mardi 25 novembre 2025

Le film "La voix de Hind Rajab" sort mercredi 26 novembre

 


29 janvier 2024. Les bénévoles du Croissant-Rouge reçoivent un appel d'urgence. Une fillette de six ans est piégée dans une voiture sous les tirs à Gaza et implore qu'on vienne la secourir. Tout en essayant de la garder en ligne, ils font tout leur possible pour lui envoyer une ambulance. Elle s'appelait Hind Rajab.


Bande annonce


La Voix de Hind Rajab (arabe : صوت هند رجب, soit Ṣawt Hind Rajab) est une docufiction franco-tunisienne réalisée par Kaouther Ben Hania et sortie en 2025.

Ce film relate des faits réels survenus début 2024 quand une fillette gazaouie de cinq ans, Hind Rajab, est assassinée par 335 tirs de Tsahal lors de son invasion de la bande de Gaza, après être restée pendant des heures bloquée parmi les cadavres des membres de sa famille tués auparavant par Tsahal. L'avant-première mondiale de cette production franco-tunisienne a lieu début septembre 2025 à la Mostra de Venise, où elle est primée du Lion d'argent - Grand prix du jury.

Synopsis :

Le 29 janvier 2024, Hind Rajab a fui la ville de Gaza en voiture avec son oncle, sa tante et leurs enfants. La voiture est attaquée par l'armée israélienne et seule la fillette de six ans survit. Pendant des heures, elle reste coincée dans le véhicule immobilisé et garde le contact par téléphone avec les employés du Croissant-Rouge palestinien, qui tentent de calmer l'enfant effrayée. Des ambulanciers se mettent alors en route pour la sauver, avant de se faire eux-mêmes attaquer. Après le retrait de l'armée israélienne, les corps de Rajab et des ambulanciers, entre autres, sont découverts le 10 février.

L'incident attire l'attention des médias du monde entier et déclenche des protestations contre l'action d'Israël dans la guerre de Gaza.
La réalisatrice Kaouther Ben Hania reconstitue l'incident, selon ses propres déclarations, à partir des enregistrements téléphoniques originaux entre Hind Rajab, les employés de l'organisation humanitaire palestinienne, l'oncle de la fillette vivant en Allemagne et sa mère, qui se trouve à proximité du lieu de l'attaque.

Source


Vous, dirigeants européens, vous êtes complices !


L'Allemagne renoue avec sa complicité dans le génocide à Gaza


Après seulement trois mois et demi, Berlin relance ses exportations d’armes vers Israël. Alors qu'Israël a bombardé Gaza presque tous les jours depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, le ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul invoque un « cessez-le-feu qui tiendrait ». 

Deuxième fournisseur d’armes d’Israël derrière les États-Unis, l’Allemagne met ainsi fin à un embargo avec un impact limité mais symbolique, renouant avec sa complicité dans le génocide à Gaza.

Rima Hassan



Le Talmud stipule que chaque Juif possédera 2 800 esclaves goyim (non-Juifs).


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Vous, dirigeants européens, vous êtes complices !

Israël bombarde Gaza et tue des civils par dizaines. 
Israël bloque l'aide humanitaire*.
Israël encourage les violences des colons en Cisjordanie.
Le cessez-le-feu a volé en éclats.
Mais vous dirigeants européens, détournez le regard.
Vous êtes complices !


*) Israël n’autorise qu’un tiers des camions d’aide à entrer dans Gaza malgré l’accord de cessez-le-feu

Les autorités locales de Gaza ont affirmé lundi qu’Israël n’autorise l’entrée que d’environ 200 camions d’aide par jour dans la bande de Gaza, alors que l’accord de cessez-le-feu conclu prévoyait un total quotidien de 600.

Ismail Al-Thawabteh, directeur du Bureau gouvernemental des médias à Gaza, a déclaré à l’agence Anadolu qu’Israël ne laisse passer "qu’un peu moins du tiers" de l’aide nécessaire pour les 2,4 millions d’habitants de l’enclave.

Selon lui, "Israël gère la faim à Gaza de manière intentionnelle, progressive et cumulative", ajoutant que la malnutrition toucherait désormais plus de 90 % de la population.

L’accord de cessez-le-feu signé entre le Hamas et Israël le 10 octobre prévoyait l’entrée quotidienne de 600 camions humanitaires, mais Israël ne respecterait pas ses engagements et poursuit des attaques presque quotidiennes, qui ont causé la mort d’au moins 342 Palestiniens depuis cette date.

Al-Thawabteh a également indiqué qu’Israël continue d’interdire l’entrée d’engins lourds et d’équipements "indispensables aux équipes de la défense civile pour extraire les corps sous les décombres", dénonçant une violation manifeste des lois humanitaires.

Il a qualifié cette politique de "crime aggravé mêlant famine volontaire des civils et entrave aux secours" et a appelé les médiateurs ainsi que les garants du cessez-le-feu à exercer une pression réelle et efficace afin de contraindre Israël à respecter ses engagements et à mettre fin immédiatement à ces violations.



À Paris, une mise en scène rabâchée de la lutte contre l’antisémitisme




Sous l’égide d’Anne Hidalgo, un sommet des maires européens a réuni à l’Hôtel de Ville des élus locaux et des responsables gouvernementaux, aux côtés d’organisations pro-israéliennes. Un énième exemple d’instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme, où les mêmes cibles sont visées et où la diabolisation du boycott revient en force, alors même que la Cour de cassation vient d’en reconnaître la légalité.

« Ne vous inquiétez pas, toute la nourriture est casher », rassure un agent d’accueil, en anglais, à quelques mètres du buste de Marianne, à l’étage de réception de l’Hôtel de Ville de Paris.

Le sommet 2025 de Paris des maires contre l’antisémitisme (2025 Paris Mayors Summit Against Antisemitism), organisé chez Anne Hidalgo (Parti socialiste) et sous son patronage le 20 novembre, en marge du 107e Congrès des maires de France qui se tenait du côté de la Porte de Versailles, est passé sous les radars des médias nationaux. Tout au long de la journée et des interventions, le mélange des genres sera permanent. À ce niveau, ce n’est plus de l’instrumentalisation, c’est du rabâchage.

Dans la liste des organisateurs, on trouve la Ville de Paris, le Conseil de l’Europe, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), le Congrès juif européen — branche du Congrès juif mondial — et surtout, l’organisation Combat Antisemitism Movement (CAM), dont les représentant·e·s interviennent à plusieurs moments de la journée. Fondé en 2019 aux États-Unis, l’organisation a fait de la répression des mouvements étudiants sur les campus une de ses priorités. En France, le CAM a pour partenaire la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA), qui s’est récemment illustrée en demandant au ministre de l’enseignement supérieur d’annuler un colloque au Collège de France sur la Palestine et l’Europe. L’organisation UN Watch est leur partenaire suisse, notamment connue pour cibler les rapporteurs spéciaux des Nations unies pour les Territoires occupés et les accuser d’antisémitisme. Une quinzaine d’organisations israéliennes sont également partenaires du CAM, dont NGO Monitor. Et surtout, le ministère israélien de la diaspora, qui avait déjà organisé le colloque sur l’antisémitisme à Jérusalem, en mars 2025, en y conviant toute l’extrême droite mondiale.

Shannon Seban fait partie de la fine équipe du CAM, aux côtés d’André Azoulay, ancien conseiller du roi du Maroc. Directrice d’affaires publiques Europe chez le groupe Altice France — propriété de Patrick Drahi, tout comme Altice USA qui détient la chaîne pro-israélienne i24News —, elle est présente à la fois comme directrice des affaires européennes du CAM et comme élue (Renaissance) au conseil municipal de Rosny-sous-Bois (Île-de-France). Dans son allocution de bienvenue — prononcée en anglais, la République appréciera —, elle évoque l’horizon des municipales, la « valeur française de la laïcité » et les Français juifs qui, comme elle, se trouveraient ciblés à la fois par l’extrême gauche et l’extrême droite — dit celle qui passait la veille sur CNews.

Ne pas « importer le conflit »… tout en ne parlant que de cela

Sans surprise, tout le sommet est placé sous le signe du 7 octobre 2023. La maîtresse de cérémonie, Natalie Sanandaji, est responsable des affaires publiques du CAM et « survivante du Festival Nova », comme le stipule sa biographie. Elle ne manque pas de qualifier le 7 octobre d’« un des jours les plus meurtriers pour les juifs depuis l’Holocauste ». L’idée de ne pas « importer le conflit », selon l’expression consacrée, ne vaut visiblement que lorsqu’il s’agit de parler des Palestiniens. Raphaël Enthoven, participant à la deuxième table ronde de la journée, affirme d’ailleurs sans sourciller : « Il ne s’agit pas d’importer le conflit. » Il avait auparavant pris le temps d’expliquer comment les soutiens de la Palestine « minoraient les crimes du Hamas », et « majoraient ce que fait Israël », en prétendant qu’il y a génocide, apartheid et famine — autant de réalités inexistantes pour le polémiste.

Le président du CRIF, Yonathan Arfi, prend la parole après le mot d’ouverture de la maire de Paris pour récuser à son tour « l’instrumentalisation du conflit entre Israël et le Hamas », tout en expliquant que l’antisémitisme « se cache derrière des discours islamistes, des discours complotistes, des discours antisionistes ». Même son de cloche chez Moshe Kantor, président du Congrès juif européen, et surtout chez l’Allemande Katharina Von Schnurbein, qui occupe depuis 2015 le poste de coordinatrice de la lutte contre l’antisémitisme à la Commission européenne : « L’antisémitisme peut se cacher derrière l’antisionisme. » Joël Kotek, professeur de sciences politiques à l’Université libre de Bruxelles (ULB), assis aux côtés d’Enthoven, en remet une couche : « Le 7 octobre a réactivé le cliché du juif tueur d’enfants. » Rappeler que plus de 19 000 enfants ont été tués à Gaza par l’armée israélienne depuis le 8 octobre 2023 revient-il donc à être antisémite ?

Le gouvernement contre le droit international

Sur cette équivalence entre antisionisme et antisémitisme, qui constitue un des moteurs essentiels du discours sur le « nouvel antisémitisme », Anne Hidalgo se présente comme un modèle. Dans son allocution d’ouverture du sommet, l’édile de Paris exprime le souhait que tous les maires présents adoptent, à l’image de la Ville de Paris, la définition de l’antisémitisme promue par l’IHRA (l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste), également adoptée par Israël. Celle-ci permet notamment « de qualifier d’antisémites les attaques antisionistes motivées par une haine des juifs », selon les termes de la proposition de résolution de Sylvain Maillard (Renaissance) qui voulait la faire adopter au niveau national en 2019.

Car le sommet sert aussi à échanger les expériences : Martine Dieschburg-Nickels, vice-présidente du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux (Conseil de l’Europe), met en avant les efforts de son pays, le Luxembourg, qui a adopté en septembre 2023 le PANAS, le Plan d’action national de lutte contre l’antisémitisme. Les auteurs de celui-ci se félicitent que « le gouvernement a fait sienne la définition juridiquement non contraignante de l’antisémitisme élaborée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste ». On retrouve également dans le document de présentation les deux chevaux de bataille défendus durant le sommet des maires et portés en France, au niveau gouvernemental, par Aurore Bergé et la Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) : le renforcement de l’arsenal juridique, et le ciblage des établissements scolaires et universitaires.

Durant la première table ronde de la journée intitulée « Des stratégies nationales à l’action locale », Mathias Ott, à la tête de la Dilcrah, compte « deux armes pour lutter contre l’antisémitisme dans notre pays : la loi, et l’éducation ». Il salue la nouvelle circulaire pénale du garde des Sceaux, en date du 22 octobre 2025, relative au traitement judiciaire des propos antisémites, antisionistes et des discours de haine au sein des établissements d’enseignement supérieur. Gérald Darmanin y souligne la nécessité de répondre aux propos antisémites « ou appelant à la négation ou à la destruction de l’État d’Israël ». « C’est fondamental quand on sait qu’aujourd’hui, le principal carburant de l’antisémitisme dans notre pays, c’est l’antisionisme », insiste à son tour Mathias Ott. Lorsque scander un slogan comme « From the river to the sea, Palestine will be free » (Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre) ou afficher la carte de la Palestine historique en appelant à la décolonisation sont interprétés comme des actes et des discours appelant à la destruction d’Israël — et donc antisémites —, on imagine l’impact d’une telle circulaire. Tissant sur le modèle étatsunien, le ministère de la justice cible principalement les étudiant·e·s : « La gravité de ces propos est renforcée lorsque ceux-ci sont tenus dans l’enceinte d’établissements d’enseignement supérieur, notamment à l’occasion de rassemblements publics (rencontres universitaires, conférences…) ».

Insistant sur l’importance de la formation et de la sensibilisation, le délégué ministériel affirme : « Il faut être bien outillé quand des jeunes viennent vous parler — et je mets évidemment des guillemets — du « génocide à Gaza », et expliquer ce que veut dire un génocide. » Le déni du droit international doit ainsi être transmis aux jeunes générations.

L’antisémitisme, les Frères et le « racisme objectif »

Les propos publiés sur les réseaux sociaux sont notamment ciblés par cette volonté de renforcer la réponse pénale, comme le montre la table ronde intitulée « Sécurité, application de la loi et menaces numériques. Protéger les communautés juives aujourd’hui ». L’ombre du livre de Nora Bussigny sur les « nouveaux antisémites », qui utiliseraient ces moyens pour propager leur haine, plane sur le sommet. Or ces derniers, comme on le sait, se trouvent principalement chez la gauche et parmi les « islamistes », c’est-à-dire les musulmans.



L'AIPAC est soudainement devenue un handicap politique. Le lobby israélien est-il en difficulté ?


Pendant des années, l'AIPAC a joué un rôle clé dans la politique américaine en tant que puissant financeur de campagnes électorales, mais aujourd'hui, les candidats ambitieux prennent leurs distances avec ce groupe. Quel avenir pour le lobby, maintenant que le génocide à Gaza a fait d'Israël un handicap politique ?



Le mois dernier, Seth Moulton, un représentant démocrate du Massachusetts qui brigue le siège d'Ed Markey au Sénat, a annoncé qu'il cesserait d'accepter les dons de l'American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) et qu'il restituerait l'argent qu'il avait précédemment reçu de ce groupe.

Cette décision a surpris, car Moulton n'est certainement pas un homme politique pacifiste. Outre son soutien de longue date à Israël, cet ancien Marine a plaidé pour la qualification des Houthis comme organisation terroriste et s'est abstenu de critiquer les frappes menées par l'administration Trump en Iran en juin.

La décision de Moulton fait de lui le quatrième membre de la Chambre à revenir sur sa décision concernant les dons à l'AIPAC, rejoignant ainsi les représentants Morgan McGarvey (D-KY), Valerie Foushee (D-NC) et Deborah Ross (D-NC).

Il est difficile de déterminer si ces décisions marquent un tournant décisif chez les démocrates ou un simple changement de discours. Dans le cas de Moulton, sa déclaration fait explicitement référence à ses désaccords avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, laissant ainsi la porte ouverte à un retour au sein de ce groupe de lobbying en cas de changement de gouvernement en Israël. Quelques semaines seulement après cette annonce, une source proche du dossier a confié à Jewish Insider que Moulton avait sollicité l'AIPAC pour obtenir son soutien à sa campagne et n'avait choisi de le rejeter publiquement que lorsque celle-ci n'a pu le lui garantir.

Il est indéniable, cependant, que les critiques à l'encontre de ce puissant groupe de lobbying ont gagné du terrain dans l'opinion publique. Ces dernières semaines, les gouverneurs Josh Shapiro et Gavin Newsom (tous deux candidats démocrates à la présidentielle) ont été interrogés à ce sujet.

Ces évolutions ne se sont pas limitées à un seul camp politique. Ces derniers mois, le groupe de lobbying a été critiqué non seulement par des commentateurs politiques de droite populaires comme Tucker Carlson, mais aussi par des membres républicains du Congrès comme Marjorie Taylor Greene et Thomas Massie.

L’AIPAC a récemment publié une courte vidéo insistant sur le fait que ses efforts de lobbying profitent en fin de compte aux Américains, une réfutation claire des critiques récentes à l’égard d’Israël émanant des conservateurs du mouvement « America First ».

« Financé par des Américains. Dirigé par des Américains. Renforçant une alliance qui profite à l'Amérique ! », peut-on lire dans le tweet épinglé de l'organisation, qui présente la vidéo.

« La base de l'AIPAC est aujourd'hui essentiellement composée de membres de la droite, et ils sont en train de la perdre », déclare Phil Weiss, fondateur de Mondoweiss , qui couvre le lobby israélien depuis des décennies. « L'AIPAC était autrefois capable de s'adresser aussi bien aux républicains qu'aux démocrates, mais je pense que c'est terminé. Ils sont divisés. »

Eli Clifton, conseiller principal et journaliste d'investigation chez Responsible Statecraft , cite la fin des accords d'Oslo, la « guerre contre le terrorisme » post-11 septembre et le livre de 2007 intitulé « The Israel Lobby and US Foreign Policy » des politologues John Mearsheimer et Stephen M. Walt comme des moments décisifs, mais note que la dégradation rapide de l'image de l'AIPAC découle du génocide à Gaza.

« Il y a indéniablement eu un changement récemment, et c'est clairement dû à Gaza », a déclaré Clifton à Mondoweiss . « Les médias traditionnels n'en ont pas fait la couverture qu'ils auraient dû, mais les gens le voient sur leurs téléphones, sur les réseaux sociaux. C'est une atrocité après l'autre », a-t-il ajouté. « C'est un génocide et ni les Israéliens ni les États-Unis n'ont réussi à le dissimuler. »

Les sondages ont constamment corroboré les affirmations de Clifton. Une enquête menée en septembre par le New York Times et l'Université de Sienne a révélé que seulement 34 % des Américains soutiennent Israël, contre 47 % immédiatement après le 7 octobre. « Près de deux ans après le début de la guerre à Gaza, le soutien des Américains à Israël a connu un renversement spectaculaire », a déclaré le Times dans un article consacré à ce sondage.

Les sondages menés auprès de l'AIPAC et du lobby israélien en général ont confirmé ces tendances. Un sondage de l'Arab American Institute (AAI) réalisé en août a révélé que les candidats bénéficiant du soutien de groupes de pression pro-israéliens ont plus de chances de perdre des voix auprès des électeurs américains que d'en gagner.

Certains candidats commencent déjà à prendre en compte cette réalité. L'ancien élu de l'État de New York, Michael Blake, a fait de ce gzsroupe de lobbying un axe central de sa campagne pour les primaires contre le représentant Ritchie Torres.

« Ritchie Torres se soucie plus de Bibi que du Bronx, plus de l'AIPAC que de vos universitaires », a-t-il déclaré dans sa vidéo de lancement de campagne.

Blake est un ancien vice-président du Comité national démocrate qui entretenait des liens étroits avec l'AIPAC, mais son revirement sur la question, ainsi que la récente victoire de Zohran Mamdani à la mairie de New York, montrent que l'opinion publique est en train de changer.

Ces faits auront-ils réellement un impact sur la capacité de l'AIPAC à exercer une influence lors des élections américaines ?

James Zogby, cofondateur et auteur d'AAI, qui milite depuis des années au sein du Parti démocrate pour la cause palestinienne, a déclaré à Mondoweiss qu'il est difficile d'évaluer l'avenir à long terme de ce groupe de lobbying à partir des déclarations publiques des démocrates, et a souligné que l'organisation est liée à un certain nombre de personnes pro-israéliennes qui financent directement les élections.

« On ignore encore les conséquences à long terme de cette situation, car je suis certain qu'il existe bien d'autres manières d'y parvenir », déclare Zogby. « J'ai vu plusieurs déclarations affirmant qu'on ne veut pas d'argent de l'AIPAC, mais l'AIPAC n'est pas le seul acteur, et ne l'a jamais été. »

Il cite Jeffrey Yass, Bill Ackman et d'autres méga-donateurs milliardaires qui sont alignés sur l'AIPAC, mais qui ont créé leurs propres fonds de dépenses indépendants pour les dépenses électorales.

Le réseau de financement occulte auquel Zogby fait allusion a toujours été un élément central du travail de l'AIPAC. Pendant des décennies, le groupe n'a pas financé directement les politiciens, mais a dirigé un réseau de donateurs partageant les mêmes idées dans les campagnes électorales concernées.

Zogby se souvient d'un rapport publié par son groupe en 1990, qui révélait qu'une famille de Chicago proche de l'AIPAC avait versé à un seul candidat le montant maximal autorisé pour un don politique.

« L’AIPAC prétendait que ce genre d’actions n’était pas coordonné, mais c’était faux », a-t-il expliqué. « C’était bien trop sophistiqué pour ne pas l’être. »

La situation a changé en 2021 lorsque l'AIPAC a revu sa stratégie, créant un comité d'action politique (PAC) et un super PAC afin de financer directement les élections pour la première fois. Ce PAC, le United Democracy Project, a investi massivement dans les primaires démocrates et a contribué à l'éviction de personnalités critiques envers Israël comme Jamaal Bowman et Cori Bush de la Chambre des représentants. Au total, ce groupe de lobbying a dépensé plus de 100 millions de dollars pour l'élection de 2024.

Cependant, une grande partie du travail de l'AIPAC est restée clandestine.

Le mois dernier, Matthew Eadie, journaliste d'Evanston Now, a enquêté sur les contributions à la campagne électorale dans la 9e circonscription de l'Illinois et a découvert que la sénatrice démocrate Laura Fine avait reçu près de 300 dons de personnes ayant des liens étroits avec l'AIPAC. Cependant, aucun de ces dons n'est déclaré comme ayant été effectués par l'intermédiaire de l'AIPAC dans les documents déposés auprès de la Commission électorale fédérale (FEC).

Selon Clifton, cette double approche suggère que l'AIPAC a dû accroître sa charge de travail alors que la réputation d'Israël continue de chuter.

« Ils perdaient la capacité de maintenir les politiques qu'ils défendaient et devaient lever des fonds bien plus importants par le biais de placements groupés, qu'ils soient déclarés ou non », explique Clifton. « À mon avis, la seule raison valable de lever ou de dépenser autant d'argent, c'est de sentir que l'on perd l'influence qu'on avait auparavant. »

Michael Arria

Source : Mondoweïs via La cause du peuple


lundi 24 novembre 2025

Violations israéliennes de la souveraineté libanaise : des crimes quotidiens


Israël avait prévu des frappes aériennes sur Beyrouth, la capitale libanaise, mais aurait subi des pressions américaines pour y renoncer, afin d’éviter une escalade majeure avec le Hezbollah, selon les médias israéliens.



Parallèlement, les violations israéliennes de la souveraineté libanaise se poursuivent sans relâche. D’après la FINUL, Israël a commis plus de 10.000 violations : 7.500 violations de l’espace aérien et 2.500 violations terrestres, dont la construction d’un mur illégal sur le territoire libanais, rendant inaccessibles plus de 4 000 m², en violation flagrante de la résolution 1701 de l’ONU.

Ces violations ne sont pas de simples chiffres : elles incluent des centaines de morts parmi les hommes, les femmes et les enfants, soulignant la persistance des attaques israéliennes contre le Liban et sa population.




Blanche Gardin "punie" pour avoir soutenu les Palestiniens



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Blanche Gardin raconte la censure qu'elle subit de la part du cinéma depuis qu'elle a soutenu les Palestiniens.


Le Monde : Depuis votre sketch controversé avec l'humoriste Aymeric Lompret en 2024 dans le cadre d'une soirée « Voices for Gaza», vous avez dit dans «Télérama» ne plus recevoir aucune proposition. Est-ce toujours le cas?

Blanche Gardin : Oui. J'ai tourné, quelques jours après le sketch et avant qu'il soit largement diffusé, Alter ego (sortie prévue le 4 mars 2026), de Nicolas Charlet et Bruno Lavaine, avec notamment Laurent Lafitte. Mais depuis, plus rien. Mon agente m'a tourné le dos après quinze ans de collaboration à cause d'un pin's «Artiste pour le cessez-le-feu» que j'avais porté en février à la Berlinale lors de la présentation de L'Incroyable Femme des neiges. Après Berlin, j'ai eu une discussion avec elle, car je voulais comprendre. Elle m'a dit que plus personne ne voulait travailler avec moi, que je faisais peur à toute la profession. A cette occasion, elle m'a expliqué que la proposition ferme que m'avait faite /l'actrice et réalisatrice/ Valérie Donzelli pour son prochain film avait été retirée non par elle mais par son producteur, Alain Goldman. Si j'en parle, ce n'est pas pour dire que j'ai subi une injustice, mais parce que je pense qu'il faut vraiment qu'on commence à grandir un peu.

Le Monde : C'est-à-dire?

Blanche Gardin : Je suis sortie de l'effet de sidération. Au-delà des répercussions médiatiques de ce sketch, j'ai reçu des menaces de viol, de meurtre, des campagnes de téléphone en provenance d'Israël, des tags sur ma porte, même mon frère a été agressé. Je ne dis pas ça pour me plaindre, mais c'est un état de fait. Il y a un déni sur ce qu'on a le droit de dire en tant que citoyen quand nos dirigeants soutiennent dans le discours et dans les actes un régime qui s'apprète à massacrer une population civile. Qu'est-ce qui nous arrive pour que se scandaliser de ça dans un sketch d'humour donne ce résultat-là? Et pourquoi ce silence des artistes? L'argument que j'ai souvent entendu a été: «je n'ai pas envie qu'on m'oblige à choisir un camp.» Mais ils se taisent pour conserver leur mode de vie, leur carrière.

Source : Paul-Éric Blanrue sur X.

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Paul-Éric Blanrue, historien français, a dévoilé des réseaux pro-israéliens en France. Selon lui, le président Sarkozy est le premier homme à avoir utilisé le lobby sioniste car cela représentait un potentiel électoral non négligeable. Il a commencé à s’en rapprocher quand les réseaux se sont développés, à partir de l’an 2000, lors de la seconde Intifada.

En fait, deux choix sont possibles : soit être pro-israélien, soit être pro-arabe comme l’était Chirac. En France, le CRIF est l’association sioniste la plus influente. Chaque année, des politiciens dont Sarkozy s’y rendent pour un dîner annuel. Il existe d’autres associations pro-sionistes, telles que la LICRA, France-Israël (qui regroupe 1/5e des députés français), Avocats sans frontières, l’UPJF, l’UEJF et la LDJ. Ces associations participent ainsi à des pressions judiciaires et politiques en France.

https://lumieresurgaia.com/sionisme-paul-eric-blanrue-devoile-les-reseaux-pro-israeliens-en-france

Le livre de Paul-Éric Blanrue, "Sarkozy, Israël et les juifs" (2009), était le premier ouvrage à braquer les projecteurs sur ces groupes de pression, qui évidemment veulent agir dans l’ombre, même si leur influence devient de plus en plus évidente.


Le journaliste palestinien Motasem A Dalloul est-il à Gaza ou en Pologne ?




Israël en français, compte officiel de l'Etat d'Israël, publie sur X :

- "196 900 abonnés ont été induits en erreur par un faux “journaliste” prétendant se trouver à Gaza.

La nouvelle fonctionnalité de X révèle que sa localisation réelle est la Pologne.

Ses reportages depuis Gaza ne sont donc pas fiables. Cela soulève une question essentielle : combien d’autres informations prétendument locales sont-elles en réalité fabriquées ?"

Tomy le Magnifique rétorque :

- "Ah ben tiens, comme par hasard, Motasem a sorti une vidéo pour vous aujourd’hui. Il sait très bien que les terroristes israéliens attendaient qu’on leur montre encore une fois ce qu’il reste de Gaza.

Quand l’entité sioniste parle, c’est toujours pour tromper."





La propagande de l’État génocidaire et de ses seconds couteaux devient inopérante !



Les alliés d’Israël à travers le monde s’efforcent désespérément d’aider Tel-Aviv à rétablir un discours convaincant, non seulement concernant le génocide de Gaza, mais aussi l’ensemble de l’héritage du colonialisme israélien en Palestine et au Moyen-Orient.

La petite histoire parfaite, construite sur des mythes et des inventions pures et simples – celle d’une petite nation qui devrait lutter pour sa survie au milieu de « hordes d’Arabes et de musulmans » – s’effondre rapidement. Cela a toujours été un mensonge, mais le génocide de Gaza l’a rendu totalement indéfendable.

Les détails terriblement choquants du génocide israélien à Gaza ont suffi à amener les populations du monde entier à remettre fondamentalement en question le discours sioniste, en particulier l’image sans cesse reprise et raciste occidentale de la « villa dans la jungle » utilisée par Israël pour décrire son existence parmi la population colonisée.

Non seulement les peuples du monde entier, mais même les habitants des Etats-Unis se sont résolument retournés contre Israël.

Ce qui a commencé comme une tendance alarmante – du point de vue israélien, bien sûr – est désormais une nouvelle réalité irréfutable. Les sondages nationaux indiquent que le soutien aux Palestiniens parmi les adultes américains a augmenté, 33 % d’entre eux déclarant désormais sympathiser davantage avec les Palestiniens – le chiffre le plus élevé à ce jour et une augmentation de six points par rapport à l’année dernière.

Même la majorité pro-israélienne autrefois inébranlable parmi les républicains s’étiole en faveur des Palestiniens, 35 % des républicains étant favorables à un État palestinien indépendant, soit une augmentation significative par rapport aux 27 % de 2024, ce qui démontre un changement clair dans une partie de la base républicaine.

Le gouvernement israélien mobilise désormais toutes les ressources à sa disposition pour dominer la guerre de l’information. Il s’efforce d’introduire des mensonges israéliens savamment calculés dans le discours et de bloquer agressivement le point de vue palestinien.

Les dernières informations faisant état d’une campagne menée par Israël pour dominer les réseaux sociaux en accordant des millions de dollars à TikTok et à d’autres influenceurs ne représentent qu’une fraction d’une campagne massive et coordonnée.

La guerre se déroule sur plusieurs fronts. Le 4 novembre, des informations ont révélé que le cofondateur de Wikipédia, Jimmy Wales, était intervenu personnellement pour bloquer l’accès à la page consacrée au génocide de Gaza. Il a affirmé que cette page ne répondait pas aux « normes élevées » de l’entreprise et « nécessitait une attention immédiate ».

Selon le dénommé Wales, cette page spécifique nécessite une « approche neutre », ce qui signifie, dans la pratique, qu’une censure flagrante est nécessaire pour empêcher que le génocide soit décrit avec précision comme « la destruction intentionnelle et systématique du peuple palestinien ».

Israël est depuis longtemps obsédé par le contrôle du discours sur Wikipédia, une stratégie qui précède le génocide actuel à Gaza.

Des rapports datant de 2010 confirment que des groupes israéliens ont mis en place des formations spécifiques en « édition sioniste » pour les éditeurs de Wikipédia, dans le but explicite d’injecter du contenu aligné sur la position de l’État et de façonner les entrées historiques et politiques clés.

La campagne de censure contre les Palestiniens et les voix pro-palestiniennes est aussi ancienne que les médias eux-mêmes.

Depuis le tout début, les médias grand public occidentaux ont été structurellement alignés sur les agendas des grandes entreprises, qui sont naturellement alliés à l’argent et au pouvoir ; d’où la prééminence du point de vue israélien et l’effacement quasi complet de la perspective palestinienne.

Il y a plusieurs années, cependant, Israël a commencé à prendre conscience du danger existentiel que représentent les médias numériques, en particulier les espaces ouverts des réseaux sociaux qui permettent à des individus ordinaires de devenir des producteurs de contenu indépendants.

La censure a toutefois pris une tournure odieuse et omniprésente pendant le génocide, où même l’utilisation de mots tels que « Gaza », « Palestine », sans parler de « génocide », entraînait le bannissement fantôme ou la fermeture pure et simple des comptes.

En fait, très récemment, YouTube, qui était auparavant connu pour être moins sévère que META dans la censure des voix pro-palestiniennes, a fermé les comptes de trois grandes organisations palestiniennes de défense des droits humains (Al-Haq, Al Mezan Center for Human Rights et Palestinian Centre for Human Rights [PCHR]), supprimant ainsi plus de 700 vidéos contenant des images cruciales documentant les violations du droit international par Israël.

Malheureusement, mais sans surprise, aucune plateforme de médias sociaux grand public n’est innocente de censure à l’égard des critiques envers Israël. Ainsi, il est devenu courant que les références à la Palestine, au génocide de Gaza et autres sujets similaires soient écrites dans un langage codé, où, par exemple, le drapeau palestinien sera remplacé par l’image d’une pastèque.

De nombreux militants pro-palestiniens soulignent désormais la complicité directe des médias occidentaux, en particulier au Royaume-Uni, dans la tentative de dissimuler les accusations de viols portées contre des soldats israéliens.

Au lieu d’utiliser le mot « viol » sans équivoque, les médias grand public qualifient les horribles événements de Sde Teiman de simples « abus ».

Alors que les politiciens israéliens et autres criminels de guerre célèbrent ouvertement ces soi-disant « abus » et les violeurs comme des héros nationaux, les grands médias britanniques et français refusent toujours d’accepter que la torture, le viol et les mauvais traitements infligés à grande échelle aux Palestiniens font partie d’un programme centralisé et systématique, et ne sont pas de simples « abus » individuels.

Comparez cela à la couverture médiatique sensationnaliste et omniprésente des prétendus « viols collectifs » commis par des Palestiniens dans le sud d’Israël le 7 octobre, alors qu’aucune enquête indépendante n’a jamais été menée et que ces accusations ont été portées par l’armée israélienne sans preuves crédibles.

Il ne s’agit toutefois pas d’un simple parti pris et d’une hypocrisie, mais d’une complicité directe, comme l’indique la déclaration finale du Tribunal de Gaza du 26 octobre 2025.

« Le jury estime qu’une série d’acteurs non étatiques sont complices de génocide », peut-on lire dans le verdict, notamment « la couverture médiatique biaisée de la Palestine en Occident et la sous-médiatisation des crimes israéliens ».

Le jugement final se déroule dans la zone de guerre de l’information. Les mois et les années à venir marqueront la lutte la plus critique pour la vérité dans l’histoire du conflit.

Israël, s’appuyant sur la censure, l’intimidation et le consentement fabriqué, utilisera tous les moyens pour abattre ses opposants. Pour les Palestiniens et tous ceux qui défendent la justice, cette bataille pour l’histoire est aussi importante que le génocide lui-même.

Il ne faut pas permettre à Israël de redorer son image, car embellir le génocide serait garantir sa répétition.

Auteur : Ramzy Baroud


Dr Ramzy Baroud est journaliste, auteur et rédacteur en chef de Palestine Chronicle. Il est l'auteur de six ouvrages. Son dernier livre, coédité avec Ilan Pappé, s'intitule « Our Vision for Liberation : Engaged Palestinian Leaders and Intellectuals Speak out » (version française). Parmi ses autres livres figurent « These Chains Will Be Broken: Palestinian Stories of Struggle and Defiance in Israeli Prisons », « My Father was a Freedom Fighter » (version française), « The Last Earth » et « The Second Palestinian Intifada » (version française). Son livre à venir, « Before the Flood », sera publié par Seven Stories Press. Dr Ramzy Baroud est chercheur principal non résident au Centre for Islam and Global Affairs (CIGA). Son site web.


Middle East Monitor – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah


dimanche 23 novembre 2025

Tsahal a organisé un séminaire international sur son savoir-faire en matière de génocide, crimes de guerre, épuration ethnique...


Un séminaire international consacré aux leçons tirées de deux années de combats s’est achevé vendredi (21 novembre 2025) après une semaine d’échanges intenses entre Tsahal et des représentants militaires venus d’une vingtaine de pays, dont les États-Unis, le Canada, l’Allemagne, la Finlande, l’Inde, la Grèce, le Japon, le Maroc, la République tchèque ou encore la Roumanie.

Source : i24 News

Séminaire international sur le savoir faire de l'armée israélienne. 
 Une vingtaine de pays ont envoyé des officiers supérieurs.


Commentaire :

On savait déjà que leurs condamnations n’étaient que du flan, des phrases tièdes destinées à calmer l’opinion.

Mais là, on atteint un niveau d’hypocrisie industrielle : ces mêmes pays qui murmurent timidement que « peut-être, Israël va un peu trop loin », se retrouvent ensuite à faire la queue pour aller suivre une formation chez Tsahal. 

Près de vingt États – France, Canada, Allemagne, Finlande, Japon, Maroc et d’autres – ont tranquillement traversé la planète pour assister, cinq jours durant, à un séminaire militaire dirigé par une armée accusée de crimes de guerre, de famine organisée et de destructions massives à Gaza. 

On critique du bout des lèvres le génocide, et quelques semaines plus tard, on vient prendre des notes auprès de ses auteurs. L’hypocrisie n’est plus un défaut diplomatique, c’est devenu un protocole officiel.





Singapour impose des sanctions financières et une interdiction d'entrée à quatre colons israéliens pour « violences extrémistes » en Cisjordanie.



Le ministère singapourien des Affaires étrangères a déclaré que ces quatre hommes étaient impliqués dans des « actes de violence extrémistes particulièrement graves » contre des Palestiniens en Cisjordanie.

Singapour imposera des sanctions financières ciblées et des interdictions d'entrée, avec effet immédiat, à quatre Israéliens pour leur implication dans des « actes de violence extrémiste particulièrement graves » contre des Palestiniens en Cisjordanie.

Il s'agit de : Meir Mordechai Ettinger, Elisha Yered, Ben-Zion Gopstein et Baruch Marzel.

Le ministère des Affaires étrangères de Singapour a déclaré vendredi 21 novembre que les actions de ces hommes sont « illégales et compromettent les perspectives d'une solution à deux États ».

« Singapour réaffirme sa position selon laquelle les colonies israéliennes en Cisjordanie sont illégales au regard du droit international. Leur présence et leur expansion rendront beaucoup plus difficile la mise en œuvre d'une solution viable à deux États », a-t-il ajouté.

Le ministère a précisé qu'en tant que fervent défenseur du droit international et de la solution à deux États, Singapour s'oppose à toute tentative unilatérale de modifier la situation sur le terrain par des actes illégaux au regard du droit international.

« Nous appelons le gouvernement israélien à mettre fin aux actes de violence perpétrés par les colons et à traduire les responsables en justice. »

En septembre, le ministre singapourien des Affaires étrangères, Vivian Balakrishnan, a déclaré au Parlement que Singapour imposerait des sanctions ciblées aux dirigeants des groupes ou organisations de colons d'extrême droite responsables d'actes de violence contre les Palestiniens en Cisjordanie.

Il a précisé que ces sanctions ne devaient pas être considérées comme ayant un impact majeur sur le terrain et que leur principal objectif était d'exprimer la désapprobation de Singapour.

« Il s'agit souvent davantage d'une prise de position et d'une expression de désapprobation. Je ne parierais pas, historiquement, qu'une série de sanctions ait été décisive en soi », a déclaré M. Balakrishnan.

« Je ne dis pas que nous avons pris ces sanctions à la légère. C'est, pour nous, une prise de position importante, mais je ne veux pas en surestimer l'impact. »

Les institutions financières ont interdiction de traiter avec ces quatre hommes et doivent geler immédiatement tous les fonds et avoirs leur appartenant, selon un avis du 21 novembre émis par l'Autorité monétaire de Singapour (MAS). Elles sont également tenues d'informer les autorités de toute transaction commerciale impliquant ces quatre hommes à Singapour.

Ces sanctions s'appliquent à toutes les relations financières actuelles et futures, a déclaré un porte-parole de la MAS à CNA.

QUI SONT CES QUATRE HOMMES ?

Ces quatre hommes sont des membres éminents ou des figures de proue du groupe Hilltop Youth, également connu sous le nom de Lehava.

Hilltop Youth regroupe principalement de jeunes Juifs extrémistes vivant dans des campements illégaux sur les hauteurs de Cisjordanie.

Connu pour son engagement à établir la souveraineté juive sur l'ensemble de la Cisjordanie, notamment par le recours à des méthodes agressives et militantes, le groupe mène des attaques contre les Palestiniens afin de « faire payer » l'opposition aux colonies Hilltop Youth.

Lehava est un groupe juif d'extrême droite qui s'est livré à de nombreuses attaques violentes contre des Palestiniens et des Arabes.

En 2024, l'administration de l'ancien président américain Joe Biden l'a qualifiée de « plus importante organisation extrémiste violente en Israël ».

Le groupe s'oppose également à l'assimilation des non-Juifs en Israël et aux mariages interreligieux impliquant des Juifs.

L'Union européenne a conclu que Lehava s'était rendue coupable de graves violations des droits humains à l'encontre des Palestiniens et de violations de leurs droits de propriété, ainsi que de leur droit au respect de la vie privée et familiale en Cisjordanie.

MEIR MORDECHAI ETTINGER

Ettinger, 34 ans, est une figure importante du groupe Hilltop Youth. Il a participé à un incendie criminel meurtrier contre une maison palestinienne en Cisjordanie, qui a coûté la vie à deux parents et à leur enfant de 18 mois en 2015. Il a également fait l'objet de sanctions de la part de l'UE, du Canada et de l'Australie.

« Il a contribué à l'établissement de colonies et d'avant-postes illégaux sur les terres palestiniennes en Cisjordanie, en employant et en tolérant des tactiques d'intimidation, de harcèlement et de violence », a déclaré le système de suivi des sanctions de l'UE.

ELISHA YERED

Yered est un membre éminent du groupe Hilltop Youth. En 2023, il faisait partie d'un groupe de colons armés qui ont ouvert le feu sur un village palestinien, tuant un Palestinien de 19 ans et blessant plusieurs autres personnes.

Il a été interdit de séjour en Cisjordanie par les Forces de défense israéliennes (FDI) pendant six mois à compter de septembre 2023. Comme Ettinger, Yered a également été sanctionné par l'UE, le Canada et l'Australie.

BEN-ZION GOPSTEIN

Gopstein, 56 ans, est le cofondateur et le dirigeant de Lehava. Il a été condamné en 2024 par un tribunal israélien pour incitation à la haine raciale, suite à des déclarations publiques incendiaires à l'encontre des Arabes entre 2012 et 2017.

La Cour suprême israélienne l'a également empêché de se présenter aux élections législatives de septembre 2019 en raison de propos racistes. Selon l'UE, Gopstein avait auparavant ouvertement appelé à la guerre contre les Palestiniens. Gopstein a été sanctionné par l'UE et le Canada.

BARUCH MARZEL

Figure importante du groupe Lehava, Marzel, 66 ans, a dirigé le parti politique extrémiste Kach au début des années 1990. Le parti a été interdit en Israël en 1994. Il est depuis longtemps associé à l'objectif de Kach de procéder à un nettoyage ethnique forcé d'Israël.

« Marzel appelle à la création d'un Grand Israël où les Palestiniens n'auraient aucune place. Il appelle ouvertement à un nettoyage ethnique des Palestiniens et nie leur droit à leur propre terre », a déclaré l'UE en 2024.

Comme Gopstein, Marzel a été interdit de se présenter aux élections législatives de septembre 2019 par la Cour suprême israélienne en raison de propos racistes. Il a été sanctionné par l'UE.



La députée républicaine Marjorie Taylor Greene révèle l'origine de l'islamophobie

 

La représentante républicaine Marjorie Taylor Greene explique que la montée de l'islamophobie et de la haine anti-musulmane sur X est l’œuvre d’opérations financées par des lobbys israéliens et qu’ils ont des milliers de faux comptes pour attiser cette haine.



Republican Congresswoman Marjorie Taylor Greene has revealed how online Islamophobia originated mostly from paid campaigns on X. She says a company called ‘Influensible,’ owned by Brad Parscale—former Trump campaign manager and registered foreign agent for Israel—ran thousands of coordinated accounts spreading hate.

She also rejected the claims that the much talked about Sharia law and its fears didn’t affect her constituents.

She was speaking to eye surgeon Matt Rostami.


Info relayée par Moonbee sur X.




Daniella Weiss: le visage idéologique d’un État sans masque




Daniella Weiss n’est pas une simple militante d’extrême droite israélienne. Elle est l’incarnation même de l’idéologie qu’Israël construit depuis des décennies : une idéologie qui transforme l’occupation en mission divine et le génocide en devoir national.

Ce constat ne vient pas d’un observateur extérieur : elle-même le revendique ouvertement, dans chacune de ses apparitions médiatiques, en tant que figure radicale du sionisme religieux.

Weiss défend une idée simple et terrifiante : selon elle, l’occupation des terres palestiniennes et la destruction du peuple palestinien ne sont pas de simples conséquences de la guerre, mais un droit sacré et une obligation historique.

Le plus troublant, c’est que ses propos ne diffèrent en rien de ceux tenus par les dirigeants israéliens.

Dans une récente émission, elle a déclaré qu’Israël devait “observer la manière dont les Arabes éduquent leurs enfants” — une phrase qui, derrière son apparente banalité, justifie la mort d’enfants palestiniens comme un avertissement légitime.

Le message est clair : quiconque ose défier Israël en paiera le prix — lui, ses enfants, et tout son peuple.

Mais Weiss ne parle pas seule.

Une enquête récente révèle que près de 80 % des Israéliens partagent cette même conviction : les Palestiniens doivent être expulsés de leurs terres, qu’ils estiment leur avoir été promises il y a plus de 3 000 ans.

Cette idéologie, profondément ancrée dans la société israélienne, n’est plus marginale : elle est devenue la norme.

Daniella Weiss n’est donc pas une figure isolée.

Elle est la voix d’un système, le reflet d’une mentalité corrompue et déshumanisée, l’expression d’un consensus moralement condamné — même par les textes religieux.

Les colons qu’elle dirige sont, littéralement, les pierres fondatrices du régime d’apartheid israélien.

Comprendre Israël, c’est comprendre Weiss.

Il n’est pas nécessaire d’aller chercher plus loin: à travers elle, c’est tout un État qui se dévoile. Un État dont la brutalité ne se cache plus, qui défie le monde sans honte, sans masque, sans remords. Face à cela, le silence n’est plus une option.

La seule réponse possible — éthique, morale, humaine — c’est le boycott.

Parce qu’aujourd’hui, résister à Israël, c’est résister à l’idéologie qu’incarne Daniella Weiss.



samedi 22 novembre 2025

Israeli drone strikes kill civilians across Gaza, threatening fragile ceasefire

 

On Saturday, Israeli drone strikes hit several areas in Gaza outside the ceasefire-designated “Yellow Line,” killing civilians in Gaza City, Deir al-Balah, and Nuseirat camp, and raising serious concerns about the stability of the fragile truce. Lape Olarinoye has the story.





Le narratif de Zohran Mamdani contredit le narratif dominant en Occident qui excuse Israël et accuse les Palestiniens






Voilà pourquoi Zohran Mamdani a été critiqué dès son élection car son narratif contredit le narratif dominant en Occident qui excuse Israël et accuse les Palestiniens !

Zohran Mamdani a dit en conférence de presse dans le Bureau ovale : 

"J'ai parlé du génocide commis par le gouvernement israélien et financé par le gouvernement américain, et j'ai dit au président D. Trump que je voulais que l'argent des contribuables soit consacré au bien-être des Américains."

Donald Trump est resté complètement silencieux lorsque Z. Mamdani a confirmé avoir déclaré qu'Israël commettait un génocide et que le gouvernement américain le finançait. Extrait du média Walla : https://news.walla.co.il/item/3796053



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L’attention populaire était sur Mamdani

Tout le monde a vu la rencontre entre Donald Trump et le nouveau maire de New York, Mamdani. Et beaucoup sont restés bouche bée : Trump, qui lui promettait l’enfer électoral il y a quelques mois à peine, s’est soudain mis à le flatter, le couvrir de sourires et de petites tapes dans le dos. Mais ce contraste n’est pas si surprenant.

Le populisme, contrairement au racisme assumé de certains, ne s’appuie pas sur une idéologie cohérente. Le populisme, lui, se branche sur ce que ressentent les gens, ce qu’ils vivent, ce qui les révolte au quotidien. Et Mamdani représente aujourd’hui exactement cela : un élu qui parle de loyers, de services publics, de violences policières, de vie chère. Des sujets que même Trump ne peut pas ignorer sans perdre ses propres électeurs.

C’est là que la scène devient intéressante : dès qu’un élu populaire commence à toucher aux vraies préoccupations des gens, même un Trump qui lui était hostile doit soudain changer de ton. Il ne s’agit pas d’amitié, pas d’adhésion, encore moins de respect. C’est simplement la logique du populisme : suivre le vent, flatter le rapport de force, se positionner là où l’attention populaire se tourne.

Et ce jour-là, l’attention populaire était sur Mamdani. Pas sur Trump. C’est cette inversion, rare et révélatrice, que tout le monde a vue sans encore la formuler. Et c’est pour ça que cette rencontre a autant fait parler.

Tomy le Magnifique



Before oct 7


ISRAELI FORCES UNLEASHING A DOG ON A PALESTINIAN CHILD!

This is long before oct 7.





L’ambassadeur des États-Unis en Israël qualifie de "terrorisme" la violence des colons illégaux en Cisjordanie occupée



"Des Israéliens peuvent aussi commettre des actes terroristes", a déclaré 
Mike Huckabee, l’ambassadeur des États-Unis en Israël, mercredi à la chaîne américaine News Nation. Il a précisé que ces violences sont le fait d’"une très petite minorité, essentiellement de jeunes en colère et marginalisés", qu’il a qualifiés de "voyous", et non de la majorité des colons installés sur place.

Le diplomate a confirmé une "escalade" des attaques de colons visant des civils palestiniens, y voyant clairement des "actes terroristes".
Il a assuré que les autorités israéliennes cherchent à traduire les responsables en justice: "Ceux qui commettent des actes de terreur, même s’ils sont Israéliens, feront face à toute la rigueur de la loi."

Depuis octobre 2023, au moins 1 076 Palestiniens ont été tués et 10 700 blessés dans des attaques menées par l’armée ou des colons en Cisjordanie occupée, tandis que plus de 20 500 personnes ont été arrêtées.

D’après la Commission de lutte contre la colonisation et le mur, les colons ont mené 7 154 attaques contre des Palestiniens et leurs biens durant cette période.


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Le vent tourne


Ancien pasteur baptiste, islamophobe notoire, le pro-colonisation Huckabee a toujours été un soutien inconditionnel d'Israël. En 2017, dans une colonie israélienne, Mike Huckabee avait déclaré : « La Cisjordanie occupée, ça n’existe pas. Il y a la Judée et la Samarie », le nom biblique de la région que les Israéliens utilisent.

Le revirement de l'opinion américaine (aux USA, une grande partie de la population a maintenant une vision négative d’Israël) a incité Mike Huckabee a qualifié de "terrorisme" la violence des colons illégaux en Cisjordanie occupée.

The Guardian :
Les sondages et le contexte politique indiquent un changement radical dans la perception d'Israël aux États-Unis.

En juin 2025, Mike Huckabee avait répondu à la campagne menée par la France en faveur de la reconnaissance de la Palestine en proposant de « détacher un morceau de la Côte d’Azur » pour en créer un Etat palestinien.



En Europe, des sanctions inédites contre Israël



Alors que plusieurs États de l’Union européenne commencent à revoir leurs accords avec Tel-Aviv et que l’Union européenne parle sans vraiment agir, des mouvements citoyens multiplient les initiatives. Dans les milieux culturels et artistiques, les formes de boycott s’intensifient créant un vrai désarroi en Israël.

« Nous sommes assez bons pour produire nos armes nous-mêmes », déclare Benyamin Nétanyahou le 15 septembre 2025 en réponse à l’interdiction prise par l’Espagne de livrer des armes à Israël via ses ports et son espace aérien. Le pays, dit-il, devra être autosuffisant en armement. Le premier ministre israélien reconnaît ainsi pour la première fois l’impact des sanctions. Et ambitionne de faire d’Israël « la nouvelle Sparte ».

Ses propos déclenchent le lendemain la chute de la Bourse de Tel-Aviv. Car la nervosité a gagné tous les secteurs en Israël. La politique menée par le gouvernement Nétanyahou « conduit l’État d’Israël vers un abîme économique et diplomatique dangereux et sans précédent », déclare le Forum des entreprises israéliennes.

Ancien ambassadeur d’Israël à Bruxelles, qui fut en charge des relations internationales des universités israéliennes, Emmanuel Nahshon s’inquiète devant la Knesset le 10 septembre de la multiplication des dénonciations de partenariats universitaires et de recherche. Elles sont, dit-il, une « menace stratégique » pour l’État israélien.

Suspension des partenariats universitaires

Lancé en 2024 en Europe et aux États-Unis après plusieurs mois de guerre à Gaza, le mouvement de boycott financier, commercial, sportif, mais aussi des milieux culturels et universitaires israéliens a gagné en vigueur durant l’année 2025, notamment après la rupture par Tel-Aviv de l’accord de cessez-le-feu en mars 2025. Les images de la guerre à Gaza témoignant de la famine organisée par l’armée israélienne et de la destruction systématique du territoire, ainsi que le nombre effarant de civils tués ont déclenché de vives réactions dans la société civile, auxquelles les États ne peuvent rester insensibles.

Des établissements d’enseignement supérieur aux États-Unis et partout en Europe — Espagne, Irlande, Écosse, Pays-Bas, Norvège, etc. — suspendent leurs partenariats avec Israël : financements, projets de recherche, échange d’étudiants, invitations à des séminaires ou colloques…

Ces structures communiquent rarement sur leurs actions ; à cet égard, l’université belge de Gand fait figure d’exception et a même été précurseur. Son recteur a déclaré dès le 17 mai 2024 que l’université mettait fin à trois partenariats avec des institutions israéliennes pour non-respect des droits humains.

En France, le mouvement reste timide. Sciences-Po Strasbourg, au grand dam du ministère des affaires étrangères, suspend, le 25 juin, ses partenariats avec l’université Reichman de Tel-Aviv en raison de son « engagement actif » dans la guerre à Gaza, regrettant ses positions « profondément bellicistes ». C’est à ce jour le seul.

« Les universités sont impliquées dans le développement des armes et des technologies utilisées à Gaza. » – Emmanuel Nahshon, ancien diplomate.

Mais des pétitions circulent parmi les scientifiques français. Les autorités israéliennes s’alarment particulièrement de celle de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN). En septembre 2025, ils sont plus de mille scientifiques de ce centre international, à la pointe de la recherche sur les particules, à demander que la collaboration avec Israël, un des 25 États membres, soit réévaluée. Cela concerne, en Israël, plus d’une centaine de scientifiques, qui mènent des recherches dans cette spécialité.

« Si nous quittons ce domaine, l’impact sera dramatique, les dommages scientifiques seront très graves », dit Emmanuel Nahshon, toujours lors de son audition devant la Knesset. Après deux ans de guerre, Israël déplore environ mille boycotts académiques venant d’institutions américaines ou européennes. « Nous sommes dans la pire des situations, s’alarme le professeur Ariel Porat, président de l’université de Tel-Aviv. Nous espérons que la situation va s’arranger avec l’accord de cessez-le-feu, mais l’hostilité envers Israël demeure. »

La question embarrasse les universités partenaires : dans quelle mesure leur collaboration avec Israël trouve-t-elle une application militaire dans la guerre en cours ? En Israël, les secteurs universitaire et militaire sont imbriqués. Selon l’anthropologue israélienne Maya Wind : « Les universités sont impliquées dans le développement des armes et des technologies utilisées à Gaza. » Certaines disposent même de complexes militaires intégrés, dit-elle.

L’inquiétude israélienne est d’autant plus vive que la Commission européenne propose de suspendre partiellement Israël de son programme de recherche scientifique « Horizon Europe ». Dans ce dispositif dédié aux petites entreprises, certaines développent des technologies de pointe à double usage, civil et militaire, comme la cybersécurité, les drones ou l’intelligence artificielle. Ainsi, Xtend, une start-up israélienne, a reçu 50 000 euros pour un projet de recherche dont le but est de « combiner des drones aux technologies de réalité augmentée », pour un usage civil, dans le BTP ou la sécurité publique. C’est dans la guerre à Gaza que ses drones seront utilisés.

La valse-hésitation européenne

Dans les institutions supranationales, le ton a changé. En septembre 2025, une commission d’enquête de l’Organisation des Nations unies (ONU) accuse Israël de génocide à l’issue de ses travaux. Ce rapport et la pression des sociétés civiles vont précipiter plusieurs décisions.

Pour violation de l’article 2 de l’accord d’association de l’Union européenne (UE) avec Israël, qui porte sur le respect des droits humains, la Commission européenne adopte le 19 septembre la proposition de la présidente Ursula von der Leyen visant à en suspendre plusieurs volets, commerciaux et de recherche.

En conséquence, les exportateurs israéliens paieraient les mêmes droits de douane que tout autre pays. Outre un surplus tarifaire de 227 millions d’euros par an, les produits israéliens ainsi renchéris seraient moins compétitifs sur le marché européen. L’application de cette mesure doit être validée à la majorité qualifiée, c’est-à-dire qu’elle doit recevoir l’approbation de 15 États et 65 % de la population de l’UE. Or, l’Allemagne et l’Italie, réticentes, temporisent, disant vouloir d’abord observer « si la fourniture d’aide alimentaire à Gaza s’améliore ».

Cédant à la préoccupation croissante face à la situation humanitaire dans l’enclave, l’Allemagne avait pourtant changé de ton, lorsqu’elle décidait, le 8 août, de suspendre certaines livraisons d’armes vers Israël, susceptibles d’être utilisées dans la guerre à Gaza. Cette mesure, certes limitée, représentait un tournant politique tant le soutien à Israël est raison d’État en Allemagne (Staatsräson) : en 2023, les licences d’exportation d’armes à Israël avaient connu un pic de 326 millions d’euros.

« Reconnaître que nous assistons aux signes d’un génocide implique une responsabilité d’agir » – John Swinney, premier ministre écossais.

Les décisions vont se multiplier en Europe. Le 3 septembre, alors que les députés écossais votent la reconnaissance de l’État de Palestine, le premier ministre John Swinney annonce que son gouvernement suspend le financement des entreprises de défense vendant des armes à Israël : « Reconnaître que nous assistons aux signes d’un génocide implique une responsabilité d’agir. »

Le 9 septembre, l’Espagne annule un contrat de 700 millions d’euros d’achat de lance-roquettes de conception israélienne. Le 23, le Conseil des ministres espagnol approuve un décret-loi interdisant définitivement l’achat et la vente d’armes, de technologie à double usage et d’équipements militaires à Israël. Le survol de son espace est désormais interdit aux avions transportant des armes pour l’État israélien.

Partout, la pression d’organisations de défense des droits humains se fait forte. Elle contraint le 25 septembre Microsoft à bloquer l’accès de son programme « Azure » à une unité de l’armée israélienne qui l’utilisait « pour stocker des données téléphoniques interceptées à travers une surveillance massive de civils à Gaza et en Cisjordanie ». Aux Pays-Bas, cette pression amènera la Cour suprême à ordonner le 3 octobre au gouvernement de reconsidérer sa politique d’exportation d’armes vers Israël. Les ventes de pièces détachées des avions de combat F35 seront suspendues pour six semaines.
Et après le cessez-le-feu ?

Dans le monde de la culture, les appels au boycott se multiplient. Lancé en septembre 2025, le mouvement No Music for Genocide (« Pas de musique pour le génocide ») regroupe plus de quatre cents artistes d’envergure internationale, dont Massive Attack, Fontaines D.C., Kneecap, et de labels qui ne sont plus accessibles sur les plates-formes de streaming depuis Israël. Un autre appel au boycott vise Spotify, non plus en raison de ses conditions de rémunération des artistes, les plus basses du marché, mais des investissements de son président-directeur général Daniel Ek dans l’intelligence militaire et les drones de combat. L’ambiance feutrée du classique n’échappe pas à cette mobilisation, le soliste Adam Laloum interpellant la Philharmonie de Paris sur son choix de programmer l’Orchestre philharmonique d’Israël.

Du côté du cinéma, non seulement des films israéliens sont déprogrammés de festivals ou de salles de cinéma, le plus souvent sans annonce officielle, mais ils ont aussi de plus en plus de mal à trouver un débouché. « Maintenant, c’est devenu très compliqué de vendre des films, dit le réalisateur Shlomi Elkabetz, cité par Haaretz, tout le monde préfère garder ses distances avec le cinéma israélien… Il est vain d’essayer de recruter des partenaires à l’étranger. »5 D’une manière générale, les personnes touchées par ce boycott n’en font pas la publicité, espérant des jours neufs après-guerre.

« Ce que l’on craint maintenant, ce sont les sanctions des États » – un producteur de fruits de la région de Tibériade.

Les éditeurs et écrivains rencontrent des difficultés du même ordre. « Cette année, dit Julia Fermentto-Tzaisler, la directrice du Festival international des écrivains de Jérusalem, la plupart des invitations que j’ai envoyées pour participer au festival n’ont tout simplement pas reçu de réponse. »

Cette forme de boycott à bas bruit est le cas le plus fréquent. Dans le secteur économique, par exemple : sans faire d’annonces, des chaînes de supermarchés en Europe retirent les produits israéliens de leurs rayons. Les impacts se font sentir chez les agriculteurs. « Ce que l’on craint maintenant, ce sont les sanctions des États », dit un producteur de fruits de la région de Tibériade dans un reportage d’Arte. Une inquiétude partagée par les économistes israéliens.

Que deviendra ce mouvement de boycott ? L’accord du 9 octobre en Égypte sur la cessation des combats à Gaza suscite beaucoup d’espoirs, même si les contours en sont flous et l’avenir, incertain. Les Israéliens espèrent que la pression sur eux se fera moins forte. L’entrée des fournitures alimentaires dans l’enclave palestinienne, quoi que très limitée, fournira probablement une raison à l’Allemagne et l’Italie de ne pas voter la suspension de l’accord d’association entre l’UE et Israël. Le vote de validation n’est d’ailleurs toujours pas au calendrier de la Commission européenne.

La participation israélienne à l’Eurovision de la chanson, qui se tient du 12 au 14 mai 2026 à Vienne, devait être décidée en septembre — désormais en décembre, « à la lumière des récents développements au Proche-Orient », disent les organisateurs. L’Espagne, l’Irlande, La Slovénie, l’Islande et les Pays-Bas menacent de boycotter la fête en cas de participation d’Israël.

Quoi qu’il en soit, durcissement ou infléchissement, ce mouvement laissera des traces profondes par son ampleur. Une inquiétude semble s’être durablement installée en Israël.





vendredi 21 novembre 2025

« Le seul but des non-Juifs est de servir les Juifs »






Ovadia Yosef (hébreu : עובדיה יוסף, romanisé : Ovadya Yosef, arabe : عبد الله يوسف, romanisé : 'Abd Allāh Yūsuf ; 24 septembre 1920 – 7 octobre 2013),également connu sous le nom de Maran (hébreu : מרן) « Notre Maître », était un érudit talmudique d'origine irakienne, hakham, posek, et grand rabbin séfarade d'Israël de 1972 à 1983. Également connu sous le nom de Gadol Yisrael « le grand d'Israël ». Il est hautement considéré comme l'une des autorités religieuses sépharades les plus influentes de tous les temps. Il est également fondateur et chef spirituel de longue date du parti religieux israélien Shas.Les responsa de Yosef étaient très appréciées dans les cercles Haredi, en particulier parmi les communautés Mizrahi, parmi lesquelles il était considéré comme « la plus importante autorité halakhique vivante ».

(…)

Dans un sermon prononcé en octobre 2010, Yosef a déclaré que « le seul but des non-Juifs est de servir les Juifs ». Dans son sermon, il a dit :

« Les Goyim sont nés uniquement pour nous servir. Sans cela, ils n’ont pas de place dans le monde – seulement pour servir le peuple d’Israël. »

En Israël, la mort n'a aucun pouvoir sur eux… Pour les non-Juifs, il en sera comme pour tout le monde : ils doivent mourir, mais [Dieu] leur accordera une longue vie. Pourquoi ? Imaginez que l'âne de quelqu'un meure, il perdrait son argent. C'est son serviteur… C'est pourquoi il bénéficie d'une longue vie, pour bien travailler pour ce Juif », a dit Yosef.

« Pourquoi avons-nous besoin des Gentils ? Ils travailleront, ils laboureront, ils moissonneront. Nous, nous nous assiérons comme des effendis et nous mangerons. Voilà pourquoi les Gentils ont été créés. »

https://en.wikipedia.org/wiki/Ovadia_Yosef

C’est ainsi que la grande majorité des Juifs perçoivent les non-Juifs.

C’est pourquoi les autorités israéliennes laissent des criminels juifs – y compris des pédophiles et des meurtriers – du monde entier venir en Israël et s’y installer pour échapper à la justice dans leurs pays d’accueil non juifs lorsque leurs crimes sont découverts.





Comment les pédophiles juifs américains échappent à la justice en Israël

https://www.cbsnews.com/news/how-jewish-american-pedophiles-hide-from-justice-in-israel/

Les États-Unis devraient-ils continuer à envoyer chaque année des sommes colossales à ce pays génocidaire absolument abject alors que tant d'Américains vivent dans la pauvreté ? Je ne le crois certainement pas. Et la plupart des Américains partagent cet avis.

Andrew Lapin

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