jeudi 6 novembre 2025

Génocide à Gaza : YouTube a supprimé les chaînes d’ONG palestiniennes à cause de leur lien avec la Cour pénale


La maison mère de la plateforme a tenté de discrètement supprimer 700 vidéos dénonçant le génocide du peuple palestinien. Les ONG en question ont pour trait commun de s’appuyer sur les décisions de la CPI, sanctionnée par l’administration Trump.



Ce sont des heures de documentation sur les crimes contre l’humanité - maintien d’une famine, assassinats de journalistes et d’humanitaires, bombardements de campements civils, etc. - dont est accusée l’armée israélienne, qui ne sont ainsi plus disponibles.

Des reportages, des témoignages et des enquêtes sur le génocide perpétré par Israël dans la bande de Gaza, depuis deux ans, ont disparu de YouTube en un claquement de doigt. La plateforme, propriété du géant mondial Google, a discrètement supprimé près de 700 vidéos, début octobre, révèle le média indépendant T
he Intercept.

Les trois organisations non gouvernementales (ONG) concernées, le Centre Al-Mezan pour les droits humains, Al-Haq et le Centre palestinien pour les droits humains, ont découvert que leurs chaînes respectives ont été bloquées par la même occasion.

Ce sont des heures de documentation sur les crimes contre l’humanité – maintien d’une famine, assassinats de journalistes et d’humanitaires, bombardements de campements civils, etc. – dont est accusée l’armée israélienne, qui ne sont ainsi plus disponibles.

Source


Les schlémils dénoncent la montée de l’antischlémitisme

 


L’Association des Schlémiels Schlémetiques (ASS) a annoncé la création d’une nouvelle initiative chargée de tenter, de manière maladroite et assez inepte, de freiner la montée inéluctable de l’antischlémitisme.



Lors d’une conférence de presse improvisée, le président de l’ASS, Schlomo Schlemielstein, a accidentellement renversé le podium, qui est carrément tombé sur le pied de Schlomit Schlimazel. Alors que Schimazel dénonçait bruyamment Schlemielstein et les schlémiels en général, Schlemielstein a accusé Schlimazel d’antischlémitisme, une accusation que Schlimazel a vivement réfutée alors qu’on l’emmenait en prison.

Schlemielstein a fait valoir que ce n’est qu’en imposant au monde entier une interdiction incohérente, totalement inapplicable mais terriblement draconienne sur l’antischlémitisme que les schlémiels pourront se sentir en sécurité. Il a ajouté que les clichés antischlémitiques tels que “les schlémiels renversent de la soupe sur les gens”, “ne faites jamais affaire avec un schlémiel” et “les schlémiels sont tellement incompétents qu’ils sont incapables de dissimuler un génocide alors qu’ils possèdent banques et médias” sont extrêmement choquants, car les schlémiels se sentent d’autant plus ciblés et maladroits, entraînant potentiellement des accidents dangereux, comme renverser de la soupe ou se cogner les doigts de pied.

Schlemielstein a cité des données de sondage montrant que quasiment le monde entier est devenu antischlémitique, à l’exception de ceux qui n’ont aucune idée de ce que signifie schlémiel*. Il a ajouté que malgré cette terrible situation, si les schlémiels continuent à commettre sans vergogne d’horribles actes génocidaires devant les caméras, à publier les vidéos sur les réseaux sociaux, puis à demander à leurs amis schlémiels milliardaires de racheter toutes les entreprises de réseaux sociaux pour empêcher les gens de voir les vidéos, leur pathétique incurie étant susceptible de susciter la sympathie du public et amener au moins quelques personnes à éprouver un peu de pitié pour eux, à défaut de les apprécier vraiment.

Par Kevin Barrett pour Dissociated Press.

* Schlémil : terme yiddish signifiant bon à rien ou idiot, et * schlimazel : malchanceux

Traduit par Spirit of Free Speech


numidia-liberum.blogspot.com/2025/10/les-schlemils-denoncent-la-montee-de.html


mercredi 5 novembre 2025

Une présidente pro-palestinienne à la tête de l’Irlande





La candidate indépendante de gauche Catherine Connolly a été officiellement élue présidente de l’Irlande. Elle est connue pour ses positions pro-palestiniennes et ses critiques du génocide perpétré par Israël à Gaza.

Elle a qualifié la guerre d’Israël à Gaza de « génocide » et a critiqué la complicité des gouvernements occidentaux.

Elle a appelé à la fin des échanges commerciaux entre l’Irlande et Israël, les qualifiant d’« obscénité » lors d’une interview accordée à JOE en octobre.

À propos du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, elle a déclaré : « En ce moment, nous avons un homme puissant qui commet un génocide, et nous avons une Amérique puissante, avec d’autres pays qui financent cela.»

Catherine Connolly a également salué le peuple irlandais pour la force de sa voix au sujet de la Palestine. « Ce sont les Irlandais, jeunes et moins jeunes, qui ont dit : « Ne faites pas cela en notre nom », et ils sont sortis par tous les temps, en toute saison, depuis près de deux ans pour dire : « Mettez fin au génocide à Gaza.»

« Ils ont forcé notre pays à reconnaître la Palestine l’année dernière, et ils nous y obligent à chaque étape avec le projet de loi sur les territoires occupés. »

Dans sa campagne, Connolly a souligné l’importance de l’autodétermination palestinienne, affirmant que les Palestiniens devraient décider démocratiquement qui dirigera leur pays. Elle a également souligné que le Hamas « fait partie intégrante du peuple palestinien ».

Source : CAPJPO-Europalestine


Palestine before 1948

 

The video contains pictures of different Palestinian cities during the 1920's and 1930's, before the creation of the state of Israel by the zionists in 1948.






Ben-Gvir vante publiquement les mérites de la torture des Palestiniens dans les cachots israéliens



Ben-Gvir fournit juste à ses électeurs ce que les influenceurs des réseaux sociaux appellent du “contenu” pour les divertir.

Le traitement des détenus dans les cachots où sont infligés viols et actes de torture est l’une des questions les plus sensibles de la société palestinienne. Bien avant le 7 octobre, ces prisons étaient déjà remplies de Palestiniens innocents arrêtés dans la rue ou chez eux, au milieu de la nuit, lors de perquisitions illégales menées par la police israélienne. Un grand nombre de détenus ne sont jamais inculpés, mais finissent tout de même par passer des années, voire des décennies, en prison, grâce au système israélien inhumain conçu pour infliger toutes sortes de sévices aux Palestiniens, afin de briser leur volonté et de les forcer à quitter leurs terres ancestrales, pour que les Européens et les Nord-Américains puissent s’approprier leurs maisons et leurs vergers.

Selon les chiffres publiés en septembre dernier par l’organisation israélienne de défense des droits humains HaMoked, 11 040 Palestiniens sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes, dont 3 577 détenus administratifs emprisonnés sans inculpation ni procès.

Près de 2 000 détenus ont été libérés en octobre dans le cadre d’un échange de prisonniers, mais des milliers d’autres sont toujours incarcérés dans des conditions extrêmement difficiles. Ben-Gvir, le ministre israélien de la Sécurité nationale, est le seul à avoir rendu publics les actes de torture et les abus que son administration inflige aux Palestiniens sous sa supervision directe.

Ben-Gvir, un suprémaciste juif extrémiste pour qui tous les détenus palestiniens sont des “terroristes”, a partagé vendredi sur Twitter une vidéo tournée à l’intérieur de la prison de Ketziot, dans le Néguev. On y voit le ministre superviser la torture de détenus palestiniens allongés à terre, tête baissée, pieds attachés et mains dans le dos.

Ce psychopathe biblique, souriant à la caméra, se vante :

“C’est comme ça que nous les traitons. Il ne reste plus qu’à les exécuter”.

Et d’ajouter : “Tous les membres de l’élite du Hamas sont traités comme il se doit. Ils reçoivent le strict minimum : pas de confiture, pas de chocolat, pas de télévision, pas de radio. Nous leur avons tout pris. Mais il manque encore l’essentiel : une loi autorisant la peine de mort”.

Pour la plupart des Israéliens, chaque Palestinien est un membre de l’élite du Hamas. C’est le même pays dont le chef de l’État, Isaac Herzog, a déclaré : “C’est toute une nation qui est responsable”.

Avant le génocide, les enfants représentaient la moitié de la population de Gaza.

https://x.com/TaoufiqTahani/status/1984285219357397354

La semaine dernière, Ben-Gvir a filmé une autre vidéo dans une prison israélienne.

Il a frappé à la porte d’une cellule de prison, puis a déclaré à la caméra que les “terroristes” à l’intérieur ont l’ordre de garder les mains derrière le dos, de s’agenouiller et de ne pas regarder la porte quand quelqu’un l’ouvre. Il a ensuite ouvert le judas et on a pu voir les trois détenus palestiniens dans la position décrite.

Ben-Gvir se vante avec jubilation devant la caméra du traitement inhumain qu’il inflige aux Palestiniens, que les Israéliens considèrent depuis leur enfance comme du bétail sous-humain, indigne d’une vie décente.

https://x.com/ME_Observer_/status/1981203404094582908

Ben-Gvir, qui incarne le mal profond de la société israélienne, a appelé la Knesset à plusieurs reprises à adopter une loi autorisant les détenus palestiniens à être abattus d’une balle dans la tête.

“Les prisonniers palestiniens doivent être exécutés d’une balle dans la tête, et jusqu’à l’adoption de cette loi, ils ne recevront que le strict minimum pour survivre”, a-t-il déclaré l’année dernière.

https://x.com/swilkinsonbc/status/1807157026801189119

Ben-Gvir s’est contenté de tenir sa promesse sadique. Tous les Palestiniens libérés des cachots israéliens étaient émaciés à en être méconnaissables. Certains d’entre eux ont dû être transportés d’urgence à l’hôpital peu après être descendus du bus, extrêmement affaiblis et comme morts, après les traitements barbares subis dans les cachots israéliens.

En août, Ben-Gvir a été filmé en train de menacer Marwan Barghouti, un leader palestinien populaire incarcéré depuis 2002.

“Nous anéantirons quiconque s’en prend au peuple d’Israël, quiconque assassine nos enfants ou nos femmes”, déclare Ben-Gvir à Barghouti dans la vidéo. “Vous ne nous vaincrez pas”.

La famille de Barghouti a eu du mal à le reconnaître tant il a été maltraité.

“Selon les dernières informations concernant Marwan Barghouti, notre grand leader, ils lui ont cassé trois côtes”,

a déclaré Mohammad al-Ardah, un détenu récemment libéré.

https://x.com/KShalabyNews/status/1956125300275687553

Les tortures ont été si sévères que 74 Palestiniens sont morts dans les cachots israéliens depuis le début de l’offensive, le 7 octobre 2023. Walid Khaled Ahmed, le plus jeune Palestinien assassiné en prison, n’avait que 17 ans lorsque les Israéliens l’ont battu à mort.

Cette barbarie subie par les Palestiniens détenus bénéficie du soutien total de l’opinion publique israélienne. C’est ce que la mort d’Islam al-Sarsawi a confirmé.

Âgé de 42 ans, originaire du quartier de Shuja’iyya, au nord de Gaza, il a été violé à mort dans le tristement célèbre cachot de Sde Teiman, dans le Néguev. Son viol a été filmé et, lorsque les violeurs ont été emmenés au poste de police pour être interrogés, des manifestations massives leur ont exprimé leur soutien, les manifestants exigeant leur libération sans inculpation. La police israélienne les a finalement libérés sans les inculper. Les manifestants pro-viol ont également été laissés en liberté.

À la suite du viol, de la torture et de la mort d’al-Sarsawi, de nombreuses manifestations ont eu lieu en Israël pour défendre le “droit de violer” les Palestiniens. Hanoch Milwidsky, député du parti Likoud au pouvoir de Netanyahu, a défendu le viol comme outil de torture sur les Palestiniens, tandis que le journaliste Yehuda Schlesinger a ouvertement déploré à la télévision israélienne que le viol des Palestiniens ne soit pas une politique officielle du gouvernement.

L’un des violeurs, Meir Ben-Shitrit, a même acquis une certaine notoriété dans les médias israéliens, apparaissant dans des émissions de télévision. Meir Mazuz, un rabbin influent, a béni les soldats ayant violé Al-Sarsawi, déclarant aux violeurs :

“Vous avez terrassé l’ennemi, et alors ? Tout va bien... N’avons-nous pas le droit de le faire ?” Dans n’importe quel autre pays, ils recevraient des médailles… N’ayez pas peur des goyim”.

Les revendications des manifestants israéliens pour le “droit au viol” se retrouvent dans les sondages. Un pourcentage stupéfiant de 65 % des Juifs israéliens soutiennent le viol collectif des Palestiniens.

Les Israéliens sont par ailleurs furieux contre les auteurs de la fuite de la vidéo du viol et du meurtre d’al-Sarsawi, et non contre les violeurs. Jeudi, l’armée israélienne a ouvert une enquête criminelle sur la fuite de la vidéo. Dans une société aussi friande de viol et de violeurs, l’évolution était inévitable.

Dans ce contexte de soutien public sans équivoque à la torture et au meurtre de Palestiniens incarcérés, Ben-Gvir — toujours extrêmement populaire en Israël, son parti, opportunément nommé Otzma Yehudit (Pouvoir juif), obtiendrait huit sièges à la Knesset si les Israéliens votaient aujourd’hui — fournit tout simplement à ses électeurs ce que les influenceurs des réseaux sociaux appellent du “contenu” pour les divertir.

Voilà le degré de barbarie auquel les Palestiniens sont confrontés.

Source: Palestine will be free

Traduit par Spirit of Free Speech


Pour les Israéliens, la torture et le viol des prisonniers palestiniens font partie de la norme




Lorsqu’une vidéo montrant des soldats israéliens violant un prisonnier palestinien a fait surface l’année dernière, l’indignation en Israël a été immédiate, mais pas à cause du crime.

Au lieu de cela, la colère s’est dirigée vers l’origine de la fuite.

La semaine dernière, Yifat Tomer-Yerushalmi a démissionné de son poste d’avocate de l’armée israélienne après avoir confirmé son implication dans la fuite d’images de vidéosurveillance provenant de l’intérieur du tristement célèbre camp de détention de Sde Teiman pendant la guerre génocidaire menée par Israël contre Gaza.

Sur ces images, on pouvait voir des soldats israéliens lourdement armés attraper et emmener un prisonnier palestinien aux yeux bandés, avant de l’entourer de boucliers anti-émeutes pour dissimuler leur viol collectif.

L’homme palestinien, qui selon certaines informations aurait depuis été renvoyé à Gaza, a subi des blessures à l’anus, une rupture intestinale, des lésions pulmonaires et des côtes cassées.



Après la divulgation de ces images, Tomer-Yerushalmi, qui a passé toute sa carrière à défendre l’armée israélienne, s’est retrouvée harcelée par des politiciens de droite.

Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a critiqué l’avocate, affirmant qu’elle « avait agi contre nos soldats » et « collaboré à la divulgation d’informations antisémites ».

Pendant ce temps, les soldats impliqués dans le viol ont tenu une conférence de presse pour réclamer une indemnisation pour « atteinte à leur image ».

Dans un pays qui se targue constamment de respecter l’État de droit, cet épisode aurait dû susciter une remise en question morale. Au lieu de cela, il a révélé à quel point la déshumanisation des Palestiniens est profonde et à quel point la violence sexuelle et la torture sont devenues courantes dans les centres de détention israéliens.

Lors de leur conférence de presse devant la Haute Cour, les quatre soldats qui ont violé collectivement la Palestinienne se sont vantés d’être toujours en liberté.

Portant des cagoules, dans le but d’échapper à des poursuites devant la Cour pénale internationale (CPI), les hommes ont déclaré : « Nous vaincrons ».
« Vous avez essayé de nous briser, mais vous avez oublié une chose : nous sommes une unité de 100 hommes ».

Ils n’avaient pas honte. Ils étaient même enhardis.

Le message était sans équivoque : en Israël, même le viol peut être présenté comme un acte héroïque lorsque la victime est palestinienne.

Pendant ce temps, les dirigeants du pays ont serré les rangs autour des auteurs.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refusé de dénoncer l’agression. Au contraire, il a qualifié la fuite d’« attaque propagandiste peut-être la plus grave que l’État d’Israël ait connue depuis sa création ».

Il se souciait de l’image d’Israël, et non de l’homme brutalisé à l’écran.

Cette inversion morale n’est pas un échec isolé. Un récent rapport du groupe israélien de défense des droits humains B’Tselem, intitulé « Welcome to Hell » (Bienvenue en enfer), a documenté les abus systématiques commis à l’encontre des détenus palestiniens depuis qu’Israël a lancé sa guerre contre l’enclave.

Cinquante-cinq anciens prisonniers ont décrit des passages à tabac, des privations de sommeil et des violences sexuelles.

Fadi Baker, 25 ans, se souvient que des soldats l’ont brûlé avec des cigarettes et lui ont attaché les parties génitales à des objets pesants.

Il a ensuite été laissé nu dans une cellule glaciale pendant deux jours, avec de la musique à plein volume. Au au moins 81 décès de Palestiniens en détention israélienne depuis le début de la guerre, ont été répertoriés à ce jour.

Ces témoignages brossent le tableau d’un système de détention régi par l’impunité.

Même lorsque des preuves apparaissent, comme ce fut le cas l’année dernière dans les installations de Sde Teiman, où des soldats ont été arrêtés pour abus, les personnalités politiques se précipitent pour défendre les accusés.

Des membres d’extrême droite de la Knesset ont pris d’assaut des bases militaires, menacé des procureurs et accusé le corps juridique de l’armée de « trahir » la nation.

Les réseaux sociaux ont été inondés d’appels à « brûler » et à « lapider » les fonctionnaires enquêtant sur les soldats.

Depuis qu’Israël a lancé son offensive sur Gaza, les abus sexuels et les tortures infligés aux Palestiniens se sont multipliés dans les territoires occupés, comme l’ont documenté à plusieurs reprises les Nations unies et les organisations de défense des droits humains.

Le prétendu statut de « l’armée morale », voire de « l’armée la plus morale au monde », dont se targue l’armée israélienne s’est avéré n’être qu’une nouvelle tentative de relations publiques visant à dissimuler les crimes commis par Israël contre le peuple palestinien.

En Israël, la fuite de la vidéo a davantage bouleversé les Israéliens que le crime lui-même.

Elle a révélé qu’Israël avait perdu toute capacité d’indignation morale lorsque les victimes sont palestiniennes.



Les shabbat-goys


par Israël Shamir

Feue la sainte du calendrier communiste Rosa Luxemburg appelait souvent ses adversaires «Shabbat-goys», ce qui signifie serviteurs des juifs. Un Shabbat-goy est un non-juif qui se plie à tous les souhaits et caprices des juifs, en particulier en politique, ou bien un non-juif qui soutient fortement Israël, dit le dictionnaire. Ils constituent une race à part.

On peut discuter de la façon dont les juifs dirigent avec succès les pays qu’ils dirigent. Il y a plus ou moins d’exemples réussis. Habituellement, la domination juive est bonne pour le roi et sa coterie, et mauvaise pour Jean, Pierre et Paul, les gens ordinaires. La politique d’une élite cosmopolite étrangère peut être mise en échec par la majorité de la population de n’importe quel pays, mais une fois qu’une classe de Shabbat-goys s’est développée, personne n’est en mesure d’échapper à la domination juive, ruinant inévitablement le pays. C’est ce qui s’est passé avec la Pologne ; c’était un royaume puissant qui avait combattu avec succès la Russie et la Turquie. Mais les Polonais ont autorisé les juifs à gérer leur pays, et en un rien de temps, la Pologne s’est effondrée et elle a été morcelée. C’est ce qui s’est passé avec la Russie ; une forte influence juive l’avait amenée au bord de l’effondrement en 1991, et ce n’est qu’avec beaucoup de difficulté que Poutine a pu stabiliser le pays. Depuis le coup d’État américain de 2014, l’Ukraine est dirigée par des juifs, et maintenant elle est en train d’être détruite.

Les États-Unis sont un pays gouverné par les Shabbat-goys, depuis l’époque de Lyndon B Johnson, avant Nixon. Donald Trump, apparemment un homme imposant d’âge, de taille et de poids respectables, s’est également avéré être un Shabbat-goy. Il l’a lui-même admis lors d’un discours à la Knesset. Il s’avère qu’il fréquentait surtout un couple de juifs américains, propriétaires de casinos, et qu’ils avaient financé son chemin vers la Maison-Blanche. Même le jeune Kushner, son gendre, et le vieux Kushner, son beau-père, un fraudeur bien connu et condamné (comme la plupart des hommes d’affaires juifs), et maintenant ambassadeur des États-Unis à Paris, sont ceux qui déterminent les actions de Trump. Leur plan est de détruire Gaza, de construire un country club pour les juifs sur ses ruines, et d’en tirer profit.

Les Américains n’ont pratiquement pas le choix – tous les politiciens en compétition sont des Shabbat-goys. Sur 535, il n’y a qu’un seul membre du Congrès américain, Thomas Massie, qui n’accepte pas de pots-de-vin juifs, mais qu’est-ce qu’il peut faire seul ? Finalement, les États-Unis s’effondreront, parce qu’un pays dirigé par des Shabbat-goys ne peut que s’effondrer – et ils devraient s’effondrer, parce que leur gouvernement ne représente pas le peuple américain. Le pouvoir de l’AIPAC sur le Congrès américain prouve que les États-Unis sont gouvernés par des donateurs juifs. Entre les oligarques juifs et leurs Shabbat-goys, ils ont mis pratiquement tous les médias dans leur poche. Une grande partie de ces largesses juives a été prélevée directement sur le Trésor américain.

«Le soutien inconditionnel à Israël est un test décisif pour se faire accepter dans les principaux médias aux États-Unis. Les experts potentiels «gagnent leurs galons» en manifestant leur dévotion à Israël (et, vraisemblablement, leur adhésion à d’autres enjeux juifs). Il semble difficile d’expliquer le penchant massif en faveur d’Israël en l’absence d’un énorme facteur sélectif résultant d’attitudes individuelles. Et cela suggère, évidemment, que si les juifs sur cette liste doivent être considérés comme des acteurs ethniques, les non-juifs font certainement un excellent choix de carrière en prenant les positions qu’ils occupent», a écrit Kevin Macdonald.

Quelles sont les qualités immanentes d’une société gouvernée par les Shabbat-goys ? La première concerne le fossé entre les riches et les citoyens ordinaires. Les riches sont récompensés et deviennent plus riches, tandis que le citoyen moyen devient de plus en plus pauvre. Dans n’importe quel pays, il y aura des disparités de richesse, mais pas d’une telle ampleur. C’est parce que les juifs élèvent leurs amis et étranglent leurs ennemis. Ils sont très cohérents à ce sujet. Lorsqu’ils prennent le dessus, ils s’emparent du trésor et partagent librement les richesses du pays avec leurs compatriotes Shabbat-goys. Si vous êtes pro-juif, vous et votre famille serez adulés dans les médias et les contrats lucratifs pleuvront. Il suffit que vous traîniez un peu des pieds, et vous vous retrouverez cloué au pilori et appauvri. C’est la leçon qu’ils enseignent, et ils n’ont pas peur de le faire savoir.

La seconde qualité immanente d’une société gouvernée par les shabbat-goys, concerne leurs guerres. Les juifs aiment les guerres, tout comme leurs Shabbat-goys. Ils n’aiment pas assez les guerres pour y participer, juste assez pour les provoquer et apprécier les résultats. Leur oiseau national, c’est l’épervier, parce qu’il a le comportement typiquement juif envers les guerres. Les juifs étaient en première ligne pour déclencher la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, les guerres d’Irak et d’Iran, et toutes les petites guerres régionales, mais ils se retirent et laissent leurs Shabbat-goys diriger depuis l’arrière, une fois que le conflit est enclenché. Si la guerre devient impopulaire, c’est le Shabbat-goy qui en endosse la responsabilité. Les Shabbat-goys les plus célèbres aux États-Unis, comme Lindsey Graham, ne sont jamais allés à la guerre, mais ont toujours voté pour la guerre. Récemment, notre Shabbat- goy en chef, le président Trump, a promis de renforcer la campagne électorale de Graham, en le soutenant parce que c’est un néoconservateur (et nous savons tous ce que cela signifie). Même les juifs les plus belliqueux, les Israéliens, préfèrent tuer des fermiers palestiniens désarmés, ou déverser leurs missiles sur leurs ennemis de loin. Aujourd’hui, les juifs américains poussent leur administration de Shabbat-goys à combattre la Russie en soutenant les Shabbat -goys ukrainiens dans leur guerre. Ils savent parfaitement que les Russes et les Ukrainiens ont vécu pendant des centaines d’années en parfaite union, en fait jusqu’à l’arrivée de Mme Nuland, équipée de milliards de dollars pour fomenter son coup d’État juif et sa guerre juive.

Les Shabbat-goys, qui gouvernent la terre au nom de leurs maîtres juifs, n’ont aucune empathie pour leurs sujets. Juste zéro empathie. Cela relève en fait d’un dogme religieux juif : il est interdit à un juif d’avoir de la compassion pour un goy. Et en même temps, tous les juifs sont tenus d’aider tous les autres juifs. Ainsi, ils complotent contre les goys. Il n’y a pas moyen d’y échapper. Dans le film de Stanley Kubrick «2001 L’Odyssée de l’espace», le robot HAL 9000 intervient selon son logiciel qui lui enjoint la méfiance envers l’équipage, ce qui entraîne au final la destruction de l’équipage et la destruction de la mission. De même, on enseigne aux juifs à se méfier des goys, même de leurs propres Shabbat-goys. Lorsque la méfiance juive débouche sur une révolution juive, même les collaborateurs paient le prix fort. Les juifs religieux haïssent les goys «à cause du Talmud». Les juifs non religieux haïssent les goys «à cause de leur race». Il n’y a tout simplement pas de raisonnement possible avec genre de personnages.

Mais le marqueur le plus important d’une société gouvernée par les Shabbat-goys, c’est la politique publique de rejet du Christ. C’est la norme sur laquelle tout l’édifice juif est construit. Et en effet, l’Église et le Christ ont été repoussés par les politiques gouvernementales aux États-Unis et chez tous leurs alliés. Ils interdisent toute référence à Noël, préférant les «vacances d’hiver». Au lieu des Béatitudes du Christ, les écoles et les bureaux américains affichent le Décalogue, les Dix Commandements de l’Ancien Testament. Dans l’interprétation juive, «Tu ne tueras pas» signifie seulement «Tu n’assassineras pas un juif». Selon la loi juive, le meurtre d’un goy est un délit mineur, voire même pas. La plupart des chrétiens ne comprennent pas que les lois noahides sont destinées à remplacer le christianisme. «Les sept lois noahides sont un ensemble de principes moraux et éthiques de la tradition juive qui sont considérés comme contraignants pour toute l’humanité, et pas seulement pour le peuple juif». Les adhérents laïcs qui promeuvent les lois noahides comme œcuméniques et se moquent des principes du christianisme comme étant source de division pourraient tout aussi bien être appelés juifs. Ils haïssent tellement le Christ qu’ils préfèrent vivre dans un «État laïc» sous domination juive. Comme l’expression «le Christ est roi», les États chrétiens et musulmans sont interdits par définition, simplement parce qu’ils ne peuvent pas s’approprier ce genre de réalités.

En Angleterre, le pays qui mène les autres dans la marche vers un univers ordonné selon les normes juives, il est même interdit de faire référence au saint patron de l’Angleterre, Saint-Georges, et beaucoup de Britanniques ont été arrêtés pour avoir brandi la bannière de saint Georges. Voici la ruse employée par les Shabbat-goys en Angleterre : ils ont prétendu qu’ils l’avaient fait pour le bien des immigrants musulmans, pas pour les juifs. C’est un mensonge – les musulmans adorent le Christ, sa mère et saint Georges (ils l’appellent «Al Hadr», et il y a plusieurs sanctuaires portant son nom glorieux). Ce mensonge a pour effet utile de monter les musulmans et les chrétiens les uns contre les autres. Voici le résumé historique jusqu’à présent : premièrement, les Shabbat-goys sont poussés à bombarder des pays musulmans jusqu’à les ramener à l’âge de pierre ; deuxièmement, la cléricature juive prêche qu’il est du devoir moral des chrétiens d’accepter les réfugiés musulmans ; troisièmement, les chrétiens et les musulmans sont entraînés pour s’affronter dans leurs prisons urbaines, pour les beaux yeux des juifs et de leurs Shabbat-goys, qui se régalent du spectacle.

Y a-t-il une méthode spéciale que les juifs et les Shabbat-goys utilisent pour gérer les pays qui tombent sous leur domination ? C’est infaillible. Premièrement, finissez-en avec l’indépendance de vos sujets, afin qu’ils doivent compter sur l’aide gouvernementale. Deuxièmement, établissez des contrôles stricts afin que personne ne puisse s’échapper. L’origine de ce système est attribuée dans la Bible à Joseph, qui avait appauvri les paysans égyptiens et les avait rendus dépendants de la bienfaisance du dirigeant. En bref, la méthode juive habituelle de gouvernement est le contrôle des populations par le démantèlement de l’économie (c’est le capitalisme vautour) et l’injection dite «ruissellement» de l’argent du gouvernement, mais seulement dans les coopératives de Shabbat-goys et les districts qu’ils gouvernent.

La Palestine est une terre confortable, où les paysans pourraient vivre de la terre et de la mer, modestement, mais suffisamment. La toute première chose que les juifs ont faite à Gaza a été de détruire tous les moyens possibles pour les autochtones de subvenir à leurs besoins, que ce soit la pêche ou l’agriculture, puis de mettre l’enclave sous un siège médiéval. Ils ont également déraciné leurs anciennes oliveraies parce que les oliviers donnent de l’huile d’olive à leurs propriétaires, ce qui leur permettrait de vivre indépendamment de l’économie juive, ce qui n’est point autorisé sous la domination juive.

Le massacre de Gaza allait ouvrir les yeux de tous ceux qui n’étaient pas encore pleinement conscients de la nature génocidaire du paradigme juif. Ce n’est pas le premier massacre de masse en Palestine : je me souviens du génocide déclenché lors de la Seconde Intifada, de 2000 à 2005, qui a été tout aussi terrible que le génocide de Gaza. La méthode est toujours la même : enfermer les péons dans la pauvreté, puis mettre les leviers du pouvoir entre les mains des juifs.

Hochez la tête avec un sage assentiment, mais devinez quoi : les États-Unis suivent le même chemin. La classe moyenne s’évapore sous de lourds impôts, les riches shabbat-goys s’enrichissent et paient peu ou pas d’impôts. Pendant ce temps, les pauvres font la queue pour une soupe gratuite. Bientôt, la République américaine s’effondrera, ainsi que tous les États gouvernés par des juifs. L’État juif d’Israël se serait effondré il y a longtemps, n’était le grand frère états-unien, qui le soutient sans relâche. Au cours des deux derniers mois, les États-Unis ont accordé à Israël 40 milliards de dollars.

Ce n’est pas la première fois que les juifs et leurs Shabbat-goys prennent le contrôle d’un État qui fonctionne. Je n’ai aucun doute là-dessus : le résultat sera le même que d’habitude. Mais ne désespérez pas ! Notre ami Gilad Atzmon a récemment posté ce commentaire encourageant :

«La Nouvelle Droite américaine se réveille, libre de toute attache politique de parti ou de toute forme de politiquement correct. Il n’a pas fallu longtemps aux principaux agitateurs de MAGA pour se retourner contre leur leader une fois qu’ils ont réalisé qu’il n’avait en fait aucun programme dans sa manche. Il ne leur a pas fallu longtemps pour identifier que l’éléphant dans la pièce était nettement casher et ce depuis un temps certain. Si le «pouvoir juif» est un sujet tabou dans les cercles de gauche et les groupes de solidarité avec les Palestiniens occidentaux (ils pousseront l’audace jusqu’à discuter du «pouvoir sioniste»), dans la droite américaine, personne ne semble avoir peur de manier le mot en «J» et de s’en prendre à la domination de la tribu dans la vie américaine.

Le virage que nous voyons actuellement dans la droite américaine est peut-être bien plus significatif que des décennies de solidarité palestinienne de gauche occidentale pour la raison évidente que la droite américaine et la droite chrétienne se sont éveillées à la véritable nature morbide de l’État juif et à la théologie qui en a fait ce qu’il est. Qu’on parle en termes de théologie juive ou de religion en général, cela dépasse la comprenette de la gauche».

Comme le dit E. Michael Jones, nous devons briser le tabou juif. En nous censurant, nous rendons impossible tout débat sur l’éléphant qui est au milieu de la pièce. Sun Tzu dit : «Sans la connaissance de vos propres forces et faiblesses (se connaître soi-même) et une compréhension des capacités et des intentions de votre ennemi (connaître son ennemi), vous ne pouvez pas remporter la victoire et vous êtes destiné à perdre». En étant volontairement aveugles à une élite antichrétienne étrangère parmi nous, nous assurons sa victoire. Nous ne sommes prêts à mener la guerre culturelle qu’après avoir délibérément enfilé nos œillères, de peur d’offenser. Notre ennemi (que nous devons tolérer en vertu de la charité) n’a pas un tel scrupule ; il est comme Abimélech [roi d’Israël et fils de Gédéon] qui pousse son attaque contre la ville jusqu’à en prendre le contrôle, massacrer ses habitants, raser la ville et finalement répandre du sel sur son emplacement.

C’est l’avenir de toute ville américaine qui refuse d’ouvrir les yeux sur la réalité. Les cartes sont déjà distribuées : les sources d’énergie traditionnelles de chaque ville américaine ont été démantelées et exportées vers la Chine. Pendant ce temps, les seules villes américaines prospères sont celles qui signent des contrats fédéraux lucratifs pour soutenir les campagnes de réélection des Shabbat-goys coopératifs. La méthode de la carotte et du bâton est un moyen efficace pour cornaquer des populations captives, mais jusqu’à présent, les États-Unis assez vastes pour résister au pire de leurs déprédations. Lorsque l’Est se retrouve coincé, la population s’enfuit vers l’Ouest. Lorsque la côte ouest est sous contrôle, la population s’enfuit vers l’Idaho. Comme un boa constrictor, chaque fois que nous trouvons de l’espace, l’ennemi resserre son étreinte.

La plupart des gens pensent que les villes sont déjà perdues. Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que la ville la plus pauvre est plus libre que la plus riche, parce que la richesse des villes riches est celle que dispensent les Shabbat-goys pour plaire à leurs maîtres. C’est finalement autodestructeur, et je suppose qu’ils obtiennent ce qu’ils méritent. Ce qui est triste, c’est de voir les villes pauvres des États-Unis se battre pour attirer la faveur de la communauté juive internationale. Elles se prostituent au lieu de s’engager dans un travail honnête. Le joyau au cœur du MAGA, c’est l’industrie américaine. Sans activité manufacturière, le MAGA ce n’est qu’une bouffée d’air chaud juif et d’aides gouvernementales. Si Trump reconstruit la base manufacturière américaine, il rendra les électeurs de MAGA heureux, mais il rendra la communauté juive internationale malheureuse. Si Trump évite les «embrouilles à l’étranger», il rendra les électeurs de MAGA heureux, mais il rendra la communauté juive internationale malheureuse. Et moi je me demande bien ce qu’il va faire.

Israël Shamir

source : The Unz Review via RI.


mardi 4 novembre 2025

UN warns of ceasefire violations after overnight Israeli attacks in Gaza

 





Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exprimé sa « profonde préoccupation » face aux violations du cessez-le-feu par Israël à Gaza. Ces avertissements font suite à des bombardements israéliens continus signalés dans la nuit dans le nord de la bande de Gaza. Parmi ces bombardements figurent une attaque aérienne dans le quartier de Tuffah, à l'est de la ville de Gaza, et des tirs de l'armée israélienne au sol à Jabalia. Reportage de Shadia Edwards-Dashti.


La "nature différente" des petites filles



La "nature différente" des petites filles d'autrefois.


Rav Ron Chaya déclare : « Batsheva a 7 ans quand elle se met avec le roi David, elle tombe enceinte. Rivka (Rebecca) avait 3 ans quand elle se marie (avec Isaac, le fils d’Abraham). »

Selon Grok, l'IA de X :
 
Pour Rivka, cette interprétation repose sur des commentaires rabbiniques classiques comme Rashi (sur Genèse 25:20) et le Seder Olam Rabbah, qui déduisent son âge de 3 ans d'une chronologie biblique : née à la mort de Sarah (Isaac ayant 37 ans), mariée à Isaac à 40 ans. Les juifs orthodoxes traditionnels l'acceptent comme authentique, bien que certains modernes la contestent comme midrash non littéral. Pour Batsheva à 7 ans, aucune source tanakhique ou talmudique standard ne le confirme ; cela paraît apocryphe ou exagéré.



Daniella Weiss exige la reprise du génocide à Gaza

 



Citizen Média


Daniella Weiss, 
figure de proue du mouvement d'expansion des colonies israéliennes, a déclaré par ailleurs :

"Notre terre promise s'étend de l'Euphrate au Nil, un territoire qui comprend la Jordanie, la Syrie, l'Irak, le Liban et l'Égypte. Certains mentent sur notre foi ; cette terre que nous possédons ne nous suffit pas. Je reste indifférent face à ce qui se passe à Gaza."  

Mamadou Abdoul, journaliste :

"Daniella Weiss n’est pas une voix isolée, elle incarne l’idéologie d’un État qui transforme le génocide en devoir divin. Son discours révèle le vrai visage d’Israël : un apartheid assumé, sans honte, ni masque.

Ce constat ne vient pas d’un observateur extérieur : elle-même le revendique ouvertement, dans chacune de ses apparitions médiatiques, en tant que figure radicale du sionisme religieux.

Weiss défend une idée simple et terrifiante : selon elle, l’occupation des terres palestiniennes et la destruction du peuple palestinien ne sont pas de simples conséquences de la guerre, mais un droit sacré et une obligation historique."


Gloire militaire : Torturer et sodomiser des prisonniers palestiniens

 



Les soldats israéliens qui ont violé et torturé des détenus palestiniens au centre de détention de Sde Teiman ont tenu une conférence de presse pour se vanter d'être toujours libres. Ils ont fièrement déclaré : « Nous vaincrons ! »



“Au lieu de remerciements, nous avons reçu le silence” : accusés de viol sur un détenu palestinien, des soldats israéliens sont apparus masqués à la télévision israélienne et se sont dits déterminés à “gagner”.


Commentaire de l'historien Edouard Husson :

L'humanité est la même sous toutes les latitudes et longitude. Un peuple peut produire un jour des héros et quelques années, décennies ou siècles plus tard, des salauds.

En ce moment les juifs vivant en Israël semblent vouloir disputer la palme des plus grands salopards de l'humanité aux sociétés totalitaires du XXÈME siècle.

Cela n'empêche pas qu'il y ait à travers le monde et jusqu'en Israël des juifs qui dénoncent le Pol Pot israélien et ses bourreaux.

La leçon qu'il faut retenir, c'est que l'humanité est une, dans la grandeur comme dans l'horreur. Il n'y a pas de peuple élu, au sens d'un suprémacisme ethnoculturel qui serait légitime.

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Proximité entre le fascisme et le sionisme. Ces deux idéologies sont basées sur la discrimination, le racisme, les logiques génocidaires, les volontés expansionnistes et l’usage débridée de la violence à des fins politiques.

Selon Edouard Husson :

Nous avons toutes les raisons de ranger dans la famille des fascismes le système post-démocratique qui caractérise actuellement la plus grande partie du monde occidental. (Israël est une création occidentale)

Il réalise le potentiel du fascisme, interrompu un temps par la victoire des Alliés lors de la Seconde Guerre mondiale :

- culte de la guerre asymétrique pouvant aller jusqu'au génocide,

- dépassement du nationalisme au profit d’un suprémacisme ethno-culturel,

- détestation de l'économie de marché et de l'esprit d'entreprise,

- destruction de la monnaie,

- capitalisme de connivence et de surveillance,

- contrôle strict de l'information,

- règne de la technocratie,

- écologie antihumaniste, eugénisme et malthusianisme comme aboutissement du « biopouvoir », 

- haine du christianisme... 

J'appelle ce système « fascisme gris » car il repose sur le « pouvoir gris » (nos classes dirigeants sont des gérontocraties qui donnent parfois le change en faisant élire leurs gigolos), alors que le fascisme de la première moitié du XXe siècle reposait sur le culte de la jeunesse.

Ajoutons que ce fascisme de l'Occident vieillissant, quand il laisse libre cours à ses fantasmes sexuels, se délecte des « cinquante nuances de gris » - en parfaite cohérence, d'ailleurs, puisque le premier philosophe du fascisme fut le marquis de Sade. (Le sadisme et les obsessions anales de Sade sont omniprésents dans les prisons israéliennes.)   

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Gideon Levy : « Il n’est plus possible d’être sioniste sans être fasciste. »


Dans un article intitulé « Nous sommes tous Itamar Ben-Gvir », le journaliste Gideon Levy explique dans Haaretz qu’il n’y a aucun enjeu en Israël lors des prochaines élections.

Car ceux qui se disent dans l’opposition ont fondamentalement les mêmes valeurs et propositions que les fascistes au pouvoir actuellement.

« Un fil conducteur unit Naftali Bennett, Yaïr Lapid et Avigdor Lieberman, l’espoir de l’opposition, et Ben-Gvir, la grande terreur : nationalisme, fascisme et militarisme ne différant que par des nuances infimes. », écrit-il en introduction dans le quotidien israélien.

« Entre le gouvernement le plus d’extrême droite de l’histoire d’Israël et ceux qui aspirent au pouvoir, il n’y a que cinquante nuances de droite. Par conséquent, tous ces discours sur une « fracture nationale » et les « élections les plus importantes de l’histoire du pays », cette dernière expression étant un cliché qui circule actuellement, sont mensongers.

Israël n’a pas de Zohran Mamdani et n’en aura pas de sitôt. En revanche, les Ben-Gvir, nous en avons à profusion. La période électorale est arrivée, et personne n’est aussi prompt que Lapid à identifier l’air du temps, à savoir le fascisme, et à surfer sur sa vague. C’est le produit le plus en vogue depuis le 7 octobre, et Lapid le distribue déjà avec enthousiasme.

Cette semaine, le « chef de l’opposition » a promis de soutenir une loi interdisant le vote à ceux qui ne font pas leur service militaire.

Ni à Sparte, ni même dans la super-Sparte, on n’oserait envisager une telle mesure militariste. Là-bas, on en aurait peut-être honte. Les Arabes, les ultra-orthodoxes, les invalides, les malades, les criminels et les handicapés seraient jetés dans le Nil. Ils ne font pas partie de notre démocratie, alors pourquoi ne pas expulser tous ceux qui ne servent pas ? Leur retirer leur citoyenneté ? Et peut-être les enfermer dans des camps ?

Selon Lapid, seul le service militaire donne droit aux droits fondamentaux. Chers Israéliens, si vous ne tuez pas d’enfants à Gaza, Lapid vous retirera votre carte d’électeur.

Le peuple, meurtri et traumatisé par des années de Benjamin Netanyahu, est désormais censé se tourner vers une figure comme celle-ci comme un espoir d’avenir.

Le plus grand espoir de l’opposition est encore plus décourageant. « Dans le Néguev, un État palestinien est en train d’émerger », a averti Bennett cette semaine les habitants d’Omer. « Si nous ne réagissons pas, nous nous réveillerons face à un 7 octobre dans le Néguev. »

Puisque Ben-Gvir parle ainsi, à quoi nous sert Bennett ? Pour Bennett, comme pour Ben-Gvir, cette terre appartient exclusivement aux Juifs.

Or, le Néguev appartient aux Bédouins autant qu’à Bennett ou aux honnêtes citoyens d’Omer. Le Néguev est ce que nous leur avons laissé après les avoir dépossédés de leurs terres, détruit leurs vies et les avoir confinés dans des ghettos misérables.

Bennett, comme Lapid, est un personnage sombre. Tous deux croient que les droits sont octroyés par pure bonté d’âme de l’État, comme un don ou une récompense pour ce qui est, à leurs yeux, une bonne conduite. C’est le fascisme dans sa forme la plus extrême, et Lieberman, le plus aguerri des trois, le rejoint avec enthousiasme. Lui est également favorable à la privation du droit de vote pour ceux qui n’ont pas participé à la guerre et à ses crimes. Lui aussi considère les Bédouins comme des intrus dans ce pays.

La ressemblance fasciste entre la coalition et l’opposition n’est pas fortuite. On appelle cela le sionisme. En 2025, il est impossible de défendre cette idéologie nationale sans être fasciste ou militariste. C’est désormais l’essence même du sionisme.

Peut-être en était-il ainsi depuis ses débuts, et l’honnêteté exige que nous l’admettions. Netanyahu et Bennett, Ben-Gvir et Lapid sont sionistes, comme la quasi-totalité des Israéliens. En matière de territoire, ils croient à la suprématie juive et au mensonge d’un État juif et démocratique. Le fascisme en est la conséquence inévitable. Il n’est plus possible d’être sioniste sans être fasciste. »

Source: CAPJPO-Europalestine


Arrestation en Israël de l’ex-procureure militaire après la fuite de la vidéo du viol collectif d'un détenu palestinien

 

Rima Hassan, députée européenne :

« La seule démocratie du Moyen-Orient » procède à l’arrestation d'Yifat Tomer-Yeroushalmi procureur qui avait diffusé la vidéo montant des exactions commises par les soldats israéliens sur des détenus palestiniens. Un détenu a eu des côtes fracturées, un poumon perforé et une déchirure rectale interne.

Ambassadeur Abdal Karim Ewaida :

La relation maladive qu'entretient la société israélienne avec le viol comme arme de guerre mérite d'être prise plus au sérieux et étudiée. Les Palestiniens font face à un régime dystopien qui érige le viol en fierté et punit ceux qui le dénoncent. Ça va de mal en pis.
En ne faisant rien, on se rend coupable de non assistance à peuple en danger aux mains d'un dangereux psychopathe !



Israël: l'ex-procureure générale de l'armée arrêtée après la fuite en 2024 d'une vidéo de sévices


L'ex-procureure générale de l'armée israélienne, Yifat Tomer-Yeroushalmi, a été arrêtée dans le cadre d'une affaire de fuite en 2024 d'une vidéo suggérant de graves sévices contre un détenu palestinien dans une prison de haute sécurité près de Gaza, pour lesquels cinq réservistes ont été inculpés.

Cette affaire de violences présumées, y compris à caractère sexuel, qui avait éclaboussé l'armée en plein conflit dans la bande de Gaza, avait débuté en août 2024 avec la diffusion par la chaîne israélienne Channel 12 d'images filmées par une caméra de surveillance, ensuite reprises par de nombreux médias.

Dans sa lettre de démission publiée vendredi par la presse, l'ex-magistrate militaire, qui porte le grade de générale, a reconnu que ses services avaient diffusé la vidéo aux médias.

Yifat Tomer-Yeroushalmi avait ensuite brièvement disparu dimanche, déclenchant des spéculations médiatiques sur une possible tentative de suicide.

Lundi, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a fait état de son arrestation dans la nuit dans un message sur Télégram. Plusieurs médias israéliens ont ensuite indiqué qu'un tribunal de Tel-Aviv avait décidé de prolonger sa détention jusqu'à mercredi à la mi-journée.

Selon la radio-télévision publique Kan, Mme Tomer-Yeroushalmi devra répondre de "fraude, abus de confiance, abus de fonction, entrave à la justice et divulgation d'informations par un fonctionnaire".

Un autre membre du parquet militaire a également été mis en cause avec elle.

La vidéo qui avait fuité suggérait, sans les montrer clairement, des sévices exercés par des soldats israéliens sur un détenu palestinien.

En février 2025, l'armée avait annoncé l'inculpation de cinq soldats réservistes pour mauvais traitements d'un détenu palestinien en juillet 2024 dans le centre de détention de Sdé Teiman, près de la bande de Gaza.

Selon des avocats de certains de ces soldats, le bureau du procureur militaire les a informés que le détenu qui devait témoigner contre leurs clients avait été "expulsé vers Gaza" en octobre.

Des Palestiniens arrêtés depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, y compris des membres des commandos du mouvement islamiste, sont détenus dans la prison de haute sécurité Sdé Teiman, aménagé dans une base militaire.

Discrédit

Citant l'acte d'accusation, l'armée avait précisé dans un communiqué que les soldats étaient accusés d'avoir "agi contre le détenu avec une grande violence, y compris en poignardant le derrière du détenu avec un objet pointu, qui avait pénétré près du rectum".

"Les actes de violence ont causé de graves blessures physiques au détenu, notamment des côtes fracturées, un poumon perforé et une déchirure interne du rectum", ajoute le texte.

Il mentionne de nombreuses preuves recueillies au cours de l'enquête, notamment des images extraites des caméras de surveillance et des documents médicaux.

Les faits se sont produits le 5 juillet 2024 lors d'une fouille du détenu conduit dans une zone adjacente à la prison, les yeux bandés, menottes aux mains et aux chevilles, selon la même source.

Cette affaire avait suscité un tollé international et accru la pression sur les dirigeants politiques et militaires israéliens.

"Les révélations concernant les abus brutaux (...) au centre de détention de Sdé Teiman ont gravement endommagé non seulement l'image publique d'Israël, mais surtout la légitimité de l'État et de Tsahal (l'armée, NDLR)", rappelait le journal Yedioth Aharonot dans un éditorial la semaine dernière.

Sur Telegram, M. Ben Gvir a souligné l'importance de "mener l'enquête de manière professionnelle afin de découvrir toute la vérité concernant l'affaire qui a conduit à une accusation" contre des soldats.

Dans la matinée, Channel 12 a rapporté que la police soupçonnait Yifat Tomer-Yerushalmi, qui avait laissé dimanche une lettre pouvant évoquer la volonté de se donner la mort, selon les médias, d'avoir eu recours à une mise en scène pour se débarrasser de son téléphone susceptible de contenir des informations compromettantes.