins 15 ans pour déblayer les décombres générés par la guerre dévastatrice d'Israël. [Getty]

Le directeur de l'IPS-USA a évoqué plusieurs défis liés au repérage des corps des disparus, et à l'identification des morts au lendemain de la guerre la plus dévastatrice d'Israël sur le territoire palestinien.

Israël ayant largement détruit les infrastructures, les ressources et les services publics, Gaza ne dispose actuellement d'aucun équipement ni du savoir-faire technique requis pour procéder à des tests ADN et à des analyses de concordance, a déclaré M. Abusalim.

Les décombres, où au moins 10 000 personnes seraient enterrées, recèlent des munitions non explosées et des substances toxiques. L'UNRWA a déjà déclaré qu'il faudrait jusqu'à 15 ans pour déblayer les décombres à Gaza.

On peut également citer de nombreux témoignages de victimes dont les corps ont tout simplement disparu sans laisser de traces après le bombardement israélien d'immeubles résidentiels, suscitant des interrogations sur le type de bombes utilisées lors des attaques.

D'autres corps auraient été emmenés par l'armée israélienne, puis ramenés décomposés sans identification.

Dans de nombreux cas, a poursuivi M. Abusalim, les sites funéraires improvisés où les habitants de Gaza ont temporairement enterré les membres de leur famille n'existent plus après que les troupes israéliennes ont effectué des raids, les ont bombardés ou rasés, bouleversant ainsi le paysage.

“Les Palestiniens vont être confrontés à des milliers de dépouilles, sans savoir où sont enterrés leurs proches”,

a déclaré M. Abusalim, faisant allusion à la découverte probable de nouveaux charniers dans la bande de Gaza.

Il a déclaré qu'au cas où un cessez-le-feu durable s’installe, il sera possible d'établir un bilan précis des victimes, qui inclurait également les décès non traumatiques résultant des effets indirects du conflit.

“Le nombre de victimes de la guerre peut être établi de manière relativement fiable par le biais d'enquêtes auprès des ménages utilisant des méthodes démographiques standard”, a noté l'épidémiologiste. Il a souligné que les habitants de Gaza vont jouer un rôle crucial dans la collecte des données, l'analyse médico-légale et la documentation concernant les victimes de la guerre, avec le soutien de groupes d'aide internationale si nécessaire.

Pour l'universitaire, si la récupération des corps des disparus aggrave la détresse psychologique que vivent les civils de Gaza depuis plus d'un an d'assauts militaires incessants, profiter du cessez-le-feu pour assurer un suivi exhaustif du nombre de victimes peut aussi permettre de “faire le deuil”.

M. Abusalim a répété que la communauté internationale doit consentir un “sérieux” effort de mise à disposition des ressources nécessaires à l'identification des disparus, pour offrant au moins offrir humanité et dignité aux morts.

“La communauté internationale n'a pas réussi à stopper ces atrocités. Maintenant, elle doit soutenir les initiatives permettant au moins aux morts d'être enterrés avec décence”, a-t-il déclaré.

Alessandra Bajec est une journaliste indépendante actuellement basée à Tunis. Vous pouvez la suivre sur Twitter (X) : @AlessandraBajec


Source : The New Arab

Traduction: Spirit Of Free Speech



https://www.france-irak-actualite.com/2025/01/le-cessez-le-feu-va-reveler-le-veritable-bilan-humain-du-massacre-de-gaza.html


Le rabbinat occulte






Dans une vidéo, le rabbin Eliyahu Mali appelle au meurtre de femmes et d'enfants palestiniens, expliquant qu'il s'agit d'une réponse aux ordres de la halakha, ou la loi juive. Eliyahu Mali est le fondateur de la "yeshiva militaire Shirat Moshe" à Jaffa, dont les étudiants combattent dans l'armée israélienne.

Se
lon Dana Goldstein, "les Juifs ont conçu dans leur propre armée, une élite religieuse chargée de passer des journées à maudire les Gentils, via la Kabbale qui n’est autre qu’une magie, dans ce cas-là, noire extrêmement puissante."

Q
ui est Dana Goldstein ?

"Je suis née au printemps de l’année 1956 dans une famille juive ashkénaze installée dans l’ouest de la France depuis les années 1920. Mes deux parents ainsi que toute ma lignée d’ancêtres paternels et maternels sont juifs. Ma vie au sein de cette famille fut toujours difficile et ce depuis ma naissance mais avec le temps, les choses s’aggravèrent. J’étais différente. Je ne rentrais pas dans le moule. J’avais toujours une opinion, une façon de voir les choses, de comprendre les évènements différentes d’eux. Ma conception et compréhension de la vie étaient à l’opposé des leurs, si bien que mes idées anticonformistes, donc subversives, représentèrent vite un danger car elles menaçaient la Loi et la Tradition."


Le rabbinat occulte 

Par Dana Goldstein

La première fonction du rabbin, l’officielle, est d’enseigner, de faire appliquer la Loi juive du Talmud et la seconde, beaucoup moins officielle, est de pratiquer des rituels afin d’obtenir un résultat précis, qui revient à prononcer une bénédiction, ou proférer une malédiction.

Autrefois, ce double rôle du rabbin était fort connu. J’avais souvent entendu mes grands-parents parler de leur pouvoir et capacités magiques mais actuellement, personne ne parlait plus ouvertement de tout ce qui avait trait à la magie. Dorénavant tout était désormais caché, dissimulé, masqué comme si cela avait disparu alors que paradoxalement l’édition contemporaine regorgeait de livres de magie, de livres contenant les enseignements de la kabbale, des lettres hébraïques et plus largement de toute la culture juive. [...]

Mais le judaïsme est aussi une pratique religieuse faite de prières, de rites, du respect d’un calendrier de fêtes directement corrélé à leur histoire afin qu’ils se souviennent toujours du vécu de leurs ancêtres. Ainsi vous pouvez constater comment tout a été pensé jusque dans le moindre détail et verrouillé à l’intérieur de la communauté. Et ce n’est que la partie visible et la plus connue.

Il y en a une autre "invisible" qui relève de procédés magiques en rapport avec la Kabbale. [...]

Aujourd’hui cette connaissance occulte est sous la responsabilité des rabbins, des hassidim, et de tous les juifs religieux et orthodoxes qui la pratiquent pour protéger le peuple juif et continuer de détruire les goyim. C’est leur travail quotidien et ils reçoivent un salaire de la communauté pour cela. Par exemple, chaque jour, les religieux prononcent des bénédictions pour les Juifs et des malédictions contre les non Juifs. Ce sont des rituels de prières quotidiennes récitées par des milliers d’individus, vous imaginez la puissance que cela peut avoir et l’impact sur les pauvres victimes qui entre temps ont été asservies spirituellement. D’autant plus que ces malédictions quotidiennes nourrissent la magie noire de base dont les meurtres rituels font partie et sont perpétrés régulièrement.

Tandis que notre société voit d’un très mauvais œil, la sorcellerie, la magie et tout ce qui est lié à l’invisible et à l’occulte, les Juifs les utilisent à plein régime puisque là est la Connaissance primordiale, le pouvoir de création. Leur pouvoir réside uniquement là. Tant que les Gentils sont maintenus dans l’ignorance et/ou prennent toutes ces histoires pour de pures "foutaises", ils seront asservis spirituellement aux Juifs. Le combat ne se passe pas là où les Juifs le placent. Le combat intellectuel est important certes, puisqu’il permet déjà de prendre conscience, mais il doit ensuite se déplacer sur un autre terrain, l’occulte.

De nombreux non Juifs sont désormais au fait de ces pratiques et les dénoncent comme Elizabeth Dilling qui nous dit dans son livre, "The Jewish Religion",
 au Chapitre 3, "The Talmud and the Bible Believer's", page 38, paragraphe "The 18 Benedictions" : 

"Le juif orthodoxe religieux récite les Dix-huit Bénédictions ou Shemoneh Esrei, trois fois par jour, les jours de semaine, 4 fois les jours sacrés et Shabbat, dont la 7ème et 12ème maudissent les Chrétiens et les non juifs. Par conséquent le "bon juif orthodoxe" nous donne à nous, Chrétiens, 6 malédictions, les jours ordinaires, 8 les jours spéciaux." 

Notez toutes les variétés de double langage qui furent utilisées à travers les siècles pour cacher la vérité sur le Shemoneh Esrei aux non-juifs qui n’auraient pas été aimables avec ceux qui récitent cette "fraternelle" litanie religieuse 6 à 8 fois par jour ! Notez "Pour parer à des mauvaises interprétations, le texte fut modifié..." et une modification après l’autre pour tromper les non juifs. [...]

Actuellement, le judaïsme est entré dans une phase active de prosélytisme. Nous sommes submergés par la culture juive. Cette religion autrefois fermée connaît une période d’ouverture et d’expansion comme jamais. Les lettres hébraïques sont désormais utilisées en art thérapie, dans des séances de massage. On étudie leur pouvoir de guérison. On en fait des jeux de tarot. Il y a des centres d’étude de la kabbale ouverts un peu partout à travers le monde dont celui des Etats-Unis qui a vu défiler des adeptes comme Madonna, Britney Spears ou Geri Haliwell, leur raflant quelques dizaines de milliers de dollars au passage. La culture juive est devenue un produit tendance surfant sur la vague Nouvel-Age. Le résultat est que le judaïsme a gagné du terrain dans les esprits et prépare les mentalités Gentilles à tout ce qui est juif. Encore une fois, cette mode est très révélatrice en elle-même surtout lorsque l’on connaît leur mentalité qui relève plus de fermeture et de secret que d’ouverture et de révélation. [...]

Le Nouvel-Age est un mouvement spirituel non dogmatique (dans le sens dogmatisme établi) réapparu dans les années 1970 en Californie aux Etats-Unis. Ses précurseurs en sont Emmanuel Swedenborg, Helena Blavatsky, Alice Bailey et bien d’autres. Son concept fondamental repose sur la récupération des enseignements et techniques des Anciennes Grandes Civilisations et Cultures qu’il regroupe sous une même bannière, la sienne, après les avoir corrompus au passage. Le Nouvel-Age crée grâce à cela un bouquet hétéroclite qui permet de réunir un grand nombre de personnes issues de milieux souvent très différents, mais néanmoins croyantes et déçues par leur propre religion.

Le Nouvel-Age prône l’unité du corps, de l’âme et de l’esprit, le développement des potentiels individuels illimités et trop souvent ignorés. Et plus globalement, l’unité, le Un, pour tout et dans tout. Si les enseignements et techniques sont à la base véridiques et très efficaces, ils ont été néanmoins altérés, "réaménagés" et infectés de façon pernicieuse afin de préconiser l’établissement d’un "corps mondial unique", une religion universelle, une citoyenneté universelle, le partage, l’amour inconditionnel et tout à l’avenant. [...]

Et pour finir, la France n’est pas un pays laïc mais un pays juif parce qu’entièrement sous leur contrôle via la franc-maçonnerie qui est une organisation occulte transnationale. Elle fut infiltrée lourdement par les juifs qui en prirent le contrôle et décidèrent d’en faire leur levier principal dans la conquête planétaire. 

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François Hollande, président de la République française du 15 mai 2012 au 14 mai 2017, admet qu'il faut passer par la franc-maçonnerie pour exercer au sein de la République.


mercredi 29 janvier 2025

Pourquoi s'engager pour Gaza ? Avec Aymeric Caron



Alors qu’un cessez-le-feu vient d’être signé entre le Hamas et Israël après quinze mois de guerre incessante, la situation des Gazaouis reste extrêmement préoccupante. Plusieurs ONG comme Amnesty International ont qualifié d’« actes de génocide » les opérations militaires israélienne à leur encontre, et Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien, fait désormais l'objet d'un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale. Malgré ce bilan accablant, rares sont les voix qui osent prendre le parti de la Palestine dans le débat public français. Régulièrement accusés dans les médias d’antisémitisme, de clientélisme électoral, voire de soutien au terrorisme, les responsables politiques ayant fait ce choix subissent par ailleurs des menaces et des dégradations matérielles. La critique d’Israël apparaît ainsi bien plus difficile à exprimer qu’il y a vingt ans, alors même que les actes aujourd’hui dénoncés sont inédits par leur ampleur.

Pourquoi choisir de s’engager en faveur de Gaza ? Comment expliquer la rareté des discours favorables aux droits des Palestiniens ? Cet engagement répond-il à des enjeux électoralistes ? Pourquoi, parmi les nombreux conflits en cours, se focaliser sur Gaza ? Les médias jouent-ils leur rôle dans le traitement du conflit ?

Autant de questions abordées dans ce podcast avec Aymeric Caron, ancien reporter et député Révolution Écologique pour le Vivant (REV) de Paris.


(26:13)

Masah, 7 ans



Je m'appelle Masah, j'ai 7 ans. Je suis la seule enfant de ma famille, je suis aimée et gâtée par eux car ils essaient de me rendre heureuse de toutes les manières possibles.

Je suis créative, j'aime les histoires du soir sur les prophètes que ma mère me lit autant que j'aime les animaux et les princesses.

Je veux être vétérinaire quand je serai grande, mais mes rêves ne peuvent être que des rêves car j'ai été tuée par une roquette israélienne, le 19 décembre 2023. Mon petit corps n'a pas pu résister à la blessure.



Martyrs of Gaza.

L'indigne rabbin Avraham Zarbiv


« J'ai détruit en moyenne 50 maisons par semaine. »


Et le public israélien applaudit !

« Pas des appartements individuels, des immeubles ! », poursuit au milieu des applaudissements le rabbin Avraham Zarbiv dans l’émission HaPatriotim (les Patriotes) de Yinon Magal sur la chaîne 14.

Conducteur de bulldozer Caterpillar D9, Avraham Zarbiv, 54 ans, est volontaire de l'armée israélienne. Il a passé 470 jours dans Gaza. « Un héros d’Israël », selon Magal.

La Fondation Hind Rajab a déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI), demandant l'arrestation du rabbin Avraham Zarbiv pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.



La colonisation allemande en Palestine




La question de la colonisation allemande en Palestine est fort mal connue et il convient de ne pas la confondre avec la colonisation sioniste où figuraient, certes, de nombreux Juifs d’origine allemande.

La colonisation allemande débute au milieu du XIXe siècle et prend fin avec la Seconde Guerre mondiale. La colonisation de terres palestiniennes, ou syriennes méridionales, c’est-à-dire de la « Terre Sainte », n’a concerné, en un siècle, qu’une population villageoise de deux mille âmes, réparties sur une dizaine de communes agricoles, cinq mille si l’on inclut les ingénieurs, les négociants de toutes confessions chrétiennes, dont le clergé et les fidèles de l’Eglise catholique romaine. La principale souche paysanne était évangélique et provenait de la Souabe ou du Bade-Wurtemberg (région d’Augsbourg). 

Débutée dans les années 60-70 du XIXe siècle, et réputée dans l’industrie laitière et le commerce d’exportation des oranges de Jaffa surtout à destination de l’Angleterre, cette colonisation chrétienne visait, dans l’esprit de son fondateur, le théologien évangélique Christof Hoffmann (1815-1885) à donner l’exemple d’une société reposant sur le principe religieux, opposé à l’esprit révolutionnaire des « négateurs de Dieu » (Gottesläugner) manifesté en 1848 en Europe. Son frère aîné, Wilhelm (1806-1873), orateur sacré à la Cour du Roi de Prusse, Guillaume 1er, le secondera dans cette tâche. 

Les colonies agricoles allemandes de Palestine, nommées “templières”, car relevant de cette « Société du Temple », étaient appuyées sur leurs propres ressources financières et disposaient même de leur propre banque. 

RÉALISATIONS ALLEMANDES EN PALESTINE 

Elles étaient réparties dans le nord de la Palestine, telles la Wilhelma et Nephaïm (près de Bethléem), et furent visitées par le couple impérial en 1898, l’impératrice Augusta donnant, par ailleurs, son nom à l’établissement à Jérusalem d’une école d’enseignement technique pour jeunes filles arabes. Mais l’œuvre principale allemande sera « l’orphelinat syrien » de Jérusalem, fondé par des protestants germano-suisses, le 11 novembre 1860, pour accueillir les victimes chrétiennes des massacres druzes excités contre les Ottomans par les agents britanniques, afin de donner prétexte à une intervention étrangère. 

L’Empereur Guillaume II vint à Jérusalem (où il refusa, sur le conseil du Sultan et Calife, de recevoir le fondateur du sionisme, Theodor Herzl) donner aux Franciscains un terrain appartenant à l’Eglise protestante. Il prononça un discours fameux à Damas, une ville électrifiée, avant Istanbul, par les ingénieurs allemands, où il se présentait comme le protecteur de tous les musulmans du monde obéissant au Calife. 

LES ALLEMANDS EXPULSÉS, DÉPORTÉS… 

Vint la Grande Guerre. Huit cent cinquante Allemands furent expulsés en novembre 1918 de Palestine et rassemblés sous des camps de toile, dans des conditions pénibles, non loin du Caire, mais leur matériel agricole confisqué leur sera rendu en 1920 pour des nécessités économiques, compte tenu de la valeur de l’équipement dont ils pouvaient seuls se servir et de la qualité de leur travail.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, tous les chrétiens allemands, membres du clergé régulier catholique confondus, y compris les bonnes sœurs, seront rassemblés par les Britanniques, le 2 septembre 1939, dans un camp insalubre. Sept cents colons allemands seront déportés en Australie, dans l’Etat de Victoria, où ils sont en partie restés. 

L’assassinat, le 22 mars 1946, à un feu rouge de Jérusalem, devant son épouse, et à côté de son chauffeur, du maire de la commune de la Sarona, Gotthilf Wagner, par des terroristes sionistes, scellera la fin de la présence allemande en Palestine, les derniers colons quittant précipitamment cette terre. Les négociations germano-israéliennes sur l’indemnisation des colons se poursuivra jusqu’en 1952 à Genève avec le versement israélien de la somme de 52 millions de Deutsche Marks. 

UNE COLONISATION DITE “SPONTANÉE” 

La Revue de Géographie d’août 1901 use de ce terme « colonisation spontanée » pour qualifier toute colonisation allemande des deux siècles écoulés, sur tous les continents. Les colons ne sont pas soutenus par une structure militaire importée et ne cherchent pas le contrôle militaire du pays, mais tirent de leur activité propre de quoi s’imposer. 

On lit sous la plume d’André Brisse que l’élément allemand a su s’y organiser en conservant fidèlement son originalité, sa langue, ses coutumes et même assez souvent sa nationalité. Ces colonies constituent autant de petites patries allemandes très cohérentes possédant leur temple, leur école, et des journaux spéciaux qui les tiennent au courant de ce qui se passe dans la mère patrie. La plupart de ces émigrants s’adonnent à l’agriculture intensive, le reste se consacre au commerce et cherche à répandre dans la région le goût des articles de fabrication allemande. Bref, on mettait déjà en pratique le slogan publicitaire contemporain « deutsche Qualität » (qualité allemande) ! On ne cherche pas à germaniser autrui, mais à conserver seulement sa propre germanité, en laissant l’indigénat suivre ses propres mœurs, en l’instruisant, en le soignant, mais sans altérer l’autorité précoloniale. C’est ainsi que les colons allemands en Palestine ont respecté l’autorité turque ottomane et celle du mandat britannique, tout en arborant leur drapeau national. 

QUAND BISMARCK ÉVOQUAIT LA COLONISATION 

Le chancelier Bismarck (1815-1898) expliqua, le 26 août 1884, ce qu’il entendait mettre en œuvre dans les colonies : « Je répète que je suis entièrement opposé à la création de colonies sur un plan qui a prévalu dans le siècle passé qu’on pourrait appeler le système français qui consiste à acquérir un territoire, à y placer des fonctionnaires et une garnison, puis à inviter les gens à y venir et à y vivre. Je n’annexerai pas à l’Empire des provinces d’Outre-Mer. Je suivrai l’exemple de l’Angleterre en accordant à des négociants quelque chose comme des chartes confiées à la Compagnie des Indes occidentales. Je nommerai seulement un consul ou un résident pour représenter l’autorité impériale. » 

Pierre DORTIGUIER.



mardi 28 janvier 2025

L’armée israélienne accusée d’avoir tué un père de famille en Cisjordanie

 


(2:08)

Le monde, le 24 janvier 2025 :

Un homme qui circulait en voiture avec son fils de 10 ans à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, est mort mardi 21 janvier. L’agence de presse Reuters a authentifié et diffusé une vidéo, filmée par le fils de la victime. On y entend des coups de feu, et la voiture monte sur un trottoir. Une autre vidéo prise après les faits montre au moins un véhicule de l’armée israélienne stationné à proximité. Interrogée par Sky News, l’armée israélienne a répondu que l’événement était « en cours d’examen ».


"L’idéologie génocidaire d’Israël doit être affrontée et stoppée"

 


Netanyahou s’adresse à l’Assemblée générale des Nations unies le 27 septembre 2024 et brandit deux cartes du Moyen-Orient : The Curse, «la malédiction» incluant l’Iran, la Syrie, l’Irak et le Liban ; The Blessing, «la bénédiction», montrant une nouvelle route commerciale traversant l’Arabie saoudite, protégée par les EAU, l’Égypte et le Soudan, sans le Qatar.


par Jeffrey D. Sachs


Les extrémistes violents qui contrôlent aujourd’hui le gouvernement israélien sont convaincus qu’Israël a le droit biblique, voire le mandat religieux, de détruire le peuple palestinien.

Lorsque le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou est monté à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies la semaine dernière, des dizaines de gouvernements ont quitté l’hémicycle. L’opprobre mondial jeté sur Netanyahou et son gouvernement est dû à la violence dépravée d’Israël à l’encontre de ses voisins arabes. Netanyahou prône une idéologie fondamentaliste qui a fait d’Israël la nation la plus violente du monde.

Le credo fondamentaliste d’Israël soutient que les Palestiniens n’ont aucun droit à leur propre nation. La Knesset israélienne a récemment adopté une déclaration rejetant la création d’un État palestinien sur ce que la Knesset appelle la Terre d’Israël, c’est-à-dire le territoire situé à l’ouest du Jourdain. «La Knesset d’Israël s’oppose fermement à la création d’un État palestinien à l’ouest du Jourdain. La création d’un État palestinien au cœur de la Terre d’Israël constituera un danger existentiel pour l’État d’Israël et ses citoyens, perpétuera le conflit israélo-palestinien et déstabilisera la région». Qualifier le territoire situé à l’ouest du Jourdain de «cœur de la Terre d’Israël» est stupéfiant. Israël est une partie de la terre à l’ouest du Jourdain, pas la terre entière. La Cour internationale de justice a récemment statué que l’occupation par Israël des terres palestiniennes (celles situées à l’extérieur des frontières d’Israël au 4 juin 1967, avant la guerre de juin 1967) était manifestement illégale. L’Assemblée générale des Nations unies a récemment voté à une écrasante majorité en faveur de la décision de la CIJ et a appelé Israël à se retirer des territoires palestiniens dans un délai d’un an. Il convient de rappeler que lorsque l’empire britannique a promis une patrie juive en Palestine ottomane en 1917, les Arabes palestiniens constituaient environ 90% de la population. Au moment du plan de partage des Nations unies de 1947, la population arabe palestinienne représentait environ 67% de la population, bien que le plan de partage ne proposât de donner aux Arabes que 44% des terres. Aujourd’hui, Israël revendique 100% des terres. Les sources de cette chutzpah israélienne sont nombreuses, la plus importante étant le soutien apporté à Israël par la puissance militaire usaméricaine. Sans le soutien militaire des USA, Israël ne pourrait pas régner sur un régime d’apartheid dans lequel les Arabes palestiniens représentent près de la moitié de la population, mais ne détiennent aucun pouvoir politique. Les générations futures s’étonneront que le lobby israélien ait réussi à manipuler l’armée usaméricaine au détriment de la sécurité nationale des USA et de la paix dans le monde. Outre l’armée usaméricaine, il existe une autre source d’injustice profonde d’Israël à l’égard du peuple palestinien : le fondamentalisme religieux véhiculé par des fanatiques tels que le fasciste autoproclamé Bezalel Smotrich, ministre israélien des Finances et le ministre de la Défense nationale Itamar Ben-Gvir. Ces fanatiques s’accrochent au livre biblique de Josué, selon lequel Dieu a promis aux Israélites la terre «du désert du Néguev au sud jusqu’aux montagnes du Liban au nord, de l’Euphrate à l’est jusqu’à la mer Méditerranée à l’ouest» (Josué 1:4). La semaine dernière, à l’ONU, Netanyahou a une nouvelle fois revendiqué la terre d’Israël sur des bases bibliques : «Lorsque j’ai pris la parole ici l’année dernière, j’ai dit que nous étions confrontés au même choix intemporel que Moïse a présenté au peuple d’Israël il y a des milliers d’années, alors que nous étions sur le point d’entrer dans la Terre promise. Moïse nous a dit que nos actions détermineraient si nous léguerions aux générations futures une bénédiction ou une malédiction».

Ce que Netanyahou n’a pas dit à ses collègues dirigeants (dont la plupart avaient de toute façon quitté la salle), c’est que Moïse a tracé un chemin génocidaire vers la Terre promise (Deutéronome 31) :

«L’Éternel détruira ces nations devant toi, et tu les déposséderas. C’est Josué qui passera devant vous, comme l’Éternel l’a dit. L’Éternel leur fera ce qu’il a fait à Sihon et à Og, rois des Amoréens, et à leur pays, lorsqu’il les a détruits. L’Éternel les livrera devant toi, et tu les traiteras selon tous les commandements que je t’ai prescrits».

Les extrémistes violents israéliens pensent qu’Israël a l’autorisation biblique, voire un mandat religieux, de détruire le peuple palestinien. Leur héros biblique est Josué, le commandant israélite qui a succédé à Moïse et qui a mené les conquêtes génocidaires des Israélites. (Netanyahou a également fait référence aux Amalécites, un autre cas de génocide d’ennemis des Israélites ordonné par Dieu, dans un «coup de sifflet» clair à l’intention de ses partisans fondamentalistes). Voici le récit biblique de la conquête d’Hébron par Josué (Josué 10) :

«Josué et tout Israël avec lui montèrent d’Églon à Hébron, et ils l’attaquèrent. Ils s’en emparèrent et la frappèrent du tranchant de l’épée, elle, son roi, toutes ses villes et tous ceux qui s’y trouvaient. Il ne laissa aucun survivant, selon tout ce qu’il avait fait à Églon. Il la dévoua par interdit, avec tous ceux qui s’y trouvaient».

Il y a une profonde ironie dans ce récit génocidaire. Il est presque certain qu’il n’est pas historiquement exact. Rien ne prouve que les royaumes juifs soient nés de génocides. Il est plus probable qu’ils soient nés de communautés cananéennes locales ayant adopté les premières formes de judaïsme. Les fondamentalistes juifs adhèrent à un texte du VIe siècle avant l’ère chrétienne qui est très probablement une reconstruction mythique d’événements supposés survenus plusieurs siècles auparavant, et une forme de bravade politique qui était courante dans la politique de l’ancien Proche-Orient. Le problème, ce sont les politiciens israéliens du XXIe siècle, les colons illégaux et les autres fondamentalistes qui proposent de vivre et de tuer selon la propagande politique du VIe siècle avant notre ère. Les fondamentalistes violents d’Israël sont en décalage d’environ 2600 ans avec les formes acceptables d’administration publique et de droit international d’aujourd’hui. Israël est tenu de respecter la charte des Nations unies et les conventions de Genève, et non le livre de Josué. Selon la récente décision de la CIJ et la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies qui l’appuie, Israël doit se retirer dans les douze mois à venir des territoires palestiniens occupés. Selon le droit international, les frontières d’Israël sont celles du 4 juin 1967, et non celles qui vont de l’Euphrate à la mer Méditerranée. La décision de la CIJ et le vote de l’Assemblée générale des Nations unies ne constituent pas une décision contre l’État d’Israël en tant que tel. Il s’agit uniquement d’une décision contre l’extrémisme, en fait contre l’extrémisme et la malveillance de part et d’autre de la ligne de démarcation. Il y a deux peuples, chacun ayant environ la moitié de la population totale (et les divisions sociales, politiques et idéologiques internes ne manquent pas au sein des deux communautés). Le droit international exige que deux États vivent côte à côte, en paix. La meilleure solution, que nous devrions rechercher et espérer le plus tôt possible, est que les deux États et les deux peuples s’entendent et se renforcent l’un l’autre. D’ici là, cependant, la solution pratique consistera à envoyer des forces de maintien de la paix et à fortifier les frontières pour protéger chaque partie de l’animosité de l’autre, tout en donnant à chacune la possibilité de prospérer. La situation totalement intolérable et illégale est le statu quo, dans lequel Israël règne brutalement sur le peuple palestinien. Il faut espérer qu’il y aura bientôt un État de Palestine, souverain et indépendant, que la Knesset le veuille ou non. Ce n’est pas le choix d’Israël, mais le mandat de la communauté mondiale et du droit international. Plus vite l’État de Palestine sera accueilli en tant qu’État membre de l’ONU, avec la sécurité d’Israël et de la Palestine soutenue par les forces de maintien de la paix de l’ONU, plus vite la paix s’installera dans la région.

source : CommonDreams via Tlaxcala




Un avocat israélien dépose une plainte historique contre Israël devant la CPI







Plutôt que d'accuser directement les responsables israéliens d'avoir commis un génocide à Gaza, le professeur de droit Omer Shatz adopte une approche différente : il tente d'établir un modèle d'incitation au génocide. Il explique pourquoi il fait pression pour que la Cour pénale internationale agisse

Il y a quinze ans, cet avocat, Omer Shatz, avait déposé une requête auprès de la Haute Cour de justice d’Israël contre Yoav Gallant – alors général des Forces de défense israéliennes – pour crimes de guerre présumés à Gaza. « Nous savons que vous rejetterez cette affaire, mais si vous n’intervenez pas, un jour, dans dix ans environ, cette affaire atteindra La Haye », avaient-ils averti, avec ses collègues, les juges.

Mais Shatz ne s'est pas arrêté là. En décembre, il a déposé un rapport de 170 pages auprès du bureau du procureur de la CPI. Soumis au nom d'une victime franco-palestinienne dont l'identité n'est pas dévoilée pour des raisons de sécurité, il allègue que huit responsables et personnalités publiques israéliennes de premier plan sont responsables d'incitation au génocide.

Le rapport mentionne Netanyahou, Gallant, le président Isaac Herzog, l'actuel ministre de la Défense Israel Katz, le général de l'armée à la retraite Giora Eiland, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir et le journaliste Zvi Yehezkeli.

Aujourd’hui professeur à Sciences Po, Shatz a travaillé avec ses étudiants pour développer une approche innovante de leur dossier. Au lieu d’accuser les responsables de génocide, ils se sont concentrés sur ce qu’il considère comme le crime distinct d’incitation au génocide. Pendant plus d’un an, ils ont documenté les déclarations quotidiennes des dirigeants israéliens, dans le but d’établir un modèle de déshumanisation et d’incitation à la violence contre les Palestiniens de Gaza. 

S’exprimant depuis son domicile à Paris, Shatz explique : « Le Statut de Rome, qui sert de constitution à la CPI, précise que pour poursuivre quelqu’un pour génocide, il faut prouver la commission ou la tentative de commission du crime principal. Cela signifie que pour poursuivre quelqu’un pour complicité de génocide, il faut prouver qu’un génocide a été commis. Il existe cependant une exception à cette règle : l’incitation au génocide. Dans de tels cas, il n’est pas nécessaire de prouver qu’un génocide a eu lieu. »

[...] Puisque l’incitation précède et accompagne la commission du génocide, elle doit être poursuivie rapidement et indépendamment du crime lui-même – et avant qu’il ne se produise. C’est pourquoi seule l’incitation au génocide peut être poursuivie sans avoir à prouver le génocide lui-même, alors que tous les autres modes de perpétration, comme le fait d’ordonner ou de solliciter la commission de crimes, nécessitent de prouver que le crime principal a été commis ou tenté. « De telles poursuites ont pour but d’atténuer ce risque », dit-il.

Pour lui, dans ce cas précis, le fait qu’Israël dépeigne « chaque Palestinien comme un complice, une menace, voire un futur terroriste, justifie des actions telles que le meurtre de femmes et d’enfants. L’absence de distinction entre les combattants palestiniens et les civils légitime le sacrifice d’autant de civils palestiniens que nécessaire pour sauver un seul soldat israélien.

Les déclarations des dirigeants israéliens présentées comme preuve d'une « incitation au génocide » :

Le ministre de la Défense Yoav Gallant, 9 octobre 2023 :

« J'ai ordonné un siège complet de la bande de Gaza. Il n'y aura pas d'électricité, pas de nourriture, pas de carburant, tout est fermé. Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence. »

Le président Isaac Herzog, 12 octobre 2023 :

« C'est toute une nation qui est responsable. Ce discours selon lequel les civils ne sont pas au courant, pas impliqués n'est pas vrai. Ce n'est absolument pas vrai. Ils auraient pu se soulever, ils auraient pu se battre contre ce régime maléfique. … Mais nous sommes en guerre, nous défendons nos maisons, et lorsqu'une nation protège sa maison, elle se bat, et nous nous battrons jusqu'à ce que nous brisions sa colonne vertébrale. »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le 3 novembre 2023 :

« C’est la guerre entre les fils de la lumière et les fils des ténèbres. Nous n’abandonnerons pas notre mission tant que la lumière n’aura pas vaincu les ténèbres – le bien vaincra le mal extrême qui nous menace, nous et le monde entier. »

Le ministre de l’Énergie (aujourd’hui ministre de la Défense) Israel Katz, le 12 octobre 2023 :

« De l’aide humanitaire à Gaza ? Aucun interrupteur électrique ne sera allumé, aucune bouche d’eau ne sera ouverte et aucun camion-citerne n’entrera tant que les Israéliens enlevés ne seront pas rentrés chez eux. L’humanitarisme pour l’humanitarisme. Et personne ne nous fera de morale. »

Giora Eiland, général de division à la retraite de Tsahal, ancien chef du Conseil national de sécurité israélien, 7 octobre 2023 :

« C’est ce qu’Israël a commencé à faire : nous avons coupé l’approvisionnement en énergie, en eau et en diesel de la bande de Gaza… mais ce n’est pas suffisant. Pour que le siège soit efficace, nous devons empêcher les autres de fournir de l’aide à Gaza. … Il faut dire aux gens qu’ils ont deux choix : rester et mourir de faim, ou partir. »

Le ministre des Finances Bezalel Smotrich, 8 octobre 2023 : « Nous devons porter un coup qui n’a pas été vu depuis 50 ans et faire tomber Gaza. »

Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, 17 octobre 2023 :

« Tant que le Hamas ne libère pas les otages qu’il détient, la seule chose qui doit entrer à Gaza, ce sont des centaines de tonnes d’explosifs par l’armée de l’air, et pas une once d’aide humanitaire. »

Le journaliste de télévision Zvi Yehezkeli, 19 décembre 2023 : 

« L'armée israélienne aurait dû lancer une attaque plus meurtrière avec 100 000 morts au début. Oui, il y a 20 000 membres du Hamas. Je ne sais pas qui était impliqué et qui n'était pas impliqué. Et qui est ou n'est pas innocent. »

Omer Shatz, 44 ans, a commencé sa carrière juridique en Israël en défendant les réfugiés et les migrants, avant de faire un master à Yale et de s'installer à Paris, où il s'est concentré sur le droit international. [...] Le sentiment de menace existentielle, combiné à un gouvernement fondamentaliste, à la honte et à la culpabilité des forces de sécurité, peut entraîner une vengeance à travers l'échiquier politique.

Pendant plus d'un an, l'équipe juridique de Shatz a analysé les déclarations des responsables israéliens dans le contexte plus large du discours public israélien, mettant l'accent sur des décennies de rhétorique raciste et déshumanisante de la part de personnalités comme Ben-Gvir et Smotrich. Selon Shatz, ce modèle fournit des preuves essentielles pour établir l'intention criminelle. « Notre dossier montre que les déclarations des responsables israéliens répondent aux critères juridiques d’incitation directe et publique au génocide.

Par exemple, la déclaration de Gallant [d’octobre 2023] qualifiant les Palestiniens d’« animaux humains » et déclarant que « toutes les contraintes ont été supprimées » met en évidence l’étiquetage des installations civiles comme militaires et la suppression de la proportionnalité dans les actions militaires.

« L’affirmation de Herzog selon laquelle « il n’y a pas d’innocents à Gaza » renforce une justification générale du ciblage des civils », poursuit-il. « Ces déclarations, combinées à la coupure de l’électricité, de l’eau et du carburant à Gaza [au début de la guerre], créent des conditions de vie calculées pour entraîner la destruction d’une partie du groupe ciblé – un acte génocidaire au sens de l’article 6 du Statut de Rome. C’est ce que la CPI a déterminé dans sa décision d’émettre des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant », ajoute Shatz.

Il explique que le choix des individus inclus dans le dossier s'est basé sur la facilité avec laquelle il était possible de prouver leurs actes et l'impact qu'ils avaient sur les soldats sur le terrain.
« Ces personnes ont fait à plusieurs reprises des déclarations déshumanisant les Palestiniens et appelant à des punitions collectives et à la violence de masse. Nous pouvons clairement voir comment cette rhétorique s'est propagée jusqu'aux commandants et aux soldats sur le terrain », accuse-t-il.

Il ajoute que le fait de poursuivre avec succès l'incitation au génocide pourrait ouvrir la voie à des poursuites ultérieures pour génocide.


Traduction : Meriem Laribi.

Source :

lundi 27 janvier 2025

France Info suspend un journaliste pour faire plaisir à Caroline Yadan



"Sous la pression de Caroline Yadan, députée franco-israélienne, FranceInfo suspend un de ses responsables.

La raison : un bandeau qui parle d’otages et pas de "prisonniers" palestiniens… comme toute la presse internationale !" Ilies Djaouti, juriste.



Faux acte antisémite - La fabulation hystérique



(6:40)

Debunker NEWS :

Paris : une femme se disant victime de menaces antisémites aurait tout inventé La mère de famille se disait victime de tags et menaces antisémites dans son immeuble. Elle doit désormais répondre de ses actes devant la justice.

L'histoire aurait été inventée de toutes pièces. À l'automne dernier, Nancy S. s'exposait à visage découvert, déclarant être victime de menaces antisémites anonymes dans l'immeuble où elle réside, avenue Philippe Auguste dans le XIe arrondissement de Paris. Seulement voilà, si les croix gammées sur son paillasson, les tags antisémites sur sa porte ou les étoiles de David sur sa boîte aux lettres ont bien existé, l'histoire, elle, aurait été inventée de A à Z et l'auteure des dégradations ne serait autre que la victime présumée elle-même, rapporte Le Parisien.

Employée de la brigade régionale de sécurité des lycées d'Île-de-France, Nancy S. avait expliqué devant les médias vivre dans la peur depuis l'apparition de ces menaces, suscitant ainsi un vif émoi. Un émoi d'autant plus grand que cet immeuble n'est autre que celui dans lequel résidait Mireille Knoll, une retraitée de confession juive tuée lors d'un crime antisémite par le fils d'un de ses voisins en mars 2018.

De victime à accusée

« Si je m'en vais, c'est pour protéger mes enfants », avait expliqué dans les colonnes du Parisien celle qui envisageait de déménager. Alors qu'une recrudescence des actes à caractère antisémite avait été observée, le maire du XIe arrondissement de la capitale, François Vauglin, avait même décidé de s'emparer personnellement du dossier afin d'accélérer la procédure de relogement de la mère de famille.

Si un temps, les menaces avaient cessé, ces dernières ont finalement repris par voie postale. C'est finalement grâce à une caméra de vidéosurveillance installée dans l'ascenseur de l'immeuble que les enquêteurs ont découvert le pot aux roses. Sur les images, Nancy S. y apparaît aux côtés de sa fille mineure en train de réaliser des tags antisémites. Quant à la lettre de menace envoyée par courrier, l'enquête a révélé que le timbre utilisé pour son envoi avait été acheté avec la carte bancaire de la victime présumée.

Interpellée par les forces de l'ordre mercredi 22 janvier, Nancy S. a depuis été placée sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès qui se tiendra en mars. Poursuivie pour dégradations à caractère antisémite et dénonciation mensongère ayant entraîné des recherches inutiles, la mère de famille encourt une peine de quatre ans de prison et 30 000 euros d'amende à laquelle pourraient s'ajouter une peine de six mois de prison et 7 500 euros d'amende pour dénonciation mensongère.

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La fabulation hystérique

Par Hervé Ryssen


La fabulation est l’un des nombreux symptômes de la pathologie hystérique. Dans "Psychanalyse du judaïsme", nous en avions recensé une bonne vingtaine, à travers l’étude des ouvrages spécialisés, et en notant les extraordinaires similitudes avec le judaïsme intellectuel.

L’hystérie, on le sait, est très présente dans le judaïsme, pour la simple et bonne raison que l’inceste qui en est à la source, paraît beaucoup plus répandu dans cette communauté que partout ailleurs.

Cette pathologie qui avait tant retenu l’attention de Sigmund Freud présente aussi cette particularité d’être extrêmement contagieuse, et l’on note ici que les juifs, justement, sont les grands spécialistes de ces délires politico-religieux qui embrasent l’humanité. La prosternation devant l’holocauste n’est qu’un nouvel avatar de cette hystérie spécifique au judaïsme.

La personnalité hystérique, en effet, exprime toujours ses angoisses avec beaucoup d’émotions, tant et si bien qu’elle parvient à les communiquer rapidement à son entourage. Dans un premier temps, sa fragilité émotionnelle et ses crises existentielles inspirent la pitié et empêchent les proches de prendre conscience de son extraordinaire capacité de manipulation. C’est seulement après un certain laps de temps que l’entourage, épuisé, préfère s’éloigner de la malade ou bien décide de la maintenir à l’écart. Nous avons ici tout le drame de l’histoire de la communauté juive.

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Bonus :
La machine médiatique et judiciaire*

Les manifestations d'indignation contre le racisme, et surtout « contre l'antisémitisme » se succèdent à intervalle régulier, suscitées par une agitation entretenue soigneusement par le système médiatique. Il nous faut bien en effet constater que quand une vieille dame est torturée dans son pavillon de banlieue ou quand un goy quelconque est assassiné sauvagement dans la rue, l'information est traitée dans la rubrique des faits divers. Mais quand il s'agit d'un juif, nous avons forcément affaire à un odieux acte antisémite. Les ministres descendent alors dans la rue rejoindre la manifestation afin de montrer leur solidarité avec la communauté « en émoi ». Il y a là une certaine injustice, puisque les Français de souche ne bénéficient jamais de pareille couverture médiatique dans leur malheur, et encore moins de cette touchante sollicitude ministérielle.

Mais il est vrai que la « fragilité émotionnelle » des juifs est sans doute aussi plus importante. On connaît en effet leur « hyperémotivité », et un certain penchant « à exploiter un grand potentiel émotif ». Le moindre incident « antisémite », le moindre graffiti sur une boîte aux lettres déclenche la mise en branle de toute la machine médiatique et judiciaire. Peut-être, certaines personnalités juives ont-elles aussi tendance à « exagérer l'expression de leurs émotions », ce qui donne à leur manière d'interpréter l'actualité « quelque chose de théâtral et d'excessif ».

Ces manifestations de souffrances et ce « lamento victimaire » ne sont pourtant pas simplement des échos amplifiés de l'actualité. Il faut bien constater qu'ils sont une permanence des systèmes médiatiques des démocraties, dans lesquelles les médiats diffusent en flot continu toute la littérature compassionnelle qui nous invite à venir en aide à ce malheureux peuple juif, persécuté en tout lieu et à toutes les époques pour on ne sait quelles raisons. Les documentaires, les films et les émissions de toutes sortes à ce sujet sont innombrables, ainsi que les livres qui traitent des malheurs du peuple juif dans l'histoire. Tous les autres êtres humains sont invités à compatir à la douleur et au drame des juifs, pauvres, faibles et vulnérables, toujours persécutés pour des raisons que personne ne parvient à expliquer. Il est possible, dans ces conditions, que les 50 (cinquante) millions de morts non-juifs de la Seconde Guerre mondiale soient trop souvent relégués à l'arrière-plan, voire même totalement occultés au profit des seules victimes juives. C'est sans doute un « détail » que l'on oublie trop facilement.

L'explication, ici encore, est médicale : ces « appels à l'aide dramatisés » sont destinés à « vous attendrir et réveiller en vous un sentiment protecteur ». Cette « présentation dramatisée et théâtrale des émotions » fait partie du «jeu très étendu pour capter l'attention de l'autre ». Tout cela est un jeu dont l'objectif est la « recherche constante de l'attention d'autrui ».


*) Hervé Ryssen, "Psychanalyse du judaïsme".


Psychanalyse du judaïsme

Présentation :

Le peuple juif est le peuple militant par excellence. C’est un peuple de propagandistes, un peuple de « prêtres » qui a un message à délivrer au reste de l’humanité. En effet, le judaïsme n’est pas seulement une religion. C’est également un projet politique dont l’objectif est la suppression des frontières, la disparition des nations, et la mise en place d’un nouvel ordre mondial dirigé par un gouvernement mondial qui pourrait siéger à Jérusalem. « Un joli endroit », dixit Jacques Attali. Cette espérance devrait hâter la venue d’un Messie attendu depuis déjà trois mille ans. C’est la raison pour laquelle les élites juives travaillent sans relâche à la constitution de cet empire globalisant.

Critique de CCRIDER :

"Psychanalyse du judaïsme" est un essai socio-politique dans la droite ligne des "Espérances planétariennes". Le lecteur a même l’impression d’être en présence d’une suite surtout dans les deux premiers tiers du livre. Seul la dernière partie est consacrée à la psychanalyse proprement dite. On y nage dans les complexes, maladies psychiques, déviances et autres inversions accusatoires. À noter au passage, un chapitre intéressant sur « l’histrionisme » qui explique beaucoup de comportements et une brève déconstruction du freudisme. Sans doute plus intéressante, la première partie basée sur l’histoire, la sociologie, les mœurs et les rites, apprendra au lecteur énormément de choses comme l’histoire des Dunmehs avec un certain Sabbataï Zevi, expulsé d’Espagne en 1492 et installé à Smyrne (Turquie). Il se fait passer pour le Messie, veut prendre la place du Sultan, finit par se convertir à l’Islam et par être exilé en Albanie. Ses disciples, les Dunmehs, bien que doublement apostats, refusent tout mariage avec des Turcs, présentent un nom turc officiel tout en conservant un nom juif secret. Ils firent partie du gouvernement des jeunes Turcs de Mustapha Kemal. Celle des Frankistes est assez étrange. Dans cette secte fondée par Jacob Frank en Podolie à partir de 1755, on pensait que le salut venait du péché et que de l’excès de péchés devait advenir un monde meilleur. Ils se convertirent en apparence au catholicisme, prirent de nouveaux noms et ainsi certains purent accéder à la noblesse polonaise. Tout l’ouvrage repose sur des citations d’auteurs connus comme Elie Wiesel, Marek Halter, Edgar Morin, Jacques Attali, Minc, Derrida, Sorman, Kouchner, André Glucksmann, Norman Mailer, etc. Cela donne une impression de compilation assez peu discutable, mais quand même un brin indigeste.

No Other Land : Un film sur l’occupation israélienne de la Palestine est nommé aux Oscars

 



No Other Land. Bande annonce 2024 
(Documentaire Palestine)

Un film exposant la brutalité de l’occupation israélienne de la Cisjordanie a été nommé pour l’Oscar du meilleur documentaire.

No Other Land, qui se déroule dans la ville de Masafar Yatta, est réalisé par le journaliste israélien Yuval Abraham et le journaliste palestinien Basel Adra.

Sa sélection pour les Oscars a été annoncée jeudi, bien que le film n’ait pas été distribué aux États-Unis.

Une grande partie de No Other Land est constituée d’images remontant à l’enfance d’Adra et montrant son père militant affrontant des soldats et des colons israéliens pour mettre fin à l’appropriation de terres palestiniennes.

Le film a remporté le prix du film documentaire au Festival international du film de Berlin en février dernier.

En acceptant ce prix, Abraham et Adra ont suscité l’indignation pour avoir utilisé leur discours de lauréat pour condamner l’occupation de la Palestine.

« Je suis libre de me déplacer où je veux dans ce pays, mais Basel, comme des millions de Palestiniens, est enfermé dans la Cisjordanie occupée. Cette situation d’apartheid entre nous, cette inégalité, doit cesser », a déclaré Abraham.

À l’époque, le discours a provoqué une onde de choc dans l’establishment culturel allemand, les politiciens condamnant les deux réalisateurs.

Le portail en ligne officiel de Berlin a dû faire face à des réactions négatives pour avoir déclaré que le film sur la prise de contrôle par Israël de la Cisjordanie occupée contenait des « tendances antisémites ».

En novembre, Abraham a déclaré à Middle East Eye que la répression obsessionnelle de l’Allemagne contre les comportements pro-palestiniens rendait la vie de plus en plus difficile aux Juifs et aux Israéliens qui, comme lui, voulaient voir la fin de la guerre à Gaza.

Malgré l’accueil positif de la critique, le film a rencontré des difficultés pour trouver des sociétés de distribution prêtes à l’accueillir aux États-Unis.

Cette difficulté est imputée à l’atmosphère de censure qui règne dans l’industrie du divertissement et qui vise à limiter les critiques sur le traitement des Palestiniens par Israël.

Au début du mois, alors qu’il recevait un prix décerné par le New York Film Critics Circle, Brady Corbet, réalisateur du film The Brutalist, également nommé, a profité de son discours de remerciement pour appeler l’industrie cinématographique à faire marche arrière.

« Et la dernière chose que je voudrais dire, c’est qu’il est temps de distribuer No Other Land », a-t-il déclaré.

La 96e cérémonie des Oscars se tiendra à Hollywood le 10 mars.

Traduction : AFPS

Les liens étroits de Microsoft avec l'armée israélienne sont révélés dans une enquête du Guardian


Des documents divulgués mettent en lumière la manière dont Israël a intégré le géant américain de la technologie dans son effort de guerre pour répondre à la demande croissante d'outils cloud et d'IA

La dépendance de l'armée israélienne à l'égard de la technologie cloud et des systèmes d'intelligence artificielle de Microsoft a augmenté pendant la phase la plus intense de son bombardement de Gaza, révèlent des documents divulgués.

Les dossiers offrent un aperçu de la manière dont Microsoft a approfondi sa relation avec l'establishment de la défense israélienne après le 7 octobre 2023, en fournissant à l'armée des services informatiques et de stockage plus importants et en concluant des accords d'au moins 10 millions de dollars pour fournir des milliers d'heures de support technique.

Les liens étroits de Microsoft avec l'armée israélienne sont révélés dans une enquête du Guardian réalisée auprès de la publication israélo-palestinienne "+972 Magazine" et d'un média en hébreu, "Local Call". L'enquête se fonde en partie sur des documents obtenus par "Drop Site News"
, qui a publié son propre article .

L'enquête, qui s'appuie également sur des entretiens avec des sources de l'ensemble des services de défense et de renseignement israéliens, jette un nouvel éclairage sur la manière dont les Forces de défense israéliennes (FDI) se sont tournées vers les grandes entreprises technologiques américaines pour répondre aux exigences technologiques de la guerre.

Après le lancement de son offensive à Gaza en octobre 2023, l’armée israélienne a dû faire face à une augmentation soudaine de la demande en matière de stockage et de puissance de calcul, ce qui l’a amenée à étendre rapidement son infrastructure informatique et à adopter ce qu’un commandant a décrit comme « le monde merveilleux des fournisseurs de cloud ».

En conséquence, selon plusieurs sources de la défense israélienne, Tsahal est devenu de plus en plus dépendant de sociétés telles que Microsoft, Amazon et Google pour stocker et analyser de plus grands volumes de données et d’informations de renseignement pendant des périodes plus longues.

Les documents divulgués, qui comprennent des dossiers commerciaux du ministère israélien de la Défense et des dossiers de la filiale israélienne de Microsoft, suggèrent que les produits et services de Microsoft, principalement sa plateforme de cloud computing Azure, étaient utilisés par des unités des forces aériennes, terrestres et navales d'Israël, ainsi que par sa direction du renseignement.

Bien que l’armée israélienne ait utilisé certains services Microsoft à des fins administratives, comme les systèmes de gestion de courrier électronique et de fichiers, des documents et des entretiens suggèrent qu’Azure a été utilisé pour soutenir des activités de combat et de renseignement.

En tant que partenaire de confiance du ministère israélien de la Défense, Microsoft était fréquemment chargé de travailler sur des projets sensibles et hautement classifiés. Son personnel a également travaillé en étroite collaboration avec la direction du renseignement de Tsahal, notamment avec sa division de surveillance d'élite, l'Unité 8200.

Ces dernières années, comme le montrent les documents, Microsoft a également fourni à l'armée israélienne un accès à grande échelle au modèle GPT-4 d'OpenAI - le moteur derrière ChatGPT - grâce à un partenariat avec le développeur des outils d'IA qui a récemment modifié ses politiques contre la collaboration avec des clients militaires et de renseignement.

Microsoft a refusé de commenter les conclusions de l'enquête ou de répondre aux questions sur son travail pour l'armée israélienne. Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré : « Nous ne ferons aucun commentaire sur le sujet. » Le ministère israélien de la Défense a également refusé de commenter.

Les révélations sur les liens étroits de Microsoft avec l’armée israélienne et l’intégration de ses systèmes dans l’effort de guerre illustrent la croissance de l’implication du secteur privé dans la guerre de haute technologie et les distinctions de plus en plus floues entre les infrastructures numériques civiles et militaires.

Aux États-Unis, les liens commerciaux entre l'armée israélienne et les grands groupes technologiques font l'objet d'un examen de plus en plus minutieux et ont déclenché des protestations parmi les travailleurs du secteur technologique qui craignent que les produits qu'ils construisent et entretiennent aient permis une guerre à Gaza dans laquelle Israël est accusé de graves violations du droit international humanitaire.

Cependant, dans une guerre qui est devenue connue pour l'application par l'armée israélienne de nouveaux systèmes sur le champ de bataille - y compris des outils de recommandation de cibles basés sur l'IA tels que The Gospel et Lavender - le rôle joué par les grandes entreprises technologiques basées aux États-Unis pour soutenir les opérations d'Israël à Gaza est, jusqu'à présent, resté largement hors de vue.

Un partenariat qui s’approfondit


En 2021, après que Microsoft n'a pas réussi à obtenir un contrat de 1,2 milliard de dollars pour remanier l'infrastructure de cloud computing du secteur public israélien, ses dirigeants ont regardé avec envie Amazon et Google, qui avaient uni leurs forces pour remporter le contrat tentaculaire, connu sous le nom de « Projet Nimbus ».

Bien qu'il s'agisse sans aucun doute d'un coup dur pour les activités de Microsoft en Israël et sa place de premier fournisseur de cloud de Tsahal, des documents suggèrent que la société a été réconfortée par les indications des responsables de la défense israélienne selon lesquelles elle continuerait à bénéficier d'un partenariat solide avec l'armée.

Les dirigeants espéraient que la relation continuerait de se développer, en partie grâce à l’intégration de la technologie et des services de l’entreprise dans les parties les plus complexes et les plus secrètes des opérations de Tsahal.

Les documents divulgués illustrent la manière dont le géant technologique américain a soutenu une série d'activités sensibles, notamment :

Azure, la plateforme cloud de Microsoft, a été utilisée par plusieurs unités de renseignement militaire, notamment l'unité 8200 et l'unité 81, qui développent une technologie d'espionnage de pointe pour la communauté du renseignement israélienne.

Un système utilisé par les forces de sécurité israéliennes pour gérer le registre de population et les déplacements des Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza, connu sous le nom de « Rolling Stone », a été maintenu à l'aide de la technologie de Microsoft.

Lors de l'offensive de Gaza, la suite de systèmes de communication et de messagerie de Microsoft a été utilisée par Ofek, une unité de l'armée de l'air chargée de gérer de grandes bases de données de cibles potentielles pour des frappes mortelles, connues sous le nom de « banques de cibles ».

Le personnel et les sous-traitants de Microsoft ont également travaillé en étroite collaboration avec le personnel militaire de l'armée israélienne, fournissant des conseils et un soutien technique à distance et sur des bases militaires.

Au cours de l’offensive de Gaza, les ingénieurs de Microsoft ont fourni un soutien aux unités de renseignement de Tsahal telles que l’Unité 8200 et une autre unité d’espionnage secrète, l’Unité 9900 – qui collecte et analyse des renseignements visuels – pour soutenir leur utilisation de l’infrastructure cloud.

Selon les documents, entre le début de la guerre en octobre 2023 et la fin juin 2024, le ministère israélien de la Défense a accepté d'acheter 19 000 heures de services d'assistance technique et de conseil à Microsoft pour aider un large éventail d'unités de Tsahal. Ces accords semblent avoir généré environ 10 millions de dollars de frais pour Microsoft.

« Un changement de paradigme »

Dans un livre de 2021 dont le Guardian a révélé qu'il était l'auteur, le chef de l'unité 8200 de l'époque prévoyait que la demande de l'armée israélienne en matière de cloud computing l'amènerait à s'associer à des sociétés telles que Microsoft et Amazon « de manière similaire à leurs relations actuelles » avec de grands fabricants d'armes tels que Lockheed Martin.

Deux ans plus tard, alors qu'Israël se lançait dans une invasion terrestre et une campagne aérienne à Gaza, sans précédent par sa rapidité et son intensité, la demande insatiable de Tsahal en bombes était assortie de son besoin d'un meilleur accès aux services de cloud computing.

Cela a donné à Microsoft l'occasion d'approfondir ses relations avec l'armée israélienne. En novembre 2023, selon les documents, le ministère israélien de la Défense s'est tourné vers l'entreprise pour fournir un soutien rapide à l'unité informatique centrale de l'armée, connue sous le nom de Mamram.

Responsable de l’infrastructure technologique de l’armée, Mamram a été à l’avant-garde de la transition de Tsahal vers une plus grande dépendance aux entreprises commerciales de cloud computing. Le commandant de l’unité a déclaré lors d’une conférence de l’industrie de la défense à Tel Aviv l’année dernière comment, au début de l’invasion terrestre d’Israël, les systèmes de Tsahal ont été submergés, ce qui a conduit l’unité à acheter de la puissance de calcul au « monde civil ».

Dans des propos révélés par +972 et Local Call , la colonel Racheli Dembinsky a expliqué que l’avantage le plus significatif fourni par les entreprises de cloud computing était leur « richesse incroyable de services », notamment leurs capacités avancées d’IA. Selon elle, travailler avec ces entreprises a fourni à Tsahal une « efficacité opérationnelle très significative » à Gaza.

Bien que Dembinsky n'ait pas mentionné les noms des fournisseurs de cloud sur lesquels l'IDF s'appuie désormais, le logo Azure ainsi que les logos d'Amazon Web Services et de Google Cloud figuraient dans ses diapositives de conférence.

Selon l'analyse des documents divulgués, la consommation mensuelle moyenne des installations de stockage cloud de Microsoft Azure par l'armée israélienne au cours des six premiers mois de la guerre était 60 % plus élevée qu'au cours des quatre mois précédant la guerre.

Les documents suggèrent que la consommation des produits Microsoft basés sur l'IA par l'armée a également augmenté au cours de la même période. Fin mars 2024, la consommation mensuelle de la suite d'outils d'apprentissage automatique d'Azure par l'armée était 64 fois supérieure à celle de septembre 2023.

La manière dont l'armée israélienne a utilisé les produits d'intelligence artificielle d'Azure n'a pas été précisée, mais des documents suggèrent qu'elle s'est appuyée sur une gamme d'outils de traduction et de conversion de la parole en texte basés sur l'IA.

Les dossiers indiquent également qu’une part importante des services basés sur l’IA payés par le ministère de la Défense ont été utilisés par l’armée sur des systèmes dits « isolés » (air-gapped), déconnectés d’Internet et des réseaux publics, ce qui soulève la possibilité qu’ils aient été utilisés pour des tâches plus sensibles.

L'armée israélienne semble également avoir fait appel aux services basés sur l'intelligence artificielle des concurrents de Microsoft. Mercredi, le Washington Post a rapporté que la division cloud de Google avait fourni à l'armée israélienne un accès à ses services basés sur l'intelligence artificielle.

L'utilisation par l'armée des produits d'OpenAI, comme son moteur GPT-4 – un puissant modèle d'IA conçu pour la compréhension et la génération de langage naturel – a également fortement augmenté au cours des six premiers mois de la guerre, selon les documents. L'accès aux modèles s'est fait via la plateforme Azure plutôt que directement via OpenAI.

En 2024, les outils d'OpenAI représentaient un quart de la consommation des outils d'apprentissage automatique fournis par Microsoft par l'armée. L'entreprise aurait investi 13 milliards de dollars dans OpenAI ces dernières années.

En janvier 2024, OpenAI a discrètement supprimé ses propres restrictions concernant l’utilisation de ses services pour des activités « militaires et de guerre » dans le cadre d’une réécriture complète de ses politiques. À peu près à cette époque, les dossiers suggèrent que la consommation de la suite de produits Azure OpenAI par l’armée israélienne a commencé à grimper en flèche.

On ne sait pas clairement comment l'armée a utilisé les modèles d'OpenAI ni s'ils ont joué un rôle dans le soutien des activités de combat ou de renseignement.

Contactée pour un commentaire, OpenAI n'a pas répondu aux questions sur sa connaissance de la manière dont l'armée israélienne utilise ses produits. Un porte-parole d'OpenAI a déclaré : « OpenAI n'a pas de partenariat avec l'armée israélienne. » Il a fait référence à la politique d'utilisation mise à jour d'OpenAI, qui interdit l'utilisation de ses produits pour « développer ou utiliser des armes, blesser autrui ou détruire des biens ».

Cependant, en mai 2024, Microsoft a commencé à faire connaître la manière dont l'intégration des outils d'OpenAI sur sa plateforme Azure présentait un « changement de paradigme » pour les organisations de défense et de renseignement, offrant d'« augmenter les capacités humaines » et d'atteindre « une plus grande vitesse, précision et efficacité ».