Depuis le 27 janvier, des dizaines de milliers de Gazaouis sont remontés vers le nord de la bande de Gaza. Ils ont découvert pour beaucoup leurs maisons réduites en poussière, et des infrastructures détruites. À l’image de l’hôpital Kamal-Adwan à Beit Lahia où Shada Dawas, une habitante, sait qu’elle ne peut plus aller : « C’est très difficile. Si ma fille tombe malade, Dieu l’en préserve, où est-ce qu’on va aller ? L’hôpital est totalement détruit. On serait obligés d’aller à Gaza-ville, mais tout est détruit là-bas aussi, les routes pour y aller également. »
Condamnations internationales
Détruire un « symbole »
Jusque-là, Kamal-Adwan était le seul hôpital encore débout dans le nord de Gaza, désormais dépourvu de toute infrastructure médicale.