samedi 22 novembre 2025

Israeli drone strikes kill civilians across Gaza, threatening fragile ceasefire

 

On Saturday, Israeli drone strikes hit several areas in Gaza outside the ceasefire-designated “Yellow Line,” killing civilians in Gaza City, Deir al-Balah, and Nuseirat camp, and raising serious concerns about the stability of the fragile truce. Lape Olarinoye has the story.





Le narratif de Zohran Mamdani contredit le narratif dominant en Occident qui excuse Israël et accuse les Palestiniens






Voilà pourquoi Zohran Mamdani a été critiqué dès son élection car son narratif contredit le narratif dominant en Occident qui excuse Israël et accuse les Palestiniens !

Zohran Mamdani a dit en conférence de presse dans le Bureau ovale : 

"J'ai parlé du génocide commis par le gouvernement israélien et financé par le gouvernement américain, et j'ai dit au président D. Trump que je voulais que l'argent des contribuables soit consacré au bien-être des Américains."

Donald Trump est resté complètement silencieux lorsque Z. Mamdani a confirmé avoir déclaré qu'Israël commettait un génocide et que le gouvernement américain le finançait. Extrait du média Walla : https://news.walla.co.il/item/3796053



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L’attention populaire était sur Mamdani

Tout le monde a vu la rencontre entre Donald Trump et le nouveau maire de New York, Mamdani. Et beaucoup sont restés bouche bée : Trump, qui lui promettait l’enfer électoral il y a quelques mois à peine, s’est soudain mis à le flatter, le couvrir de sourires et de petites tapes dans le dos. Mais ce contraste n’est pas si surprenant.

Le populisme, contrairement au racisme assumé de certains, ne s’appuie pas sur une idéologie cohérente. Le populisme, lui, se branche sur ce que ressentent les gens, ce qu’ils vivent, ce qui les révolte au quotidien. Et Mamdani représente aujourd’hui exactement cela : un élu qui parle de loyers, de services publics, de violences policières, de vie chère. Des sujets que même Trump ne peut pas ignorer sans perdre ses propres électeurs.

C’est là que la scène devient intéressante : dès qu’un élu populaire commence à toucher aux vraies préoccupations des gens, même un Trump qui lui était hostile doit soudain changer de ton. Il ne s’agit pas d’amitié, pas d’adhésion, encore moins de respect. C’est simplement la logique du populisme : suivre le vent, flatter le rapport de force, se positionner là où l’attention populaire se tourne.

Et ce jour-là, l’attention populaire était sur Mamdani. Pas sur Trump. C’est cette inversion, rare et révélatrice, que tout le monde a vue sans encore la formuler. Et c’est pour ça que cette rencontre a autant fait parler.

Tomy le Magnifique



Before oct 7


ISRAELI FORCES UNLEASHING A DOG ON A PALESTINIAN CHILD!

This is long before oct 7.





L’ambassadeur des États-Unis en Israël qualifie de "terrorisme" la violence des colons illégaux en Cisjordanie occupée



"Des Israéliens peuvent aussi commettre des actes terroristes", a déclaré 
Mike Huckabee, l’ambassadeur des États-Unis en Israël, mercredi à la chaîne américaine News Nation. Il a précisé que ces violences sont le fait d’"une très petite minorité, essentiellement de jeunes en colère et marginalisés", qu’il a qualifiés de "voyous", et non de la majorité des colons installés sur place.

Le diplomate a confirmé une "escalade" des attaques de colons visant des civils palestiniens, y voyant clairement des "actes terroristes".
Il a assuré que les autorités israéliennes cherchent à traduire les responsables en justice: "Ceux qui commettent des actes de terreur, même s’ils sont Israéliens, feront face à toute la rigueur de la loi."

Depuis octobre 2023, au moins 1 076 Palestiniens ont été tués et 10 700 blessés dans des attaques menées par l’armée ou des colons en Cisjordanie occupée, tandis que plus de 20 500 personnes ont été arrêtées.

D’après la Commission de lutte contre la colonisation et le mur, les colons ont mené 7 154 attaques contre des Palestiniens et leurs biens durant cette période.


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Le vent tourne


Ancien pasteur baptiste, islamophobe notoire, le pro-colonisation Huckabee a toujours été un soutien inconditionnel d'Israël. En 2017, dans une colonie israélienne, Mike Huckabee avait déclaré : « La Cisjordanie occupée, ça n’existe pas. Il y a la Judée et la Samarie », le nom biblique de la région que les Israéliens utilisent.

Le revirement de l'opinion américaine (aux USA, une grande partie de la population a maintenant une vision négative d’Israël) a incité Mike Huckabee a qualifié de "terrorisme" la violence des colons illégaux en Cisjordanie occupée.

The Guardian :
Les sondages et le contexte politique indiquent un changement radical dans la perception d'Israël aux États-Unis.

En juin 2025, Mike Huckabee avait répondu à la campagne menée par la France en faveur de la reconnaissance de la Palestine en proposant de « détacher un morceau de la Côte d’Azur » pour en créer un Etat palestinien.



En Europe, des sanctions inédites contre Israël



Alors que plusieurs États de l’Union européenne commencent à revoir leurs accords avec Tel-Aviv et que l’Union européenne parle sans vraiment agir, des mouvements citoyens multiplient les initiatives. Dans les milieux culturels et artistiques, les formes de boycott s’intensifient créant un vrai désarroi en Israël.

« Nous sommes assez bons pour produire nos armes nous-mêmes », déclare Benyamin Nétanyahou le 15 septembre 2025 en réponse à l’interdiction prise par l’Espagne de livrer des armes à Israël via ses ports et son espace aérien. Le pays, dit-il, devra être autosuffisant en armement. Le premier ministre israélien reconnaît ainsi pour la première fois l’impact des sanctions. Et ambitionne de faire d’Israël « la nouvelle Sparte ».

Ses propos déclenchent le lendemain la chute de la Bourse de Tel-Aviv. Car la nervosité a gagné tous les secteurs en Israël. La politique menée par le gouvernement Nétanyahou « conduit l’État d’Israël vers un abîme économique et diplomatique dangereux et sans précédent », déclare le Forum des entreprises israéliennes.

Ancien ambassadeur d’Israël à Bruxelles, qui fut en charge des relations internationales des universités israéliennes, Emmanuel Nahshon s’inquiète devant la Knesset le 10 septembre de la multiplication des dénonciations de partenariats universitaires et de recherche. Elles sont, dit-il, une « menace stratégique » pour l’État israélien.

Suspension des partenariats universitaires

Lancé en 2024 en Europe et aux États-Unis après plusieurs mois de guerre à Gaza, le mouvement de boycott financier, commercial, sportif, mais aussi des milieux culturels et universitaires israéliens a gagné en vigueur durant l’année 2025, notamment après la rupture par Tel-Aviv de l’accord de cessez-le-feu en mars 2025. Les images de la guerre à Gaza témoignant de la famine organisée par l’armée israélienne et de la destruction systématique du territoire, ainsi que le nombre effarant de civils tués ont déclenché de vives réactions dans la société civile, auxquelles les États ne peuvent rester insensibles.

Des établissements d’enseignement supérieur aux États-Unis et partout en Europe — Espagne, Irlande, Écosse, Pays-Bas, Norvège, etc. — suspendent leurs partenariats avec Israël : financements, projets de recherche, échange d’étudiants, invitations à des séminaires ou colloques…

Ces structures communiquent rarement sur leurs actions ; à cet égard, l’université belge de Gand fait figure d’exception et a même été précurseur. Son recteur a déclaré dès le 17 mai 2024 que l’université mettait fin à trois partenariats avec des institutions israéliennes pour non-respect des droits humains.

En France, le mouvement reste timide. Sciences-Po Strasbourg, au grand dam du ministère des affaires étrangères, suspend, le 25 juin, ses partenariats avec l’université Reichman de Tel-Aviv en raison de son « engagement actif » dans la guerre à Gaza, regrettant ses positions « profondément bellicistes ». C’est à ce jour le seul.

« Les universités sont impliquées dans le développement des armes et des technologies utilisées à Gaza. » – Emmanuel Nahshon, ancien diplomate.

Mais des pétitions circulent parmi les scientifiques français. Les autorités israéliennes s’alarment particulièrement de celle de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN). En septembre 2025, ils sont plus de mille scientifiques de ce centre international, à la pointe de la recherche sur les particules, à demander que la collaboration avec Israël, un des 25 États membres, soit réévaluée. Cela concerne, en Israël, plus d’une centaine de scientifiques, qui mènent des recherches dans cette spécialité.

« Si nous quittons ce domaine, l’impact sera dramatique, les dommages scientifiques seront très graves », dit Emmanuel Nahshon, toujours lors de son audition devant la Knesset. Après deux ans de guerre, Israël déplore environ mille boycotts académiques venant d’institutions américaines ou européennes. « Nous sommes dans la pire des situations, s’alarme le professeur Ariel Porat, président de l’université de Tel-Aviv. Nous espérons que la situation va s’arranger avec l’accord de cessez-le-feu, mais l’hostilité envers Israël demeure. »

La question embarrasse les universités partenaires : dans quelle mesure leur collaboration avec Israël trouve-t-elle une application militaire dans la guerre en cours ? En Israël, les secteurs universitaire et militaire sont imbriqués. Selon l’anthropologue israélienne Maya Wind : « Les universités sont impliquées dans le développement des armes et des technologies utilisées à Gaza. » Certaines disposent même de complexes militaires intégrés, dit-elle.

L’inquiétude israélienne est d’autant plus vive que la Commission européenne propose de suspendre partiellement Israël de son programme de recherche scientifique « Horizon Europe ». Dans ce dispositif dédié aux petites entreprises, certaines développent des technologies de pointe à double usage, civil et militaire, comme la cybersécurité, les drones ou l’intelligence artificielle. Ainsi, Xtend, une start-up israélienne, a reçu 50 000 euros pour un projet de recherche dont le but est de « combiner des drones aux technologies de réalité augmentée », pour un usage civil, dans le BTP ou la sécurité publique. C’est dans la guerre à Gaza que ses drones seront utilisés.

La valse-hésitation européenne

Dans les institutions supranationales, le ton a changé. En septembre 2025, une commission d’enquête de l’Organisation des Nations unies (ONU) accuse Israël de génocide à l’issue de ses travaux. Ce rapport et la pression des sociétés civiles vont précipiter plusieurs décisions.

Pour violation de l’article 2 de l’accord d’association de l’Union européenne (UE) avec Israël, qui porte sur le respect des droits humains, la Commission européenne adopte le 19 septembre la proposition de la présidente Ursula von der Leyen visant à en suspendre plusieurs volets, commerciaux et de recherche.

En conséquence, les exportateurs israéliens paieraient les mêmes droits de douane que tout autre pays. Outre un surplus tarifaire de 227 millions d’euros par an, les produits israéliens ainsi renchéris seraient moins compétitifs sur le marché européen. L’application de cette mesure doit être validée à la majorité qualifiée, c’est-à-dire qu’elle doit recevoir l’approbation de 15 États et 65 % de la population de l’UE. Or, l’Allemagne et l’Italie, réticentes, temporisent, disant vouloir d’abord observer « si la fourniture d’aide alimentaire à Gaza s’améliore ».

Cédant à la préoccupation croissante face à la situation humanitaire dans l’enclave, l’Allemagne avait pourtant changé de ton, lorsqu’elle décidait, le 8 août, de suspendre certaines livraisons d’armes vers Israël, susceptibles d’être utilisées dans la guerre à Gaza. Cette mesure, certes limitée, représentait un tournant politique tant le soutien à Israël est raison d’État en Allemagne (Staatsräson) : en 2023, les licences d’exportation d’armes à Israël avaient connu un pic de 326 millions d’euros.

« Reconnaître que nous assistons aux signes d’un génocide implique une responsabilité d’agir » – John Swinney, premier ministre écossais.

Les décisions vont se multiplier en Europe. Le 3 septembre, alors que les députés écossais votent la reconnaissance de l’État de Palestine, le premier ministre John Swinney annonce que son gouvernement suspend le financement des entreprises de défense vendant des armes à Israël : « Reconnaître que nous assistons aux signes d’un génocide implique une responsabilité d’agir. »

Le 9 septembre, l’Espagne annule un contrat de 700 millions d’euros d’achat de lance-roquettes de conception israélienne. Le 23, le Conseil des ministres espagnol approuve un décret-loi interdisant définitivement l’achat et la vente d’armes, de technologie à double usage et d’équipements militaires à Israël. Le survol de son espace est désormais interdit aux avions transportant des armes pour l’État israélien.

Partout, la pression d’organisations de défense des droits humains se fait forte. Elle contraint le 25 septembre Microsoft à bloquer l’accès de son programme « Azure » à une unité de l’armée israélienne qui l’utilisait « pour stocker des données téléphoniques interceptées à travers une surveillance massive de civils à Gaza et en Cisjordanie ». Aux Pays-Bas, cette pression amènera la Cour suprême à ordonner le 3 octobre au gouvernement de reconsidérer sa politique d’exportation d’armes vers Israël. Les ventes de pièces détachées des avions de combat F35 seront suspendues pour six semaines.
Et après le cessez-le-feu ?

Dans le monde de la culture, les appels au boycott se multiplient. Lancé en septembre 2025, le mouvement No Music for Genocide (« Pas de musique pour le génocide ») regroupe plus de quatre cents artistes d’envergure internationale, dont Massive Attack, Fontaines D.C., Kneecap, et de labels qui ne sont plus accessibles sur les plates-formes de streaming depuis Israël. Un autre appel au boycott vise Spotify, non plus en raison de ses conditions de rémunération des artistes, les plus basses du marché, mais des investissements de son président-directeur général Daniel Ek dans l’intelligence militaire et les drones de combat. L’ambiance feutrée du classique n’échappe pas à cette mobilisation, le soliste Adam Laloum interpellant la Philharmonie de Paris sur son choix de programmer l’Orchestre philharmonique d’Israël.

Du côté du cinéma, non seulement des films israéliens sont déprogrammés de festivals ou de salles de cinéma, le plus souvent sans annonce officielle, mais ils ont aussi de plus en plus de mal à trouver un débouché. « Maintenant, c’est devenu très compliqué de vendre des films, dit le réalisateur Shlomi Elkabetz, cité par Haaretz, tout le monde préfère garder ses distances avec le cinéma israélien… Il est vain d’essayer de recruter des partenaires à l’étranger. »5 D’une manière générale, les personnes touchées par ce boycott n’en font pas la publicité, espérant des jours neufs après-guerre.

« Ce que l’on craint maintenant, ce sont les sanctions des États » – un producteur de fruits de la région de Tibériade.

Les éditeurs et écrivains rencontrent des difficultés du même ordre. « Cette année, dit Julia Fermentto-Tzaisler, la directrice du Festival international des écrivains de Jérusalem, la plupart des invitations que j’ai envoyées pour participer au festival n’ont tout simplement pas reçu de réponse. »

Cette forme de boycott à bas bruit est le cas le plus fréquent. Dans le secteur économique, par exemple : sans faire d’annonces, des chaînes de supermarchés en Europe retirent les produits israéliens de leurs rayons. Les impacts se font sentir chez les agriculteurs. « Ce que l’on craint maintenant, ce sont les sanctions des États », dit un producteur de fruits de la région de Tibériade dans un reportage d’Arte. Une inquiétude partagée par les économistes israéliens.

Que deviendra ce mouvement de boycott ? L’accord du 9 octobre en Égypte sur la cessation des combats à Gaza suscite beaucoup d’espoirs, même si les contours en sont flous et l’avenir, incertain. Les Israéliens espèrent que la pression sur eux se fera moins forte. L’entrée des fournitures alimentaires dans l’enclave palestinienne, quoi que très limitée, fournira probablement une raison à l’Allemagne et l’Italie de ne pas voter la suspension de l’accord d’association entre l’UE et Israël. Le vote de validation n’est d’ailleurs toujours pas au calendrier de la Commission européenne.

La participation israélienne à l’Eurovision de la chanson, qui se tient du 12 au 14 mai 2026 à Vienne, devait être décidée en septembre — désormais en décembre, « à la lumière des récents développements au Proche-Orient », disent les organisateurs. L’Espagne, l’Irlande, La Slovénie, l’Islande et les Pays-Bas menacent de boycotter la fête en cas de participation d’Israël.

Quoi qu’il en soit, durcissement ou infléchissement, ce mouvement laissera des traces profondes par son ampleur. Une inquiétude semble s’être durablement installée en Israël.





vendredi 21 novembre 2025

« Le seul but des non-Juifs est de servir les Juifs »






Ovadia Yosef (hébreu : עובדיה יוסף, romanisé : Ovadya Yosef, arabe : عبد الله يوسف, romanisé : 'Abd Allāh Yūsuf ; 24 septembre 1920 – 7 octobre 2013),également connu sous le nom de Maran (hébreu : מרן) « Notre Maître », était un érudit talmudique d'origine irakienne, hakham, posek, et grand rabbin séfarade d'Israël de 1972 à 1983. Également connu sous le nom de Gadol Yisrael « le grand d'Israël ». Il est hautement considéré comme l'une des autorités religieuses sépharades les plus influentes de tous les temps. Il est également fondateur et chef spirituel de longue date du parti religieux israélien Shas.Les responsa de Yosef étaient très appréciées dans les cercles Haredi, en particulier parmi les communautés Mizrahi, parmi lesquelles il était considéré comme « la plus importante autorité halakhique vivante ».

(…)

Dans un sermon prononcé en octobre 2010, Yosef a déclaré que « le seul but des non-Juifs est de servir les Juifs ». Dans son sermon, il a dit :

« Les Goyim sont nés uniquement pour nous servir. Sans cela, ils n’ont pas de place dans le monde – seulement pour servir le peuple d’Israël. »

En Israël, la mort n'a aucun pouvoir sur eux… Pour les non-Juifs, il en sera comme pour tout le monde : ils doivent mourir, mais [Dieu] leur accordera une longue vie. Pourquoi ? Imaginez que l'âne de quelqu'un meure, il perdrait son argent. C'est son serviteur… C'est pourquoi il bénéficie d'une longue vie, pour bien travailler pour ce Juif », a dit Yosef.

« Pourquoi avons-nous besoin des Gentils ? Ils travailleront, ils laboureront, ils moissonneront. Nous, nous nous assiérons comme des effendis et nous mangerons. Voilà pourquoi les Gentils ont été créés. »

https://en.wikipedia.org/wiki/Ovadia_Yosef

C’est ainsi que la grande majorité des Juifs perçoivent les non-Juifs.

C’est pourquoi les autorités israéliennes laissent des criminels juifs – y compris des pédophiles et des meurtriers – du monde entier venir en Israël et s’y installer pour échapper à la justice dans leurs pays d’accueil non juifs lorsque leurs crimes sont découverts.





Comment les pédophiles juifs américains échappent à la justice en Israël

https://www.cbsnews.com/news/how-jewish-american-pedophiles-hide-from-justice-in-israel/

Les États-Unis devraient-ils continuer à envoyer chaque année des sommes colossales à ce pays génocidaire absolument abject alors que tant d'Américains vivent dans la pauvreté ? Je ne le crois certainement pas. Et la plupart des Américains partagent cet avis.

Andrew Lapin

Source 

Les Israéliens commettent un véritable massacre à Khan Younis


À Khan Younis, des familles ont fait leurs adieux aux Palestiniens tués par l'occupation israélienne, suite à une nouvelle violation de l'accord de cessez-le-feu. Quds News Network.


Les Israéliens commettent un véritable massacre à Khan Younis


La résistance palestinienne a condamné les attaques meurtrières israéliennes à Gaza et Khan Younis, les qualifiant de « massacre horrible » et exhortant les États-Unis et les médiateurs régionaux à faire respecter le cessez-le-feu.

Le Hamas a fermement condamné le terrible massacre commis mercredi par les forces d’occupation israéliennes à Gaza et à Khan Younis, qui a coûté la vie à plus de 25 Palestiniens, dont des enfants et des femmes. Le mouvement a déclaré que cette attaque représentait une « escalade dangereuse », le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu cherchant à « reprendre le génocide contre notre peuple ».

Le Hamas a rejeté les affirmations israéliennes selon lesquelles les forces d’occupation auraient été la cible de tirs, qualifiant ces allégations de « tentative fragile et évidente de justifier des crimes et des violations continus ».

Le mouvement a souligné que plus de 300 Palestiniens ont été assassinés depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu, tandis que les démolitions de maisons et la fermeture du passage frontalier de Rafah se poursuivent « au mépris flagrant des garants américains et régionaux ».

19 novembre 2025 – Al-Mayadeen – Le Bureau des médias du gouvernement à Gaza a condamné les violations continues, graves et systématiques de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza par l’occupant israélien. Selon le bureau, 393 violations documentées avaient été enregistrées au total depuis l’entrée en vigueur de l’accord, soit jusqu’au mardi 18 novembre 2025 au soir.
Le communiqué indique que les dernières violations ont causé la mort de 279 civils, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées, et fait 652 blessés plus ou moins graves.

Il fait également état de la détention arbitraire de 35 Palestiniens lors de raids et d’incursions, avertissant que ces actions compromettent l’accord et créent une réalité meurtrière qui menace la stabilité dans la bande de Gaza.

Le bureau a déclaré que les violations comprenaient :

- 113 incidents de tirs directs visant des civils, des maisons, des quartiers résidentiels et des abris pour personnes déplacées ;

- 17 incursions de véhicules blindés dans des zones résidentielles et agricoles, dépassant la ligne de démarcation jaune temporaire ;

- 174 frappes terrestres, navales et aériennes ;

- 85 démolitions de structures résidentielles et civiles, décrivant ces actes comme un effort systématique visant à causer des destructions plus importantes et à punir collectivement la population.

Appel à l’intervention des garants

Le mouvement a appelé les États-Unis à « respecter leurs engagements déclarés et à exercer une pression sérieuse et immédiate pour mettre fin aux attaques de l’occupant et le contraindre à respecter l’accord de cessez-le-feu ».

Le Hamas a également exhorté les médiateurs en Égypte, au Qatar et en Turquie, en tant que garants, à « honorer leurs engagements et contraindre l’occupant à mettre fin à ses violations qui compromettent les efforts visant à stabiliser le cessez-le-feu ».

Les forces d’occupation israéliennes ont mené mercredi plusieurs attaques contre des zones résidentielles dans toute la bande de Gaza, tuant au moins 25 Palestiniens et en blessant plusieurs autres, selon les correspondants d’Al Mayadeen dans la bande de Gaza.

Destruction généralisée, déplacements

À Gaza, quatre civils déplacés ont été tués lorsque des avions de combat israéliens ont pris pour cible un bâtiment abritant des familles dans le quartier d’al-Zaytoun, au sud-est de la ville. D’autres victimes ont été signalées alors que les tirs d’artillerie et les frappes aériennes s’intensifiaient dans les zones voisines.

Cinq autres Palestiniens ont été tués et d’autres blessés lors d’attaques contre les quartiers d’al-Shujaiya et d’al-Zaytoun, dans l’est de Gaza, alors que l’occupant poursuivait son bombardement de quartiers densément peuplés pendant des heures.

Dans le sud de Gaza, trois civils ont été tués et deux autres blessés lors de frappes aériennes israéliennes sur la région d’al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younis, tandis que les tirs d’artillerie continuaient de pilonner l’est de la ville.

Un autre Palestinien a été tué et plusieurs autres, dont un enfant, ont été blessés après que des tirs israéliens ont frappé la rue Mushtaha à al-Shujaiya. Une autre fusillade menée par les forces d’occupation dans le même quartier a fait un mort supplémentaire.

Des drones israéliens ont également pris pour cible des civils à al-Mawasi, faisant d’autres victimes, tandis qu’une autre frappe sur le club balnéaire géré par l’UNRWA dans le même quartier a fait d’autres martyrs et blessés parmi les familles qui y cherchaient refuge.

Un bilan qui s’alourdit alors que les destructions se poursuivent

Les tirs d’artillerie se sont poursuivis à l’est de Khan Younis, faisant de nouveaux morts et blessés dans le cadre d’une campagne de plus en plus vaste qui a dévasté de vastes zones de la bande de Gaza.

Les services de santé palestiniens ont déclaré que la guerre menée par Israël contre Gaza a désormais fait 69 513 morts et 170 745 blessés parmi les Palestiniens depuis le 7 octobre 2023.

Il a ajouté que les corps de 571 martyrs ont été retrouvés depuis la déclaration du cessez-le-feu le 11 octobre 2025.






Je ne peux pas oublier les photos des otages palestiniens morts sous la torture


Les corps de 40 Palestiniens, assassinés par l'armée israélienne et ramenés à Gaza pendant le cessez-le-feu, sont placés devant l'hôpital Nasser, avant leur inhumation, à Khan Younis.





Où sont l’indignation et même la couverture médiatique des corps mutilés de Palestiniens, aux jambes broyées et à la tête criblée de balles, que les Israéliens ont finalement rendus dans le cadre de cet accord de « cessez-le-feu » ?

Depuis près de trois semaines, nous entendons à chaque instant des nouvelles concernant la récupération des corps des Israéliens à Gaza.

Des équipes de secours internationales ont été envoyées sur place, non pas pour aider à récupérer les plus de 10 000 corps (chiffre certainement sous-estimé) de Palestiniens – dont des bébés, des enfants et des personnes âgées –, mais pour récupérer les restes des derniers Israéliens, dont tout le monde sait, y compris les Israéliens, qu’ils sont extrêmement difficiles, voire impossibles à récupérer, car ils sont coincés sous les décombres en raison de deux années de bombardements israéliens incessants.

Pendant ce temps, la population de Gaza reste affamée, punie collectivement, jusqu’à ce que le dernier corps israélien soit récupéré et identifié.

Mais alors que nous voyons les alertes « dernières nouvelles » du New York Times sur les corps israéliens, peu d’attention a été accordée aux signes évidents de torture que les Palestiniens détenus par Israël ont subis avant d’être renvoyés à Gaza pour y être enterrés, ni au nombre impressionnant de corps palestiniens détenus par Israël.

En vertu de l’accord prétendu « de cessez-le-feu », pour chaque Israélien mort remis à Israël, Israël devait, en échange, restituer les dépouilles de 15 Palestiniens.

À ce jour, Israël a restitué quelque 300 Palestiniens, mais sans fournir les noms des défunts. En raison du bombardement par Israël des laboratoires médico-légaux, toutes les identifications sont effectuées à la main, ce qui représente un travail des plus compliqués.

Israël n’avait bien sûr pas placé les corps dans des réfrigérateurs, si bien qu’ils sont arrivés décomposés. Et mutilés. Alors que les corps palestiniens sont ramenés à Gaza, les membres de leur famille attendent de savoir si leurs proches font partie des morts, s’ils sont coincés sous les décombres ou s’ils sont toujours retenus en otages en Israël.

J’ai obtenu des photos de certains des corps palestiniens qui ont été rendus – des photos que j’aurais préféré ne pas voir et que je ne peux plus oublier.

Il était clair qu’Israël avait torturé, maltraité et exécuté de nombreux Palestiniens qu’il avait enlevés à Gaza. Sur une photo, les jambes d’un homme étaient écrasées, probablement par un char israélien, tandis que son cou portait des traces de pendaison.

Cela correspond à ce que les soldats israéliens ont ouvertement déclaré avoir fait pendant plus d’un an.

Sur une autre photo, un homme avait les yeux bandés et les mains menottées dans le dos. Certains avaient des blessures par balle à la tête. Un autre avait une corde autour du cou. Un autre encore avait les deux bras amputés et présentait des traces de torture sur les jambes.

Sa famille l’a identifié grâce aux vêtements qu’il portait et à une cicatrice sur la tête.

Quant aux autres, beaucoup restent non identifiés. Peut-être parce que toute leur famille a été tuée, ou peut-être parce que leurs corps sont trop décomposés.

Mais il n’y a pas d’« alertes flash » pour ces Palestiniens anonymes et sans visage.

Alors que les inscriptions sur les sacs mortuaires indiquent clairement que beaucoup d’entre eux provenaient du tristement célèbre camp de prisonniers de Sde Teiman – celui pour lequel les Israéliens se sont révoltés afin d’obtenir le droit de violer – et où l’avocat de l’armée israélienne est sous le feu des critiques, non pas parce que des Palestiniens ont été violés dans ce camp de prisonniers, mais pour avoir diffusé une vidéo montrant des soldats en train de violer des Palestiniens.

Mais attendez, avant de penser qu’elle est du bon côté de l’histoire, elle l’a fait uniquement pour tenter de mettre fin aux attaques de la droite contre les enquêteurs et les procureurs militaires après qu’un médecin ait signalé les abus à la police militaire, ce qui a conduit à une enquête sur plusieurs soldats soupçonnés d’avoir violé un otage palestinien.

L’homme palestinien, qui était détenu à Sde Teiman, a été transporté à l’hôpital avec une rupture du rectum, des lésions à un poumon, des côtes cassées et d’autres signes de violence physique. Il a depuis subi plusieurs opérations chirurgicales.

Incidemment, il faisait partie des 1700 otages palestiniens libérés il y a trois semaines, restés en prison sans inculpation ni procès, tandis que ses violeurs sont toujours en liberté.

Un mois après le « cessez-le-feu », nous ne connaissons toujours pas le nombre exact de Palestiniens (morts ou vivants) que Israël continue de détenir.

(...) l’administration pénitentiaire israélienne a révélé qu’elle détenait actuellement 9204 Palestiniens.

Il est particulièrement préoccupant de constater que la moitié d’entre eux sont toujours détenus sans inculpation ni procès : on compte 3368 détenus administratifs (autrement dit, des otages), dont des enfants, et 1205 personnes originaires de Gaza détenues en tant que « combattants illégaux » (autrement dit, des otages).

Mais ces chiffres n’incluent pas les Palestiniens de Gaza détenus dans des centres de détention militaires (Sde Teiman et le camp d’Ofer).

En juillet 2024, il a été révélé qu’Israël détenait environ 1500 Palestiniens morts originaires de Gaza, mais cette semaine, il a refusé de dire combien il en détient encore.

Ce chiffre de 1500 s’ajoute aux plus de 720 corps palestiniens (dont 60 enfants) qu’Israël détient depuis avant octobre 2023, notamment dans ce qu’on appelle les « cimetières des numéros ».

D’après les témoignages des otages libérés, ce nombre est probablement plus élevé. On peut se demander pourquoi Israël continue de les retenir. L’objectif est clair : montrer aux Palestiniens qu’Israël nous contrôle non seulement dans la vie, mais aussi dans la mort, en contrôlant notre deuil et notre chagrin.

En mars 2025, le président Donald Trump a publié sur Truth Social : « Seules les personnes malades et tordues gardent des corps, et vous êtes malades et tordus ! » Il a raison : Israël est malade et tordu.




jeudi 20 novembre 2025

La crise silencieuse de la Terre sainte : les crimes impunis contre les chrétiens en Israël



Comment les violences perpétrées contre les Arméniens et d'autres chrétiens révèlent un double standard dans les médias et la diplomatie internationaux.


Par Samantha Krause


À Jérusalem, ville des trois confessions, la croix est devenue une cible. Des ruelles étroites du quartier arménien aux murs antiques de l'abbaye de la Dormition, les attaques contre les chrétiens en Israël et dans les territoires occupés ont atteint un niveau alarmant. Observateurs des droits humains, responsables chrétiens et journalistes ont documenté une recrudescence des crimes de haine et des actes d'intimidation, qui s'est fortement intensifiée depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement le plus à droite de l'histoire d'Israël.

Selon le Centre Rossing pour l'éducation et le dialogue, basé à Jérusalem, 111 attaques contre des chrétiens ont été recensées pour la seule année 2024, incluant des agressions contre des membres du clergé, des profanations d'églises et des actes de vandalisme dans des cimetières. La plupart des auteurs de ces actes étaient de jeunes juifs ultra-orthodoxes et nationalistes religieux, agissant souvent en toute impunité, selon les observateurs.

(…)

Les formes de violence varient, mais suivent un schéma clair. Des membres du clergé chrétien sont régulièrement victimes de crachats en public. Dans la vieille ville de Jérusalem, des prêtres qui parcourent la Via Dolorosa sont insultés et aspergés de gaz poivré par des extrémistes. En février 2023, des vandales juifs ont pénétré dans l'église de la Condamnation, brisant une statue de Jésus en bois d'olivier et tentant d'y mettre le feu avant d'être maîtrisés par un garde musulman. La même année, trente tombes chrétiennes ont été profanées dans le cimetière anglican historique du mont Sion.

La communauté arménienne de Jérusalem est particulièrement visée. Le 3 juin 2025, des colons israéliens ont attaqué le couvent arménien de la Vieille Ville, crachant sur les croix et les icônes. La police, stationnée à une minute de là, est arrivée 25 minutes après la fuite des assaillants. Les années précédentes, des prêtres arméniens ont été agressés, leurs mains brisées, et leurs églises profanées par des graffitis appelant à « vengeance et mort pour les Arabes, les Arméniens et les chrétiens ».

Lors d'une attaque largement médiatisée en 2019, vingt étudiants du séminaire théologique arménien ont été harcelés par trois extrémistes criant « Les chrétiens doivent mourir ». Un étudiant a eu la main cassée ; les agresseurs ont lâché leur chien sur un prêtre. Selon Armenia Weekly, ces incidents ne sont pas isolés, mais s'inscrivent dans un phénomène profondément enraciné de terrorisme « à prix d'or » : des attaques visant à punir la présence chrétienne ou arabe dans des espaces contestés.

(…)

Les critiques affirment que les forces de l'ordre et les dirigeants politiques israéliens n'ont pas su protéger les minorités chrétiennes, envoyant ainsi un signal dangereux aux extrémistes. Le clergé et les organisations de défense des droits humains dénoncent le fait que la police classe souvent les affaires sans suite, les qualifiant d'actes aléatoires ou d'implication de personnes atteintes de troubles mentaux. Très peu de délinquants sont traduits en justice.

Vatican News, citant un rapport du Rossing Center, a souligné que la montée de l’extrémisme religieux-nationaliste et la loi de 2018 sur l’État-nation – qui définit Israël comme l’État du seul peuple juif – ont renforcé une hiérarchie de la citoyenneté et enhardi les acteurs sectaires. Cette loi a de fait dégradé le statut des communautés non juives, érodant les protections autrefois garanties par la loi de 1992 sur la dignité humaine et la liberté.

https://thebluntpost.com/29340-2/

Scandaleux, mais pas vraiment surprenant. Après tout, que peut-on attendre d'un peuple dont les dirigeants affirment publiquement que le seul but dans la vie des non-juifs est de servir les juifs ?




Le dirigeant du Hamas affirme que la résistance armée demeure le seul garant politique pour les Palestiniens


Osama Hamdane, haut responsable du Hamas, montre l’image d’une jeune Palestinienne affamée.

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Hamas: Hamdane alerte sur un projet de division régionale


Alors que le génocide à Gaza se poursuit et que la crise humanitaire atteint un niveau critique, le dirigeant du Hamas Osama Hamdane analyse les enjeux d’un cessez-le-feu fragile, accuse Israël d’alimenter les conflits régionaux, et affirme que la résistance armée demeure le seul garant politique pour les Palestiniens.

"Toute voie politique sans résistance est une voie sans garantie"

Dans un entretien accordé à Nouvelle Aube, le dirigeant du Hamas et responsable de la branche internationale, Osama Hamdane, affirme que la résistance armée reste l’axe central de la lutte palestinienne.

Selon lui, environ 70 % des habitants de Gaza sont les descendants directs des déplacés de 1948 :

"Ils savent ce que signifie l’exil. C’est pour cela que leur volonté de résister est si forte : ils refusent de revivre la Nakba."

Hamdane estime qu’Israël a tenté, durant deux ans, de briser la résilience palestinienne en intensifiant ses agressions, sans succès :

"L’arme est la ligne rouge de la résistance palestinienne. Un processus politique dépourvu de résistance n’a aucune garantie."

Il considère l’actuel accord de cessez-le-feu comme une rupture historique, car pour la première fois, il inclut des signaux politiques en faveur d’un futur État palestinien et évoque la perspective d’un cessez-le-feu permanent.

Israël tenterait de récupérer son récit perdu

Pour Hamdane, Israël s’apprête à relancer ses anciennes méthodes de communication internationale :

"Il va essayer de criminaliser la résistance, de qualifier les Palestiniens d’extrémistes et de ressortir la thèse de 'l’occasion manquée'."

Face à cela, Hamdane appelle à une stratégie en trois volets : documenter et montrer la réalité des crimes, exposer les criminels et exiger leur jugement, s’appuyer sur les aveux, vidéos et documents israéliens.

Selon lui, les témoignages directs des soldats et responsables israéliens suffisent à établir les responsabilités.

Il rappelle également l’ampleur des pertes humaines :

"Nous parlons de 80 000 martyrs. Chacun d’eux a une histoire qui doit être racontée : ce sont des étincelles capables de créer une conscience nouvelle."

"Les blessures du Soudan et de la Palestine sont celles d’un même corps"

Hamdane accuse Israël d’être impliqué dans les dynamiques de partition et d’affaiblissement qui ont nourri la guerre au Soudan.

Selon lui, l’objectif stratégique serait clair : fragmenter les grands États arabes pour garantir la supériorité régionale d’Israël.

Il cite les déclarations de l’émissaire américain Tom Barrack :

"Les frontières de Sykes-Picot n’ont plus de signification", y voyant la preuve d’un projet américain-israélien de remodelage du Moyen-Orient.

"La destruction du Soudan ouvre la porte à celle de pays comme l’Égypte
ou l’Arabie saoudite", affirme-t-il.

La cause palestinienne, dit-il, ne doit pas éclipser les crises du reste du monde arabe :

"Ce sont des blessures situées sur différentes parties d’un même corps."

Une nouvelle loi israélienne jugée illégale

Hamdane condamne la législation israélienne qui ouvre la voie à la peine de mort pour les prisonniers palestiniens en Palestine occupée :

"C’est une violation directe du droit international. Les Conventions de Genève définissent les droits des prisonniers de guerre, mais Israël les ignore depuis des décennies."

Il y voit la traduction d’une "mentalité d’extermination" :

"Israël tente d’éliminer les Palestiniens par les bombardements, par la destruction, et désormais même en captivité."

Et il rappelle que la résistance palestinienne n’a jamais été écrasée par ce type de mesures :

"Les Britanniques exécutaient les résistants palestiniens dans les années 1930 et 1940. Cela n’a pas fait disparaître la résistance."



De la PME à la multinationale, au moins 44 entreprises françaises participent au commerce d’armement avec Israël



Stop Arming Israel France publie la deuxième édition de son Guide des entreprises françaises d’armement complices d’Israël

Dans la nouvelle édition de son "Guide des entreprises françaises d’armement complices d’Israël", le collectif Stop Arming Israel France recense 44 entreprises françaises qui participent au commerce d’armement avec Israël.

Ce guide s’accompagne d’une cartographie interactive qui référence 277 implantations de ces entreprises partout en France
Malgré les affirmations de Sébastien Lecornu, des dizaines d’entreprises françaises exportent des composants d’armes vers Israël
Le commerce d’armement avec Israël ne s’arrête pas aux exportations directes : des importations, partenariats et coopérations diverses alimentent la machine de guerre israélienne.

Alors que le génocide en Palestine se poursuit, qu’Israël multiplie les violations du cessez-le-feu avec des frappes sur Gaza et le Liban, que la colonisation continue sur l’ensemble du territoire palestinien, le collectif Stop Arming Israel France dévoile le résultat de plusieurs mois de recherche sur la participation d’entreprises françaises au commerce d’armement avec Israël.

En mars 2024, une première édition de notre Guide des entreprises françaises d’armement complices d’Israël recensait les liens de 10 entreprises avec le complexe militaro-industriel israélien. Aujourd’hui, ce sont 34 nouvelles entreprises qui font leur entrée dans cette nouvelle édition du Guide.

En parallèle de cette publication, Stop Arming Israel France met en ligne une mise à jour de sa Cartographie des entreprises françaises d’armement complices d’Israël. Cette carte interactive des implantations des entreprises référencées dans le Guide s’enrichit d’une centaine de nouveaux sites, et compte désormais 277 sites référencés.

Les principaux vendeurs d’armes français (Thales, Dassault, Airbus, Safran, MBDA…) sont concernés, mais c’est également le cas d’entreprises de taille intermédiaire, de PME et de startups inconnues du grand public.

De la PME à la multinationale : ces liens ne sont pas abstraits, ils sont systémiques

Thales, MBDA, Safran, Airbus, mais aussi Radiall, Exxelia, Lynred, STMicroelectronics, G2Metrics, Lerity, Hensoldt, Cedrat Technologies… Les entreprises listées dans notre guide produisent toutes sortes de composants essentiels au fonctionnement d’armes létales : des capteurs infrarouge qui permettent aux armes de viser, des radars qui sont les yeux et les oreilles de drones de combat, des puces électroniques qui contrôlent des équipements militaires de pointe, des capteurs qui dirigent des missiles, des boîtiers hermétiques qui hébergent ces mêmes puces électroniques et capteurs, des blindages électromagnétiques sans lesquels ils ne peuvent pas fonctionner, des connecteurs électroniques spécialisés pour l’aéronautique et les équipements militaires, des systèmes de mesure, des logiciels ou des machines-outils qui rendent possible la production d’armes…

Les livraisons de matériel militaire offensif sont prouvées

Au cours des deux années écoulées, diverses enquêtes ont prouvé que, contrairement aux affirmations de Sébastien Lecornu, ancien ministre des armées et désormais premier ministre, la France a bien livré de façon régulière du matériel à usage militaire vers Israël. Des radars destinés à des drones de combat ont été livrés par la multinationale Thales depuis son usine de Laval.

Des actuateurs, destinés aux mêmes drones israéliens, ont été livrés par la PME Sermat, depuis ses implantations à Nanterre et Chabris.

Des roulements de chars ont été livrés par l’entreprise Timken depuis son usine de Colmar.

Des tubes de canons ont été livrés par Aubert & Duval depuis son usine de Firminy.

Des maillons de munitions ont été livrés par Eurolinks depuis son usine de Marseille.

Mais la complicité ne s’arrête pas aux ventes directes

Le commerce d’armement avec Israël est multiforme, et chacun des liens que les entreprises françaises entretiennent avec des entreprises israéliennes alimentent la machine de guerre. Ce sont des dizaines d’entreprises françaises qui travaillent avec des « distributeurs », des « agents » ou des intermédiaires pour vendre leurs produits en Israël.
Ce sont des filiales d’entreprises françaises à l’étranger qui vendent du matériel à Israël, sans que celui-ci soit contrôlé ou comptabilisé par la France.

Ce sont des partenariats de recherche entre le CEA, le CNES et des instituts de recherche ou des vendeurs d’armes israéliens, ou entre des entreprises françaises et israéliennes dans le cadre de projets financés par l’UE.

Ce sont des entreprises françaises qui aident des entreprises israéliennes à importer en Europe leur matériel et leurs technologies militaires développées et testées sur les Palestinien·nes, légitimant ainsi les « partenaires » israéliens et en leur permettant d’engranger des profits.

Les faits sont là

Nos recherches sont basées sur des sources publiques, en libre accès, qu’il s’agisse des sites internet des entreprises concernées, de leurs brochures commerciales ou d’articles de presse. Alors que le gouvernement continue de prétendre que la France n’a rien à voir avec l’armement d’Israël, les faits sont là.

Si des recherches effectuées par des bénévoles non-spécialistes, sur la base de sources disponibles en libre accès révèlent des relations d’une telle étendue, il est certain que l’ampleur réelle du commerce d’armement entre la France et Israël est encore plus importante.

Chaque composant français dans une arme israélienne est une pièce de la mécanique génocidaire.

Chaque contrat, partenariat, coopération dans le domaine militaire, sécuritaire ou aérospatial entre une entreprise française et une entreprise israélienne est une complicité avérée.

Les ressources produites par le collectif Stop Arming Israel France sont disponibles en accès libre.

Les entreprises complices sont implantées partout en France.
Les travailleur·ses sur la chaîne d’approvisionnement des armes sont des milliers.

Nous pouvons tous·tes agir contre le commerce d’armement avec Israël, dès maintenant.

*Source : Ism-France


mercredi 19 novembre 2025

Oxford Union : "Israël est une plus grande menace que l'Iran pour la stabilité du Moyen-Orient"




L'Oxford Union, l'une des sociétés de débat les plus prestigieuses au monde, a voté à une très large majorité en faveur d'une motion déclarant qu'Israël représente une menace plus importante pour la stabilité régionale que l'Iran, à l'issue d'un débat animé opposant l'ancien Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh et Hillel Neuer, directeur de l'ONG UN Watch, basée à Genève.

Le débat portait sur la motion affirmant qu'Israël constitue une menace plus importante pour la stabilité régionale que l'Iran. Le Telegraph a rapporté ce week-end que les membres de la société avaient largement approuvé la proposition.

Présentant la motion, M. Shtayyeh a soutenu que les actions d'Israël constituent la principale source d'instabilité au Moyen-Orient, le qualifiant d'« État colonial expansionniste établi par des puissances coloniales ».

Il a ensuite qualifié Israël d'« État paria » qui « se place au-dessus des lois », affirmant qu'il viole les résolutions de l'ONU et impose « un régime colonial d'apartheid contre le peuple palestinien ».

« Occupation brutale, crimes et génocide… Israël entraîne la région dans des conflits à répétition », a-t-il déclaré, ajoutant que certains parlementaires israéliens estiment que les frontières du pays devraient s'étendre « du Nil à l'Euphrate ».

« Nous devrions tous affirmer qu'Israël est la principale cause de déstabilisation dans la région », a-t-il conclu.




DES PROPOS, POUR UNE FOIS RÉJOUISSANTS, DE TRUMP



« Je regrette l’époque où un seul mot négatif sur Israël suffisait à ruiner une carrière politique. Aujourd’hui, un seul mot de soutien à Israël suffit à y mettre fin. »

Ces propos du président américain Donald Trump, lors de l’une de ses récentes apparitions en public, témoignent d’une évolution indiscutable de l’opinion publique américaine à l’égard d’Israël.

Ainsi, les liens avec l’AIPAC qui étaient une sorte de « carte de visite » pour les politiciens aux USA, sont désormais vu par beaucoup comme un talon d’Achille par rapport à l’électorat.

Et ce n’est pas le succès de Zohran Mamdani à New York qui nous contredira…



Le judéo-christianisme selon Israël


Ce n'est pas seulement une colonisation et une destruction humaine, mais aussi une destruction culturelle et religieuse qui ne fait aucune distinction entre Chrétiens et Musulmans.



E
xplication du judéo-christianisme selon Israël et bilan des lieux de culte endommagés ou détruits depuis 2020.

Gaza :

• Mosquées : Au moins 815 endommagées ou détruites (68 % des 1 200), incluant la Grande Omari (détruite en décembre 2023).

• Églises : Les 3 principales gravement touchées (Saint-Porphyre bombardée en octobre 2023, Al-Ahli et Sainte-Famille endommagées).

• Cimetières et sanctuaires : Au moins 19 cimetières profanés ou détruits (ex. : Al-Ghussein Shrine).

• Sites mixtes/patrimoniaux religieux, L’UNESCO vérifie 13 sites religieux au 6 octobre 2025 (sur 114 sites culturels totaux endommagés, dont 10 en septembre 2024), mais des estimations plus larges (BBC, Heritage for Peace) portent le total à plus de 100 pour les lieux de culte.

Total à Gaza : Au moins 837 sites religieux.

Au Liban :

• Mosquées : Au moins 6 détruites (Maroun el-Ras, Kfar Kila, Odeisseh, Dhayra, incluant Ahel El-Quran).

• Cimetières : Au moins 2 endommagés (Kfar Kila, Odeisseh ; tombes bulldozées). 

• Églises : Au moins 1 touchée (mosaïques anciennes endommagées, NPR décembre 2024).

L’ONU (novembre 2024) alerte sur les dommages à des bâtiments religieux sans total exhaustif, mais Amnesty et analyses satellites (Washington Post) confirment 9-10 sites.

Total au Liban : Au moins 9-10 sites religieux (pas de synagogues rapportées).

En Cisjordanie occupée :

• Depuis 2020, violences de colons (sous protection militaire) : Plus de 1 000 attaques en 8 mois 2025 (OCHA), dont une hausse de 13 % vs. 2024. Focus sur vandalisme et incendies partiels, pas de destructions massives.

• Sites chrétiens : Plus de 20 incidents (églises/cimetières), Taïbeh (juillet 2025 : incendie près de l’église Saint-Georges et cimetière antique), Beit Sahour (2021), Jérusalem (2023). Leaders chrétiens (Patriarche Théophile III) accusent les colons d’"attaques intentionnelles".

• Mosquées : 5-10 cas.

Rapports ONU/OCHA : Plus de 100 sites religieux/culturels touchés globalement depuis 2020, (264 attaques colons en octobre 2025 seul).

Total en Cisjordanie : Au moins 25-30 sites religieux endommagés.

Bilan : 

• Au total : 871-877 sites lieux de culte endommagés ou détruits.

• Aucune synagogue et aucun site n'est Juif.

Ce n'est pas seulement une colonisation et une
 destruction humaine, mais aussi une destruction culturelle et religieuse qui ne fait aucune distinction entre Chrétiens et Musulmans.

Pour ceux qui ont encore des doutes, regarder les nombreuses vidéos ou les chrétiens se font cracher dessus ou agresser à Jérusalem.

Sources : OHCHR, UNESCO, BBC, Amnesty International, Washington Post, OCHA, Département d'État des États-Unis.



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"Israël a rasé tout le quartier chrétien de Gaza, tuant la quasi-totalité de ses habitants. Un acte d'une cruauté sans nom."


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Le village chrétien palestinien de Taybeh, au nord-est de Ramallah (Cisjordanie occupée) a été victime d’une attaque dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 juillet. 

Le village palestinien a la particularité de compter quelque 1300 habitants tous chrétiens. Par ailleurs, beaucoup d’entre eux détiennent une double nationalité palestino-américaine. Lieu de pèlerinage, Taybeh a déjà fait l’objet de violences commises par des colons israéliens en Cisjordanie. Celles-ci se sont intensifiées ces derniers mois, selon les Nations unies qui recensent, notamment des départs d’incendies criminels.



mardi 18 novembre 2025

Cisjordanie : la violence des colons israéliens a atteint un niveau record



En octobre 2025, les colons israéliens ont mené 264 attaques, le plus haut chiffre en près de vingt ans selon le Bureau de coordination des Nations unies pour les affaires palestiniennes. Depuis le 7 octobre 2023, plus de 1 000 Palestiniens et 36 Israéliens ont été tués dans cette escalade.





Un programme israélien de nettoyage ethnique masqué

 


ISRAËL A FAIT TRANSPORTER 153 PALESTINIENS DE GAZA EN AFRIQUE DU SUD

Un vol charter a transporté plus de 150 Palestiniens de Gaza vers l’Afrique du Sud via une agence collaborant avec les forces israéliennes. Après avoir franchi la « Ligne jaune » à Gaza, ils ont été acheminés par Kerem Shalom jusqu’à l’aéroport de Ramon.

L’Afrique du Sud leur a finalement accordé un séjour de 90 jours, tandis que les autorités palestiniennes ont averti que de tels programmes de relocalisation pourraient constituer un trafic d’êtres humains.




Un programme israélien de nettoyage ethnique masqué


Les médias israéliens et leurs relais internationaux ont tenté de faire circuler un récit simple : des Palestiniens auraient été “refusés” par l’Afrique du Sud.

Mais dès que les faits émergent, une toute autre histoire apparaît, et elle pointe directement vers un dispositif israélien de déplacement forcé, soigneusement camouflé.

Israël a fait sortir des Palestiniens de Gaza à travers un réseau organisé, opaque et parfaitement structuré :

- faux bureaux,

- fausse "association humanitaire", - vols charters facturés jusqu'à 2 700 dollars,

- et surtout pas un seul tampon de sortie israélien pour ces passagers

Un détail qui dit tout : on ne parle pas d’un voyage légal, mais d’un transfert clandestin orchestré par l’occupant lui-même. L’avion, rempli de Gazaouis sans documents valides, atterrit à Johannesburg. Les autorités sud-africaines suspendent la procédure, le temps de comprendre pourquoi un avion entier de Palestiniens “sans sortie officielle d’Israël” arrive sur leur sol. Puis Pretoria finit par leur accorder 90 jours.

Et pendant ce temps, la machine médiatique israélienne tente de retourner l’affaire, alors que ce qui apparaît au grand jour, c’est un programme israélien de nettoyage ethnique masqué, emballé en “migration volontaire”.

Une association fantôme dirigée par un Israélo-Estonien, non enregistrée nulle part, funambulant entre l’armée israélienne et un trafic d’exil.

Un influenceur palestinien utilisé pour encourager les départs.

Un “Bureau d’émigration volontaire” du ministère israélien de la Défense qui recommande ce réseau à l’armée.

Rien dans cette opération n’est improvisé. Rien n’est humanitaire. Tout est organisé pour pousser un peuple entier hors de sa terre et le faire disparaître de Gaza, sans laisser de trace administrative.


Appeler ça autrement que du déplacement forcé, c’est couvrir le mensonge. Appeler ça autrement que du nettoyage ethnique masqué, c’est fermer les yeux.





Le contrôle israélo-étasunien de Gaza



Le 11 novembre 2025, Rima Hassan :

Les États-Unis poussent pour une nouvelle tutelle coloniale sous drapeau onusien : alors que Gaza est en ruine, Washington pousse une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU pour encadrer la gouvernance de Gaza et déployer une « force internationale de stabilisation” et un “Conseil de la paix”.

1- Ce projet veut créer une mission internationale jusqu’en décembre 2027, renouvelable, sous l’égide d’un comité présidé par Donald Trump. L’enjeu est clair : institutionnaliser le contrôle israélo-étasunien du territoire

2- Cette “force de stabilisation” ne serait pas sous mandat de l’ONU, mais simplement “autorisée”, pour que Washington garde la main. Autrement dit : une opération internationale sous contrôle américain, sans véritable supervision multilatérale.

3- Cette force internationale de stabilisation devra mener la "destruction et prévenir la reconstitution d’une infrastructure militaire et terroriste offensive", des termes flous justifiant le renouvellement d’une présence étrangère sur le Territoire palestinien aussi longtemps que le souhaite les États-Unis;

4- De même, alors que les missions annoncées mentionnent la démilitarisation du Hamas ou encore la sécurisation des frontières (avec Israël et l’Égypte), le projet ne prévoit aucun retrait israélien, ni même la fin des incursions dans les zones occupées et de l'occupation. L’armée israélienne garde toute liberté d’action pendant que la “force internationale” sera chargée de contenir les Palestiniens.

5- Aucune mention n’est faite du futur État palestinien ou du droit à l'autodétermination : ce plan ne vise pas la paix, mais la gestion militaire d’un territoire colonisé en écartant tout horizon politique palestinien.

6 - Le rôle de l’Autorité palestinienne et de représentants palestiniens dans la gouvernance de ce conseil de paix est minimisé. Les Palestiniens ne gouverneraient pas leur terre “libérée” mais «collaboreraient» avec une force étrangère pour sécuriser leur propre enfermement. Ce projet est pensé pour neutraliser la question palestinienne et renforcer la domination israélienne sous couverture diplomatique.

7- Le texte élude également le rôle des Nations unies et de son Conseil de sécurité dans la supervision de la mise en œuvre de la résolution. Alors que rien n’est envisagé sur le financement de cette mission de stabilisation, elle devrait être largement portée par les Etats du Golfe, notamment l’Arabie Saoudite selon les Américains.

8- Les États-Unis veulent un vote au Conseil de sécurité d’ici fin novembre, pour un déploiement dès janvier 2026, mais aucune date n’est encore fixée pour un vote sur ce projet. Encore une fois : tout est décidé sans les Palestiniens, sur les Palestiniens.

9- Alors qu'il existe des désaccords sur certains points, dont les mécanismes de gouvernance et la responsabilité de la Force de stabilisation internationale, les 15 États du conseil de sécurité doivent s’opposer à cette nouvelle forme de colonisation déguisée : Gaza sous tutelle, sans reconstruction, sans souveraineté, sans justice.


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Les États-Unis vont établir une «grande base militaire» à la frontière de Gaza


Les États-Unis prévoient d’établir une grande base militaire près de la bande de Gaza pour accueillir les forces internationales chargées de maintenir le cessez-le-feu, a rapporté le média israélien Shomrim le 9 novembre.

Selon le rapport, la base pourra accueillir plusieurs milliers de soldats et coûtera environ 500 millions de dollars.

Un responsable de la sécurité a déclaré aux médias que ce projet marque un changement majeur pour Israël, qui s’est toujours opposé à l’implication étrangère dans les territoires occupés.

Cette décision souligne l’intention de Washington d’assumer le contrôle direct des opérations à Gaza.

Michael Milshtein, chercheur senior au Dayan Center de l’université de Tel Aviv et ancien responsable des affaires palestiniennes au sein des services de renseignement militaire israéliens, a déclaré que le Centre de coordination civilo-militaire (CMCC) dirigé par les États-Unis à Kiryat Gat «sera responsable de la plupart des opérations à Gaza, et que le statut d’Israël en tant qu’acteur central dans la bande de Gaza est sur le point de changer».

L’installation prévue devrait servir de quartier général à la Force internationale de stabilisation (ISF) pour Gaza, qui s’inscrit dans le cadre d’après-guerre défini par le président américain Donald Trump.

L’ISF comprendrait des troupes égyptiennes et qataries, et travaillerait aux côtés d’unités de police palestiniennes triées sur le volet pour sécuriser les frontières et empêcher la contrebande d’armes.

Shomrim a rapporté que les États-Unis ont déjà progressé dans les discussions avec les responsables israéliens, et qu’ils étudiaient actuellement des sites le long du périmètre de Gaza. Des sources sécuritaires citées par le média ont déclaré que la création de cette base «témoigne du rôle majeur de Washington dans le Gaza d’après-guerre».

Les États-Unis ont toutefois nié à plusieurs reprises leur intention de déployer des troupes à l’intérieur même de Gaza, insistant sur le rôle de supervision des troupes au sol.

Le CMCC de Kiryat Gat, créé le mois dernier pour coordonner la surveillance du cessez-le-feu et l’acheminement de l’aide, remplace déjà Israël en tant que principal «superviseur» des opérations humanitaires, selon le Washington Post.

Plus de 40 pays participent aux travaux du centre, qui, selon le capitaine de la marine américaine Tim Hawkins, aide à «faire la part des choses entre la réalité et la fiction et à mieux comprendre ce qui se passe sur le terrain».

Malgré la prise de contrôle de Washington, l’acheminement de l’aide à Gaza reste fortement restreint.

Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a déclaré que depuis l’entrée en vigueur du plan soutenu par les États-Unis, seuls 28% des 600 camions d’aide quotidiens convenus sont entrés dans l’enclave, et que plus de 240 Palestiniens ont été tués depuis l’instauration du prétendu cessez-le-feu entré en vigueur le mois dernier.

source : The Cradle via Spirit of Free Speech


https://reseauinternational.net/les-etats-unis-vont-etablir-une-grande-base-militaire-a-la-frontiere-de-gaza



L’ONU adopte le Plan Trump qui bafoue les droits du peuple palestinien



Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi soir à New York une résolution américaine entérinant dans son intégralité le « Plan Trump » pour Gaza, qui bafoue sans vergogne les droits du peuple palestinien. Parmi les horreurs de la résolution, on relève, entre autres, le maintien de l’occupation terrestre de plus de la moitié de la bande de Gaza par Israël !



La résolution a été votée par 13 des 15 membres du Conseil, dont des États arabes et/ou musulmans, comme l’Algérie ou le Pakistan. La Chine et la Russie, membres permanents du Conseil, n’ont pas exercé leur droit de veto, et se sont abstenues.

Parmi les premiers à réagir par un communiqué de presse, le Hamas a fustigé le vote intervenu à New York.

Étant donné que la résolution évoque, de manière totalement hypothétique, l’éventuelle création d’un État de Palestine, le régime israélien avait par avance indiqué qu’il restait pour sa part de toutes façons totalement hostile à une telle hypothèse.

À lire, ci-dessous, la résolution adoptée, le « Plan Trump » qui lui est annexée, puis le communiqué du Hamas.

Titre de la résolution (S/2025/748) « LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT, Y COMPRIS LA QUESTION PALESTINIENNE »

Le Conseil de sécurité,

Se félicitant du Plan d’ensemble visant à mettre fin au conflit à Gaza en date du 29 septembre 2025 (le « Plan d’ensemble ») (annexe 1 de la présente résolution) et saluant les États qui l’ont signé, accepté ou approuvé, et se félicitant également de la Déclaration pour une paix et une prospérité durables faite par Donald Trump le 13 octobre 2025, dont l’importance est historique, et du rôle constructif joué par les États-Unis d’Amérique, l’État du Qatar, la République arabe d’Égypte et la République de Türkiye, qui ont facilité le cessez-le-feu dans la bande de Gaza,

Constatant que la situation dans la bande de Gaza menace la paix régionale et la sécurité des États voisins et prenant acte des résolutions qu’il a précédemment adoptées concernant la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne,

1. Fait sien le Plan d’ensemble, constate que les parties l’ont accepté et demande à toutes les parties de l’appliquer dans son intégralité, notamment de respecter le cessez-le-feu, de bonne foi et sans délai;

2. Salue la création du Conseil de paix, à savoir une administration transitoire dotée de la personnalité juridique internationale et chargée de guider la reconstruction de Gaza et d’en coordonner le financement conformément au Plan d’ensemble et dans le respect des principes juridiques internationaux en vigueur, et ce, jusqu’à ce que l’Autorité palestinienne ait mené à bonne fin son programme de réformes comme prévu dans diverses propositions, notamment le plan de paix de 2020 du Président Trump et l’initiative franco-saoudienne, et qu’elle puisse reprendre le contrôle de Gaza en toute sécurité et dans de bonnes conditions. Une fois que l’Autorité palestinienne aura scrupuleusement exécuté son programme de réformes et que la reconstruction de Gaza aura progressé, les conditions seront alors peut-être réunies pour que s’ouvre un chemin crédible vers l’autodétermination palestinienne et la création d’un État palestinien. Les États-Unis instaureront un dialogue entre Israël et les Palestiniens pour qu’ils conviennent d’un horizon politique au service d’une coexistence pacifique et prospère;

3. Souligne qu’il importe d’assurer une reprise complète de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza dans le respect des principes juridiques internationaux en vigueur, en concertation avec le Conseil de paix et par l’entremise des organisations coopérant à cette fin, dont l’Organisation des Nations Unies, le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge, et de veiller à ce que cette aide serve uniquement à des fins pacifiques et ne soit pas détournée par des groupes armés;

4. Autorise les États Membres siégeant au Conseil de paix et ledit Conseil à: a) conclure tous accords jugés nécessaires à la réalisation des objectifs du Plan d’ensemble, notamment ceux portant sur les privilèges et immunités du personnel de la Force créée au paragraphe 7 ci-dessous; b) créer des entités opérationnelles dotées s’il y a lieu de la personnalité juridique internationale et habilitées à exercer les fonctions dévolues au Conseil, à savoir: 1) assurer une administration transitoire, notamment superviser et appuyer un comité palestinien à caractère technocratique et apolitique composé de Palestiniens de la bande de Gaza compétents, comme le préconise la Ligue arabe, et chargé d’expédier les affaires courantes du territoire; 2) œuvrer à la reconstruction de Gaza et à l’exécution des programmes de relèvement économique; 3) coordonner et faciliter la prestation des services publics et l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza; 4) prendre toute mesure visant à faciliter l’entrée des personnes dans Gaza et leur sortie, dans le respect du Plan d’ensemble; 5) accomplir toute autre tâche jugée nécessaire à la bonne exécution du Plan d’ensemble;

5. Croit savoir que les entités opérationnelles visées au paragraphe 4 ci-dessus s’acquitteront de leurs tâches sous l’autorité et le contrôle transitoires du Conseil de paix et seront financées au moyen de contributions volontaires émanant de donateurs, de mécanismes de financement du Conseil de paix et d’États;

6. Demande à la Banque mondiale et aux autres institutions financières de faciliter les financements et de fournir des ressources financières à l’appui de la reconstruction et du développement de Gaza, y compris en créant à cette fin un fonds d’affectation spéciale géré par les donateurs;

7. Autorise les États Membres qui collaborent avec le Conseil de paix et ledit Conseil à créer à titre temporaire une Force internationale de stabilisation à Gaza, qui sera déployée sous un commandement unifié acceptable par le Conseil, dont les contingents seront fournis par les États participants, en consultation et en coopération étroites avec la République arabe d’Égypte et l’État d’Israël, et qui prendra toutes les mesures nécessaires pour s’acquitter de son mandat dans le respect du droit international, notamment du droit international humanitaire. La Force devra: collaborer avec Israël et l’Égypte, sans préjudice des accords qui existent déjà entre eux, ainsi qu’avec les forces de police palestiniennes nouvellement formées et dûment sélectionnées, pour sécuriser les zones frontalières; stabiliser la situation en matière de sécurité, et ce, en assurant la démilitarisation de la bande de Gaza, y compris en procédant à la destruction des infrastructures militaires, terroristes et offensives et en empêchant qu’elles soient rebâties, ainsi qu’en veillant à la mise hors service définitive des armes des groupes armés non étatiques; protéger les civils, y compris les opérations humanitaires; former les forces de police palestiniennes dûment sélectionnées et leur prêter appui; se coordonner avec les États concernés pour sécuriser les couloirs humanitaires; accomplir toute autre tâche jugée nécessaire à l’exécution du Plan d’ensemble. Une fois que la Force aura pris le contrôle de la situation et l’aura stabilisée, les Forces de défense israéliennes se retireront de la bande de Gaza suivant les modalités, les étapes et le calendrier qui auront été arrêtés en fonction de la démilitarisation et convenus avec la Force, les garants et les États-Unis, à l’exception d’un périmètre de sécurité qui restera en place tant que Gaza ne sera pas dûment prémunie contre tout retour de la menace terroriste. La Force: a) aidera le Conseil de paix à surveiller la mise en œuvre du cessez-le-feu à Gaza et conclura tout accord jugé nécessaire à la réalisation des objectifs du Plan d’ensemble; b) s’acquittera de ses tâches sous la direction stratégique du Conseil et sera financée par des contributions volontaires émanant de donateurs, de mécanismes de financement du Conseil et d’États;

8. Décide que les autorisations données par la présente résolution au Conseil de paix et aux formations internationales civiles et de sécurité présentes sur place seront en vigueur jusqu’au 31 décembre 2027, sous réserve de toute nouvelle décision qu’il pourrait prendre à cet égard, et que tout renouvellement de l’autorisation donnée à la Force internationale de stabilisation se fera en coopération et coordination pleines et entières avec l’Égypte et Israël et les autres États Membres continuant de collaborer avec la Force;

9. Demande aux États Membres et aux organisations internationales de collaborer avec le Conseil de paix pour déterminer le personnel, le matériel et les ressources financières qu’ils pourraient fournir à ses entités opérationnelles et à la Force internationale de stabilisation, d’apporter à celles-ci une assistance technique et de reconnaître pleinement les mesures et les textes qu’il adoptera;

10. Prie le Conseil de paix de lui faire rapport par écrit tous les six mois sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre des dispositions précédentes;

11. Décide de rester saisi de la question.

Annexe 1

Plan d’ensemble du Président Donald J. Trump visant à mettre fin au conflit à Gaza

1. Gaza sera une zone déradicalisée, sans terrorisme, qui ne fait peser aucune menace sur ses voisins.

2. Gaza sera rebâtie pour le bien de ses habitants, qui n’ont que trop souffert.

3. Si les deux parties acceptent la présente proposition, la guerre prendra fin aussitôt. Les forces israéliennes se retireront sur la ligne convenue et se prépareront à la libération des otages. Toutes les opérations militaires, y compris les bombardements aériens et les tirs d’artillerie, seront interrompues, les lignes de front restant gelées jusqu’à ce que soient réunies les conditions d’un retrait complet par étapes.

4. Dans les 72 heures après qu’Israël aura publiquement accepté le présent accord, tous les otages, qu’ils soient vivants ou morts, seront rendus.

5. Une fois tous les otages libérés, Israël relâchera 250 détenus condamnés à perpétuité et 1 700 Gazaouites détenus après le 7 octobre 2023, notamment toutes les femmes et tous les enfants détenus dans ces circonstances. Pour chaque otage israélien dont la dépouille aura été rendue, Israël rendra les dépouilles de 15 Gazaouites.

6. Une fois tous les otages restitués, les membres du Hamas qui épouseront sans réserve la cause de la coexistence pacifique et qui accepteront de mettre hors service leurs armes seront amnistiés. Ceux qui voudront quitter Gaza pourront se rendre dans les pays d’accueil sans être inquiétés.

7. Dès que le présent accord aura été accepté, une aide humanitaire complète sera aussitôt acheminée dans la bande de Gaza. En quantité, elle sera au moins équivalente à celle prévue dans l’accord du 19 janvier 2025, cette aide s’entendant aussi de la remise en état des infrastructures (eau, électricité et assainissement), des hôpitaux et des boulangeries et de l’entrée du matériel nécessaire au déblaiement des décombres et à la réouverture des routes.

8. L’aide entrera dans la bande de Gaza et sera distribuée, à l’abri de toute ingérence des parties, par l’intermédiaire de l’Organisation des Nations Unies et de ses organismes, du Croissant-Rouge et d’autres institutions internationales n’ayant aucun lien avec l’une ou l’autre des parties. Le point de passage de Rafah sera ouvert dans les deux sens selon les modalités prévues dans l’accord du 19 janvier 2025.

9. Gaza sera administrée à titre temporaire et transitoire par un comité palestinien à caractère technocratique et apolitique, qui sera chargé d’assurer le bon fonctionnement des services publics et municipaux pour les habitants de Gaza. Composé de Palestiniens qualifiés et d’experts internationaux, ce comité sera placé sous le contrôle et la supervision d’un nouvel organe international transitoire, le « Conseil de paix », qui sera dirigé et présidé par le Président Donald J. Trump et dont les autres membres, y compris des chefs d’État, seront annoncés ultérieurement, l’ancien Premier Ministre Tony Blair en faisant partie. Cet organe guidera la reconstruction de Gaza et en organisera le financement, et ce, jusqu’à ce que l’Autorité palestinienne ait mené à bonne fin son programme de réformes, comme prévu dans diverses propositions, notamment le plan de paix de 2020 du Président Trump et l’initiative franco-saoudienne, et qu’elle puisse reprendre le contrôle de Gaza en toute sécurité et dans de bonnes conditions. S’en remettant aux meilleures normes internationales, l’organe assurera une gouvernance moderne et efficace à même de servir la population de Gaza et d’attirer les investissements.

10. Un plan Trump de développement économique visant à reconstruire et à dynamiser Gaza sera élaboré par un groupe d’experts ayant contribué à la naissance de villes prodigieuses parmi les plus modernes et prospères du Moyen-Orient. Nombre de projets d’investissement intéressants et d’idées de développement prometteuses émanant de groupes internationaux animés de bonnes intentions seront examinés, le but étant d’élaborer un cadre régissant à la fois les questions de sécurité et les questions de gouvernance qui soit à même d’attirer et de faciliter des investissements générateurs d’emplois, de débouchés et d’espoir pour la future Gaza.

11. Il sera procédé à la création d’une zone économique spéciale bénéficiant de droits de douane préférentiels et dont les droits d’accès seront négociés avec les pays participants.

12. Nul ne sera contraint de quitter Gaza; les personnes qui voudront partir seront libres de s’en aller et libres de revenir. Nous encouragerons les habitants à rester et leur offrirons la possibilité de reconstruire Gaza en mieux.

13. Le Hamas et les autres factions acceptent de ne jouer aucun rôle dans la gestion des affaires publiques de Gaza, que ce soit directement, indirectement ou sous quelque forme que ce soit. Toutes les infrastructures militaires, terroristes et offensives, dont les tunnels et les installations de fabrication d’armes, seront détruites et ne pourront être reconstruites. Il sera procédé à la démilitarisation de Gaza sous la supervision d’observateurs indépendants ; en particulier, les armes seront définitivement mises hors d’usage, dans le cadre d’une procédure de mise hors service arrêtée d’un commun d’accord et à la faveur d’un programme de rachat et de réintégration financé par des partenaires internationaux, le tout assujetti à la vérification des observateurs indépendants. La nouvelle Gaza s’emploiera résolument à bâtir une économie prospère et à vivre en paix avec ses voisins.

14. Des partenaires régionaux apporteront leur garantie afin que le Hamas et les factions s’acquittent de leurs obligations et que la nouvelle Gaza ne fasse peser aucune menace sur ses voisins ou sa population.

15. Les États-Unis s’emploieront, en collaboration avec des partenaires arabes et internationaux, à mettre sur pied une Force internationale de stabilisation à vocation temporaire qui sera immédiatement déployée à Gaza. Cette force assurera la formation des forces de police palestiniennes dûment sélectionnées présentes à Gaza et leur prêtera appui, tout en consultant la Jordanie et l’Égypte qui ont une vaste expérience dans ce domaine. Elle posera les jalons d’une sécurité intérieure pérenne. Elle collaborera avec Israël et l’Égypte pour sécuriser les zones frontalières, de concert avec les forces de police palestiniennes nouvellement formées. Pour reconstruire et revitaliser Gaza, il faut impérativement empêcher que les munitions y entrent et assurer la circulation rapide et sûre des biens. Les parties conviendront d’un mécanisme de déconfliction.

16. Israël n’occupera ni n’annexera Gaza. Une fois que la Force internationale de stabilisation aura pris le contrôle de la situation et l’aura stabilisée, les Forces de défense israéliennes se retireront suivant les modalités, les étapes et le calendrier qui auront été arrêtés en fonction de la démilitarisation et convenus avec la Force, les garants et les États-Unis, le but étant que Gaza soit sécurisée et ne fasse plus peser aucune menace sur Israël, l’Égypte ou ses propres citoyens. En pratique, les Forces de défense israéliennes remettront progressivement le territoire qu’elles occupent dans Gaza à la Force internationale de stabilisation, conformément à l’accord qu’elles auront conclu avec l’autorité de transition, jusqu’à s’en retirer complètement, à l’exception d’un périmètre de sécurité qui restera en place tant que Gaza ne sera pas dûment prémunie contre tout retour de la menace terroriste.

17. Si le Hamas rejette la présente proposition ou la retarde, les mesures susmentionnées, y compris l’acheminement d’une aide plus importante, seront appliquées dans les zones exemptes de toute activité terroriste que les Forces de défense israéliennes auront remises à la Force internationale de stabilisation.

18. Un dialogue interconfessionnel fondé sur les valeurs de tolérance et de coexistence pacifique sera engagé; il s’agira de tenter de faire évoluer l’état d’esprit et les récits des Palestiniens et des Israéliens en mettant en avant les bienfaits qu’offre la paix.

19. Dès lors que la reconstruction de Gaza progresse et une fois que l’Autorité palestinienne aura scrupuleusement exécuté son programme de réformes, les conditions seront alors peut-être réunies pour que s’ouvre un chemin crédible vers l’autodétermination palestinienne et la création d’un État palestinien, auxquelles nous savons que le peuple palestinien aspire.

20. Les États-Unis instaureront un dialogue entre Israël et les Palestiniens pour qu’ils conviennent d’un horizon politique au service d’une coexistence pacifique et prospère.

LE COMMUNIQUÉ DU HAMAS (18 novembre)

« Le Mouvement de résistance islamique (Hamas) affirme ce qui suit :

– Cette résolution ne répond pas aux revendications et aux droits politiques et humanitaires du peuple palestinien, en particulier dans la bande de Gaza, qui a subi pendant deux ans une guerre génocidaire brutale et des crimes sans précédent commis par l’occupation terroriste sous les yeux du monde entier – dont les effets et les répercussions persistent malgré la déclaration de fin de guerre conformément au plan du président Trump.

– La résolution impose un mécanisme de tutelle internationale à la bande de Gaza, ce que notre peuple et ses factions rejettent. Elle impose également un mécanisme visant à atteindre les objectifs de l’occupation, objectifs qu’elle n’a pas réussi à atteindre par son génocide brutal. De plus, cette résolution détache la bande de Gaza du reste du territoire palestinien et tente d’imposer une nouvelle réalité, en rupture avec les principes et les droits nationaux légitimes de notre peuple, le privant ainsi de son droit à l’autodétermination et à la création d’un État palestinien avec Jérusalem pour capitale.

– Résister à l’occupation par tous les moyens est un droit légitime garanti par le droit international et les conventions internationales. Les armes de la résistance sont indissociables de l’occupation, et toute discussion relative à l’armement doit demeurer une affaire nationale interne, liée à une démarche politique garantissant la fin de l’occupation, la création de l’État [de Palestine] et l’autodétermination.

– Confier des missions et des rôles à la force internationale à l’intérieur de la bande de Gaza, notamment le désarmement de la résistance, revient à la déposséder de sa neutralité et à la transformer en partie prenante au conflit, au profit de l’occupation. Toute force internationale, si elle est déployée, doit l’être uniquement aux frontières pour séparer les forces, surveiller le cessez-le-feu et opérer sous la supervision complète de l’ONU. Elle doit agir exclusivement en coordination avec les institutions palestiniennes officielles, sans que l’occupation n’y joue aucun rôle, et veiller à l’acheminement de l’aide, sans se transformer en une autorité sécuritaire persécutant notre peuple et sa résistance.

– L’aide humanitaire, les secours aux personnes touchées et l’ouverture des points de passage sont des droits fondamentaux pour notre peuple dans la bande de Gaza. Les opérations d’aide et de secours ne peuvent plus être politisées, soumises au chantage ni à des mécanismes complexes face à la catastrophe humanitaire sans précédent engendrée par l’occupation. Il est impératif d’accélérer l’ouverture des points de passage et de mobiliser toutes les ressources nécessaires, par le biais de l’ONU et de ses agences, notamment l’UNRWA.

Nous appelons la communauté internationale et le Conseil de sécurité à respecter le droit international et les valeurs humanitaires, et à adopter des résolutions qui rendent justice à Gaza et soutiennent la cause palestinienne, en mettant fin à la guerre génocidaire brutale perpétrée contre Gaza, en assurant la reconstruction, en mettant fin à l’occupation et en permettant à notre peuple d’exercer son autodétermination et d’établir son État indépendant avec Jérusalem pour capitale ».

CAPJPO-EuroPalestine