Des rabbins de l'école Bnei David à Eli en Cisjordanie :
"Le peuple juif est une race supérieure. Oui, nous sommes racistes. Hitler avait raison dans chacun de ses mots, il s'est juste trompé sur la race supérieure."25 février 1994 à Hébron : Le Docteur Baruch Goldstein, colon d'origine américaine, de Kiryat Arba (Cisjordanie) fit vingt-sept morts et plus de cinquante victimes en mitraillant des Palestiniens en prière dans le Tombeau des patriarches. Membre d'un groupe intégriste fondé sous le parrainage d'Ariel Sharon (sous la protection de qui furent perpétrés les massacres de Sabra et de Chatila, et qui fut récompensé de son crime par une promotion : Ministre du Logement, chargé de développer les "colonies" dans les territoires occupés), Baruch Goldstein est aujourd'hui l'objet d'un véritable culte de la part des intégristes qui viennent fleurir et baiser sa tombe, car il fut rigoureusement fidèle à la tradition de Josué exterminant tous les peuples de Canaan pour s'emparer de leurs terres.
Cette purification ethnique devenue systématique dans l'État d'Israël d'aujourd'hui, découle du principe de la pureté ethnique empêchant le mélange du sang juif avec le "sang impur" de tous les autres.
Dans les lignes qui suivent l'ordre de Dieu d'exterminer les populations qu'il leur livre, le Seigneur recommande à Moïse que son peuple n'épouse pas les filles de ces peuples (Exode, XXXIV, 16).
Dans le Deutéronome, le peuple "élu" (Deut. VII, 6) ne doit pas se mélanger aux autres : "Tu ne donneras pas ta fille à leur fils et tu ne prendras pas leur fille pour ton fils" (Deut. VII, 3).
Cet apartheid est la seule manière d'empêcher la souillure de la race choisie par Dieu, la foi qui le lie à lui.
Cet apartheid est la seule manière d'empêcher la souillure de la race choisie par Dieu, la foi qui le lie à lui.
Cette séparation de l'Autre est restée la loi : dans son livre sur "le Talmud" (Paris, Payot, 1986, p. 104), le Rabbin Cohen écrit : "les habitants du monde peuvent être répartis entre Israël et les autres nations prises en bloc. Israël est le peuple élu : dogme capital."
Au retour de l'exil, Esdras et Néhémie veillent au rétablissement de cet apartheid :
Au retour de l'exil, Esdras et Néhémie veillent au rétablissement de cet apartheid :
Esdras pleure parce que "la race sainte (sic) s'est mêlée avec les peuples des pays" (Esd. 9, 2)... Pinhas empale un couple mixte... Esdras ordonne la sélection raciale et l'exclusion: "tous ceux qui avaient pris des femmes étrangères, ils les renvoyèrent, femmes et enfants" (Esd. 10, 44). Néhémie dit des Juifs : "je les purifiais de tout élément étranger" (Néh. 13, 30).
Cette mixophobie et ce refus de l'Autre excèdent la dimension raciale. Si l'on refuse le sang de l'autre par le mariage mixte, on refuse aussi sa religion, sa culture ou sa manière d'être.
Ainsi Yahvé fulmine après ceux qui s'écartent de sa vérité, la seule qui soit, bien sûr : Sophonie lutte contre les modes vestimentaires étrangères; Néhémie contre les langues étrangères : "Je vis des Juifs qui avaient épousé des femmes achdonites, amonites, moabites; la moitié de leurs fils parlait l'achdonien ou la langue de tel ou tel peuple, mais ne savait pas parler le judien. Je leur fis des reproches et je les maudis; je frappais quelques uns d'entre eux, je leur arrachais les cheveux..." (Néh. 13, 23-25).
Les contrevenants sont tous durement jugés. Rebecca, femme d'Isaac et mère de Jacob, affirme : "Je suis dégoûtée de la vie à cause des filles de Het (les femmes Hittites). Si Jacob prend une femme comme celle-là, d'entre les filles de Het, que m'importe la vie ?" (Gn 27, 46). Les parents de Samson qui, excédés par le mariage de leur fils avec une Philistine, s’écrient : "n' y a-t-il pas de femmes parmi les filles de tes frères et dans tout ton peuple, pour que tu ailles prendre femme chez les Philistins, ces incirconcis ?" (Jug. 14, 3).
En effet au procès des criminels de guerre de Nuremberg, au cours de l'interrogatoire du "théoricien" de la race, Julius Streicher, la question est posée :
Les contrevenants sont tous durement jugés. Rebecca, femme d'Isaac et mère de Jacob, affirme : "Je suis dégoûtée de la vie à cause des filles de Het (les femmes Hittites). Si Jacob prend une femme comme celle-là, d'entre les filles de Het, que m'importe la vie ?" (Gn 27, 46). Les parents de Samson qui, excédés par le mariage de leur fils avec une Philistine, s’écrient : "n' y a-t-il pas de femmes parmi les filles de tes frères et dans tout ton peuple, pour que tu ailles prendre femme chez les Philistins, ces incirconcis ?" (Jug. 14, 3).
Haïm Cohen, qui fut Juge à la Cour Suprême d'Israël, constate : "L'amère ironie du sort a voulu que les mêmes thèses biologiques et racistes propagées par les nazis et qui ont inspiré les infamantes lois de Nuremberg, servent de base à la définition de la judaïcité au sein de l'Etat d'Israël" (voir Joseph Badi, Fundamental Laws of the State of Israel, New York, 1960, p. 156).
En effet au procès des criminels de guerre de Nuremberg, au cours de l'interrogatoire du "théoricien" de la race, Julius Streicher, la question est posée :
"En 1935 au Congrès du Parti à Nuremberg les "lois raciales" ont été promulguées. Lors de la préparation de ce projet de loi, avez-vous été appelé en consultation et avez-vous participé d'une façon quelconque à l'élaboration de ces lois ?
Accusé Streicher : - Oui, je crois y avoir participé en ce sens que, depuis des années, j'écrivais qu'il fallait empêcher à l'avenir tout mélange de sang allemand et de sang juif. J'ai écrit des articles dans ce sens, et j'ai toujours répété que nous devions prendre la race juive, ou le peuple juif, pour modèle. J'ai toujours répété dans mes articles que les Juifs devaient être considérés comme un modèle par les autres races, car ils se sont donné une loi raciale, la loi de Moïse, qui dit :
"Si vous allez dans un pays étranger, vous ne devez pas prendre de femmes étrangères." Et ceci, Messieurs, est d'une importance considérable pour juger les lois de Nuremberg. Ce sont ces lois juives qui ont été prises pour modèle. Quand, des siècles plus tard, le législateur juif Esdras constata que, malgré cela, beaucoup de Juifs avaient épousé des femmes non juives, ces unions furent rompues. Ce fut l'origine de la juiverie qui, grâce à ses lois raciales, a subsisté pendant des siècles, tandis que toutes les autres races, et toutes les autres civilisations, ont été anéanties."
Source : Procès des grands criminels de guerre devant le Tribunal militaire international (Nuremberg : 14 novembre 1945-1er octobre 1946. Texte officiel en langue française. Débats du 26 avril 1946, Tome XII. D. 321)
C'est en effet ainsi que les juristes, conseillers du Ministère de l'Intérieur nazi, avaient élaboré les "Lois de Nuremberg, du droit de la population du Reich et de la protection du sang allemand et de l'honneur allemand". Ces juristes conseillers, Bernard Losener et Friedrich Knost, commentent ainsi le texte, dans le recueil : "Les lois de Nuremberg” :
"Selon la volonté du Führer, les lois de Nuremberg n'impliquent pas vraiment des mesures propres à accentuer la haine raciale et à la perpétuer; au contraire, de telles mesures signifient le début d'une accalmie dans les relations entre le peuple juif et le peuple allemand.
Si les Juifs avaient déjà leur propre Etat, dans lequel ils se sentiraient chez eux, la question juive pourrait être considérée comme résolue, tant pour les Juifs que pour les Allemands. C'est pour cette raison que les sionistes les plus convaincus n'ont pas élevé la moindre opposition contre l'esprit des lois de Nuremberg."
Ce racisme, modèle de tous les autres racismes, est une idéologie qui sert à justifier la domination de différents peuples.
Le littéralisme conduit à la perpétration des mêmes massacres que ceux effectués par Josué :
"Les colons puritains d'Amérique, dans leur chasse à l'Indien pour s'emparer de leurs terres, invoquaient Josué et les "exterminations sacrées" des Amalécites et des Philistins."
Source : Thomas Nelson, "The Puritans of Massachussets", Judaism, Vol XVI, no 2, 1967.
Intermédiaire entre la shoah cananéenne et la mixophobie s'insère actuellement l'idéologie du transfert de populations, que soutient la majorité des rabbins de Judée-Samarie. Cette politique se fonde sur une lecture intégriste des textes sacrés. La lettre du Lévitique enjoint aux juifs de ne pas pratiquer le mélange d'espèces (Lev. 19, 19) et leur commande de distinguer le "pur" de l'impur (Lev. 20, 25) comme lui-même a distingué Israël des autres peuples (Lev. 20, 24), pour opérer une discrimination raciale. "j'établirai une différence entre mon peuple et ton peuple" (Ex. 8, 19).
Ainsi, en 1993, le grand Rabbin Sitruk peut-il dire sans crainte d'être rappelé à l'ordre par quelque instance que ce soit :
Ainsi Israël qui sera saint (Lev. 20, 26) ne doit pas se souiller (Esd. 9, 11) au contact des autres nations que Dieu a pris en dégoût (Lev. 20, 23). L'interdiction est maintes et maintes fois répétée.
La lecture de ce livre, "Les Mythes fondateurs de la politique israélienne" ne doit créer aucune confusion, ni religieuse, ni politique.
La critique de l'interprétation sioniste de la Thora, et des ''livres historiques'', (notamment ceux de Josué, de Samuel et des Rois) n'implique nullement une sous-estimation de la Bible et de ce qu'elle a révélé, elle aussi, sur l'épopée de l'humanisation et de la divinisation de l'homme. Le sacrifice d'Abraham est un modèle éternel du dépassement par l'homme de ses provisoires morales et de ses fragiles logiques au nom de valeurs inconditionnelles qui les relativisent. De même que l'Exode demeure le symbole de l'arrachement à toutes les servitudes, de l'appel irrésistible de Dieu à la liberté.
Ce que nous rejetons, c'est la lecture sioniste, tribale et nationaliste, de ces textes, réduisant l'idée géante de l'Alliance de Dieu avec l'homme, avec tous les hommes, et de sa présence en tous, et en tirant l'idée la plus maléfique de l'histoire humaine celle de peuple élu par un Dieu partial et partiel (et donc une idole) justifiant par avance toutes les dominations, les colonisations et les massacres. Comme si, dans le monde, il n'y avait d' ''Histoire sainte'' que celle des Hébreux.
De ma démonstration, dont nul chaînon ne fut apporté sans en donner la source, ne découle nullement l'idée de la destruction de l'État d'Israël mais simplement sa désacralisation cette terre, pas plus qu'aucune autre, ne fut jamais promise mais conquise, comme celle de la France, de l'Allemagne ou des États-Unis, en fonction des rapports de force historiques en chaque siècle.
Alors, je vous le demande qui est coupable ? celui qui commet le crime ou celui qui le dénonce ? Celui qui cherche la vérité ou celui qui cherche à la bâillonner ?
Source : Procès des grands criminels de guerre devant le Tribunal militaire international (Nuremberg : 14 novembre 1945-1er octobre 1946. Texte officiel en langue française. Débats du 26 avril 1946, Tome XII. D. 321)
C'est en effet ainsi que les juristes, conseillers du Ministère de l'Intérieur nazi, avaient élaboré les "Lois de Nuremberg, du droit de la population du Reich et de la protection du sang allemand et de l'honneur allemand". Ces juristes conseillers, Bernard Losener et Friedrich Knost, commentent ainsi le texte, dans le recueil : "Les lois de Nuremberg” :
"Selon la volonté du Führer, les lois de Nuremberg n'impliquent pas vraiment des mesures propres à accentuer la haine raciale et à la perpétuer; au contraire, de telles mesures signifient le début d'une accalmie dans les relations entre le peuple juif et le peuple allemand.
Si les Juifs avaient déjà leur propre Etat, dans lequel ils se sentiraient chez eux, la question juive pourrait être considérée comme résolue, tant pour les Juifs que pour les Allemands. C'est pour cette raison que les sionistes les plus convaincus n'ont pas élevé la moindre opposition contre l'esprit des lois de Nuremberg."
Ce racisme, modèle de tous les autres racismes, est une idéologie qui sert à justifier la domination de différents peuples.
Le littéralisme conduit à la perpétration des mêmes massacres que ceux effectués par Josué :
"Les colons puritains d'Amérique, dans leur chasse à l'Indien pour s'emparer de leurs terres, invoquaient Josué et les "exterminations sacrées" des Amalécites et des Philistins."
Source : Thomas Nelson, "The Puritans of Massachussets", Judaism, Vol XVI, no 2, 1967.
Intermédiaire entre la shoah cananéenne et la mixophobie s'insère actuellement l'idéologie du transfert de populations, que soutient la majorité des rabbins de Judée-Samarie. Cette politique se fonde sur une lecture intégriste des textes sacrés. La lettre du Lévitique enjoint aux juifs de ne pas pratiquer le mélange d'espèces (Lev. 19, 19) et leur commande de distinguer le "pur" de l'impur (Lev. 20, 25) comme lui-même a distingué Israël des autres peuples (Lev. 20, 24), pour opérer une discrimination raciale. "j'établirai une différence entre mon peuple et ton peuple" (Ex. 8, 19).
Ainsi, en 1993, le grand Rabbin Sitruk peut-il dire sans crainte d'être rappelé à l'ordre par quelque instance que ce soit :
"Je voudrais que des jeunes gens juifs n'épousent jamais que des jeunes filles juives."
Ainsi Israël qui sera saint (Lev. 20, 26) ne doit pas se souiller (Esd. 9, 11) au contact des autres nations que Dieu a pris en dégoût (Lev. 20, 23). L'interdiction est maintes et maintes fois répétée.
"Tu ne t'allieras point par mariage avec elles (les nations cananéennes); tu ne donneras pas ta fille à leur fils, tu ne prendras pas leur fille pour ton fils..." (Deut. 7, 3-4). "Si vous vous attachez à ce qui reste de ces nations qui sont demeurées avec vous, si vous vous alliez par mariage avec elles, si vous pénétrez chez elles et qu'elles pénètrent chez vous, sachez-le bien : Yahvé, votre Dieu, ne continuera pas à déposséder ces nations de devant vous. Elles deviendront pour vous un filet et un piège, un fouet sur vos flancs et des aiguilles dans vos yeux, jusqu'à ce que vous disparaissiez de dessus ce bon sol que vous a donné Yahvé, votre Dieu" (Jos. 23, 12 -- 23, 13).
Le 10 novembre 1975, en séance plénière, l'O.N.U. a considéré que le sionisme était une forme de racisme et de discrimination raciale.
Depuis l'éclatement de l'U.R.S.S., les Etats-Unis ont fait main basse sur l'O.N.U. et ont obtenu le 16 décembre 1991, l'abrogation de la juste résolution de 1975.Or, dans les faits, rien n'a changé depuis 1975, ou plutôt si : la répression, le génocide lent du peuple palestinien, la colonisation, ont pris une ampleur sans précédent.
Depuis l'éclatement de l'U.R.S.S., les Etats-Unis ont fait main basse sur l'O.N.U. et ont obtenu le 16 décembre 1991, l'abrogation de la juste résolution de 1975.Or, dans les faits, rien n'a changé depuis 1975, ou plutôt si : la répression, le génocide lent du peuple palestinien, la colonisation, ont pris une ampleur sans précédent.
Roger Garaudy, "Les Mythes fondateurs de la politique israélienne".
Les Mythes fondateurs de la politique israélienne
La critique de l'interprétation sioniste de la Thora, et des ''livres historiques'', (notamment ceux de Josué, de Samuel et des Rois) n'implique nullement une sous-estimation de la Bible et de ce qu'elle a révélé, elle aussi, sur l'épopée de l'humanisation et de la divinisation de l'homme. Le sacrifice d'Abraham est un modèle éternel du dépassement par l'homme de ses provisoires morales et de ses fragiles logiques au nom de valeurs inconditionnelles qui les relativisent. De même que l'Exode demeure le symbole de l'arrachement à toutes les servitudes, de l'appel irrésistible de Dieu à la liberté.
Ce que nous rejetons, c'est la lecture sioniste, tribale et nationaliste, de ces textes, réduisant l'idée géante de l'Alliance de Dieu avec l'homme, avec tous les hommes, et de sa présence en tous, et en tirant l'idée la plus maléfique de l'histoire humaine celle de peuple élu par un Dieu partial et partiel (et donc une idole) justifiant par avance toutes les dominations, les colonisations et les massacres. Comme si, dans le monde, il n'y avait d' ''Histoire sainte'' que celle des Hébreux.
De ma démonstration, dont nul chaînon ne fut apporté sans en donner la source, ne découle nullement l'idée de la destruction de l'État d'Israël mais simplement sa désacralisation cette terre, pas plus qu'aucune autre, ne fut jamais promise mais conquise, comme celle de la France, de l'Allemagne ou des États-Unis, en fonction des rapports de force historiques en chaque siècle.
Alors, je vous le demande qui est coupable ? celui qui commet le crime ou celui qui le dénonce ? Celui qui cherche la vérité ou celui qui cherche à la bâillonner ?