"Israël doit bombarder Amsterdam et tous ses habitants.
Lâcher toutes les armes biologiques de nos installations à travers l'Europe.
Les non-Juifs doivent subir la colère des Juifs pour cette vague de comportement antisémite.
Cela ne restera pas sans réponse.
Les Juifs afflueront en Israël et regarderont le monde brûler."
Cela ne restera pas sans réponse.
Les Juifs afflueront en Israël et regarderont le monde brûler."
Zelda Schitz fait allusion à la doctrine « Samson », l’Holocauste nucléaire d’Israël.
Doctrine « Samson »
l’Holocauste nucléaire d’Israël
David Ben-Gourion, le fondateur de l’État d’Israël, était, dit-on, « quasi obsédé » par l’idée qu’Israël devait posséder l’arme atomique pour éviter un nouvel Holocauste. Il écrivait ainsi en1956 :
« Ce qu’Einstein, Oppenheimer et Teller, tous trois juifs, ont fait pour les États-Unis, les scientifiques israéliens pourraient aussi le faire pour leur propre peuple ».
Dans une lettre adressée en avril 1963 à John F. Kennedy, Ben-Gourion insiste sur le fait que le conflit au Moyen-Orient menace Israël d’ « un nouvel Holocauste ».
D’après Seymour Hersh, auteur en 1991 de "The Samson Option : Israel’s Nuclear Arsenal and American Foreign Policy", la légende veut que les mots « Plus jamais ça » aient été gravés en anglais et en hébreu sur la première ogive nucléaire produite par Israël.
Au cas où vous ne seriez pas féru de récits bibliques, Samson, c’est ce Nazir [avec un « r » !] enchaîné les yeux arrachés aux colonnes du temple par les Philistins et qui préféra faire s’écrouler tout l’édifice sur ses bourreaux et sur lui-même plutôt que de souffrir une mort lente et sans gloire.
Quant à l’option Samson, c’est cette doctrine officieuse, forcément officieuse, puisque même si certains hauts responsables ont déjà eu l’occasion de vendre la mèche « par inadvertance », le pays n’a jamais reconnu posséder l’arme nucléaire, et selon laquelle, si la nation élue se trouvait au bord de l’anéantissement militaire, elle pourrait, selon les termes de Ron Rosenbaum dans son livre How the End Begins (2011): The Road to a Nuclear World War III, « faire tomber les piliers du monde (attaquer Moscou et les capitales européennes par exemple) …. [et] les lieux saints de l’Islam ». En d’autres termes, « si nous ne pouvons pas avoir le monde, personne ne l’aura ».
Dans un éditorial de 2002 du Los Angeles Times, David Perlmutter écrivait :
« Ça fait 30 ans qu’Israël produit des armes nucléaires. Les Juifs ont bien compris où les conduisait l’acceptation docile de la fatalité. Ce n’est pas Massada l’exemple à suivre, mais Gaza,…
[FG : A Massada, les Juifs s’étaient suicidés, ce qui n’a pas gêné les Romains, au contraire, par contre, à Gaza, où s’est déroulé selon la Bible l’épisode de Samson et Dalila, Samson, en faisant s’écrouler le temple, a entraîné ses ennemis dans sa perte]
…quoi de mieux qu’un bon petit hiver nucléaire pour venger des siècles de persécutions, si on doit y passer, alors tous ces hommes d’État et militants pacifistes européens nous suivrons dans la fournaise.
Pour la première fois dans l’histoire, un peuple menacé d’extermination sous le regard indifférent ou narquois du monde, a le pouvoir – justice suprême – de détruire le monde. » (Perlmutter, David (7 avril 2002), « Israël : pensées sombres et désespoir tranquille » , The Los Angeles Times)
Un an plus tard, l’historien militaire israélien Martin van Creveld était cité dans The Sword and the Olive :
« Nous possédons plusieurs centaines d’ogives atomiques – et les missiles pour les lancer, potentiellement jusqu’à Rome. En fait, c’est la plupart des capitales européennes qui sont atteignables par notre armée de l’air. Permettez-moi de citer Moshe Dayan : « doit être comme un chien enragé, trop dangereux pour qu’on y touche ». Heureusement, nous n’en sommes pas encore là et je considère que nous devons tout faire pour éviter d’y arriver. Cependant, nos forces armées ne sont pas les trentièmes plus puissantes du monde, mais plutôt les deuxièmes ou troisièmes. Nous avons la capacité d’entraîner le monde dans notre chute et je peux vous assurer que c’est ce qui se produira le cas échéant ».
Ce scénario peut sembler excessif, sauf qu’il pourrait bien expliquer, mieux que les proclamations d’un devoir sacré d’origine plus ou moins bibliques, pourquoi les États-Unis se laissent perpétuellement entraîner dans les guerres d’Israël et pourquoi ils s’en prennent à tout pays qui fait mine de chercher à posséder sa propre bombe au Moyen-Orient : parce qu’Israël n’hésiterait pas à déclencher le feu nucléaire.
On estime qu’Israël possède entre 75 et 400 ogives nucléaires, mais aucun pays n’a le courage de le lui faire reconnaître. Du reste, étant donné que les États-Unis interdisent officiellement le financement des pays qui possèdent des armes de destruction massive, cela signifierait pour Israël la perte de deux à trois milliards de dollars par an d’aide de l’oncle Sam.
On estime en outre qu’Israël possède un arsenal nucléaire depuis au moins le milieu des années 1960 et que le pays avait envisagé de faire exploser, à titre de coup de semonce, une bombe dans le désert du Sinaï durant de la guerre des Six Jours en 1967, cela n’a finalement pas été nécessaire.
En mai 1973, lors d’une interview accordée à la BBC et menée par le journaliste Alan Hart, le Premier ministre israélien Golda Meir, à l’allure inénarrable, a laissé entendre qu’Israël chevauchait une sorte de machine de l’apocalypse. Selon Hart :
« À un moment je l’ai interrompue pour lui demander : « Madame le Premier ministre, je veux être sûr d’avoir bien compris ce que vous êtes en train de nous dire… Vous dites que si jamais Israël se trouvait au bord de la défaite, le pays serait prêt à entraîner la région et le monde entier dans sa chute ? Et Golda de répondre sans la moindre marque d’hésitation, de cette voix rocailleuse qui pouvait charmer ou intimider les présidents américains selon les besoins : « Oui, c’est exactement ce que je dis ».
Quelques mois plus tard, c’était la guerre du Kippour et Meir aurait menacé d’arrimer 13 bombes atomiques sur des missiles et des avions si les États-Unis n’envoyaient pas immédiatement de quoi faire la guerre. Nixon s’est empressé d’obtempérer, se comportant de fait comme ce « géant pitoyable et impuissant » qu’il avait prédit que « la nation la plus puissante du monde » pourrait un jour devenir si elle s’inclinait devant « les forces du totalitarisme ». Sauf que Nixon pensait en l’occurrence aux communistes, jamais il n’avait songé au totalitarisme sioniste.
Au cours du premier mandat de Nixon, Henry Kissinger, conseiller à la sécurité nationale, préconisait que les États-Unis adoptent une politique d’« ambiguïté nucléaire » à l’égard des armes de destruction massive d’Israël. En d’autres termes, fermez les yeux et faites comme si vous ne saviez rien de la façon dont cette minuscule nation, née au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et entourée de musulmans hostiles dont le livre saint méprise tout ce qui est juif, possède des armes nucléaires et ne voit absolument aucun inconvénient à les utiliser, au risque de précipiter le monde entier dans le gouffre, dans l’éventualité où elle se retrouverait elle-même acculée à la défaite.
Comme on le voit, un plan infaillible pour la paix et la sécurité dans le monde !
C’est pourtant ce même Kissinger qui, dans une note datée du 19 juillet 1969, lançait cet avertissement :
« Les Israéliens, qui sont l’un des rares peuples dont la survie est réellement menacée, sont aussi les plus susceptibles d’utiliser leurs armes nucléaires. Il n’est pas possible d’ignorer cette terrible menace. »
Jim Goad 26 octobre 2023. Traduction : Francis Goumain
Source : Counter Current | https://counter-currents.com/2023/10/israels-suicide-solution/