jeudi 16 octobre 2025

ISRAËL DISPARAITRA HONTEUSEMENT DE LA SCÈNE MONDIALE



Cela fait deux ans. L’État sioniste, auteur de certains des plus grands massacres de l’histoire de l’humanité, n’a obtenu aucun gain politique ni militaire au-delà du meurtre de femmes, d’enfants et de personnes âgées.

La résistance jusqu’à la mort du Hamas aux côtés du peuple palestinien a fait apparaître le vrai visage de tous les impérialistes occidentaux, Israël en tête. Israël traverse la période la plus solitaire de son histoire. Les peuples du monde se dressent, et les régimes marionnettes d’Israël sont impuissants face aux soulèvements populaires de leurs propres peuples.

Voyant qu’Israël est devenu incapable de supporter le poids de ses crimes contre l’humanité, les États occidentaux ont entrepris différentes recherches de solutions. En tête de ces recherches figure la reconnaissance de la Palestine. Avant la 80e Assemblée générale de l’ONU, le nombre de pays reconnaissant la Palestine est passé à 158. C’est la preuve la plus claire de la façon dont la résistance civile a isolé Israël.

L’État terroriste Israël s’est constitué grâce à l’extrême droite européenne, dont Hitler en premier lieu. Après la Première Guerre mondiale, la Palestine fut occupée par l’Angleterre ; cela a excité ceux des Juifs qui nourrissaient des desseins pervers sur ces terres.

Les Juifs qui rêvaient depuis longtemps d’établir un État sur les terres palestiniennes s’étaient activés avant l’occupation britannique. Mais il n’y avait pas de population juive significative dans cette région. Avec l’occupation britannique, les organisations sionistes se sont mises à encourager l’immigration juive en Palestine, et malgré les années, elles n’atteignaient pas les chiffres de population qu’elles visaient.

L’ÉTAT TERRORISTE ISRAËL A COMMIS DES CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ EN SE CACHEANT DERRIÈRE L’ANTISÉMITISME

Quand le vent hitlérien a soufflé en Allemagne, un plan auquel personne n’aurait pensé a germé dans l’esprit des sionistes. Les sionistes, en collaboration avec les nazis, ont provoqué de mauvais traitements à l’égard des Juifs qui refusaient d’émigrer vers la Palestine. Le fait que les nazis portent ces mauvais traitements jusqu’à l’Holocauste a énormément servi les sionistes. Ils ont fait d’une pierre deux coups : d’une part, les Juifs furent amenés à émigrer en Palestine ; d’autre part, les sionistes se sont procurés un bouclier antisémite qui les protégerait pendant de longues années.

L’État terroriste Israël, caché derrière l’antisémistisme, a commis des crimes contre l’humanité pendant des années. Quiconque protestait se voyait affublé de l’étiquette "antisémite". Mais la résistance depuis le 7 octobre a mis fin à cette impunité. Désormais, le monde entier hurle contre le caractère génocidaire d’Israël.


Pour regagner l’estime perdue, Israël est revenu aux complots de l’époque hitlérienne : après n’avoir pas dépassé la seconde phase du cessez-le-feu, il s’est lancé dans une opération terrestre qu’il a appelée "les véhicules Gideon". Les réactions des États occidentaux à cette opération furent vives. À cette époque précise, un couple de diplomates israéliens a été tué aux États-Unis. Le chef de l’organisation sioniste, Netanyahou, a accusé l’Angleterre, la France et le Canada de se tenir du côté du Hamas pour avoir exprimé leur indignation envers Israël.

ISRAËL DISPARAITRA HONTEUSEMENT DE LA SCÈNE MONDIALE

La preuve la plus nette de l’isolement d’Israël dans le monde est, sans doute, l’augmentation quotidienne du nombre de pays qui reconnaissent la Palestine. Lorsque le nombre de pays annonçant "Nous reconnaîtrons la Palestine" a augmenté, un autre meurtre a été commis aux États-Unis. Charlie Kirk, connu pour son soutien à Israël, a été tué dans une attaque armée aux États-Unis le 10 septembre. Israël a voulu s’emparer aussi de ce meurtre, mais en est resté empêché. Quand l’assassin a été capturé, Netanyahou et les Israéliens ont commencé à jurer "Nous n’avons pas commis ce meurtre".

Plus récemment, la Flottille Sumud, qui comprend entre autres notre ami Ersin Çelik, a été attaquée par Israël en eaux internationales en Méditerranée. Le monde s’est levé. Le même jour, une synagogue a été attaquée en Angleterre et deux personnes ont été tuées. Les sionistes ont tenté de briser l’élan créé par Sumud au moyen de cet événement. Mais cela n’a intéressé personne dans le monde.

Depuis le 7 octobre, Israël tue sans distinction musulmans, chrétiens et civils, et a été entraîné dans une grande solitude. Pour regagner sa réputation perdue, il semble avoir décidé maintenant de tuer des Juifs. Mais il doit savoir une chose : les plans de l’époque hitlérienne ne passent plus pour le monde d’aujourd’hui. Israël disparaîtra honteusement de la scène mondiale. L’idée de tuer les Juifs en Occident ne sauvera pas Israël.



mercredi 15 octobre 2025

Voleurs sans vergogne

 



Un vieux couple palestinien devant leur maison qu'ils ont construite et qui est désormais occupée par des Juifs venus des États-Unis.


D'après une publication de Cinderella Caron sur X.



Israël au ban des nations

 



Le pays créé de toutes pièces en 1948 par le vainqueur anglo-américain sur la base d’un vieux texte abscons mais surtout de persécutions sauvages en Europe de 1941 à 1945 (on peut y inclure l’Allemagne et l’Autriche à partir de 1935), après 77 ans de vie houleuse et de guerres interminables contre ses voisins, est en train de décrocher complètement du concert des nations.



Ce qui est bien avec ce menteur pathologique de Netanyahou, c’est qu’il dit exactement ce qu’est Israël, mais en le projetant sur l’Iran :

« Et je vous montrais cette carte, cette carte qui représente la malédiction des terroristes de l’Iran, l’axe des terroristes qui menace la paix du monde tout entier, qui menace la stabilité de notre région, qui menace l’existence même de mon pays, Israël. L’Iran était en train de développer très rapidement un programme massif d’armes nucléaires, un programme de missiles balistiques de grande envergure qui visait non seulement à détruire Israël, mais aussi à menacer les États-Unis, à prendre en otages des nations partout, à les faire chanter... »

Et le concert des nations, ce n’est pas seulement l’ONU, qui représente les 193 pays du monde, ou le Conseil de sécurité, plus restreint, mais une morale collective universelle, faite du respect de l’autre, et surtout du plus faible. Après deux ans de massacres quotidiens à Gaza, qui sont devenus par la force des choses un génocide, Israël, par la voix de son Premier ministre, peine à justifier l’horreur. Lui-même est persona non grata dans le monde entier, à part au Congrès américain, bien contrôlé par l’AIPAC, qui a acheté la plupart de ses membres. Avec l’argent des Américains.

Le gouvernement israélien n’a plus de limites dans l’ignominie, il a été trop loin et ne peut plus reculer. Le plan génocidaire est assumé, le vol, le meurtre, le pillage sont désormais officiels. Même TF1, chaîne pourtant ô combien bien-pensante, c’est-à-dire israélo-friendly, s’indigne.

Dans ce contexte hostile, que les Israéliens et leurs obligés de la diaspora tentent de faire passer pour de l’antisémitisme – ce qui ne fonctionne plus, et fonctionne même à l’envers –, la seule défense, c’est encore l’attaque. On rappelle le modèle d’agression des Israéliens : la « représailles » préventive. Il suffit de s’estimer en danger pour frapper les premiers, et justifier une attaque, une guerre, un génocide.

À Gaza, une armée de réservistes fatiguée tente de venir à bout des 10 000 combattants qui résistent encore, au milieu de ruines qui ne facilitent pas le travail, comme dirait Korsia. En Europe, la diaspora est sommée de faire la chasse aux résistants, mais elle n’a malheureusement pas le droit de tuer. On sent quand même que l’intention est là : ils veulent faire le plus mal possible non seulement aux propalestiniens, mais aussi aux non-israélistes.

Tout le monde est coupable de ne pas soutenir Israël et son génocide, ça devient fou. La logique israéliste est devenue mortifère pour les juifs et les non-juifs. Le cas Rima Hassan, qui comme n’importe qui n’est pas exempte de contradictions, est éloquent. Ils veulent la salir, la rabaisser, la traiter comme une prisonnière palestinienne.

Extrait d'un article de E&R


mardi 14 octobre 2025

A Gaza, les enfants doivent grandir plus vite que les autres


Nisrine est suivie par plus d'un million de personnes : "J'ai survécu aux bombardements, à la mort, à la terreur, aux déplacements. J'ai survécu pour être témoin d'une patrie qui renait de ses cendres."



Vous avez peut-être suivi Nisrine à Gaza. Depuis des mois, elle document la vie sous les bombes à Gaza. Son compte Instagram avait été supprimé alors qu'elle approchait les 200 000 abonnés. Elle en a créé un autre et est désormais suivie par plus d'un million de personnes dans le monde.

Régulièrement, elle partageait son quotidien, la tristesse, les bombes, la faim, la fatigue et aujourd'hui l'espoir... Parfois, elle disparait et les internautes s'inquiétaient puis elle réapparaissait pour expliquer son silence car malgré les sourires qu'elle affiche sur ses vidéos, les bombardements et le risque qu'elle ne soit elle aussi tuée par Israël.

A Gaza, les enfants doivent grandir plus vite que les autres.

Son compte Insta pour celles et ceux qui demandent : @nisreen.kenzy22





Imaginez qu'il y ait une secte violente commettant des atrocités en toute impunité


 


Transcription de l'audio en français :

Imaginez qu’il existe une secte violente qui utilise les écritures d’une ancienne religion pour convaincre ses adeptes de faire des choses mauvaises.

Imaginez que la secte dispose de son propre État.

Imaginez que la secte soit dotée de mitrailleuses, de chars et d’avions de guerre.

Imaginez que la secte obtienne des armes nucléaires.

Imaginez que la secte commence à commettre un génocide contre les populations indigènes qui vivaient dans la région où l’État de la secte a été établi.

Imaginez que la secte ait d’énormes branches dans la nation la plus puissante de la planète, et que la nation puissante défende la secte quoi qu’elle fasse.

Imaginez que la secte pète les plombs et commence à attaquer et à envahir sans relâche les nations environnantes.

Imaginez que la secte ait tellement d’influence et de soutien dans la société occidentale que les gouvernements et les institutions occidentales censureraient, réduiraient au silence, licencieraient, marginaliseraient et expulseraient quiconque critiquerait les actions de la secte.

Imaginez que les médias occidentaux sympathisent fortement avec la secte et passent tout leur temps à présenter ses atrocités comme des actions défensives tout à fait raisonnables, et à présenter ceux qui critiquent la secte comme des fanatiques malveillants.

Imaginez que la secte devienne de plus en plus folle et de plus en plus violente, mais que personne ne puisse trouver un moyen de l'arrêter parce que ses actions étaient soutenues par cette gigantesque structure de pouvoir occidentale.

Ce serait incroyable, voire fantasmagorique, n'est-ce-pas ?

Je pense que ce serait la situation la plus folle que l'on puisse imaginer.

Une secte de la mort dotée de l'arme nucléaire, massacrant des montagnes d'êtres humains en toute impunité, avec le soutien des personnes les plus puissantes de la planète ? Ce serait une folie furieuse.

Si quelqu'un faisait un film sur un tel sujet, j'arrêterais de le regarder à mi-chemin, parce que je le trouverais trop incroyable et insupportable.

Je dirais : « Allez, mec. Invente une intrigue plus réaliste. Et trouve un antagoniste plus crédible ; personne n'est aussi méchant. »

Je dirais : Allez Hollywood, vous vous attendez sérieusement à ce que je maintienne ma suspension d'incrédulité alors que vous sortez un film sur ces méchants caricaturaux qui font exploser des hôpitaux, assassinent des journalistes, assassinent des travailleurs humanitaires et massacrent délibérément des civils affamés en quête de nourriture ?

Je me disais : « Tu t'attends vraiment à ce que je croie qu'une secte violente puisse obtenir tout ce pouvoir et commettre toutes ces horreurs en toute impunité, juste en mentant tout le temps ? » Les gens finiraient par cesser de croire à leurs mensonges !

Je me disais que quelqu'un les arrêterait.

Non seulement ce film a des antagonistes incroyables, mais il manque aussi de protagonistes crédibles. La décence humaine élémentaire obligerait le monde à mettre fin à toutes ces atrocités commises au grand jour. Où sont les héros dans cette histoire ?

Et puis je sortirais en trombe de la salle de cinéma, heureux d'être hors de cet horrible monde fictif où de telles absurdités insupportables se produisaient.

Et puis je me tiendrais sur le parking et je regardais le ciel, et Dieu merci, j'étais de retour à la réalité. C'était juste un horrible cauchemar.

Caitlin Johnstone 

Source : Substack



lundi 13 octobre 2025

"Imaginez ce qu'ils font aux Palestiniens"



“Le droit international ne s'applique pas aux Juifs. C'est la différence entre le peuple élu et les autres.” Bezalel Smotrich Ministre des finances d’Israël (une démocratie ou une organisation de pirates, pillards, génocidaires... ?)




Des centaines de témoignages des membres de la flottille Sumud, venant des quatre coins du monde, attestent de la brutalité et de la cruauté d'Israël envers eux durant leur quelques jours de détention illégale.

Humiliations, coups, privations de nourriture, d'eau, d'accès aux toilettes, de médicaments pour des personnes atteintes de cancers et de diabète, d'épilepsie, conditions de détention inhumaines, tassés à 20 dans une cellule, sans lits, avec des matelas infestés de punaises, dans la froid glacial d'une clim mise à fond par pure méchanceté.

Tout ça parce que ces gens voulaient apporter du lait en poudre aux bébés de Gaza.

Tous disent : imaginez ! S'ils nous font ça à nous étrangers avec des passeports occidentaux pour beaucoup, imaginez ce qu'ils font aux Palestiniens.

Meriem Laribi.

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Après sa libération la journaliste britannique Yvonne Ridley, membre de la Flottille Sumud, déclare :

“Vous savez que j’ai passé 11 jours dans une prison des Talibans en 2001. Je vous le dis du fond du cœur : je préfère deux mois là-bas que deux jours avec les Israéliens.”


Israël paie les influenceurs américains 7 000 dollars le post pour blanchir le génocide de Gaza


Les responsables israéliens qualifient les réseaux sociaux de “huitième front” dans leur guerre visant à détruire Gaza et à remodeler l’Asie occidentale.

Israël paie des influenceurs américains sur les réseaux sociaux plusieurs milliers de dollars par publication pour améliorer son image alors que Tel-Aviv s’efforce de détruire Gaza et d’affamer sa population, a rapporté le Quincy Institute for Responsible Statecraft le 2 octobre.

Citant un document déposé en vertu de la loi sur l’enregistrement des agents étrangers (FARA), l’institut a écrit que “les influenceurs sont payés environ 7 000 dollars par publication sur les réseaux sociaux tels que TikTok et Instagram pour le compte d’Israël”.

Le document montre des factures soumises par la société de relations publiques Bridges Partners pour mener une campagne connue sous le nom de projet Esther. Les factures ont été soumises à Havas Media Group Germany, un groupe médiatique international travaillant pour Israël.

Le projet Esther s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus large destinée à influencer l’opinion publique, que les responsables israéliens décrivent comme le “huitième front” dans leur guerre contre Gaza et les États voisins, notamment la Syrie, le Liban et l’Iran.

Les factures indiquent une somme de 900 000 dollars disponibles pour “les paiements aux influenceurs et la production” entre juin et novembre de cette année.

Le document montre que les paiements doivent être versés à un groupe de 14 à 18 influenceurs pour la création de contenu.

Après déduction des frais administratifs, il reste environ 552 946 dollars à verser aux influenceurs entre juin et septembre de cette année.

Bridges Partners s’attend à ce que les influenceurs produisent entre 75 et 90 publications pendant cette période, soit entre 6 143 et 7 372 dollars pour chaque publication.

Le document ne précise pas quels influenceurs participent au programme, mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a organisé la semaine dernière une réunion rassemblant plusieurs jeunes influenceurs américains.

Bridges Partners décrit son travail comme une “promotion des échanges culturels entre les États-Unis et Israël”. La société a été fondée par les consultants israéliens Yair Levi et Uri Steinberg en juin 2025 dans l’État américain du Delaware.

Basée à Washington DC, elle a embauché Nadav Shtrauchler, ancien major de l’unité de porte-parole de l’armée israélienne, ainsi que Pillsbury Winthrop Shaw Pittman, un cabinet d’avocats qui travaillait auparavant pour la société israélienne de logiciels espions NSO Group.

Peu après sa création, Bridges Partners a reçu “près de 200 000 dollars pour recruter et coordonner des influenceurs américains sur les réseaux sociaux”, note le Times of Israel.

Dans le cadre d’un accord distinct mais connexe, le quotidien israélien rapporte que le gouvernement de Tel-Aviv a accepté de verser 1,5 million de dollars par mois à Brad Parscale, ancien stratège de campagne du président américain Donald Trump. M. Parscale, qui a enregistré sa société Clock Tower X LLC en tant qu’agent étranger pour Israël, est payé pour ses “communications stratégiques” de lutte contre l’antisémitisme aux États-Unis.

La société allemande Havas sert également d’intermédiaire entre Israël et M. Parscale, dont la société prévoit de mener des campagnes de référencement naturel (SEO) à l’aide de la plateforme d’intelligence artificielle MarketBrew et de s’efforcer de façonner les résultats des chatbots basés sur le GPT.

Source : The Cradle

Traduit par Spirit of Free Speech




https://www.france-irak-actualite.com/2025/10/israel-paie-les-influenceurs-americains-7-000-dollars-le-post-pour-blanchir-le-genocide-de-gaza.html

dimanche 12 octobre 2025

Never forget, never forgive

 



Suppressed News.

Cessez-le feu : à présent, Israël doit rendre des comptes pour ces deux années de génocide



par Diana Buttu

Personne ne peut être plus heureux que les Palestiniens à l’idée que les bombes israéliennes cessent de tomber. Personne. Nous pouvons enfin commencer à localiser et à enterrer nos morts, à récupérer nos proches sous les décombres et à comprendre, collectivement, ce que nous avons vécu ces deux dernières années.

Chaque jour, pendant deux ans, nous nous sommes soutenus les uns les autres, physiquement et verbalement, nous protégeant mutuellement contre les manipulations psychologiques et la déshumanisation incessantes.

Nous avons vu la technologie la plus sophistiquée se transformer en machines à tuer impitoyables, déchiquetant les corps d’enfants avec une cruauté que je n’aurais jamais imaginé voir un jour.

Nous avons vécu à notre tour ce qu’ont subi nos parents et grands-parents au siècle dernier, avec cette destruction impitoyable des vestiges de la Palestine par des personnes qui ne s’en sont jamais souciées.

Je suis heureuse et soulagée que cela soit peut-être terminé… Nous le sommes tous. Je peux respirer. Nous pouvons respirer.

Pourtant, je suis inquiète.

Depuis près de deux semaines, depuis que le président Donald Trump a annoncé son plan en 20 points, j’explique sans cesse à quel point il est répugnant que les Palestiniens soient contraints de négocier la fin de leur propre génocide. Soyons clairs : aucun «accord» ni aucune négociation n’auraient jamais dû être nécessaires. Vraiment ? Les Palestiniens doivent négocier la fin de leur famine avec le pays même qui les affame délibérément, les bombarde et réduit leurs maisons en miettes comme des poissons dans un tonneau, et prône notre nettoyage ethnique ? Avec le pays qui a arraisonné au moins 50 navires transportant de l’aide humanitaire et kidnappé des centaines de personnes dans les eaux internationales, tout cela pour les empêcher de donner du lait maternisé aux bébés de Gaza ? Vraiment ?

Le génocide oblige au contraire tous les pays du monde à intervenir pour arrêter Israël, et non les victimes à «négocier» avec Israël pour qu’il les épargne.

Et nous en sommes là. Le dernier accord exige qu’Israël se retire d’une partie, mais pas de la totalité, de Gaza, et que les prisonniers israéliens soient remis en échange de Palestiniens.

L’aide va «affluer» à Gaza. Cela semble étrangement familier, n’est-ce pas ? En effet, c’est le cas. Il s’agit en substance du même accord qui a été signé en janvier 2025 et qu’Israël a décidé de rompre en mars 2025.

Mais entrons dans les détails. Pourquoi Israël est-il toujours autorisé à décider du montant de l’aide qui entre à Gaza ? Israël va-t-il, comme il l’a déjà fait, empêcher de façon tout à fait arbitraire l’entrée à Gaza d’une longue liste d’articles, ou déterminer la taille du chargement, y compris la hauteur des sacs d’aide ?

Va-t-il imposer des retards interminables et faire tout ce qui est en son pouvoir pour entraver la livraison d’une aide dont le besoin est encore plus urgent ? Bien sûr que oui.

Et qui s’y opposera ? Trump, peut-être avec un tout nouveau prix Nobel, obtenu seulement après avoir aidé, encouragé et financé le génocide d’Israël (et bombardé l’Iran), pour ensuite mettre fin au génocide juste à temps pour être pris en considération pour le prix ?

Avec ou sans prix Nobel de la paix, il est très douteux qu’il fasse quoi que ce soit pour faire pression sur Israël – son bilan parle de lui-même.

Et si Israël refuse de se retirer complètement de Gaza ? Qui exigera qu’Israël le fasse ? Et que se passera-t-il si Israël continue à envoyer des drones, lancer des bombes et d’autres armes meurtrières sur Gaza ? Qui empêchera Israël de le faire ?

La réponse est : personne. Car si la [dite] communauté internationale dans son ensemble n’a pas empêché Israël de commettre un génocide, il semble certain qu’elle ne l’empêchera pas de continuer à perpétrer quotidiennement des actes de violence extrême contre les Palestiniens.

On attend désormais de nous que nous endurions cela ; c’est devenu la nouvelle norme.

Pendant deux ans, on nous a rabattu les oreilles avec les «otages israéliens et avons vu la colère qu’Israël a manifestée dans le but déclaré de récupérer ces captifs. Plus de 11 000 Palestiniens, dont la grande majorité sont des otages (et oui, ce sont des otages car beaucoup n’ont été inculpés d’aucun délit et sont détenus au secret), sont aujourd’hui détenus par Israël.

Parmi eux figurent des médecins comme le Dr Hussam Abu Safiya, directeur de l’hôpital Kamal Adwan, des journalistes, dont Ali Samoudi, qui était avec Shireen Abu Akleh lorsqu’elle a été assassinée par un tireur d’élite israélien en 2022, au moins 400 enfants, et bien d’autres encore.

Comment nos otages pourront-ils rentrer chez eux ? Qu’en est-il des corps de plus de 720 Palestiniens, dont la plupart sont détenus depuis bien avant octobre 2023, et qu’Israël continue de retenir en otage ?

Quand ces corps nous seront-ils rendus afin que nous puissions leur offrir une sépulture digne ?

Si l’on applique la logique d’Israël (et non la nôtre), s’il est permis d’exécuter ou de blesser environ 20% de la population de Gaza, de raser délibérément la plus grande ville palestinienne, de détruire 90% des habitations palestiniennes, d’attaquer tous les hôpitaux et toutes les écoles pour 248 captifs israéliens, quelle est alors l’action permise pour obtenir la libération plus de 11 000 otages palestiniens ?

Et c’est là que réside le problème : si le monde détourne son regard de la Palestine, comme je le crains maintenant qu’il y ait un «accord» et que les parties «négocient», alors l’indignation publique mondiale et la dynamique exigeant qu’Israël soit tenu responsable se dissiperont.

En étant autorisé à négocier ce qui ne devrait jamais être négocié, Israël s’en tirera littéralement à bon compte après avoir commis un génocide.

source : Zeteo via Chronique de Palestine



France. Huit mois de prison pour un geste de solidarité avec Gaza



Si la manifestation de la solidarité avec la Palestine est moins criminalisée aujourd’hui qu’elle ne l’était dans les semaines qui ont suivi le 7 octobre 2023, les poursuites judiciaires pour des actes qui ont eu lieu à l’époque ne s’arrêtent pas. Le cas de Jean-François Daniau, retraité vivant dans le centre de la France, témoigne du harcèlement disproportionné où une critique d’Israël se transforme en appel à la haine contre les juifs.

Sens, dans la friche industrielle. Tag « Israël assassin, France complice » de Jean-François Daniau


« Israël assassin, France complice », « Gaza : 20 000 morts », « Nétanyahou devant la CPI ». Ce sont les phrases qu’inscrit Jean-François Daniau, fin 2023, sur le mur d’une friche industrielle, dans une rue très peu fréquentée de la ville de Sens, en Bourgogne. Cet ancien professeur d’art plastique, illustrateur, féru d’histoire, est frustré par l’interdiction des manifestations en solidarité avec les Palestiniens, en dépit de la violence de la répression israélienne.

Les inscriptions sont effacées une première fois, mais le retraité de 68 ans recommence. Les services de la mairie finissent par installer une caméra de surveillance au milieu des ordures et des carcasses de bateaux qui jonchent le lieu pour trouver le « malfaiteur ». Daniau est rapidement identifié, retrouvé, son domicile est perquisitionné pendant deux heures. Il est placé pendant huit heures en garde à vue, les mains menottées dans le dos durant toute la durée de son interpellation. Une expérience qu’il qualifie de « traumatisante » et de « douloureuse » physiquement. « Je n’ai pas eu droit à un avocat commis d’office, j’ai été mis dans une geôle et déshabillé, laissé pieds nus, sans lunettes, sans rien, avec le néon dans les yeux pendant huit heures […] ça sentait les ordures. Pour aller boire, il fallait aller dans les toilettes à la turque où régnait une odeur pestilentielle », raconte l’intéressé avant de tempérer : « Bon, ce n’est rien à côté de ce qui se passe à Gaza. »

D’un tag sur Israël à la haine contre les juifs

Le maire de Sens, Paul-Antoine de Carville (Les Républicains) décide de poursuivre le retraité en justice. Sous le choc devant la tournure que prennent les évènements, le retraité écrit à l’édile pour lui présenter ses excuses, exprimer ses regrets et proposer de payer les frais d’effacement de ses tags. Mais rien n’y a fait. La mairie maintient sa plainte et se constitue partie civile. Au procès, son avocat David Kahn, qui est aussi président de l’association cultuelle israélite de l’Yonne, réclame des amendes de 2 000 euros pour le préjudice matériel, 10 000 euros pour atteinte à la ville de Sens et 2 000 euros pour les frais irrépétibles, c’est-à-dire pour les frais d’avocat. Selon un témoin présent au procès, Kahn s’est montré « particulièrement vindicatif, il faisait valoir que Jean-François Daniau ayant des biens — une maison et une voiture —, il pouvait très bien les vendre pour s’acquitter des amendes réclamées dans sa plaidoirie ». Il aurait d’autre part déclaré que désormais, « Monsieur Daniau n’est pas le bienvenu dans la ville de Sens », au motif du « risque encouru par le public auprès duquel il enseignait dans ses ateliers de dessin ».

Le 3 octobre 2024, le retraité est condamné pour « provocation publique à la haine ou à la violence, en raison de l’ethnie, la nation, la race ou la religion ». Il écope de huit mois de prison avec sursis, de 1 000 euros d’amende et doit effectuer un « stage de citoyenneté ». À cela s’ajoutent 1 000 euros d’indemnités à verser à la ville de Sens et 2 500 euros de préjudice et de frais de nettoyage, sans compter les frais de procédure.

Pour étayer cette accusation, la mairie a mis en exergue les deux S de « Israël assassin » que l’auteur avait tagués en imitant le symbole des SS nazis de la Schutzstaffel. Pour le tribunal, l’emploi de cette police d’écriture est « caractéristique d’un message de provocation à la haine ou à la violence à l’égard de la communauté juive ».

« Je n’ai jamais employé le mot juif », conteste le condamné. « C’est un désastre ce qui se passe là-bas. Je ne suis pas fier de mon pays, qui soutient partiellement. J’ai honte. Tous ces morts, ce n’est pas la guerre, c’est du massacre. »

Acharnement de la ville

Depuis, Jean-François Daniau a été licencié par l’association Avenue Indigo qui l’embauchait pour des cours à la Maison des associations de Sens. Cette interruption de contrat aurait été demandée par le maire lui-même. Le retraité décide alors d’écrire à nouveau à l’édile pour lui demander des explications.

Dans sa réponse en date du 12 novembre 2024 que nous avons pu consulter, Paul-Antoine de Carville admet avoir pris la décision, à l’issue du jugement, de restreindre l’accès du professeur aux locaux municipaux dans le cadre de ses activités annexes. Plus surprenant, le maire de Sens reproche à Jean-François Daniau de recourir à son droit de faire appel de sa condamnation : « Je ne peux que regretter que vous ayez choisi de contester le jugement initial alors même que vous avez reconnu être l’auteur des tags à caractère antisémite en question. » Or, si l’intéressé a bien reconnu être l’auteur des tags, il n’a jamais été question pour lui d’un quelconque acte antisémite.

Depuis le 7 octobre 2023, la justice française a grandement été mise à contribution afin de faire taire les voix qui s’élèvent dans la société pour dénoncer le génocide en cours à Gaza, à tous les échelons. Les poursuites pour apologie du terrorisme ont touché des centaines de personnes, du militant aux députés, en passant par des professeurs, des étudiants, des chercheurs.

Reprise de l’argumentaire pro-israélien

Lors de son procès en appel qui s’est tenu au Palais de justice de Paris le 25 septembre 2025, Jean-François Daniau a tenté d’expliquer à la Cour, avoir voulu alerter sur le niveau de cruauté dont fait preuve l’armée israélienne à l’égard des Palestiniens.

Lors de cette audience à laquelle nous avons pu assister, David Kahn a ouvert sa plaidoirie en demandant pourquoi Jean-François Daniau ne s’intéressait pas aux Ouïghours, avant d’affirmer que « c’est parce qu’il n’y a pas de juifs », reprenant ainsi à son compte l’argumentaire pro-israélien « No jews, no news » (pas de juifs, pas d’information), qui explique la solidarité avec la Palestine par une obsession des juifs. L’avocat de la ville de Sens qualifie l’accusé d’« historien de pacotille » et conclut sa tirade en assurant que « ce que fait Israël à Gaza est contesté » mais que « ce qui n’est pas contesté en revanche, c’est ce qu’il s’est passé le 7 octobre où un bébé a été mis dans un four ». Un brouhaha s’élève alors dans la salle en signe de protestation contre cette fausse information qui avait été largement relayée, à l’automne 2023, par les réseaux pro-israéliens.

Dans ses réquisitions, le procureur a lui aussi reproché à Jean-François Daniau de ne pas parler des Ouïghours, du Soudan et des otages israéliens, tout en affirmant qu’il avait le droit d’avoir ses sensibilités. S’il a rappelé qu’il n’y avait ni de délit d’opinion ni de délit politique, il a néanmoins ajouté en s’adressant à l’enseignant retraité : « Mais vous avez dépassé les limites. »

Venant enfin à la graphie SS dans « Israël assassin », le procureur a affirmé que Jean-François Daniau ne pouvait ignorer que ce signe renvoyait au génocide juif, comme si l’accusé faisait l’apologie du nazisme en l’employant. Ce dernier niant revendiquer une telle démarche, le procureur lui a signalé qu’il y avait des antisémites dans les manifestations où il se rendait, même si « ce n’est peut-être pas » son cas. L’homme se retrouve ainsi à devoir répondre même de l’éventuel antisémitisme des autres.

« Comment peut-on se détacher autant du message et du contexte pour arriver à dire que le seul usage de la police SS suffit à caractériser un appel à la haine ? », a demandé l’avocate de Jean-François Daniau à la Cour. « L’utilisation de la typographie SS pour accuser le gouvernement israélien devient, devant ce tribunal, une glorification du nazisme. Comment en est-on arrivé à lui reprocher de promouvoir les actes qu’il entend dénoncer ? », s’est étonnée Me Amel Delimi en demandant la relaxe de son client qui « paie cher » son engagement en étant « mis au ban de la société ».

Au procès en appel, le procureur a demandé la confirmation de la condamnation de Jean-François Daniau. Il a également souhaité que le stage de citoyenneté soit effectué au Mémorial de la Shoah, achevant de transformer le simple geste d’une solidarité avec Gaza en un acte antisémite. Le délibéré sera rendu le 30 octobre 2025.

Meriem Laribi




samedi 11 octobre 2025

"Une armée de criminels ne peut pas rester sans tuer"


This is Jabalya today.

This is worse than a holocaust.



Abubaker Abed.

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Samedi durant la nuit :

"L'armée israélienne lance une série de raids aériens sur la région de Maslih, dans le sud du Liban. Aucun répit. Une armée de criminels ne peut pas rester sans tuer, si ce n'est pas à Gaza, elle trouve un autre endroit pour semer destructions et chaos."

Taoufiq Tahani.

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"Depuis l'aube de vendredi, les hôpitaux de Gaza ont reçu les corps de 116 personnes tuées, dont 99 ont été retirés des décombres, selon le ministère de la Santé et Ma'an News. 

Malgré la trêve, les bombardements israéliens ont fait 19 morts supplémentaires : 16 membres de la famille Ghabboun dans leur maison de la rue Al-Thalathini, au sud de la ville de Gaza, frappée la veille (où une quarantaine de personnes ont été instantanément ensevelies), un à Sheikh Radwan, au nord, et deux à Khan Younis, au sud. Une autre personne, l'enfant Rassel Imad Kawarea, a succombé à ses blessures.

Gaza Notifications.


Palestine est le nom de cette terre orientale volée par les sionistes occidentaux




Quand on consulte les manuscrits et les cartes anciennes, toutes désignent cette région sous le nom de Palestine. Les sionistes, eux, n'ont qu'un livre de contes et légendes pour prétendre qu'existait une terre nommée Israël.

Or, jamais cette terre n'a porté ce nom : elle s'appelait Canaan, où se trouvait une petite région nommée Judée, rien de plus. Ce sont ensuite les Romains qui officialisèrent le nom de Palestine, reprenant d'ailleurs une appellation déjà connue des Grecs bien avant eux.

Alors, avant que les éternels indignés ne viennent pleurer, qu'ils me montrent une seule preuve historique une carte, une stèle, un royaume authentique mentionnant un pays nommé "Israël".

Et je parle bien d'un pays, non d'une tribu ou d'un groupe de personnes appelé Israël.

Plume du Levant sur X.

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1897 - Jerusalem in front of the Jaffa Gate


Source : Imtiaz Mahmood.