dimanche 23 février 2025

Un Guantanamo Israélien


"Nus", "yeux bandés" et "attachés à leurs lits"... Un médecin alerte sur les conditions de détention de prisonniers palestiniens dans une prison israélienne.



Selon plusieurs ONG de défense des droits de l’homme, le camp de prisonniers palestiniens de Sde Teiman, dans le désert du Néguev, est comparé à Guantanamo. Un médecin, qui a pu s’y rendre quelques semaines après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, raconte ce qu'il a vu.

Les yeux bandés, les mains entravées, des opérations chirurgicales sans anesthésie… Y a-t-il un Guantanamo à l’israélienne ? Voici le témoignage rare et anonyme d’un médecin qui a pu se rendre à l’intérieur de la base militaire de Sde Teiman, située à 30 kilomètres de Gaza, au milieu du désert du Néguev. Il affirme que "les détenus n’y sont pas traités comme des êtres humains" et dit "souhaiter sa fermeture". "Je ne pense pas que des tentes dans le désert qui servent d’hôpital puissent exister dans un pays occidental en 2024".

Ce médecin israélien est entré dans ce camp militaire, à la demande de l’armée. Il découvre alors une base séparée en deux espaces : un centre de détention et un hôpital de campagne. C’est là qu’il soigne un patient gravement blessé par balle. "Les patients n’ont pas de noms. Ils sont disposés sur deux rangées. Il y a entre 15 et 20 détenus. Ils sont tous attachés et restent allongés sur des lits. Ils ne peuvent pas bouger. Ils ont les yeux bandés. Ils sont nus. Ils portent des couches", décrit-il.

Des prisonniers hospitalisés à Sde Teiman sont morts. "À Guantanamo, en 20 ans, 20 personnes ont perdu la vie. Mais là, en six mois, on parle de 40 morts. C’est peut-être pire que Guantanamo", avance Nadji Abbas de l’ONG israélienne Physicians for Human Rights qui a déposé plusieurs recours devant la plus haute juridiction du pays, sans résultat.

"Une politique de disparition forcée"

"Personne ne peut entrer. Et personne n’a d’informations sur ce qui se passe au quotidien là-bas, affirme Nadji Abbas. La seule explication que je trouve, c’est le sentiment de revanche que ressent la société israélienne. Et le ministère de la Santé est d’accord pour ne pas soigner correctement ces prisonniers. Ce que l’armée israélienne fait par rapport à ces détenus, c’est ce qu’on appelle une politique de disparition forcée".






samedi 22 février 2025

Mordechai Brafman, la haine des Palestiniens

 



THE TIMES OF ISRAEL :

Floride : Un homme arrêté après avoir tiré sur deux Israéliens – qu’il pensait être des Palestiniens.

Mordechai Brafman a dit à la police qu'il avait tué les deux hommes - même si les victimes, un père et son fils, s'en sont tirés avec seulement une blessure à l'épaule et une éraflure

Un homme juif originaire de Miami Beach a été arrêté dimanche et mis en examen sur la base de deux chefs d’accusation de tentative de meurtre, vingt-quatre heures après avoir ouvert le feu en direction d’une voiture dans laquelle il a dit avoir aperçu « deux Palestiniens ».

La police a toutefois fait savoir que les victimes étaient en fait deux Juifs israéliens en voyage aux États-Unis. Les victimes, Ari Rabey et son père, ont d’abord pensé qu’ils étaient la cible d’une attaque antisémite.

L’une des victimes a été touchée à l’épaule gauche, l’autre a été effleurée par une balle.


Commentaire de Tomy le Magnifique sur X :

"L’ironie du sort a laissé place à l’effroi face à la dégénérescence collective de ce peuple. Conditionné par une haine devenue réflexe, un Israélien a tiré sur deux de ses compatriotes à Miami, persuadé qu’ils étaient Palestiniens. Mais la scène prend une tournure encore plus grotesque : alors qu’ils se sont fait tirer dessus, les deux blessés ont eux-mêmes crié « mort aux Arabes », croyant être attaqués par des Palestiniens.

Un pays gangrené par une haine si viscérale qu’elle consume même ceux qui l’entretiennent. Un État où l’endoctrinement a atteint un point de non-retour, où la terreur et la paranoïa ont transformé chaque israélien en bourreau potentiel, prêt à tuer sur un simple soupçon. Une société malade, rongée par sa propre propagande, où l’obsession de l’ennemi imaginaire pousse à l’auto-destruction. Ici, on ne distingue plus la cible, on tire d’abord et on réfléchit après – et parfois, trop tard.

S’ils sont capables d’ouvrir le feu sur leurs propres compatriotes en pleine rue à Miami, persuadés qu’ils étaient Palestiniens, imaginez ce qu’ils font à Gaza ou en Palestine occupée, où chaque Palestinien est d’office un ennemi à abattre. Là-bas, ils ne se posent même pas la question : ils tirent, bombardent, anéantissent, convaincus que chaque victime est un terroriste en puissance. Une armée de fanatiques sous uniforme, conditionnés à tuer sans réfléchir, sans distinction, sans remords."


*******
BONUS

L'israélisme, l’endoctrinement sioniste aux USA, depuis l’école maternelle jusqu’à l’armée israélienne et le lobbying :

Israël se situe à un carrefour de l'énergie géo-magnétique







Le choix de la Palestine pour la création de l’Etat d’Israël n’est pas dû au hasard comme il n’est pas non plus dû à l’histoire de la bible inventée de toutes pièces et réécrite plusieurs fois. En fait, la bible a dû s’adapter à la stratégie juive. Cela s’est passé de la même manière que lorsqu’on décide de construire un projet : on définit l’objectif final et pour l’atteindre, étant donné qu’il y a beaucoup de monde impliqué dans ledit projet, on établit un cahier des charges qui permet de garder tout le monde sur les rails de l’objectif à atteindre.

La bible, à l’image du cahier des charges, a le gros avantage de cadrer tous les participants, d’organiser les relations tout au long du projet jusqu’à l’atteinte du but, de donner à chacun un rôle bien défini et surtout d’être l’outil fondamental de communication. Dans cette optique, lors de la construction du projet, c’est la Palestine qui fut choisie comme lieu pour le futur Etat juif.

Le berceau du monde n’est pas au Moyen-Orient, à Sumer comme beaucoup l’ont écrit. Il s’avère qu’il serait plutôt vers l’Inde actuelle et même certainement encore plus au nord dans les Himalayas mais c’était, il y a bien longtemps.

Or nous, nous avons vu que les Juifs entrent sur la scène de l’histoire humaine, au Moyen-Orient, vers 1600 avant J.C. A cette époque, c’est effectivement dans cette partie du globe que les choses se passaient : Egypte, Babylone...

Les Juifs ont donc décidé de s’installer en Palestine alors qu’ils n’avaient aucune légitimité pour le faire. Mais comme ils en avaient besoin, ils l’ont inventée.

L’emplacement d’Israël a été choisi en Palestine car il est un lieu stratégique pour la future gouvernance mondiale. [...]

Or la planète Terre, à l’image de l’être humain, possède une «anatomie» occulte, c’est à dire des circuits énergétiques invisibles qui parcourent la planète de part en part, à l’image des fleuves qui traversent pays et continents.

Ces flux énergétiques ont pour fonction d’harmoniser la planète avec les énergies cosmiques afin d’avoir une terre bien nourrie et prospère.

Ces lignes d’énergie terrestres sont donc une réalité et peuvent être utilisées pour amplifier et répandre de l’énergie.

Les lignes de Ley, peu connues en France, en font partie. Elles augmentent l’énergie géo-magnétique des endroits qu’elles traversent et favorisent ensuite leur propagation. Or le corps humain est composé d’énergie électro-magnétique qui est à la base de son fonctionnement. Pour ne donner qu’un exemple, nos pensées sont constituées d’impulsions électromagnétiques, ce qui explique leur volatilité.

Les anciennes civilisations païennes construisaient leurs temples sur ces lignes et quand elles furent détruites, les cathédrales furent érigées exactement là où étaient situées ces anciens temples. La récupération de tels emplacements avait pour but de récupérer les vortex d’énergie pour augmenter le pouvoir de l’Eglise sur les nouveaux chrétiens, pouvoir qui serait lui-même considérablement amplifié par l’émotion, la prière et la dévotion des fidèles.

En effet, l’émotion, la prière et la dévotion sont des énergies très puissantes lesquelles déposées jour après jour s’empilent comme par strates et se réverbèrent ensuite sur un large rayon. Or lorsque les cathédrales prirent la place des temples païens, de puissants rituels furent menés à ces carrefours énergétiques au sein de la grille terrestre. Des sacrifices d’humains et d’animaux qui produisirent une frayeur extrême chez les victimes.

Ces énergies de peur intense, de frayeur furent absorbées dans les vortex d’énergie pour être ensuite déversées sur toute la terre. Le résultat est que l’émotion fut démultipliée, créant une puissante vibration dans la terre sur laquelle nous vivons. Cette opération répétée autant qu’il y avait de temples païens fait que nous baignons tous dans cette énergie de peur qui, de plus, est entretenue dans tous les domaines de notre vie quotidienne. Ce qui explique aussi la puissance de l’église. Grâce à cela, PEUR, est le mot qui contrôle très efficacement notre monde depuis plus de trois mille ans.

Une des principales lignes de Ley relie l’Australie, les Etats-Unis, l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie. En fait tous les continents, la totalité de la planète Terre et de ses habitants...

Or, Israël se situe à un carrefour de ces lignes de Ley : l’une traverse le continent européen et va jusqu’à la côte Est des Etats-Unis et l’autre va de l’Asie à l’ Afrique et rejoint celle qui fait Australie/Etats-Unis.

Aussi, il n’y a pas de meilleure situation géographique pour un contrôle mondial surtout lorsque l’on veut établir l’ esclavage. Ensuite toute la technologie de contrôle peut être programmée en fonction de ces paramètres. Vous voyez que nous sommes loin d’avoir affaire à des enfants de cœur.

Chaque guerre, chaque massacre, chaque souffrance, chaque mort du Moyen-Orient inscrit une mémoire dans la terre. Toutes ces mémoires s’unissent et se jettent dans les lignes d’énergie qui sont encore amplifiées par leur disposition.

Après des millénaires de conflits, massacres et horreurs, la terre est profondément imprégnée par ces énergies négatives destructrices qui vont ensuite se déployer sur toute la planète, relayées par les rituels qui prirent place sur les points d’énergie.

Le drame que nous voyons se dérouler actuellement au Moyen-Orient avec les Palestiniens est un avant-goût de ce qui attend les populations gentilles partout dans le monde, autrement dit, ce qui attend l’Humanité.

Dana Goldstein.


vendredi 21 février 2025

L’Union africaine dénonce le génocide commis par Israël et appelle à mettre fin à la normalisation des relations avec Tel Aviv

 

Le communiqué final du 38e sommet de l'UA rejette les violations du droit international commises par Israël et le fait qu'il prenne pour cible des civils et des infrastructures.




L’Union africaine (UA) a dénoncé le « génocide israélien » contre les Palestiniens et a appelé à arrêter le processus de normalisation des relations avec Tel Aviv jusqu'à ce que son administration mette fin à son occupation de l’enclave, selon un communiqué de l’instance en conclusion de son sommet ordinaire dimanche 16 février.

Le 38e sommet ordinaire de l'Union africaine (UA) s'est achevé dimanche dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba en présence de dirigeants africains et de représentants d'organisations internationales et régionales.

Le communiqué final du sommet rejette les violations du droit international commises par Israël et le fait qu'il prenne pour cible des civils et des infrastructures. « Israël commet un génocide contre les Palestiniens et doit être poursuivi au niveau international », écrit le communiqué.

Le sommet de l'UA s'est tenu dans un contexte de défis internationaux et continentaux croissants, notamment en ce qui concerne la sécurité dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), qui a contraint le président congolais Félix Tshisekedi à annuler sa participation au sommet.

L’Union africaine (UA) est une organisation continentale à laquelle ont adhéré les 55 Etats qui composent le continent africain. Elle a été officiellement fondée en 2002 pour prendre le relais de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA, 1963-1999).

L’Egypte et la Jordanie ont signé en 1979 et 1994 un traité de paix avec Israël. En 2020, dans le cadre des accords d’Abraham, les Emirats Arabes Unis, le Bahreïn, le Maroc ou le Soudan ont également accepté de normaliser leurs relations avec Tel Aviv après des décennies de tensions. Les relations israélo-saoudiennes étaient également en bonne voie de normalisation ces dernières années, jusqu’à l’attaque du Hamas en octobre 2023 et la guerre déclenchée ensuite en Palestine par Israël en représailles.



Ghaleb Al-Radi

 



"Shocking signs of the israeli torture and abuse are evident on the body of the elderly released Palestinian hostage Ghaleb Al-Radi from north Gaza." Sarah Wilkinson.


« Les effets de la torture subis par les prisonniers palestiniens libérés de Gaza sont une manifestation de la brutalité de l'occupation sioniste, qui n'hésite pas à commettre les crimes les plus odieux contre des prisonniers sans défense.

La libération des prisonniers palestiniens aujourd'hui révèle une fois de plus au monde le visage terroriste de cette entité, qui cherche à briser la volonté des peuples libres, mais échoue toujours face à leur légendaire détermination. » Doctor Who sur X.


État paria : les soldats israéliens menacés d'arrestations et d'interdictions de voyager dans le monde entier




Le 5 janvier 2025, Yuval Vagdani, un réserviste de l’armée israélienne, a fui le Brésil alors qu’il était en vacances après qu’un juge fédéral du pays a ouvert une enquête pour crimes de guerre contre lui en raison de son implication présumée dans la démolition de maisons dans la bande de Gaza assiégée.

Le juge brésilien a utilisé un outil juridique appelé « compétence universelle » pour poursuivre Vagdani. La compétence universelle permet aux gouvernements de poursuivre des individus pour des crimes graves, quel que soit le lieu où ils ont été commis. L’affaire elle-même est le résultat d’une plainte déposée par la Fondation Hind Rajab (HRF), un groupe juridique basé en Belgique qui poursuit les auteurs, complices et instigateurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en Palestine. Depuis sa création, la fondation a déposé plus de 30 plaintes contre des membres de l’armée israélienne – des hauts fonctionnaires aux personnels subalternes – dans le monde entier, et a également déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI) contre 1 000 soldats israéliens (dont des binationaux français, américains, canadiens, britanniques et néerlandais) pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide à Gaza.

Les plaintes de HRF sont principalement basées sur des informations publiées sur les réseaux sociaux par des soldats israéliens qui se livrent à de possibles crimes de guerre, comme la destruction et l’occupation d’infrastructures civiles palestiniennes et le pillage de biens personnels.

« Jamais auparavant nous n’avons vu une organisation militaire nationale comme les Forces d’occupation israéliennes publier ses crimes », a déclaré à MintPress News Haroon Raza, avocat principal de HRF. « Ils se croient supérieurs. La seule façon de publier ce genre de choses, c’est quand on pense avoir raison, parce que l’autre camp est inférieur en tant que peuple. »

Mais ce n’est pas seulement HRF qui est motivée à demander des comptes aux soldats israéliens. Un compte X appelé « Israel Genocide Tracker » documente les activités des soldats israéliens à Gaza et au Liban, ainsi que les endroits où les soldats passent leurs vacances. Des images téléchargées sur la plateforme montrent des soldats israéliens faisant exploser des propriétés civiles, vandalisant des maisons, s’amusant dans des hôpitaux abandonnés et même souriant et fumant à côté d’un détenu palestinien aux yeux bandés.

Les plaintes de HRF sont principalement basées sur des informations publiées sur les réseaux sociaux par des soldats israéliens qui se livrent à de possibles crimes de guerre, comme la destruction et l’occupation d’infrastructures civiles palestiniennes et le pillage de biens personnels.

« Jamais auparavant nous n’avons vu une organisation militaire nationale comme les Forces d’occupation israéliennes publier ses crimes », a déclaré à MintPress News Haroon Raza, avocat principal de HRF. « Ils se croient supérieurs. La seule façon de publier ce genre de choses, c’est quand on pense avoir raison, parce que l’autre camp est inférieur en tant que peuple. »

Mais ce n’est pas seulement HRF qui est motivée à demander des comptes aux soldats israéliens. Un compte X appelé « Israel Genocide Tracker » documente les activités des soldats israéliens à Gaza et au Liban, ainsi que les endroits où les soldats passent leurs vacances. Des images téléchargées sur la plateforme montrent des soldats israéliens faisant exploser des propriétés civiles, vandalisant des maisons, s’amusant dans des hôpitaux abandonnés et même souriant et fumant à côté d’un détenu palestinien aux yeux bandés.

Comment les gouvernements sévissent (ou pas)

Ayant longtemps échappé à la responsabilité internationale pour ses violences continues contre les Palestiniens, Israël fait désormais l’objet d’une surveillance mondiale.

Le 21 novembre 2024, la CPI a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre qui auraient été commis pendant la guerre d’Israël contre Gaza. Les pays qui sont parties à la CPI et qui sont donc légalement tenus de mettre en œuvre ses décisions sont divisés sur la question de savoir s’ils se conformeront ou non à ces mandats.

Selon Just Security, une publication en ligne axée sur la sécurité nationale, plus de 30 des 125 pays parties à la CPI ont promis de se conformer à la décision de la Cour, dont le Canada, le Royaume-Uni, le Chili, la Jordanie et l’Afrique du Sud. Entre-temps, 13 pays, également signataires de la CPI, ont annoncé qu’ils ne se conformeraient pas, ne se sont pas engagés à respecter les mandats d’arrêt ou ont exprimé des critiques à l’égard de la décision de la CPI, notamment la Chine, l’Australie, l’Italie, la Suède, l’Argentine, la Hongrie et l’Autriche.

Certains pays ont également récemment changé de position, comme l’Allemagne, qui a changé sa position, passant de la suggestion qu’elle ne se conformerait pas aux mandats d’arrêt à celle selon laquelle elle respecterait la loi. D’un autre côté, la France a laissé entendre qu’elle pourrait ne pas arrêter Netanyahou, arguant qu’il bénéficie de l’immunité étant donné qu’Israël ne reconnait pas la CPI.

« De telles immunités s’appliquent au Premier ministre Netanyahou et aux autres ministres concernés et devront être prises en considération si la CPI demande leur arrestation et leur remise », a annoncé le ministère français des Affaires étrangères.

Les États-Unis, qui ne reconnaissent pas la 
CPI et ont largement financé la guerre d’Israël contre Gaza, ont récemment sanctionné la Cour – citant des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant dans leur raisonnement – ​​au début du second mandat du président Donald Trump. Les sanctions pourraient entraver les enquêtes en cours, rendre difficile pour les fonctionnaires de la CPI de voyager et d’accéder aux fonds ou dissuader les individus de coopérer aux enquêtes de la CPI.

Le 19 juillet 2024, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé que l’occupation par Israël de la bande de Gaza et de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, était illégale et devait cesser « le plus rapidement possible ». La Cour a également statué qu’Israël devait cesser toute nouvelle activité de colonisation, payer des réparations aux Palestiniens et a affirmé que certaines des politiques d’Israël dans les territoires palestiniens occupés (TPO) équivalaient à l’apartheid.

À la lumière de l’avis de la CIJ, le Parlement de Bruxelles a adopté une résolution le 3 février 2025, imposant un embargo sur les armes et des restrictions commerciales à Israël. La résolution est désormais soumise à la Commission européenne, au Haut Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, et au gouvernement fédéral belge pour approbation finale.

En réponse à la décision de la CIJ, l’Irlande a également décidé de relancer son projet de loi sur les territoires occupés, qui criminalise le commerce entre le pays et les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés. Le projet de loi a été présenté en 2018, mais il a été bloqué en raison d’allégations selon lesquelles il contreviendrait au droit commercial de l’UE, auquel l’Irlande, en tant qu’État membre de l’UE, est tenue. L’Irlande et la Belgique sont toutes deux parties à la CPI et ont déclaré qu’elles se conformeraient aux mandats d’arrêt de la CPI contre Netanyahou et Gallant.

Aux Pays-Bas, une coalition d’organisations de la société civile palestinienne et néerlandaise a poursuivi l’État en octobre 2024 pour ne pas avoir empêché le génocide, auquel les Pays-Bas, en tant que signataire de la Convention sur le génocide, sont juridiquement tenus.

« Pourtant, malgré les preuves de plus en plus nombreuses, les avertissements des experts de l’ONU et le dernier avis consultatif de la CIJ, le gouvernement néerlandais continue d’exporter des armes et des biens à double usage vers Israël, contribuant ainsi à de graves violations des droits de l’homme à Gaza », a déclaré Law for Palestine, l’une des parties soutenant l’affaire, dans un communiqué.

Plus récemment, le 31 janvier 2025, des représentants de neuf pays se sont réunis à La Haye, aux Pays-Bas, pour créer le Groupe de La Haye, une alliance internationale engagée à tenir Israël responsable en vertu du droit international. Les membres fondateurs – le Belize, la Bolivie, la Colombie, Cuba, le Honduras, la Malaisie, la Namibie, le Sénégal et l’Afrique du Sud – ont annoncé leurs objectifs communs dans une déclaration inaugurale faisant référence à l’avis de la Cour internationale de justice et aux mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale contre des responsables israéliens.

Le groupe s’est engagé à respecter les mandats d’arrêt de la CPI, en veillant à leur exécution contre les responsables israéliens. Il s’est également engagé à empêcher la fourniture ou le transfert d’armes, de munitions et d’équipements connexes à Israël dans les cas où il existe un risque clair de leur utilisation en violation du droit international. En outre, le Groupe de La Haye s’est engagé à bloquer l’accostage des navires dans ses ports s’il existe un risque que ces navires transportent du carburant militaire ou des armes vers Israël.

« Cette initiative est née de la nécessité, compte tenu des crimes commis par Israël contre les Palestiniens, des violations du droit international et des attaques plus larges contre le droit international et la responsabilité, comme le souligne le rapport.

jeudi 20 février 2025

Never forget Never forgive






Le Sanhédrin a appelé Trump à établir un Tribunal divin international pour toutes les nations






Pièce commémorative en argent, Donald Trump et le Roi Cyrus.
Le Sanhédrin écrit à Trump : "Vous avez été élu, comme Cyrus l’a été en son temps, pour accomplir une mission céleste."


Le Sanhédrin a app
elé le président à établir un Tribunal divin international pour toutes les nations.

Selon Conscience du peuple, "une théocratie mondiale antichrist est en train de naître et Donald Trump en est le facilitateur".

Le Sanhédrin a publié une lettre ouverte au président Donald Trump, le félicitant d’avoir mis la foi au premier plan en créant un Bureau de la foi à la Maison Blanche. Le Sanhédrin a appelé le président à établir un Tribunal divin international pour toutes les nations.

« Cher honorable président Donald Trump,

« Que Hachem [Dieu, littéralement « le nom »], le Créateur, vous bénisse, vous et votre nation !

Nous exprimons notre sincère gratitude pour avoir mis la foi au premier plan de la culture américaine et mondiale en établissant 👉le Bureau de la foi à la Maison Blanche. »

Il s’agit de l’annonce faite la semaine dernière par le président lors du National Prayer Breakfast de la création d’un Bureau de la foi à la Maison Blanche dirigé par la pasteure Paula White. Paula White est une fervente partisane d’Israël qui est à l’avant-garde de la défense de l’État juif depuis le 7 octobre. Plus tôt la semaine dernière, Paula White a rencontré pendant quatre heures le Premier ministre Netanyahu.

« Votre reconnaissance de l’importance de la religion dans la vie publique est un pas vers la restauration des valeurs morales et du leadership spirituel dans le monde. »

Le Sanhédrin a ensuite énuméré le Code moral universel :

« Le livre de la Genèse contient un message profond d’unité et de dessein divin pour l’humanité à travers trois principes fondamentaux :

1. Un seul Dieu – Reconnaître la cause de toutes les causes (Genèse 1:1).

2. Un Premier Homme – Affirmer les droits fondamentaux égaux de l’humanité (Genèse 1:26).

3. Une loi fondamentale – Établir des principes universels de justice (Genèse 2:16).

« Sans un cadre moral constructif, l’humanité sombre dans la violence et la destruction, comme l’illustre le meurtre d’Abel par Caïn (Genèse 4:8). Chaque nation possède des forces et des ressources qui lui sont propres, mais aucune nation n’est autosuffisante. Sans un code éthique commun universel, les gens ont recours à la guerre et à l’oppression pour obtenir ce dont ils ont besoin. Avec un tel code, les nations s’engagent dans un commerce spirituel et une course à la vertu. [...]




mercredi 19 février 2025

"Ci-gît l'humanité" de Meriem Laribi

 




Meriem Laribi est journaliste indépendante. Tel un journal de bord, cet ouvrage retrace sa veille médiatique d'une année de génocide commis par Israël à Gaza du 7 octobre 2023 au 7 octobre 2024.

Suivant les événements au fil des semaines, elle démasque les fausses informations et la propagande qui se déversent dans les médias afin de nous livrer une histoire immédiate du premier crime contre l'humanité diffusé sur les réseaux sociaux. 

Refusant toute fausse neutralité face à la barbarie, l'auteure fait part de l'horreur et parfois du désespoir qui peuvent l'envahir face à cette tragédie mais sans jamais la faire renoncer à mener la bataille de la vérité. Ouvrage préfacé par Alain Gresh.


Les liens de Jack l'éventreur avec la Loge d’Israël

 



En 2014, le Mail révélait en exclusivité comment le détective amateur Russell Edwards avait identifié un certain Aaron Kosminski, un immigrant juif de Pologne, comme le tueur légendaire.

Une décennie plus tard, le Mail peut désormais révéler d'
autres preuves étonnantes sur la façon dont les liens jusqu'alors inconnus de Kosminski avec les francs-maçons ont motivé ses meurtres sadiques - et comment ses connexions maçonniques l'ont protégé des forces de l'ordre, malgré la conviction généralisée au sein de la police que Kosminski était en effet l'éventreur meurtrier.

De plus, grâce à une technologie de pointe, Edwards a créé une photographie étonnamment détaillée du tueur en série le plus notoire de l’histoire britannique.

Après 136 ans, le dernier livre de Russell Edwards dévoile la conspiration du silence qui protégeait Kosminski. L’affaire qui a glacé le sang de l’opinion publique britannique pendant un siècle est enfin résolue. [...]

En février 2023, une série de photographies atterrit dans la boîte de réception d’Edwards. L’une d’entre elles en particulier attira son attention. On aurait dit une photo de classe : 15 hommes – tous habillés de la même manière, en costume, avec un survêtement fluide et de remarquables moustaches en guidon – regardent droit vers l’objectif. Il s’agissait des membres de la Loge d’Israël, un ordre de la franc-maçonnerie créé pour les immigrants juifs en Grande-Bretagne.

Parmi le groupe d'hommes se trouvait le frère aîné de Kosminski, Isaac, un riche tailleur qui s'installa à Londres en avril 1870 avant de changer son nom en Abrahams.

Mais quel rapport
 avec les meurtres commis par Aaron Kosminksi ?

Dans l'ancien code maçonnique, la figure allégorique du « Maître Maçon », Hiram Abiff, a été tué par trois assassins connus sous le nom de « Les Juifs » pour avoir refusé de livrer ses secrets.

Cette fable a donné lieu à la création des trois « serments de sang » maçonniques actuels, qui décrivent chacun de manière explicite des mutilations corporelles. Le premier serment comprend la phrase : « Que ma gorge soit tranchée, ma langue arrachée... ». Le deuxième proclame : « Que mon sein gauche soit déchiré et mon cœur et mes organes vitaux retirés ... » Et le troisième : « Que mon corps soit coupé en deux... »

En comparant ces serments aux meurtres de Whitechapel, Russell Edwards en a déduit que Jack l'Éventreur ne mutilait pas au hasard ses victimes, mais exécutait les instructions énoncées dans ces serments maçonniques.

Le rôle des francs-maçons ne s'arrête pas là. Edwards reconnaît dans son nouveau livre qu'il y a toujours eu « une allusion ou une référence à une dissimulation de la part des francs-maçons » pour protéger Kosminski. Les liens d'Aaron Kosminski avec la Loge maçonnique d'Israël expliquent pourquoi il a été enfermé dans un asile plutôt que d'être arrêté et poursuivi publiquement.

Les francs-maçons juifs ne voulaient pas d'une enquête pouvant provoquer une vague d'antisémitisme. Ils ont donc dissimulé les crimes de l'Éventreur et créé un mystère qui a été élucidé après plus d'un siècle.

Dailymail:


Jack The Ripper: The astonishing Freemason connection that explains his motive and a 136-year cover-up - as his real face is unmasked for the first time


Who is Aaron Kosminski? The Polish barber who died in a lunatic asylum who is thought to be Jack The Ripper

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Le frère d'Aaron, Isaac, était membre de la Loge d'Israël à Londres. Il fut initié le 30 décembre 1884, passa au deuxième degré le 24 mars 1885, fut élevé au troisième degré le 28 avril 1885 et reçut son certificat le 26 juin 1885. Il était décrit comme un fabricant de manteaux, âgé de 35 ans, domicilié au 34 Plummer Row, Commercial Road. 


mardi 18 février 2025

Israël poursuit son œuvre de destruction

 


"Jénine, en Cisjordanie, n’a ni Hamas, ni « otages », ni tunnels. Pourtant, la ville est réduite à un champ de ruines, dévastée par l’unique ethnocratie du Moyen-Orient, qui poursuit son œuvre de destruction sans la moindre justification sécuritaire. Une preuve de plus que ce régime ne cherche pas à se défendre, mais à anéantir." Tomy le Magnifique sur X.





A brief history on the Fake Nation of Israel

 



La mainmise du Mossad sur les politiciens et les médias


L'ancien agent du Mossad, Ari Ben-Menashe, a déclaré que Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell travaillaient pour le gouvernement israélien pour faire chanter les politiciens américains en enregistrant des abus sexuels sur des enfants.

Pierre Jovanovic dénonce la mainmise du Mossad et de la CIA sur les médias et le contrôle des politiciens par le chantage, notamment à travers les affaires Epstein et Maxwell.




Epstein travaillait pour le Mossad et la CIA depuis 30 ans.

Lecture : 


Dylan Howard

Pour la première fois, voici la vie détraquée du milliardaire Jeffrey Epstein, confident de Bill Clinton, qui a piégé, pendant 20 ans, pour le compte des services israéliens, des milliers de députés, sénateurs, hommes d'affaires, journalistes, stars de cinéma, scientifiques de renom, recteurs et doyens d'universités, premiers ministres, princes et princesses (dont le prince Andrew), et même des présidents avec son réseau de prostitution de jeunes filles. 

De son ascension en tant que professeur de mathématiques en passant par une carrière ratée à Wall Street, on le suit jusqu'à sa gloire et sa déchéance, en passant par sa rencontre capitale avec Ghilaine Maxwell, la fille d'un autre très grand espion du Mossad, Robert Maxwell qui avait acheté les médias britanniques pour le compte d'Israël. 

Alors qu'il se prétendait millionnaire grâce à Wall Street, en réalité Epstein s'était transformé en proxénète spécialisé pour les seuls ultra-riches et tout-puissants qui n'exigent qu'une seule chose : la discrétion la plus totale. Il invitait tout ce qui était célèbre dans ses différentes luxueuses propriétés, les privées ou encore à Paris, où toutes les chambres étaient sonorisées et équipées de caméras très discrètes. 

En leur fournissant régulièrement des gamines, Epstein avait monté le plus grand réseau international de pédophiles, au point que son avion a été surnommé par les contrôleurs aériens le "Lolita Express", avion que prenaient régulièrement Bill Gates comme Bill Clinton. Et ensuite il vendait les vidéos aux services. 

«"J’ai pour toi, pour ce soir une gamine de sept ans": voilà, c'est comme ça qu'ils tiennent l’élite médiatico-politique » (notamment française, Epstein avaient un 200 mètres carrés avenue Foch truffé de caméras).

Arrêté par la police américaine une seconde fois pour "trafic de mineures" il a été retrouvé mort dans des conditions spectaculaires en août 2019 dans sa cellule du Metropolitan Correctional Center de New York. Un suicide qui a arrangé toutes les célébrités dont les noms se trouvent dans son fameux "Carnet Noir". 

Cette enquête, menée par le grand reporter Dylan Howard et aidé par deux autres journalistes américains, apporte des révélations incroyables sur les activités d'Epstein, de sa "Madame" Ghislaine Maxwell et sur la manière dont ils mettaient ces jeunes filles en esclavage pour les ultra-riches, et les abus qu'elles vivaient. 

Ce livre n'est pas censuré et contient des documents jamais publiés, obtenus par l'auteur qui a suivi l'affaire Epstein depuis son tout premier séjour en prison en Floride. Ce qui n'a pas empêché Bill Gates, l'homme qui veut vacciner tous les habitants de la planète, de reprendre en sa compagnie le "Lolita Express"au moins 4 fois, et cela bien après sa sortie de prison !


lundi 17 février 2025

Israel has completely tarnished Judaism

 



Israel has completely tarnished Judaism as well as the memory of the holocaust and its survivors.




Le projet "Make Gaza Beautiful Again" est une monstruosité totalitaire



Par Edouard Husson


Ce qui se joue à Gaza, c'est l'avenir de la civilisation, de l'humanité tout simplement.

Le projet "Make Gaza Beautiful Again" est une monstruosité totalitaire. Le produit d'esprits qui ont sombré dans un "nazisme soft". Le "meilleur des mondes" que promet Donald Trump aux habitants du Proche-Orient déboucherait sur un enfer, littéralement.

Lisez le plan soumis par le professeur Joseph Pelzman aux équipes de Trump. On se croirait revenu dans les bureaux de planification du 3ème Reich, où se rencontraient, dans les années 1930, des universitaires, des entrepreneurs, des SS et des hauts fonctionnaires pour redessiner l'Europe de l'avenir.

On y trouvait le même genre de considérations: on expulserait la population ancestrale de territoires considérés comme indignes de l'humanité nouvelle. Et l'imagination se donnait libre cours pour imaginer l'installation de villes ultramodernes, d'autoroutes, de technologies sophistiquées.

Le projet "Make Gaza Beautiful Again" est monstrueux, inhumain, parce qu'il inverse les responsabilités. C'est le gouvernement israélien qui a détruit Gaza où vit depuis des décennies une population palestinienne chassée de sa terre en 1947-48 et ses descendants.

Une population enfermée sur un territoire, régulièrement bombardée, au mépris de toutes les règles qui fondent la communauté internationale. Une population qui se soulève, régulièrement, dans l'indifférence des gouvernements du monde. C'est le gouvernement Netanyahou qui a commencé d'accomplir un génocide - selon tous les critères du droit international.

On avait pu se réjouir du cessez-le-feu (précaire) obtenu il y a un mois. Mais la suite doit consister à mettre - pour la première fois depuis 1948 - la population palestinienne au cœur de toutes les réflexions, de toutes les planifications. En réalité, c'est elle qui doit décider de ce qu'elle veut pour son avenir. Et la communauté internationale doit l'aider, autant qu'elle le peut.

Le droit international doit être enfin respecté, un Etat palestinien créé. Le peuple palestinien doit choisir librement son gouvernement. CE DEVRAIT ETRE LA PRIORITE DE LA POLITIQUE ETRANGERE FRANCAISE !

Les criminels israéliens qui ont mis en œuvre le massacre de Gaza doivent être arrêtés, jugés et condamnés selon les critères du droit international. Ce sont les mêmes qui persécutent, arrêtent arbitrairement, massacrent ou déplacent les Palestiniens de Cisjordanie. Il est temps que tout cela cesse.

Depuis 80 ans, torturé par la mauvaise conscience qui lui vient de son inaction face au génocide de 6 millions de Juifs d'Europe par les nazis, le monde occidental a laissé les sionistes faire n'importe quoi en Palestine. Mais le "Plus jamais !" de 1945 voulait-il dire que l'on laisse le chaos s'installer en Palestine dans une sorte de compensation perverse, aux dépens des Palestiniens et des autres peuples du Proche-Orient, pour le génocide des Juifs d'Europe ? Pourquoi les Palestiniens paieraient-ils encore en 2024 pour l'aveuglement et la lâcheté des Européens et des Américains face à Hitler il y a 90 ans ?

Le "Plus Jamais !" de 1945, c'est l'engagement pour un monde où les souverainetés des Etats soient respectées, où le droit international soit appliqué, où un génocide devienne impossible.

Comme l'Occident ne regarde ni son passé ni le présent en face, on en est arrivé à la situation absurde, dystopique, où un président américain qui veut sortir de la complicité génocidaire de son prédécesseur propose un nettoyage ethnique des Palestiniens puis la création, sur le territoire où tant de sang a été versé et tant de souffrances se sont accumulées, d'un paradis artificiel pour le 1% du 1% des gens les plus riches.

Et cela sur un bout de cette terre sacrée pour tous les enfants d'Abraham, qu'ils soient Chrétiens, Juifs ou Musulmans !

Pour moi qui suis Chrétien et qui ai prié avec angoisse, chaque jour, depuis quinze mois, pour mes frères et sœurs des paroisses la Sainte Famille et de Saint Porphyre à Gaza, exposés tout autant que leurs frères musulmans, aux bombardements et aux snipers israéliens, il y a quelque chose d'insupportable à imaginer les Nouveaux Barbares investissant avec leurs projets immobiliers une terre où l'Enfant Jésus a passé plusieurs mois avec ses parents au retour de son séjour en Egypte (auquel l'avait obligé la persécution du Netanyahou de l'époque, le roi Hérode).

Tout mon être s'insurge à l'idée que l'on puisse imaginer une "smart city" dystopique là où il y avait des mosquées et des églises, des écoles et des universités. Là où tant d'hommes, de femmes et d'enfants ont vécu, veulent vivre encore, quelles que soient les conditions, parce que c'est ce qui leur reste de la terre d'où le gouvernement israélien veut les expulser.

Quand je lis les élucubrations du Professeur Pelzman, ma révolte est absolue, j'invoque l'Esprit qui a guidé un Léon Bloy, un Charles Péguy, un George Bernanos, ces prophètes français de la dignité inaliénable de la personne. Je voudrais que nous ayons un nouveau Jaurès, un nouveau de Gaulle, pour souffler des paroles de feu sur la monstruosité que certains veulent nous préparer !

La Bible nous parle de l'arrogance des hommes, qui voulaient construire la Tour de Babel, arrogance confondue par Dieu, qui dispersa les auteurs de ce projet déjà totalitaire. Nous savons bien, au fond de nous, que les Tours de Gaza échoueront comme la Tour de Babel - ou bien l'humanité cesserait d'avoir un sens.

Mais que de souffrances, que de destins brisés venant s'ajouter à la longue liste des malheurs qui ont accablé les peuples du Proche-Orient depuis quatre-vingts ans, si nous laissions faire ! Plus il existera une mobilisation mondiale précoce contre ce projet, plus nous éviterons de malheurs.

Face à l'inhumain "Make Gaza Beautiful Again", ce que nous devons mettre en œuvre, c'est une nouvelle Révolution de l'Humanité. Il y a ceux qui croient en Dieu et ceux qui croient en l'Homme. Tous, nous n'avons qu'un seul adversaire, les tyrans qui prétendent faire notre bien en décidant pour nous.

Aujourd'hui, c'est en Palestine que la lutte pour la liberté humaine et pour l'égalité entre les peuples est la plus aiguë. Et si nous continuons (comme nous l'avons fait depuis 80 ans) à abandonner nos frères et nos sœurs de Palestine, nous découvrirons un jour que nous attend le même sort. Car, ne vous faites pas d'illusions, "Make Gaza Beautiful Again" prépare un monde où une infime minorité de Puissants profitera de ses privilèges aux dépens de la majorité des peuples promis à la servitude et à l'extinction.

Voici qu'à Gaza, loin de rendre hommage à un peuple martyrisé, résilient, résistant, des intérêts de pouvoir et d'argent entendent se coaliser. Ils entendent expulser les habitants, construire sur les cadavres du génocide un territoire pour la "superclasse mondiale" (D. Rothkopf), loin des intérêts des peuples.

Nous devons nous y opposer de toutes nos forces. Il n'y a plus de droite ou de gauche. Il y a d'un côté les Nouveaux Barbares totalitaires et de l'autre des hommes et des femmes libres - pauvres mais libres ! Face au nouveau totalitarisme, soyons toujours plus nombreux pour défendre un monde humain, où toute personne soit libre de donner un sens à sa vie, où chaque peuple décide par lui-même de son avenir.

dimanche 16 février 2025

Un "héros" quelque peu dérangé

 


Sans commentaire.



Gaza: les habitants de l'enclave retrouvent une région totalement dévastée, sans hôpital

 



A Gaza, voilà plus de deux semaines que la route s'est ouverte pour la population en direction du nord de l'enclave. Zone évacuée par l'armée israélienne dans le cadre de l'accord avec le Hamas, le « corridor » de Netzarim a été pris d'assaut par les habitants de retour chez eux. Après plus de quinze mois de guerre, c'est une région dévastée qu'ils retrouvent. Des hôpitaux en particulier, il ne reste plus rien.

Depuis le 27 janvier, des dizaines de milliers de Gazaouis sont remontés vers le nord de la bande de Gaza. Ils ont découvert pour beaucoup leurs maisons réduites en poussière, et des infrastructures détruites. À l’image de l’hôpital Kamal-Adwan à Beit Lahia où Shada Dawas, une habitante, sait qu’elle ne peut plus aller : « C’est très difficile. Si ma fille tombe malade, Dieu l’en préserve, où est-ce qu’on va aller ? L’hôpital est totalement détruit. On serait obligés d’aller à Gaza-ville, mais tout est détruit là-bas aussi, les routes pour y aller également. »

Condamnations internationales

Le 27 décembre 2024, le directeur de l’hôpital, Hossam Abou Safiya, a été enlevé lors d’un assaut israélien. Ce qui a valu à Israël des condamnations internationales. Pour l’heure, c’est le docteur Sakhr Mohamed qui le remplace en tentant de parer au mieux à l’urgence : « Nous mettons en place un hôpital de campagne pour aider cette population et cette région endeuillées. C’est tout ce qu’on peut faire, car pour le bâtiment, il va falloir tout reconstruire. »

Détruire un « symbole »

Après des mois de bombardements, le médecin Rawiya Tamboura découvre avec émotion un bâtiment hors service depuis la fin décembre : « Ce bâtiment était vide, il est certain pour nous que l’armée d’occupation s’en prenait à des pierres, il voulait détruire le symbole qu’était Kamal-Adwan. »

Jusque-là, Kamal-Adwan était le seul hôpital encore débout dans le nord de Gaza, désormais dépourvu de toute infrastructure médicale.



samedi 15 février 2025

"L'inhumain est perpétré sous nos yeux"






"L'inhumain est perpétré sous nos yeux": l'actrice Tilda Swinton a placé dès son ouverture la 75ème édition du Festival du film de Berlin sous le signe de la résistance face à l'extrémisme, et aux premières décisions du président Trump.

L'actrice britannique de 64 ans se voyait remettre un Ours d'or d'honneur pour sa carrière, dans une capitale sous tension: à dix jours des législatives allemandes, l'extrême droite (AfD) rêve d'un score historique.

Plus tôt dans la journée un attentat à la voiture-bélier a fait trente blessés à Munich (sud de l'Allemagne). La Berlinale leur a rendu hommage.

Au-delà du contexte allemand, Tilda Swinton a dénoncé "des meurtres de masse organisés par des états, permis à une échelle internationale, (qui) terrorisent actuellement plus d'une partie de notre monde".

"L'inhumain est perpétré sous nos yeux. Je suis libre de le dire, sans hésitation ni doute dans mon esprit", a poursuivi cette figure du cinéma d'auteur, vue chez Wes Anderson ou plus récemment Pedro Almodovar.

Elle a notamment brocardé le projet de Donald Trump de transformer la bande de Gaza en "côte d'Azur du Moyen-Orient".

Premier grand rendez-vous de l'année de l'industrie du cinéma, la Berlinale s'est toujours vue comme un festival progressiste et politique, sans attirer toutefois autant de lumière que Cannes ou Venise, programmés plus tard dans l'année.




Israël, l’armée coloniale à l’heure du messianisme



Derrière les crimes contre l’humanité commis par l’armée israélienne à Gaza se profile l’influence grandissante des nationalistes fondamentalistes au sein de l’institution militaire, entre autres. Une ascension qui ne se dément pas depuis trente ans.


Frontière avec la bande de Gaza dans le sud d’Israël, le 1er novembre 2023. Un soldat de l’armée israélienne portant un châle de prière et des tefillin (phylactères), petite boîte en cuir noir contenant des rouleaux de parchemin inscrits avec des versets de la Torah, prie tout en se tenant à côté d’obus d’artillerie à une position le long de la frontière.


Général de brigade, Yehuda Vach commande la 252e division de l’armée israélienne. Entre décembre 2024 et janvier 2025, le journal israélien Haaretz lui a consacré deux enquêtes et un éditorial révélant les actes commis sur ses ordres par ses soldats dans la zone de Gaza, incluant les villes de Beit Hanoun et de Jabaliya, ainsi que les camps de réfugiés palestiniens adjacents. L’ensemble s’apparente à une leçon sur le traitement réservé aux « animaux humains » que sont les Palestiniens. L’essentiel se passe le long d’une « ligne imaginaire » imposée par l’armée sur le corridor de Netzarim. Son tracé n’est nulle part indiqué. Aucun Palestinien n’en a été informé. Mais tout homme, femme, enfant qui la franchit doit être abattu sans sommation. Ordres du général Vach. « Il n’y a pas de civils. Chacun est un terroriste », a-t-il dit à ses hommes. La quasi-totalité des officiers et des soldats se soumettent à ses ordres – hormis quelques rares qui, écœurés et épouvantés, ont fini par vendre la mèche, bien après que cette tragédie a commencé, cinq mois plus tôt.

« Le petit Napoléon »

Le premier article évoque, entre autres, les corps des victimes abandonnés en pleine nature sur cette ligne. Des chiens errants affamés rôdent par paquets pour s’en repaître. Les soldats l’appellent « la ligne des cadavres ». Après que le porte-parole de l’armée a annoncé que « plus de 200 terroristes [ont été] abattus » dans cette zone, l’officier d’un des bataillons dira à Haaretz : « Parmi les victimes, seules dix étaient connues comme appartenant au Hamas ». Cette approche, indique le journaliste Yaniv Kubovich, « ne se limite pas à la division 252 ». Il cite un réserviste de la division 90 qui raconte avoir été témoin d’un événement qui l’a révulsé : non armés, un père et ses deux enfants traversent la « ligne interdite » inconnue. Ils sont abattus par une roquette tirée d’un hélicoptère de combat. « Ils ne pouvaient rien nous faire. On est dans le mal absolu », s’indigne-t-il. Les témoignages similaires abondent. Lorsque le commandant en second d’un bataillon conteste les tirs sur des Palestiniens brandissant un drapeau blanc, son supérieur rétorque : « Je ne sais pas ce qu’est un drapeau blanc. On tire pour tuer. »

Yehuda Vach est l’homme qui, dans sa zone d’activité, mène cette campagne où une armée surarmée assassine sans distinction des civils par milliers. Appelé par certains soldats « le petit Napoléon », il évoque devant ses adjoints, après la mort de Yahya Sinwar, le chef du Hamas abattu le 16 octobre 2024, son regret de ne pas avoir vu le corps de ce dernier être démembré, pour le « désacraliser » aux yeux de ses partisans. « Ce n’était pas une blague, se souvient un officier. C’était une réunion d’évaluation formelle. » Fin décembre 2024, lorsqu’une autre mission lui est confiée, Vach déclare : « On n’a pas atteint notre but. » Ce but, avait-il dit à ses proches, était d’expulser les 250 000 Gazaouis encore vivants de la zone qu’il gérait.

Pour cela, rapporte la seconde enquête journalistique, Vach n’hésite pas à prendre des initiatives jamais débattues avec ses supérieurs. Ainsi constitue-t-il, dixit Haaretz, sa petite « armée privée » : une escouade secrète composée de soldats sous ses ordres, essentiellement des religieux messianiques, et de civils amenés à Gaza par son frère, Golan Vach. Le but de cette milice est de détruire tout ce qui ne l’a pas encore été dans la zone, sans en informer quiconque. Lorsque les faits sont révélés par Haaretz, le porte-parole de l’armée déclare que ces opérations sont « approuvées à tous les échelons. […] Les décisions du commandant de la division ont été professionnelles et réfléchies ». L’équipe de génie lourd réunie par les frères Vach « était une force militaire autorisée de réservistes formés » et « les allégations concernant l’entrée de civils et de véhicules civils sur le territoire de la bande de Gaza par le commandant de la 252e division ne sont pas vraies ». Bref, l’armée ment. Des faits qui auraient dû faire l’objet d’une enquête approfondie sont a posteriori validés. À ce jour, aucune sanction n’a été prise à l’encontre du général messianique.

Une tendance de plus en plus puissante

Quelle peut être l’explication de ce repli peu glorieux de l’état-major face à des comportements formellement contraires à ses normes officielles ? La réponse réside précisément dans l’identité politique du général Vach. Ce dernier adhère aux convictions de la frange coloniale messianique et fasciste qui, depuis trois décennies, pèse de plus en plus lourd dans l’armée israélienne. Lorsque la police militaire est intervenue dans le camp de détention Sde Teiman, en juillet 2024, afin d’y arrêter neuf geôliers soupçonnés de tortures graves à l’encontre de détenus palestiniens, des membres de la mouvance coloniale messianique qui avaient forcé l’entrée du camp s’y sont violemment opposés. Aucun d’eux n’a été poursuivi. Ainsi le général Vach se sent-il suffisamment protégé au niveau de l’état-major pour servir ses propres intérêts politiques en toute autonomie. Et le même état-major, de facto, capitule. Tel est aujourd’hui le poids de la tendance messianique en Israël, qui n’est pas majoritaire dans la société juive, mais qui impose chaque jour un peu plus son agenda politique.

Dans l’histoire d’Israël, l’armée n’a jamais été factieuse. Mais une mouvance factieuse, celle du colonialisme messianique, impose aujourd’hui son bon vouloir à l’armée. Comment l’expliquer ? Les enquêtes de Yaniv Kubovich montrent que le supérieur hiérarchique de Vach était hostile à ses actes, mais qu’il n’a rien fait, ou rien pu faire, pour l’en empêcher. Exactement comme, à Sde Teiman, des députés messianiques factieux se sont sentis plus forts que la justice. Dans les deux cas, on attend toujours les sanctions. Quoi d’anormal ? Depuis longtemps les colons messianiques se déchaînent en Cisjordanie en imposant leur volonté à des officiers qu’ils transforment en factotums au service de leurs méfaits à l’égard des Palestiniens.

Depuis trente ans, quand, le 25 février 1994, Baruch Goldstein, un colon kahaniste (membre de la fraction la plus raciste du pays), assassine 29 fidèles palestiniens au caveau des Patriarches à Hébron et en blesse 250 autres, puis que, l’année suivante, Yigal Amir, lui aussi influencé par des rabbins messianiques, assassine le Premier ministre travailliste Yitzhak Rabin, le champ d’action du camp messianique ne cesse de se renforcer. Pourtant, il a longtemps occupé une place secondaire dans le sionisme.

« L’âne du Messie »

Le premier qui a établi ce lien entre le sionisme et la fin des temps bibliques est le premier grand-rabbin de Palestine, Abraham Isaac Kook (1865-1935) qui énonce la fameuse idée que le sionisme, pourtant une idéologie nationaliste laïque au départ, constitue « l’âne du Messie ». On dirait aujourd’hui l’idiot utile. La Bible dit que le Messie viendra assis sur un âne. Pour Kook, en bâtissant un État juif en Terre sainte, le sionisme portait sans le savoir sur ses épaules l’arrivée du Messie. Kook fonde l’école talmudique Merkaz HaRav (le « centre rabbinique ») en 1924 pour promouvoir ses idées.

Longtemps, sa mouvance reste marginale au sein du sionisme, même parmi les religieux, où la mouvance politique dite Mizrahi était beaucoup moins nationaliste et belliqueuse que la fraction travailliste ou celle nommée « révisionniste », qui coalisait la droite et l’extrême droite. Mais la victoire « miraculeuse » de juin 1967 fournit le déclic. Elle suscite dans la population un vent de mysticisme alimenté par l’idée du « Grand Israël » (la Palestine historique). Incarné par Tsvi Yehuda HaCohen Kook (le fils du précédent), qui accentue fortement la vision suprémaciste juive de son père ; le messianisme va s’enraciner. Son école rabbinique devient le pilier du Goush Emounim (« Bloc de la foi »), moteur politique du messianisme juif. Ce mouvement politique fondamentaliste a depuis disparu, mais il a généré de très nombreux héritiers disséminés dans divers courants : les deux partis fascistes d’Itamar Ben Gvir et de Bezalel Smotrich, mais aussi au Likoud et dans les partis religieux orthodoxes. Ensemble, ils incarnent l’essor d’un ultranationalisme messianique devenu un acteur politique et surtout social de premier ordre, influant très au-delà du seul camp dit sioniste religieux.

Comment est-ce arrivé ? D’abord, ce camp a mieux surfé que les autres sur la logique de la colonisation. Et comme le font tous les fondamentalismes, ceux juifs israéliens ne retiennent que les parties les plus identitaires de leur lecture littérale et sélective des textes saints. Tout est écrit d’avance, et si l’on sait bien lire, Dieu sera de notre côté. Lors d’un récent séjour en Israël, un rabbin m’a expliqué que l’attaque du Hamas le 7 octobre était « un miracle divin ». Dieu nous montre la voie. L’heure est venue de respecter ses désirs : s’emparer de toute la « Terre d’Israël ». Dès lors, si cette terre « nous appartient » exclusivement, et que les Palestiniens sont une résurrection d’Amalek, l’ennemi éternel des Juifs, pourquoi tergiverser ? Ce discours paraît simpliste, mais si le conflit est inexorable et insoluble parce qu’existentiel, autant y mettre fin radicalement, et au plus tôt.

Ensuite, aucun gouvernement israélien, ni de droite ni de gauche, n’a su ni voulu brider l’ardeur des messianiques. Lorsqu’en 1994 est commis le massacre de Hébron, des conseillers du Premier ministre Yitzhak Rabin préconisent de profiter de l’aubaine pour évacuer les 80 colons messianiques barricadés au cœur de la ville. Vu les circonstances, qui oserait s’y opposer ? Rabin tergiverse et finit par renoncer. Depuis, la colonisation a plus que triplé, à Hébron et ailleurs. Et le poids des messianiques avec.

Enfin et surtout, les messianiques ont su mettre en place une logistique dont l’impact n’a cessé de grandir. Dans Au nom du Temple, Charles Enderlin retrace la manière dont l’extrême droite coloniale messianique, en usant d’une stratégie très articulée mêlant guerre culturelle et capture de positions stratégiques dans des domaines clés de la société, est parvenue à occuper une place politique et à produire un impact sociétal, surtout dans la jeunesse, qu’on aurait eu du mal à imaginer cinquante ans plus tôt. Lorsque, au soir de la conquête de l’esplanade des Mosquées par Israël, en juin 1967, Shlomo Goren, grand-rabbin de l’armée, appelle à raser la mosquée Al-Aqsa pour reconstruire le Temple sur ses cendres, 99 % des Israéliens le prennent pour un fou dangereux. Aujourd’hui, de multiples organismes alimentent cette idée de la « reconstruction du Temple ». Leurs défenseurs siègent au gouvernement.

Hitler s’est juste trompé de cible

Le camp messianique n’a pas seulement proliféré dans le circuit éducatif religieux en Israël. Il touche désormais amplement le secteur public. Il jouit de médias nombreux, écrits, télévisés et radiophoniques. Il dispose de plus en plus de députés, et de soutiens financiers considérables. Enfin, il s’est emparé de positions très importantes dans l’armée. L’affaire commence en 1953, quand celle-ci accueille la première Yechivat Hesder (académie militaire religieuse). Le principe consiste à offrir aux jeunes portant la kippa un service militaire où l’apprentissage de l’usage des armes se mêle aux études bibliques. En 1967, il n’y en avait que trois. En 1990, treize. Aujourd’hui, on en compte près de quatre-vingt-dix. Le Merkaz HaRav et ses émules ont mis la main sur ces écoles, souvent installées dans des colonies en Cisjordanie.

L’éducation qu’on y reçoit est fondée sur le suprémacisme juif en particulier à l’encontre des Arabes et des musulmans. En 2000, un célèbre rabbin de cette mouvance, Yitzhak Guinzburg, explique en une du supplément hebdomadaire du quotidien Maariv que « l’Arabe a une âme animalière »3. Vingt ans plus tard, le rabbin Giora Redel, un dirigeant de la Yechivat Hesder Bnei David, explique aux recrues que « l’idéologie de Hitler était à 100 % correcte, mais [qu’]il visait la mauvaise cible »4. Il entend par là qu’il aurait dû exterminer les musulmans, pas les juifs. Son compère de la même académie, Eliezer Kashtiel, déclare sur la chaîne 13 : « Je crois au racisme », ajoutant que « les Arabes ont un problème génétique »5. Ces rabbins n’ont jamais subi la moindre sanction.

Dans les bataillons les plus « problématiques » de l’armée israélienne, ceux qui massacrent sans remords les civils, enfants, femmes et hommes, et qu’on voit ensuite s’en réjouir en chantant sur les réseaux sociaux israéliens, beaucoup sont issus des écoles militaro-messianiques de cet acabit. Aujourd’hui « 40 % des officiers d’infanterie qui sortent des écoles de formation des officiers sont issus de la communauté nationale religieuse », alors que cette mouvance ne regroupe que treize députés au Parlement sur cent vingt. Avant chaque affrontement armé, nombre de ces officiers tiennent des discours où ils appellent les soldats à prier pour que le Dieu d’Israël leur permette d’annihiler leurs ennemis.

Un exemple parmi d’autres, le bataillon Netzah Yehuda (« Éternité de Juda ») est composé à 60 % d’anciens élèves de ces académies militaires messianiques. Ses soldats ont été régulièrement accusés de crimes perpétrés contre des Palestiniens. L’un d’entre eux a été incarcéré pour avoir usé de la gégène à leur encontre, quatre autres pour sévices sexuels sur un « suspect », d’autres pour avoir frappé à mort un Palestinien de 78 ans. Ils n’ont pas été poursuivis. Et devinez quoi ? Lorsqu’il était jeune, Yehuda Vach a suivi sa propre formation militaire à l’académie Bnei David, celle-là même où l’on enseigne que Hitler s’est juste trompé de cible. Quelques années plus tard, il a pu faire bénéficier de son apprentissage l’école d’entraînement des officiers de l’armée israélienne, lorsqu’il en a pris le commandement.

Sylvain Cypel.




vendredi 14 février 2025

L'exultation de la désolation ou la Schadenfreude israélienne



Un soldat de Tsahal autoproclamé pédophile dit tout : 

« Le 11 septembre ? C'est le meilleur ! » 
Bien sûr, nous avons provoqué une migration massive vers l’Europe.
Les Européens ne valent rien. 
Les Juifs dirigent le monde. C'est dans les coulisses. 
Vous ne savez pas ce qui se passe... parce que vous êtes un goy. »



(Source : Street Media)

La Schadenfreude : expression allemande signifiant la « joie malsaine » ou la « joie maligne » que l'on éprouve en observant le malheur d'autrui.


11 Septembre, des Israéliens sautent de joie

Un incident survenu le 11 septembre en marge des attentats permet de relier de manière certaine les services secrets israéliens aux explosions des Tours jumelles. Il a été rapporté dès le lendemain par le journaliste Paulo Lima dans The Record, quotidien du comté de Bergen dans le New Jersey, d’après des « sources proches de l’enquête ». Immédiatement après le premier impact sur la Tour Nord, trois individus furent aperçus par divers témoins sur le toit d’un van stationné à Liberty State Park dans Jersey City, « en train d’exulter » (celebrating), « sauter de joie » (jumping up and down), et se photographier avec les Tours jumelles en arrière-plan. Ils déplacèrent ensuite leur van sur un autre parking de Jersey City, où d’autres témoins les virent se livrer aux mêmes réjouissances ostentatoires. La police émit aussitôt une alerte BOLO (be-on-the-look-out) : « Véhicule possiblement lié à l’attaque terroriste de New York. Van blanc Chevrolet 2 000 avec une plaque du New Jersey et un signe “Urban Moving Systems” à l’arrière, a été vu au Liberty State Park, Jersey City, NJ, au moment du premier impact d’avion de ligne dans le World Trade Center. Trois individus avec le van ont été vus se réjouissant après l’impact initial et l’explosion qui s’en suivit. »

Le van fut intercepté par la police vers 16 heures, avec à son bord cinq jeunes gens. La nouvelle atteignit rapidement les téléspectateurs, qu’ils étaient « moyen-orientaux » (Middle-Eastern). Ils l’étaient en effet, mais seulement au sens précis de « israéliens ». Leurs noms : Sivan et Paul Kurzberg, Yaron Shmuel, Oded Ellner et Omer Marmari. Contraint physiquement de sortir du véhicule et plaqué à terre, le conducteur, Sivan Kurzberg, lança cette phrase étrange : « On est israéliens. On n’est pas votre problème. Vos problèmes sont nos problèmes. Les Palestiniens sont le problème. »

Les sources policières qui informèrent Paulo Lima se dirent convaincues de l’implication de ces Israéliens dans les attentats de la matinée : « Il y avait des cartes de la ville dans le van avec certains points surlignés. On aurait dit qu’ils étaient au courant, […] qu’ils savaient ce qui allait se passer lorsqu’ils étaient à Liberty State Park. » On trouva également sur eux des passeports de nationalités diverses, près de 6 000 dollars en espèces et des billets d’avion open pour l’étranger. Les frères Kurzberg furent formellement identifiés comme agents du Mossad. Les cinq Israéliens travaillaient officiellement pour une compagnie de déménagement nommée Urban Moving Systems, dont les employés étaient majoritairement israéliens. « J’étais en pleurs. Ces types blaguaient et ça me perturbait », confia un des rares employés non israéliens à propos de ses collègues. Le 14 septembre, après avoir reçu une simple visite de la police, le propriétaire de l’entreprise, Dominik Otto Suter, quittait le pays pour Tel Aviv.

L’information divulguée par le Record, confirmée par le rapport de police, a été reprise par des sites d’investigation comme le Wayne Madsen Report (14 septembre 2005) et Counterpunch (7 février 2007). Elle fut aussi rapportée dans quelques grands médias mais d’une façon qui minimisait sa portée : le New York Times (21 novembre 2001) omettait de préciser la nationalité des individus, tout comme Fox News et l’agence Associated Press. Le Washington Post (23 novembre 2001) disait bien qu’ils étaient israéliens, mais passa sous silence leur apparente préconnaissance de l’événement. En revanche, le journal de la communauté juive américaine The Forward (15 mars 2002) révéla, d’après une source anonyme du renseignement américain, qu’Urban Moving Systems était une couverture du Mossad (ce qui n’empêcha pas l’entreprise de bénéficier d’un prêt fédéral de 498 750 dollars, selon les archives du fisc). On note que les locaux d’Urban Moving se trouvaient à moins de dix kilomètres d’une autre société écran du Mossad, SCP Partner, spécialisée en sécurité. Quelques mois avant le 11-Septembre, cette société s’était adjoint comme « conseiller » une recrue de choix : Ehud Barak, ancien chef du Renseignement militaire israélien (Salerait Makal) et premier ministre de juillet 1999 jusqu’à son remplacement par Ariel Sharon en mars 2001. Une heure après la désintégration de la Tour Nord, Ehud Barak était sur le plateau de BBC World pour désigner Ben Laden comme principal suspect.

Le FBI diligenta sur l’affaire des « Israéliens dansants » une enquête consignée dans un rapport de 579 pages, partiellement déclassifié en 2005 (il le sera totalement en 2035). Hicham Hamza a analysé ce rapport en détail dans Israël et le 11-Septembre : le Grand Tabou. Il en ressort plusieurs éléments accablants. Tout d’abord, les photos prises par ces jeunes Israéliens les montrent effectivement dans des attitudes de célébration devant la Tour Nord en feu : « Ils souriaient, ils s’embrassaient et ils se tapaient mutuellement dans les mains (highfiving). » Pour s’expliquer, les intéressés dirent qu’ils s’étaient simplement réjouis « que les États-Unis auraient maintenant à prendre des mesures pour arrêter le terrorisme dans le monde » (alors qu’à ce point, une majorité de gens pensait à un accident plutôt qu’à un acte terroriste). Plus grave, un témoin au moins les a vus positionnés dès 8 heures, soit avant qu’un avion ne percute la première tour, tandis que d’autres certifient qu’ils prenaient déjà des photos cinq minutes après. Un ancien salarié de l’entreprise témoigna au FBI de l’antiaméricanisme virulent que partageaient Suter et ses employés israéliens, l’un d’entre eux adressant un jour cette phrase à des collègues américains : « Donnez-nous vingt ans et nous nous emparerons de vos médias et détruirons votre pays. » Les cinq Israéliens arrêtés étaient en contact avec une autre entreprise de déménagement dénommée Classic International Movers, dont quatre employés avaient été interrogés indépendamment pour leurs liens avec les dix-neuf pirates de l’air présumés. L’un d’eux avait téléphoné à « un individu en Amérique du Sud possédant des liens authentiques avec les militants islamiques au Moyen-Orient », précise le rapport FBI. Enfin, « un chien renifleur donna un résultat positif pour la présence de traces d’explosifs dans le véhicule ».

Comme le remarque Hamza, la conclusion du rapport laisse songeur : le FBI informe la police locale qui détient les suspects « que le FBI n’a plus aucun intérêt à enquêter sur les détenus et qu’il convient d’entamer les procédures d’immigration appropriées ». En fait, le 25 septembre au plus tard, la direction fédérale du FBI avait déjà pris cette décision et en avait averti le Service de l’immigration et de la naturalisation afin qu’il « applique la procédure d’immigration appropriée ». Avant d’être rapatriés sous la simple charge de « violation de visa », les cinq Israéliens passèrent néanmoins 71 jours dans une prison de Brooklyn, au cours desquels ils refusèrent puis échouèrent plusieurs fois au détecteur de mensonges. Dès leur retour en Israël, ils furent invités à témoigner dans une émission télévisée de leur détention « abusive », Oded Ellner déclarant candidement : « Notre but était d’enregistrer (document) l’événement. » Yaron Shmuel, qui revendique sur son profil LinkedIn son expertise et son expérience en matière d’« explosifs », se mariera le 11 septembre 2002 (premier anniversaire du « Grande Mariage », selon le nom de code du 11-Septembre dans une fausse communication d’Al-Qaïda de fabrication israélienne interceptée durant l’été 2001 par les services jordaniens).



Des militaires de Tsahal ont mis en ligne des vidéos montrant la Schadenfreude israélienne durant le génocide des Palestiniens.


jeudi 13 février 2025

Israël, l'Etat-fantôme qui assassine les Palestiniens, est un corps sans âme



Trois couards armés contre un enfant palestinien terrorisé, voici l'armée israélienne, l'armée la plus "morale" du monde selon Netanyahou.  


L'Etat juif est un Etat virtuel qui perd rapidement le lien ténu qui le relie à la réalité. Cet Etat-fantôme tue les gens tout en collectant des fonds en Amérique ; il poursuit une sorte d'existence scélérate, comme l'illustre l'expression juridique "propriété du défunt". Ses champs sont entretenus par des travailleurs-hôtes importés, gardés par des Russes et des Ethiopiens, importés eux aussi, et font l'objet de conférences en amphi par des professeurs israéliens, enseignant (à temps plein et à vie) dans les universités américaines et de braves généraux, toujours à l’affût d’un brusque revirement des fabriquants d’armes américains. Le chômage augmente de jour en jour, les services publics sont en grève quasi-permanente ; le tourisme s'est effondré, les hôtels sont fermés et d'autres branches de l'économie nationale sont au bord de la faillite. Les Israéliens achètent des appartements en Floride et à Prague, tandis que les logements, en Israël, ne trouvent pas preneur. L'acharnement de Sharon à punir les Palestiniens, ressemble à celui de quelqu'un qui martyrise sa propre main gauche : les Palestiniens et les Israéliens sont mêlés et intégrés les uns aux autres, leur séparation tue l'économie des uns et des autres.

Vu de loin, des Etats-Unis, Israël semble un géant : puissance nucléaire, grand ami des Américains, l'Etat juif est un motif de fierté, pour certains Juifs américains. Un visiteur peut quitter nos côtes avec le sentiment, fort, que nous avons une identité marquée et que nous sommes prospères. Mais nous, qui y résidons en permanence, sommes les seuls à savoir qu'Israël n'est qu'un décor de carton-pâte. Israël est en train de s'écrouler, ses forces vives émigrent, en désespoir de cause, tandis que les généraux parachèvent la destruction du pays. C'est un sort cruel qui s'abat sur les Palestiniens : Israël, l'Etat-fantôme qui les assassine, est un corps sans âme, titubant comme un zombie, qui hante les couloirs du Congrès américain et les déserts du Proche-Orient.

Et c'est pour ce spectre que de gros bonnets juifs américains pressurent leurs employés et leurs concitoyens comme des citrons, afin d'en extraire jusqu'au dernier centime, exigeant des coupes dans les pensions allouées aux personnes âgées et dans les allocations familiales, des restrictions aux budgets de la santé et de l'éducation, l'assèchement de l'aide internationale à l'Afrique et à l'Amérique du Sud, la mise sur pied de coalitions improbables avec des racistes aussi notoires que Pat Robertson et Jerry Falwell, la vitrification de l'Irak, bénissant le bombardement de réfugiés afghans, faisant tout afin de maintenir les Afro-américains dans leurs ghettos, minant la société qui les a accueillis, se créant des ennemis, à eux-mêmes et, plus largement, à l'Amérique. Ces agissements sont on ne peut plus avilissants. Certes. Mais, de plus, ils sont vains.

L'expérience sioniste est pratiquement terminée. Israël peut encore être maintenu en survie artificielle, cas d'acharnement thérapeutique évoquant celui qu'on exerce parfois sur un 'légume humain' en état de mort cérébrale. Il peut, certes, encore tuer des tas de gens, voire même déclencher une guerre mondiale. Mais, pour lui, désormais, tout retour à la vie est impossible.

L'Etat juif d'Israël est un état d'esprit ; il n'est que la projection de la mentalité juive américaine. Les préoccupations et les problèmes qui l'agitent sont les problèmes des Juifs américains. Pour nous, ‘Juifs’ israéliens, il n'est nul besoin de ségrégation, de guerre, de soumission des habitants d'origine. Nous ne mangeons pas de bagels, nous ne parlons pas yiddish, nous ne lisons ni Saul Bellow ni Sholom Aleichem et, pour nous, les synagogues "valent le détour". Nous préférons la cuisine arabe et la musique grecque. Dans mon quartier, il y a sept boucheries vendant de la viande de porc contre une boucherie kasher. Quarante pour cent des couples, à Tel Aviv, se forment hors cadre juif : les jeunes Israéliens préfèrent aller se marier à Chypre, ne serait-ce que pour éviter d'avoir affaire à un rabbin. Tel Aviv est la capitale homosexuelle du Proche-Orient, en dépit du fait qu'en vertu de la loi juive, les homosexuels devraient être occis. Parfois j’aimerais que nos grands amis, les juifs américains, nous abandonnent, dégoûtés, en nous jetant un dernier regard méprisant. Il s’agit d’une lamentable erreur d’identité. Nous ne sommes pas ceux qu’ils croient. Nous avons besoin de leur protection contre les Gentils à peu près autant que les poissons ont besoin de bottes imperméables.

Israel Shamir, 14 décembre 2001.


Israeli soldiers from the paratrooper brigades playing with underwear belonging to Palestinian women they displaced/killed.