dimanche 7 septembre 2025

Le mythe de l’humanité occidentale





"Vous savez ce qui est également mort à Gaza ? 

Le mythe de l’humanité occidentale. 

Je ne veux jamais entendre un dirigeant occidental parler des droits de l’homme."

Mohamad Safa, diplomate libanais et représentant permanent du PVA auprès des Nations Unies.


Le cerveau rabougri d’une société nazifiée et antisémite




Ironie suprême : ceux qui instrumentalisent les accusations « d’antisémitisme » sont eux-mêmes engagés dans la forme la plus littérale d’antisémitisme suprématiste aryen contre des Sémites Arabes.

Les statistiques sont aussi effrayantes que révélatrices. Quatre Israéliens "juifs" sur cinq n’expriment aucune inquiétude face à la catastrophe humanitaire = génocide = à Gaza. Immédiatement après le 7 octobre, alors que les bombes israéliennes commençaient à tomber sur les civils palestiniens, l’optimisme quant à l’avenir du pays explosait de façon spectaculaire parmi le public israélien. Ce n’était pas la réponse d’un peuple qui craignait sincèrement pour sa survie ; c’était l’euphorie d’une population "entièrement réactionnaire et fasciste" enfin autorisée à libérer ses pulsions sanguinaires - antisémites Arabes - les plus sombres.

Ce à quoi nous assistons aujourd’hui en Israël est le point final logique d’un processus contre lequel Hannah Arendt nous avait mis en garde il y a des décennies : la transformation de gens ordinaires en participants volontaires à la brutalité systématique à travers la machinerie d’un État fasciste. C’est ce qui se passe lorsqu’une société devient si complètement « nazifiée-fasciste » – pour emprunter le terme austère mais précis de l‘animateur de podcast d’exception américain Aaron Good – que le meurtre de masse devient non seulement acceptable, mais un motif de célébration.

L'extermination du peuple sémite arabe/palestinien

Ce n’est pas une hyperbole. Des citoyens israéliens sont régulièrement filmés en train d’installer des chaises de jardin pour admirer les bombardements de Gaza comme si cela était un divertissement. Des enfants créent des vidéos musicales se moquant des femmes arabes piégées sous les décombres. Des chansons célébrant la mort « d’Amalek » – une référence biblique aux ennemis marqués pour une destruction totale – figurent en tête des palmarès musicaux israéliens. Ce ne sont pas les actions de quelques extrémistes ; ils représentent la réponse dominante d’une société qui a été systématiquement conditionnée à considérer la vie palestinienne comme étant sans valeur.

Le droit divin de violer

Un processus de nazification ne se fait pas du jour au lendemain. Cela nécessite des années, voire des décennies, de culture minutieuse. Cela commence par la déshumanisation de la population cible – les Palestiniens qualifiés « d’animaux humains » ou de « terroristes« , quels que soient leur âge ou leur situation. Cela continue avec la création d’une mythologie de victimisation perpétuelle qui justifie toute atrocité comme étant de la « légitime défense« . Cela aboutit à une population tellement endoctrinée qu’elle manifeste pour le droit de violer des prisonniers palestiniens pendant qu’elle regarde des enfants mourir de faim et ne ressent que de la satisfaction.

Cette transformation psychologique sert un objectif politique clair. Comme le révèlent maintenant des transcriptions fuitées du cabinet, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a délibérément choisi de « rompre le cessez-le-feu et d’affamer la population de Gaza » contre l’avis de ses propres responsables militaires et de sécurité. Mais une telle politique nécessite le soutien du public, ou du moins l’indifférence du public. Une société normale reculerait devant le fait d’affamer délibérément des enfants. Une société nazifiée le célèbre.

Les données des sondages israéliens montrent le succès de ce conditionnement psychologique. Lorsqu’on leur présente la réalité de ce que fait leur gouvernement – la destruction systématique des hôpitaux, des écoles et des camps de réfugiés ; le blocage de l’approvisionnement en nourriture, eau et fournitures médicales à une population emprisonnée ; le bombardement de zones civiles avec un taux de pertes qui inclut des milliers d’enfants – l’écrasante majorité des Juifs israéliens répondent avec approbation ou indifférence.

C’est ce qui rend le cas israélien si particulièrement inquiétant : la transparence du processus. Contrairement aux précédents historiques où les populations affirmaient ignorer les crimes de leur gouvernement, les Israéliens regardent le génocide se dérouler en temps réel sur leurs écrans de télévision et sur les réseaux sociaux. Ils voient les images d’enfants morts, les images de maisons détruites, les témoignages de survivants. Et leur réponse est d’en exiger encore plus.

Le retour de la nazification vers l’Occident

Les mécanismes psychologiques à l’œuvre ici sont bien documentés. Les études de Stanley Milgram ont montré comment des gens ordinaires pouvaient être incités à infliger de terribles souffrances aux autres par la manipulation de l’autorité et de la pression sociale. L’expérience de la prison de Stanford a révélé à quelle vitesse les gens peuvent s’adapter aux systèmes de brutalité lorsqu’ils sont autorisés par le pouvoir institutionnel. Ce que nous voyons en Israël aujourd’hui, ce sont ces principes psychologiques déployés à l’échelle nationale.

Le processus de nazification exige également l’élimination de la dissidence et la marginalisation de la conscience. Les militants pacifistes israéliens sont victimes de harcèlement, d’emprisonnement et de violence. Les journalistes qui rendent compte avec précision de la souffrance palestinienne sont qualifiés de traîtres. Le système éducatif est restructuré pour promouvoir la mythologie nationaliste au détriment de la vérité historique. Les voix alternatives sont systématiquement réduites au silence jusqu’à ce que le seul discours acceptable soit celui qui justifie ou célèbre la souffrance palestinienne.

Plus effrayant encore, ce processus de nazification s’est métastasé au-delà des frontières d’Israël dans les sociétés occidentales. Les universités qui se targuaient autrefois de la liberté académique répriment désormais systématiquement les voix palestiniennes et punissent les étudiants pour leur solidarité fondamentale. Les médias occidentaux licencient les journalistes pour avoir rapporté avec précision les victimes palestiniennes ou pour avoir simplement déclaré que les enfants palestiniens sont des êtres humains qui méritent la vie. Les politiciens d’Europe et d’Amérique du Nord rivalisent pour criminaliser les symboles palestiniens, interdire l’expression culturelle palestinienne et redéfinir l’antisémitisme pour protéger les crimes de guerre israéliens de la critique.

Les mêmes tactiques utilisées pour faire taire les militants pacifistes israéliens – harcèlement, doxxing, destruction de carrière – sont maintenant déployées contre les citoyens occidentaux qui osent montrer de l’empathie pour la souffrance palestinienne. Ce qui a commencé comme un contrôle intérieur de la pensée israélienne est devenu un projet autoritaire transnational, transformant des sociétés prétendument libres en mécanismes d’application de l’idéologie génocidaire.

Comme mentionné précédemment, le plus effrayant est peut-être la participation enthousiaste des enfants à cette culture de la cruauté. Des vidéos circulent montrant de jeunes Israéliens chantant des chansons sur la destruction de Gaza, des enfants célébrant la mort de Palestiniens et des adolescents posant avec des armes tout en faisant des blagues sur la « chasse aux Arabes« . Ce n’est pas du nationalisme innocent – c’est la culture délibérée d’une génération qui considérera le meurtre de masse comme normal, voire louable. En fait, Israël est devenu la seule société où les jeunes sont plus d’extrême droite et fascistes que leurs aînés. Et cette pathologie se propage à l’Occident.

Les Zio-(Ashke)Nazis

Un détail non négligeable est que la plupart de ces vidéos présentent des Juifs ashkénazes blancs se moquant des traits sémitiques des Palestiniens, d’une manière troublante similaire à la façon dont les nazis décrivaient leurs victimes. L’ironie amère est que ceux qui instrumentalisent les accusations d’« d’antisémitisme » sont eux-mêmes engagés dans la forme la plus littérale de moquerie raciale antisémite ; une ironie à laquelle leurs auteurs semblent entièrement inconscientes.

Ou peut-être, plus inquiétant encore, ils en sont totalement conscients. La nazification serait alors devenue complète ; la ressemblance au nazisme n’étant plus inconsciente mais délibérée. « Je me sentais comme un nazi« , a admis un soldat israélien anonyme à un journal israélien. Ce à quoi nous assistons est l’aboutissement de décennies d’endoctrinement pour le pouvoir nazi, masquée par un langage victimaire, finalement autorisée à devenir ce qu’ils faisaient semblant de détester : des Zio-(Ashke)nazis.

Quand tu quittes Israël pour renter dans Gaza, tu deviens Dieu ». Dans l’esprit des soldats israéliens qui ont commis des crimes de guerre. Source.

Les implications internationales de cette transformation ne peuvent être ignorées. Un Israël nazifié, armé d’armes nucléaires et soutenu par l’aide militaire américaine, représente une menace non seulement pour les Palestiniens mais pour le monde entier. Une société qui peut célébrer la famine des enfants ne limitera pas sa brutalité à une population ou à une région. L’histoire nous montre que les mouvements fascistes, une fois déchaînés, ont tendance à élargir leur liste d’ennemis.

Le monde a déjà vu cela auparavant. Nous savons comment cette histoire se termine. La question est de savoir si la communauté internationale – y compris la Russie et la Chine – agira pour empêcher l’achèvement de ce génocide, ou si elle restera là et regardera tout un peuple être annihilé pendant que ses assassins célèbrent l’événement. L’histoire jugera non seulement les auteurs, mais tous ceux qui auraient eu le pouvoir de l’arrêter mais ont choisi le silence à la place.

samedi 6 septembre 2025

Italie : une fillette évacuée de Gaza traitée pour malnutrition sévère

 

Arrivée en Italie en état de grande maigreur après avoir quitté Gaza, la petite Shamm a fêté son deuxième anniversaire et repris du poids grâce à un nouveau régime alimentaire comprenant une bouillie spéciale.





“The voice of Hind Rajab” a ébloui le festival de Venise avec une ovation debout de 22 minutes, la plus longue du festival




Le film de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania était projeté le mercredi 3 septembre à la Mostra. Il est déjà historique.

C’était l’évènement que toute la Biennale attendait. Pour la 82e édition de la Mostra de Venise, le Lido a accueilli l’équipe du film The Voice of Hind Rajab. Le long-métrage aborde la guerre à Gaza sous le prisme d’une fillette tuée en tentant de fuir la ville sous les bombes israéliennes. Avant même les projections du film, ce dernier était dans toutes les têtes. Et la conférence de presse qui a eu lieu ce mercredi restera peut-être l’un des moments les plus forts de cette édition.

Le long-métrage de Kaouther Ben Hania a été présenté à la presse lors de plusieurs projections, puis comme pour tous les films en compétition, l’équipe du film s’est réunie devant les journalistes pour la traditionnelle conférence de presse visible sur YouTube. Mais celle-ci ne s’est pas déroulée comme toutes les précédentes.

Avant même que la première question ne soit posée, la comédienne Saja Kilani a pris la parole pour faire une déclaration au nom des acteurs et de toute l’équipe du film. Une déclaration solennelle puissante pour souligner les violences commises sur la population civile par l’armée israélienne à Gaza depuis bientôt deux ans. « Est-ce que ça ne suffit pas ? Les tueries de masses, la famine, la déshumanisation, la destruction, l’occupation. The Voice of Hind Rajab n’a pas besoin qu’on le défende. Ce film n’est pas un point de vue, ou un fantasme. Il est ancré dans la vérité. Le destin de Hind est celui de toute une population », a énoncé l’actrice, la voix assurée.

Assez. Pas un jour, pas demain, maintenant

Hind Rajab est une fillette de six ans tuée le 29 janvier 2024 à Gaza avec plusieurs membres de sa famille à bord d’une voiture, alors qu’elle tentait de fuir les bombardements israéliens. Son histoire avait fait le tour du monde en raison de la diffusion des enregistrements audios déchirants de Hind Rajab appelant les secours. « Sa voix est celle de dizaines de milliers d’enfants tués au cours des deux années passées. La voix de toutes les filles et fils qui auraient dû avoir le droit de vivre normalement et de rêver, mais à qui on a tout pris en un claquement de doigts », poursuit l’actrice.

Le film retracera son histoire du point de vue des opérateurs du Croissant rouge palestinien qui étaient en ligne avec la petite fille durant le bombardement au cours duquel elle a perdu la vie. « L’histoire de Hind c’est celle d’une petite fille qui appelle à l’aide ’sauvez-moi’. La vraie question est celle-ci : comment avons-nous laissé une fillette avoir besoin de supplier qu’on lui sauve la vie ? Il faut que la voix de Hind résonne dans le monde entier, et vous rappelle le silence qui étouffe Gaza. Qu’elle mette un mot sur le génocide qu’on refuse de nommer. Et qu’elle porte ce message : Assez. Pas un jour, pas demain, maintenant », a conclu la comédienne palestinienne, reprenant le mot « enough » inscrit sur son pins, identique à celui porté par toute l’équipe du film.

Le soutien de Joaquin Phoenix

Cette prise de parole a été suivie de mots également très forts de la réalisatrice Kaouther Ben Hania : « Lorsque j’ai entendu pour la première fois la voix d’Hind Rajab, il y avait quelque chose de plus que sa voix. C’était la voix de Gaza qui appelait à l’aide et personne ne pouvait entrer ».

La réalisatrice a aussi répondu à une question concernant les récents soutiens de poids reçus par le film affirmant n’avoir « jamais imaginé cela possible ». Les figures du 7e art que sont Brad Pitt, Alfonso Cuaron, le réalisateur du film La Zone d’Intérêt Jonathan Glazer, ou Joaquin Phoenix ont en effet, quelques jours avant sa présentation, apporté leur soutien à The Voice of Hind Rajab en devenant producteurs exécutifs du film. La star de Joker était d’ailleurs présente ce mercredi en compagnie de son épouse. Joaquin Phoenix et Rooney Mara ont en effet été photographiés sur le tapis rouge de la conférence de presse affublés d’un pins rouge de soutien à la Palestine, représentant une main levée et un cœur noir, symbole d’un appel au cessez-le-feu.

Sur le tapis rouge officiel qui a eu lieu quelques heures après, le couple de célébrités américaines était à nouveau présent aux côtés du casting. Tous portaient du noir rendant leur pins très visible. L’acteur Motaz Malhees tenait dans les mains un portrait de Hind Rajab.








Reconnaitre l’État palestinien, à quoi ça sert ?

 

Le président français Emmanuel Macron a annoncé, jeudi 24 juillet, que la France allait reconnaitre l'État de Palestine en septembre 2025. Elle rejoindra ainsi les 148 sur 193 États membres des Nations unies qui, au 1ᵉʳ juin 2025, reconnaissaient l’État de Palestine. Mais reconnaitre l’État palestinien, à quoi cela sert-il exactement ?




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BONUS


Washington révoque les visas des dirigeants palestiniens, interdisant leur participation à l’Assemblée générale de l’ONU

Les États-Unis veulent bloquer les tentatives de leurs alliés européens visant à reconnaître un État palestinien lors de la prochaine réunion de l'AGNU.

Le 29 août, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a pris une décision sans précédent en révoquant les visas des dirigeants de l'Autorité palestinienne (AP) qui devaient assister à l'Assemblée générale des Nations unies à New York en septembre.

Le département d'État a justifié cette décision en invoquant les aides financières versées par l'AP aux familles des victimes palestiniennes, le projet du président Mahmoud Abbas de recourir à une “déclaration constitutionnelle” pour proclamer un État palestinien indépendant lors de la réunion de l'Assemblée générale, ainsi que les tentatives des Palestiniens de traduire Israël en justice devant les tribunaux internationaux pour crimes de guerre.

“L'Autorité palestinienne doit également cesser ses tentatives de contournement des négociations par le biais de campagnes juridiques internationales, notamment des recours devant la Cour pénale internationale et la Cour internationale de justice, ainsi que ses tentatives d'obtenir une reconnaissance unilatérale d'un éventuel État palestinien”, a déclaré le département d'État dans un communiqué.

“Ces deux mesures ont largement contribué au refus du Hamas de libérer ses otages et à l'échec des négociations de cessez-le-feu à Gaza”, affirme le communiqué.

En réponse, la présidence palestinienne a publié un communiqué exprimant “son profond regret et son incompréhension face à cette décision”.

Israël est accusé d'avoir violé la Convention sur le génocide à Gaza devant la Cour internationale de justice (CIJ), tandis que le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, est accusé de crime contre l'humanité pour avoir utilisé la famine comme arme à Gaza devant la Cour pénale internationale (CPI).

Fox News a rapporté que “la décision de Rubio marque une rupture historique avec la tradition américaine d'accepter la participation à l'ONU”.

Bien que l'État de Palestine ne soit pas membre de l'ONU, il bénéficie depuis 2012 du statut d'observateur non membre, ce qui permet à ses représentants de participer aux débats, mais pas de voter.

Depuis des décennies, les États-Unis soutiennent Israël qui bloque les tentatives palestiniennes de mettre fin à l'occupation illégale de la Cisjordanie et au blocus de Gaza. Washington s'est également opposé aux tentatives des Palestiniens d'obtenir leur liberté, que ce soit par des actions pacifiques ou par la lutte armée.

La décision du département d'État a été rendue publique un jour après la rencontre à Washington entre Rubio et le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar. Interrogé par les journalistes sur le projet de création d'un État palestinien, Saar a répondu “qu'il n'y en aurait pas”, a rapporté jeudi le journal The Jerusalem Post.

*Source : The Cradle

Traduit par Spirit of Free Speech


https://www.france-irak-actualite.com/2025/08/washington-revoque-les-visas-des-dirigeants-palestiniens-interdisant-leur-participation-a-l-assemblee-generale-de-l-onu.html


"Ils ont bafoué toutes les promesses faites à l’ONU"




A partir de 1945, juste à la fin de la deuxième guerre mondiale, les puissances occidentales ont vu s’accélérer la disparition de leurs colonies. Or c’est précisément à cette époque que, par l’effet d’un paradoxe, on a pourtant vu se créer et se renforcer, en pleine décolonisation généralisée, deux phénomènes aberrants, tous deux survenus en 1948 : en Afrique du Sud, l’institution de l’apartheid et, au Proche-Orient, la création, par la violence, d’une entité territoriale, raciste et colonialiste, qui s’est qualifiée d’« Etat juif » et qui s’est dotée d’une « Armée juive ». 

En Afrique du Sud, l’apartheid a provoqué un tel mouvement de rejet de la part de ce qu’on peut appeler la communauté internationale qu’il a fini par disparaître. Mais l’Etat d’Israël, lui, s’est maintenu sur la terre de Palestine et il est, aujourd’hui plus que jamais, financé et armé par les grandes puissances occidentales, à commencer par l’Allemagne et les Etats-Unis. Il est même devenu une puissance nucléaire. 

L’anomalie que constitue cette brutale colonisation de la Palestine en plein mouvement de décolonisation sur le reste du globe s’explique aisément. En 1945, (...) les peuples du monde occidental [CENSURE] (sont persuadés) que, pendant la deuxième guerre mondiale, Hitler avait tenté d’exterminer les juifs, et cela d’une manière particulièrement atroce et systématique. [...] 

En 1947, le raisonnement des membres de l’ONU, créée en 1945, a donc été en quelque sorte le suivant : 

1) les Allemands ont infligé aux juifs européens l’épreuve d’un martyre sans précédent ; 

2) il faut donc impérativement venir en aide aux survivants de cette communauté ; 

3) il convient de dédommager ces derniers par tous les moyens possibles ; 

4) à souffrance exceptionnelle, remède exceptionnel : il n’est certes pas normal d’accorder à un peuple, ne fût ce qu’en partie, une terre qui appartient à un autre peuple mais, pour les juifs, qui ont tant souffert, il sera fait une exception au détriment … des Palestiniens. (Pourquoi pas au détriment des criminels européens, se demandait l’historien britannique Arnold Toynbee...).

Il est normalement interdit de s’emparer du bien d’autrui, de chasser par la violence un peuple de sa terre, de chercher à asservir ce peuple, de lui refuser le droit à un Etat, à une armée, à une monnaie, de lui dicter sa loi, de l’enfermer dans des bantoustans, de le contenir dans une prison dont les murs sont bien plus élevés et bien plus redoutables que « le mur de Berlin ». C’est pourtant ce que, de 1948 à nos jours, au mépris des droits les plus élémentaires, les juifs de la Diaspora sont venus accomplir en terre de Palestine. Ils ont bafoué toutes les promesses faites à l’ONU de respecter, en partie, les droits des Palestiniens et, par la suite, ils ont tenu pour nuls et non avenus tous les rappels à l’ordre de l’ONU. Aujourd’hui, celui qui leur résiste par les armes, les juifs et les sionistes l’appellent « terroriste ». Celui qui dénonce leur colonialisme, ils le déclarent « antisémite ».

Dubitando.


vendredi 5 septembre 2025

Pourquoi le film « The Voice of Hind Rajab » a bouleversé le festival de Venise

 

Signé de la réalisatrice des « Filles d’Olfa », le quatrième film de la sélection française, relatant l’agonie d’une fillette palestinienne qui avait fait la Une l’an dernier, a bouleversé les festivaliers.






700 days of Genocide committed by Israel

 




Suppressed News


Shanna Messaoudi :

"Les médias israéliens relaient largement une publication du journal égyptien Al-Youm Al-Sabea :

« La Nakba du siècle. 700 jours pour anéantir Gaza. La famine orchestrée par le Likoud et le Talmud… »

Le journal accompagne l’article d’un dessin représentant une menorah qui saigne, intitulée « La menorah de la honte et du scandale ». Le chandelier est allumé de sept bougies, chacune symbolisant 100 jours de crimes, des milliers de victimes et des récits de souffrance face à un ennemi sans conscience ni humanité."





Gaza, l'occupation israélienne bloque 430 types de nourriture et scelle tous les passages


"Je n’ai pris qu’un demi-sac de pain moisi."


Gaza, l'occupation israélienne bloque 430 types de nourriture et scelle tous les passages.

Au cours des 30 derniers jours, seulement 14 % des produits de première nécessité ont été autorisés à entrer à Gaza. Les produits essentiels interdits comprennent :
• Œufs
• Viande
• Poisson
• Fromage et produits laitiers
• Fruits et légumes
• Compléments alimentaires
… et des dizaines d’autres éléments essentiels.



Source :

Hossam Shabat, journaliste palestinien assassiné par les forces d'occupation israéliennes le 24 mars 2025. Son compte X est géré par les survivants de son équipe.

Des colons sont pressés de s'approprier la terre de Gaza imprégnée du sang des Palestiniens


Des colons israéliens se sont rassemblées, aux portes de Gaza, pour être les premiers à coloniser la bande de Gaza, lorsqu'elle sera sous contrôle militaire d'Israël.



Des familles entières de colons israéliens, sous la direction de Daniella Weiss, se sont installés dans des caravanes et des mobil homes devant les portes de Gaza, espérant la déportation des Palestiniens, pour s’emparer de leurs terres, avec le soutien du gouvernement israélien.

Daniella Weiss, dirigeante du mouvement Nahala et figure de la droite radicale, a précisé :

"Nous avons quitté nos maisons confortables, nos lieux de travail et nos établissements scolaires précédents pour nous installer dans des caravanes face à Gaza, afin d'être aussi proches que possible jusqu'à ce que nous entrions pour une implantation permanente à l'intérieur de la bande de Gaza."


Monica.


L’illusion d’une opposition démocratique en Israël



Le changement de ton en France sur la guerre que mène Israël à Gaza s’accompagne d’un discours qui met en avant les initiatives des opposants au gouvernement d’extrême droite de Benyamin Netanyahou. Or, à y regarder de plus près, ces divergences relèvent davantage d’une différence de degré et non de nature, en l’absence d’une remise en question des fondements colonialistes de la politique israélienne.

Tel-Aviv, le 31 mai 2025. Une manifestation antigouvernementale appelant à agir pour obtenir la libération des otages israéliens devant le ministère de la défense. Sur la banderole de tête : « Sauvez les otages, arrêtez la guerre. »


C’est un scénario connu, presque automatique. Il suffit qu’une voix s’élève contre le premier ministre Benyamin Netanyahou et son gouvernement, qu’un geste de dissidence apparaisse dans l’espace politique ou public israélien, pour que les médias français réactivent un vieux récit rassurant : celui d’une opposition démocratique, libérale, progressiste, dressée face à un gouvernement d’extrême droite qui ne serait, au fond, qu’une parenthèse autoritaire dans l’histoire de l’État démocratique et exemplaire qu’est Israël.

Cette dynamique se révèle avec une netteté particulière aujourd’hui. Lorsque des centaines de milliers de personnes descendent dans la rue pour s’opposer au projet de Netanyahou de maintenir un contrôle militaire permanent sur Gaza, les médias présentent ces mobilisations comme des appels pacifistes, libéraux ou humanistes contre la guerre. Cette lecture occulte pourtant leur véritable objectif, qui est avant tout la libération des otages. La fin du conflit y apparaît non comme une revendication en soi, mais comme un prix nécessaire, le seul moyen d’y parvenir. Le génocide en cours à Gaza et la catastrophe humanitaire qui frappe les Palestiniens restent largement absents de ces discours.

Les sondages le confirment : en juin 2025, selon l’Institut israélien de la démocratie, 76,5 % des Israéliens estiment qu’il ne faut pas prendre en compte la souffrance des Palestiniens dans « la planification de la poursuite des opérations militaires ». Seule une minorité marginale en fait état dans sa mobilisation, elle-même fragmentée : d’un côté, un groupe représenté par Standing Together, qui dénonce les crimes commis à Gaza, mais sans parler de génocide, affirmant que le problème vient du gouvernement d’extrême droite et que la société israélienne mérite mieux que ses dirigeants ; de l’autre, un groupe anticolonial, constitué de manière informelle entre autres par des membres d’organisations de gauche radicale, mais aussi par des militants non affiliés, qui dénonce le génocide et le relie directement à la politique coloniale poursuivie par Israël depuis la fondation de l’État.

Même réflexe lorsqu’un appel de réservistes appelant à mettre fin à la guerre à Gaza est publié le 10 avril 2025 : la couverture médiatique suggère alors un « réveil » de « l’armée la plus morale du monde ». Le caractère tardif de cette prise de parole, émanant de personnes ayant participé activement à la guerre contre Gaza, est passé sous silence. Leurs motivations individualistes et, pour la plupart, pas du tout politiques aussi. Pire encore, la couverture ne précise pas que ces appels ne mentionnent pas les victimes palestiniennes : ils présentent la fin du conflit comme un « prix à payer » pour libérer les otages — uniquement les otages. Deux textes, au mieux, signés de pilotes de l’armée de l’air et de membres des services de renseignement de l’armée, évoquent après coup la mort de « civils innocents », sans jamais préciser de quels civils il s’agit.

Un réveil de l’armée ?

Puis il y a cette phrase de l’officier militaire et major général de réserve Yair Golan, en mai 2025 : « Israël tue des enfants comme un hobby. » Elle fait le tour des médias français, qui l’érigent aussitôt comme l’expression d’une conscience morale, l’illustration d’une gauche retrouvée. Mais on oublie que ce même Golan appelait, en octobre 2023, à affamer Gaza, et en septembre 2024 à refuser tout cessez-le-feu avec le Liban. Surtout, quelques jours seulement après sa sortie, l’officier revient sur ses propos et affirme sur Channel 12, la chaîne la plus regardée du pays : « Israël ne commet pas de crimes de guerre à Gaza. »


https://orientxxi.info/magazine/l-illusion-d-une-opposition-democratique-en-israel,8454

jeudi 4 septembre 2025

Après ses propos sur Gaza, l'essayiste Raphaël Enthoven n'est plus le bienvenu au festival "Livres dans la Boucle"





i24 News :

Le philosophe et essayiste Raphaël Enthoven ne participera finalement pas au festival littéraire Livres dans la Boucle, prévu du 19 au 21 septembre à Besançon, a rapporté le média Est Républicain. L’annonce a été faite mardi par Grand Besançon Métropole (GBM), organisateur de l’événement, à la suite d’une vive polémique.

En cause, une déclaration publiée le 15 août sur le réseau social X dans laquelle Enthoven affirmait : « Il n’y a aucun journaliste à Gaza. Uniquement des tueurs, des combattants ou des preneurs d’otages avec une carte de presse. »

Des propos largement contestés, notamment par Reporters sans frontières (RSF) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), qui ont qualifié ces affirmations de fausses. L’écrivain a néanmoins maintenu sa position dans un second message publié le 17 août.

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Jérusalem :

Comme une odeur d'autodafé

La police coloniale israélienne a perquisitionné le Gateway Bookstore and Café, une librairie chrétienne palestinienne de Jérusalem occupée, arrêtant son propriétaire, Anton Sabella.

Motif officiel ? La vente de livres palestiniens, qualifiés d’"incitatifs".

Ils bombardent les mosquées, détruisent les écoles musulmanes et s’en prennent aussi aux chrétiens palestiniens. Pour eux, les lieux de culture et de mémoire sont des menaces, les libraires des criminels.

L’occupation ne distingue pas : musulmans ou chrétiens, quiconque incarne la Palestine est une cible. C’est l’identité entière d’un peuple qu’ils veulent effacer, dans les corps comme dans les esprits.

Source.



Le rôle infâme joué par l'Institut Tony Blair dans la planification du nettoyage ethnique et de la «reconstruction» de Gaza



Tony Blair is back

"Tony Blair is a war criminal. He cannot even walk the streets of the UK, such is the depth of public contempt he faces among the British people." Sulaiman Ahmed, Journalist.


Le Financial Times a révélé que deux membres du Tony Blair Institute (TBI) avaient participé à des discussions avec le Boston Consulting Group (BCG) au sujet de projets de nettoyage ethnique des Palestiniens de Gaza et de construction d'une « Riviera Trump » et d'une « Zone de fabrication intelligente Elon Musk ». Des plans commandités par un groupe de businessmen israéliens.




Le très honorable Sir Tony Blair KG (Chevalier) a créé le Tony Blair Institute for Global Change (pour lui donner son titre complet) en 2016. Il déclara au Financial Times qu'il souhaitait qu'il devienne le cabinet de conseil de référence pour les dirigeants mondiaux: «Je veux que [l'institut] soit entrepreneurial, vif et qu'il donne aux gouvernements de bons conseils solides.»

Sa déclaration de mission dit : « Sous la direction de Tony, TBI collabore avec les dirigeants politiques du monde entier pour créer un véritable changement pour leurs populations en les conseillant sur la stratégie, les politiques et la mise en œuvre, la technologie étant un levier pour ces trois objectifs. » L’accent mis sur la technologie reflète les intérêts de l’un des principaux bailleurs de fonds de TBI, Larry Ellison, fondateur de l’entreprise de technologie informatique Oracle. L’objectif de TBI est de « contribuer à bâtir des pays plus ouverts, plus inclusifs et plus prospères pour tous ».

Ce que cela signifie concrètement peut être constaté dans un document rédigé par un membre du TBI et soumis au BCG pour examen. Il incluait un projet de « Riviera de Gaza » avec des îles artificielles au large, similaires à Palm Island à Dubaï, des initiatives commerciales basées sur la ‘blockchain’, un port en eau profonde qui assurerait la liaison avec le corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe, et des « zones économiques spéciales » à faible fiscalité, synonymes de bas salaires et de conditions de travail abusives.

Le document indique que la guerre dévastatrice de Gaza a «créé une opportunité unique dans tout un siècle de reconstruire Gaza à partir de ses principes fondamentaux… en tant que société sûre, moderne et prospère» – et, bien sûr, sans aucun Palestinien.

L'Institut Blair a d'abord tenté de nier son implication, puis a minimisé son rôle dans la proposition, plaidant qu'il n'avait pas produit ni approuvé la soumission finale de 30 pages du BCG :

"The Great Trust (la Grande confiance): From a Demolished Iranian Proxy to a Prosperous Abrahamic Ally (d’un mandataire iranien démoli à un allié abrahamique prospère)" — « Great » est l'acronyme de Gaza Reconstitution, Economic Acceleration and Transformation. Le BCG a présenté le plan au gouvernement Trump ainsi qu'à d'autres gouvernements du Moyen-Orient.

Le Boston Consulting Group (BCG) a également contribué à la création de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), soutenue par Israël et les États-Unis, qui fournit une aide au compte-gouttes à Gaza, accessible uniquement au risque d'être abattu, pour légitimer le blocage de toute autre aide et le fait d’affamer systématiquement les Palestiniens.

Le GHF a selon la presse élaboré un plan de création de camps, appelés « zones de transit humanitaire », à l'intérieur et à l'extérieur de Gaza. De ces camps de concentration, les Palestiniens seraient ensuite expulsés du pays. L'ONU a qualifié le GHF de «feuille de vigne » cachant les objectifs de guerre israéliens, tandis que les organisations humanitaires ont refusé de collaborer avec lui. Depuis le lancement du GHF en mai, les forces israéliennes ont tué plus de 800 Palestiniens qui tentaient d'atteindre ses sites de distribution.

L'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert a dénoncé le projet de «ville humanitaire», affirmant qu'il s'agirait d'un camp de concentration et que forcer les Palestiniens à y entrer serait du nettoyage ethnique.

Le travail du BCG a été commandité dans le cadre des plans plus larges et à long terme du gouvernement fasciste du Premier ministre Benyamin Netanyahou pour le nettoyage ethnique de Gaza, qui a utilisé les événements du 7 octobre 2023 comme prétexte pour mettre en œuvre cet objectif.

Si le BCG, dans une tentative de limiter les dégâts pour sa réputation, a annoncé que deux de ses principaux associés démissionnaient en raison de leur rôle dans le projet, et que le directeur général du GHF, Jake Wood, avait également démissionné, peu de choses ont été dites sur le rôle joué par le Tony Blair Institute for Global Change.

La proposition du BCG est l'un des nombreux plans d'après-guerre pour Gaza élaborés par des gouvernements et des groupes indépendants, parmi lesquels le programme de reconstruction de 53 milliards de dollars de la Ligue arabe, présenté par l'Égypte en mars, ainsi que ceux de groupes de réflexion tels que Rand.

Ensemble, ils mettent en lumière le rôle joué par les grandes sociétés, qui se cachent derrière les groupes de réflexion, les cabinets de conseil et autres, dans les négociations et les discussions sur l’avenir de Gaza, maquillées en «pourparlers de paix» et largement invisibles au grand public...


Cette nuit à Gaza


Une pluie de bombes incendiaires s'est abattue sur les tentes des personnes déplacées dans le quartier de Sheikh Radwan à Gaza.

Pour la énième fois, des personnes sont brûlées vives dans leurs tentes, dans un silence mondial honteux. [...]

Cette photo a été prise cette nuit à Gaza. Les forces terroristes israéliennes ont largué des bombes incendiaires sur des tentes pendant que les gens dormaient.




Taoufiq Tahani.

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Overnight, Israeli occupation forces killed:

- three people after bombing their house in Al Sabra neighbourhood of the Gaza City

- four displaced persons after bombing their tents in Al Sheikh Ridwan neighbourhood of the Gaza City

- two displaced persons after bombing their tents in Tal al Hawa neighbourhood of the Gaza City

- two displaced persons after bombing their tents in Khan Younis!

Sensitive scenes


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Israeli forces bombed a tent belonging to the Al-Taramsi family in Sanabel camp, behind the Italian Complex in Gaza, leaving several killed and injured.






L’Américain d’Israël infiltré à la CIA n’était qu’un traître à la patrie




par Kit Klarenberg et Wyatt Reed


Le célèbre espion de la CIA, James Angleton, a secrètement façonné les relations entre les États-Unis et Israël. Des documents récemment déclassifiés révèlent qu’il a trahi son pays pour aider Israël à voler du matériel nucléaire américain et à mener des opérations d’espionnage à l’échelle mondiale.

Selon des documents récemment déclassifiés publiés dans le cadre de l’engagement de l’administration Trump à divulguer toutes les informations disponibles sur l’assassinat du président John F. Kennedy, James Angleton, un vétéran du contre-espionnage de la CIA, a secrètement supervisé un réseau d’espionnage d’élite impliquant des émigrés juifs et des agents israéliens, sans aucune autorisation du Congrès ou de Langley lui-même.

Ces documents offrent un regard nouveau et souvent troublant sur un espion décrit par l’historien Jefferson Morley comme «l’un des principaux artisans des relations stratégiques entre les États-Unis et Israël». Ils détaillent le rôle d’Angleton dans l’émergence du Mossad en tant qu’agence d’envergure mondiale, ainsi que son aide à Israël pour voler du matériel nucléaire américain et protéger des terroristes sionistes.

C’est Angleton qui a mis en place le réseau d’espionnage des émigrés juifs, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans le but apparent d’infiltrer l’Union soviétique. Cependant, comme en témoignent les dossiers, le maître espion considérait que sa mission la plus importante consistait à maintenir l’afflux d’immigrants juifs en provenance de l’URSS vers l’État d’Israël en pleine expansion.

Selon lui, ses agents juifs ont rédigé 22 000 rapports sur l’URSS, qui ont donné lieu à plusieurs «coups de maître» des services du renseignement.

Le plus important d’entre eux fut la publication, en 1956, du célèbre discours secret du Premier ministre soviétique Nikita Khrouchtchev dénonçant Staline, discours dont le maître espion prétendait qu’il avait «provoqué les révolutions en Hongrie et en Pologne». Il s’est par ailleurs vanté que son arrangement avec Israël a contribué à recruter

«500 agents des services secrets polonais juifs qui en savaient plus sur les services secrets polonais que les Polonais eux-mêmes».

D’autres passages semblent montrer qu’Angleton s’attribue le mérite d’avoir obtenu la «libération» de plusieurs terroristes sionistes affiliés à la milice Irgoun avant qu’ils ne soient condamnés pour l’attentat à la bombe contre l’ambassade britannique à Rome. Bien que le groupe ait été capturé par les autorités italiennes, les dossiers récemment divulgués indiquent que la cellule terroriste a été libérée sur ordre de la CIA.

Cette information a initialement été divulguée en 1975 à des sénateurs membres de la commission Church, qui enquêtait sur les abus commis par les services du renseignement américain au cours des décennies précédentes. Le Congrès s’était particulièrement intéressé aux affirmations de Tad Szulc, correspondant étranger du New York Times, qui avait témoigné sous serment que selon Angleton, les États-Unis avaient fourni des informations techniques sur les dispositifs nucléaires à Israël à la fin des années 1950. Les nouveaux documents montrent qu’Angleton a menti lors de son audition et a éludé les questions sur les tentatives d’espionnage nucléaire d’Israël.

D’autres documents déclassifiés du FBI, qui désignent le Mossad comme la «principale source» d’Angleton, confirment que le chef du contre-espionnage de la CIA comptait fortement sur Tel-Aviv pour asseoir sa position au sein de l’Agence. Ces documents viennent s’ajouter à la liste de plus en plus longue des preuves suggérant qu’Angleton n’a peut-être pas toujours agi dans l’intérêt des États-Unis au cours de ses 21 années de service.

De nouveaux dossiers déclassifiés du FBI ont révélé qu’Angleton entretenait une relation très instable avec le Bureau, dont les agents se sont tournés vers le chef du contre-espionnage de la CIA après l’avoir surpris en train de surveiller la correspondance d’un grand nombre d’Américains. Ces documents révèlent qu’Angleton a admis qu’il aurait été licencié si Langley avait découvert ses fuites au sein du Bureau.

Une analyse comparative des dossiers de la commission Church, dans leur version non expurgée et celle publiée en 2018, montre que, même plus de 70 ans plus tard, Washington a jugé nécessaire de dissimuler les détails de ses relations avec les fondateurs d’Israël. Plus d’une douzaine de références à «Israël», «Tel-Aviv» ou à des personnalités décrites comme «juives» ont été supprimées de la publication de 2018 et peuvent désormais être consultées sur le site des Archives nationales.

Les documents figurant sur ce site révèlent qu’Angleton a menti à plusieurs reprises à divers organes du Congrès, notamment à la commission Church, qui a enquêté sur les abus de la CIA, et à la commission spéciale de la Chambre des représentants sur les assassinats qui enquêtait sur les meurtres de John F. Kennedy et de Martin Luther King, Jr. Angleton s’est montré tout aussi évasif lorsqu’il a été interrogé sur le programme d’armement nucléaire d’Israël et sur la connaissance ou la complicité de la CIA dans ce projet.

Ces documents révèlent également que les services du contre-espionnage de la CIA dirigés par Angleton ont ordonné le retrait de Lee Harvey Oswald des listes de surveillance fédérales six semaines avant l’assassinat de Kennedy, alors qu’il était catalogué comme présentant un risque élevé pour la sécurité. La surveillance d’Oswald était personnellement supervisée par un membre du réseau de renseignement d’Angleton composé d’émigrés juifs, Reuben Efron, un espion de la CIA originaire de Lituanie. Angleton avait chargé Efron d’un programme de l’Agence appelé HT/Lingual qui interceptait et lisait la correspondance entre Oswald et sa famille.

De nombreux historiens se sont interrogés sur les raisons qui ont poussé le chef du contre-espionnage de la CIA à insister pendant des décennies pour superviser personnellement ce qu’il appelait le «dossier israélien». Bien que plusieurs interactions officieuses soient impossibles à analyser, les documents montrent que lorsqu’il a été interrogé sur ses liens «inhabituellement intenses» avec le Mossad israélien, Angleton a reconnu avoir conclu un «accord» selon lequel «en termes très simplistes, les Israéliens savaient que nous ne travaillerions pas avec eux contre les Arabes, mais plutôt contre les services du renseignement du bloc soviétique et le communisme».
Libération des terroristes sionistes

L’un des premiers exemples de la collaboration d’Angleton avec des éléments sionistes remonte à la campagne terroriste lancée par des militants sionistes pour contraindre les autorités coloniales britanniques à quitter la Palestine mandataire.

En octobre 1946, soit trois mois après le bombardement du quartier général administratif britannique à l’hôtel King David, à Jérusalem, des membres de la milice d’extrême droite Irgoun ont placé des explosifs dans l’ambassade britannique à Rome, dans le but avorté d’assassiner l’ambassadeur du Royaume-Uni en Italie.

Selon Angleton, la CIA serait intervenue pour s’assurer que les membres de l’Irgoun puissent quitter l’Italie sans être poursuivis, après avoir fait sauter l’ambassade britannique à Rome en 1946.

«Nous tenions les membres du groupe et nous nous sommes de nouveau trouvés face au dilemme de savoir s’il fallait les remettre aux autorités britanniques», a déclaré Angleton, qui a été chef du contre-espionnage de la branche italienne de l’Office of Strategic Services, le prédécesseur de la CIA.

«Nous pouvions prendre la décision qui nous semblait la plus appropriée. Finalement, nous avons décidé de les libérer».
Un accord secret avec le Mossad

Alors que Washington cherchait à gérer les tensions politiques suscitées par la création d’Israël et à surveiller l’afflux de migrants soviétiques vers l’État juif autoproclamé, Angleton présenta sa prise de contrôle du «dossier israélien» comme un moyen pratique pour les services du renseignement américains de faire d’une pierre deux coups.

«L’autre aspect du problème israélien concernait les milliers de personnes qui arrivaient de l’Union soviétique. Les Soviétiques se servaient de l’immigration pour envoyer des agents secrets en Occident tout en démantelant les dispositifs de contrôle des voyages et les systèmes d’identification. Il y avait donc à la fois un problème de sécurité et un problème politique».

Pour gérer ces «problèmes», les États-Unis et Israël ont conclu un accord prévoyant l’échange secret de «documents, de messages, de renseignements sur les communications et d’autres informations issues des services du renseignement», a déclaré Angleton.

Le chef des services secrets a affirmé que les seules traces de l’accord de 1951 détenues par les États-Unis se trouvaient en possession de l’Agence. Il a également admis que le Congrès américain n’avait pas été mis au courant et a déclaré aux sénateurs :

«Je ne pense pas que le Congrès ait donné son autorisation».

Interrogé par un élu sur la possibilité pour les directeurs successifs de l’agence de renseignement de comprendre la teneur des accords entre les services de renseignement américains et israéliens, Angleton a répondu :

«C’est très simple. Ils ont suivi le processus dès le début. Ils ont également rencontré les directeurs ou le chef des services du renseignement israéliens, tout comme les ambassadeurs et les Premiers ministres. Ils étaient très impliqués».
Il formait des espions sionistes «en dehors de la structure» de la CIA

Angleton veillait particulièrement à préserver ce qu’il appelait «la relation fiduciaire» avec Tel-Aviv, et a rassemblé une clique très soudée d’Américains juifs dont la loyauté envers les États-Unis était douteuse, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

«J’ai commencé dans le sud avec deux hommes juifs qui ont travaillé avec moi pendant la guerre», a-t-il expliqué. Après les avoir «placés sous couverture en tant que personnes ordinaires» pour qu’ils prennent leurs marques dans le nouvel État d’Israël, il a «fait venir six autres personnes et les a soumis à plusieurs mois de formation en dehors de la structure de la CIA».

«Pour rompre cette relation fiduciaire, personnelle par nature, tous mes hommes sont restés dans le circuit, sont revenus au quartier général, sont retournés à Tel-Aviv, sont allés au Conseil national de sécurité, sont retournés à Tel-Aviv, etc.».

«C’était probablement l’opération la moins coûteuse jamais conçue par le gouvernement américain», se vantait Angleton. «Je ne pense pas qu’on ait recruté plus de dix personnes dans le cadre de ce processus».

Ayant formé ces espions «en dehors des structures» de la CIA, on ne sait pas très bien comment Angleton s’est assuré de leur loyauté aux objectifs de sécurité nationale des États-Unis, ni s’il en avait jamais eu l’intention.
Autoriser Israël à voler le nucléaire américain et espionner les États-Unis

Le rôle d’Angleton dans le vol matériel nucléaire par Israël dans une installation américaine est l’un des épisodes les plus choquants des relations entre les deux pays. Le lieu du crime était la Nuclear Materials and Equipment Corporation (NUMEC), une usine de traitement d’uranium située à Apollo, en Pennsylvanie, et appartenant à un financier sioniste nommé David Lowenthal. En 1965, Zalman Shapiro, un autre sioniste engagé par Lowenthal pour diriger l’usine, détourna illégalement des centaines de kilos de matières fissiles vers Israël. Se faisant passer pour un scientifique, le célèbre espion du Mossad, Rafi Eitan, se rendit au NUMEC trois ans plus tard pour poursuivre l’opération.

Comme le raconte Jefferson Morley dans sa biographie d’Angleton, «The Ghost», le défunt chef du contre-espionnage de la CIA a veillé à ce que la CIA ferme les yeux pendant qu’Israël construisait sa première arme nucléaire à partir des matières fissiles volées. Selon Morley, «on peut dire à coup sûr qu’Angleton considérait la collaboration avec Israël comme plus importante que la politique de non-prolifération des États-Unis».

Une enquête menée en 1977 par le Government Accountability Office (bureau de la responsabilité gouvernementale) des États-Unis a révélé que la CIA a caché au FBI et au ministère de l’Énergie des informations sur le vol nucléaire au NUMEC et «constaté que certaines personnes clés n’ont pas été contactées par le FBI près de deux ans après le début de l’enquête du FBI».

La dernière série de dossiers du comité Church complète les informations sur la compromission de la sécurité nationale américaine par Angleton au profit d’Israël, et sur ses tentatives de dissimuler sa trahison.

Lors de son témoignage devant la commission, Angleton a été interrogé sur des articles de presse alléguant un soutien technique de sa part et de celle de son unité de contre-espionnage à Israël pour le développement d’armes nucléaires. Il a vigoureusement nié ces accusations, affirmant que la CIA n’avait jamais fourni de matières nucléaires à Tel-Aviv. Cependant, lorsqu’on lui a demandé si les services de renseignement israéliens avaient déjà mené des opérations aux États-Unis visant à acquérir la technologie nucléaire, il a répondu de manière évasive.

Il a d’abord déclaré avec véhémence que «de nombreux pays ont tenté d’acquérir des connaissances techniques dans ce pays, et cela n’exclut pas les Israéliens».

Interrogé ensuite sur la possession d’informations concrètes concernant des agents israéliens tentant d’acquérir des secrets nucléaires aux États-Unis, il a répondu : «Dois-je répondre à cela ?»

La commission a ensuite demandé aux sénateurs de lever l’obligation de confidentialité, privant ainsi les enquêteurs de tout moyen de vérifier les réponses d’Angleton.

Dans un mémorandum secret adressé au FBI en 1975, l’ancien chef du contre-espionnage de la CIA a révélé avoir «évité toute réponse directe» lors de son témoignage au Sénat concernant les espions israéliens chargés de «collecter des renseignements» pour obtenir des «informations nucléaires» aux États-Unis.

Quelques jours plus tard, un rapport du Bureau sur les «capacités de collecte de renseignements des services du renseignement israéliens» a révélé qu’Angleton avait entretenu «de fréquents contacts personnels» avec des représentants du Mossad à l’ambassade d’Israël à Washington, D.C., entre février 1969 et octobre 1972. Cette «relation spéciale» impliquait «l’échange d’informations extrêmement sensibles».

La note du FBI de 1975 fait également mention d’un «réseau du renseignement technique» mis en place sept ans plus tôt par l’ambassade d’Israël et dirigé par un scientifique ayant œuvré au programme nucléaire de Tel-Aviv. Cela pourrait expliquer pourquoi Angleton a été si évasif lors de son audition devant le Sénat.
Les «dossiers israéliens» sonnent le glas pour Angleton

Les dossiers du Comité Church révèlent qu’Angleton s’est opposé aux tentatives de William Colby, alors directeur de la CIA, d’apporter un minimum de transparence aux activités de l’agence, notamment celles liées à Israël. Angleton a averti que si l’URSS venait à apprendre que Langley utilisait l’État juif autoproclamé comme refuge pour les communistes renégats, elle mettrait très certainement fin à sa politique d’encouragement à l’émigration des juifs d’Europe de l’Est vers Israël.

«Cette idée d’ouvrir les portes et de briser le cloisonnement, de supprimer ce besoin de savoir, mettrait inévitablement en péril l’immigration si les Soviétiques venaient à découvrir l’étendue de ces activités», a déclaré Angleton.

Colby a licencié Angleton en 1974, après que le New York Times a révélé l’existence d’un programme illégal d’espionnage intérieur visant les dissidents américains opposés à la guerre, mis au point par Angleton. Dans son témoignage, Angleton a présenté leur conflit comme une querelle personnelle, décrivant Colby comme «n’étant pas sa tasse de thé, ni sur le plan professionnel, ni sur aucun autre plan».

Pourtant, Angleton a également reconnu devant le Sénat qu’un «différend lié aux questions israéliennes» l’opposant à Colby avait provoqué son départ de l’Agence. S’agissait-il d’une allusion à l’implication de l’ancien espion dans le vol par Israël de secrets nucléaires américains, permettant ainsi à l’État hébreu de se doter de l’arme atomique ?

Quoi qu’il en soit, on comprend aisément pourquoi Angleton est plus apprécié en Israël qu’aux États-Unis.

Le 4 décembre 1987, les directeurs des services du renseignement israéliens, le Mossad et le Shin Bet, se sont réunis en secret sur une colline de Jérusalem pour planter un arbre en l’honneur d’Angleton. Ils ont été rejoints par cinq anciens chefs des services du renseignement israélien et trois anciens officiers des services de renseignement militaire.

Malgré leur tentative de préserver le secret, deux journalistes locaux sont parvenus à contourner le cordon de sécurité pour filmer la cérémonie en l’honneur de l’ancien directeur du contre-espionnage de la CIA, mort sept mois plus tôt. Les agents secrets israéliens ont ensemble posé une pierre commémorative sur laquelle on pouvait lire :

«À la mémoire d’un ami cher, James (Jim) Angleton».


Source : The Unz Review via Spirit of Free Speech




https://reseauinternational.net/lamericain-disrael-infiltre-a-la-cia-netait-quun-traitre-a-la-patrie


mercredi 3 septembre 2025

Valentina Gomez : « il n’y a qu’un seul vrai Dieu, celui d’Israël »


Texas: Une candidate d’extrême droite brûle le Coran dans une vidéo de campagne

Une candidate d’extrême droite au Congrès américain, en lice pour représenter le Texas, a brûlé un exemplaire du Coran dans une vidéo diffusée mardi (26 août 2025) sur X, une séquence dans laquelle elle promet de « mettre fin à l’islam une bonne fois pour toutes ».

« Vos filles seront violées et vos fils décapités – à moins que nous ne mettions fin à l’islam une bonne fois pour toutes », déclare Valentina Gomez, influenceuse pro-Trump, dans la vidéo. Elle y apparaît vêtue d’un pantalon de camouflage et d’un tee-shirt de campagne orné du dessin d’un fusil.

Elle utilise ensuite un lance-flammes pour brûler un exemplaire du livre saint de l’islam.

The Times of Israel


Commentaire :

Dans l’Amérique d’aujourd’hui, profondément enracinée dans le christianisme sioniste, les messages comme celui de Valentina Gomez ne sont pas des dérapages isolés.

Quand une candidate politique brûle le Coran et déclare qu’« il n’y a qu’un seul vrai Dieu, celui d’Israël », elle dit à haute voix ce que d’autres murmurent : l’islam est désigné comme le seul ennemi à abattre.

Là où en Europe les discours restent encore voilés par des précautions de langage, aux États-Unis ils se révèlent sans fard. Ce n’est plus seulement la diabolisation, c’est l’appel direct à l’éradication.

Et derrière ce basculement se cache une usurpation lente, presque invisible : le christianisme sioniste. Une idéologie qui a détourné le message universel du christianisme pour le mettre au service d’un projet politique, celui de la domination israélienne. En douceur, ni vu ni connu, cette doctrine a remplacé la foi par la propagande, la charité par la haine, l’espérance par l’appel au feu. Les chrétiens sionistes ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, réduits au rang d’esclaves au service de leurs maîtres.

L’épicentre de tout cela, c’est le sionisme et Israël. C’est là que se cristallise l’alliance du religieux dévoyé et du politique impérial. C’est là que se forge la matrice qui prétend définir qui doit vivre et qui doit disparaître.

C’est pourquoi le combat pour la Palestine n’est pas un combat local, ni seulement un affrontement entre un peuple colonisé et son occupant. C’est le combat pour toute l’humanité, pour empêcher que cette idéologie de mort ne s’étende à l’échelle globale.

Ces signaux doivent être pris au sérieux : l’histoire a montré que les mots précèdent toujours les drames.

Tomy le Magnifique sur X.

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BONUS (France)


Autocollants islamophobes dans les rues d'Orléans




Un Orléanais de 19 ans était jugé le jeudi 28 août pour avoir collé des autocollants islamophobes et néonazis, en mai dernier, dans plusieurs rues de la ville et sur le campus de la Source. L'affaire avait suscité une vive émotion. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis...



Le rituel rabbinique du sacrifice de la Génisse Rousse, symbole de l’extermination de l’Occident romain




Guy Boulianne :

Je vous reviens encore une fois avec un nouvel article concernant cette fameuse génisse rousse qui, selon ce que l’on en sait, devrait prochainement être sacrifiée par des rabbins fanatiques. À en croire les prophéties, ce sacrifice fera apparaître le mashiach juif, ou plutôt al-Masīḥ ad-Dajjāl (Messie trompeur) selon l’eschatologie islamique, correspondant à l’Antéchrist dans le christianisme. Après ce sacrifice, le Troisième Temple sera construit à Jérusalem dans lequel le fils de la perdition s’assoira, « se proclamant lui-même Dieu » (2 Thessaloniciens 2:4). Sommes-nous donc arrivés à la fin des temps ? Plusieurs signes et événements actuels le laissent entendre à ceux qui ont assez de sensibilité spirituelle.

Or, nous avons appris qu’une vache rousse élevée en Israël a été disqualifiée pour le sacrifice après la découverte de deux poils noirs sur son corps. Elle a donc été utilisée lors d’une cérémonie d’incinération pour les prêtres le 1er juillet dernier. 

Christopher Jon Bjerknes nous révèle dans sa vidéo l’objectif caché du sacrifice rituel de la vache rousse, qui symbolise l’extermination d’Édom (rouge), l’Occident romain, nous réduisant en cendres afin de purifier les Juifs de l’impureté de la mort en faisant de nous le bouc émissaire sacrificiel qui est puni à leur place pour leurs péchés, leur offrant ainsi la rédemption et les rendant purs pour le monde à venir...

Lire la suite : 
Guy Boulianne 


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BONUS


Elon Musk a déclaré qu’un groupe de personnes cherche à détruire les pays occidentaux. 

Tucker Carlson est parvenu à la même conclusion : « Ce ne sont pas vraiment des mondialistes, n’est-ce pas ? Parce qu’ils ne font pas cela à la Chine, à l’Afrique ou au Moyen-Orient. Ils ne demandent pas à ces nations d’accueillir des populations venant de différentes parties du monde. C’est à sens unique, c’est anti-occidental. »

« Ils affirment qu’il y a quelque chose d’intrinsèquement menaçant dans un pays majoritairement blanc et chrétien, et qu’il faut le détruire. C’est exactement ce qu’ils ont fait à travers le monde : en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, et maintenant au Canada. Il ne reste pratiquement que la Russie, et bien sûr, c’est le pays qu’ils détestent le plus.

C’est révélateur : ils ne pressent pas le président Xi d’accueillir des masses de personnes du Nigeria, ce n’est même pas envisageable. Ils n’exigent pas non plus que le Japon le fasse.

Cela ne concerne que le Canada, le Royaume-Uni, l’Europe occidentale, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis, et c’est tout. »