Pendant que les fachos d'"Israël is Forever" et du Bétar (mouvement de jeunesse juif sioniste radical) se donnent RDV à Paris pour un Gala, avec Smotrich, et un match de foot, avec la présence honteuse d'Emmanuel Macron, les Palestiniens du nord de Gaza meurent sous les bombes et de famine.
Leurs morts se comptent en centaines...
Bonus
Le Bétar
Le but du Bétar est "de préparer ses membres à leurs
devoirs de futurs citoyens israéliens" et le mouvement se propose
"l'éducation d'un nouveau type de Juif, la création d'un État juif sur
la terre d'Israël dans ses frontières historiques et le rassemblement
des exilés sur leur terre ancestrale".
Le Bétar est en effet un mouvement haloutsique. A l'opposé des groupes "diasporiques" ou "bundistes", il récuse l'idée d'une vie juive à l'extérieur d'Israël et
s'oppose violemment à l'idéologie socialiste."
Le Bétar (...) est
aujourd'hui pour la jeunesse la structure militante du parti Hérout.
Les plus anciens dépendent du Tagar, organisation qui se charge,
entre autres, d'assurer la protection souvent musclée des lieux communautaires. "Le Bétar ne s'est jamais embarrassé de subtiles
arguties, comme l'explique un de ses responsables nationaux, ltshak
Mopsik :
"Notre but est de faire retourner les Juifs de France en
Israël (...) Nous répondons au coup par coup. Nous sommes les
pionniers de la violence politique (...) Dites bien que toutes
les matraques, toutes les alertes à la bombe ne sont pas toutes du
Betar." On appréciera le "toutes du Bétar". (...)
Le Bétar est le seul mouvement sioniste légalement déclaré en
France à prôner l'autodéfense, et même l'attaque.
Le Tagar a été fondé en France en 1986. Cette "association de la jeunesse étudiante juive" a pour but la "sensibilisation de la jeunesse étudiante juive de France à Israël et à l'Alyah
(émigration en Israël".
Le Tagar est une association paramilitaire : Chaque
membre actif de l'Association a le droit de porter l'uniforme et les
insignes correspondants de l'Association.
Le Bétar-Tagar peut intervenir d'autant plus facilement pour
museler la liberté d'expression que nul ne souhaite évidemment
dans la communauté de heurts entre juifs.
Emmanuel Ratier, "Enquête sur les milices sionistes" (extraits).