vendredi 17 janvier 2025

Un avocat israélien porte plainte à la CPI contre 8 génocidaires



Un avocat israélien, enseignant à Sciences Po’ Paris, a déposé une plainte auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI), accusant 8 hauts dirigeants d’incitation au génocide du peuple palestinien.



Le document de 170 pages envoyé à La Haye par Maitre Omer Shatz cite, outre Netanyahou et Gallant, déjà visés par un mandat d’arrêt, le Président d’Israël Isaac Herzog, le ministre de la guerre Israël Katz, le général (de réserve) Giora Eiland, le ministre des finances et de la colonisation Bezalel Smotrich, le ministre de la « sécurité nationale » Itamar Ben-Gvir, et enfin le « journaliste » Zvi Yehezkeli.

Omer Shatz indique dans le journal britannique « The Guardian », que le dossier été préparé pendant un an avec une partie de ses élèves. Tous les individus visés sont dénoncés comme ayant « publiquement et directement incité d’autres personnes à perpétrer un génocide des Palestiniens à Gaza ».

Le ministre israélien Ben-Gvir a démissionné





"Une vidéo récemment divulguée, diffusée par les médias hébreux, montre le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, se moquant des prisonniers palestiniens détenus illégalement par Israël."


Alors que les discussions sur un cessez-le-feu se déroulent, Ben-Gvir a OUVERTEMENT menacé de faire tomber la coalition de Netanyahu.

Il a revendiqué le mérite d'avoir fait dérailler les accords passés et s'est vanté d'avoir refusé les compromis, montrant ainsi son engagement en faveur de la violence plutôt que de la diplomatie.

Ben-Gvir a bloqué à plusieurs reprises des accords de cessez-le-feu qui pourraient sauver des vies.

Récemment, il s’est vanté d’avoir fait pression sur le gouvernement israélien pour qu’il continue de bombarder Gaza, donnant la priorité à son programme extrémiste plutôt qu’à la paix ou à l’aide humanitaire.

Pendant des années, Ben-Gvir a sapé TOUTE tentative de paix avec les Palestiniens.

Qu'il s'agisse d'appeler à l'expulsion massive des Arabes ou d'inciter à la violence des colons, il a clairement montré qu'il privilégiait la destruction plutôt que la résolution.

Ben-Gvir est un fier partisan de Meir Kahane, dont le parti a été INTERDIT pour racisme et terrorisme.

Il a appelé à la DÉMOLISION de la mosquée Al-Aqsa, à l'ANNEXION de toutes les terres palestiniennes et à l'EXPULSION des non-Juifs.

Ce sont ces opinions qui motivent sa politique…

Alors que Gaza brûle, Ben-Gvir se concentre sur l’autonomisation des colons illégaux en Cisjordanie.

Il a promu des politiques qui arment les colons et les protègent de toute responsabilité alors qu’ils terrorisent les communautés palestiniennes

La carrière entière de Ben-Gvir est bâtie sur la violence.

De ses appels au nettoyage ethnique à son rôle dans le sabotage des cessez-le-feu, ses actions révèlent les véritables priorités d'Israël : étendre son État d'apartheid, PAS garantir la paix...


Israël sera TOUJOURS un État terroriste construit sur l’APARTHEID et le GÉNOCIDE.

Même si Netanyahu était arrêté et destitué une longue liste de monstres sanguinaires attendent de prendre le pouvoir pour faire bien pire encore !

La lutte contre le sionisme mondial doit être une priorité.

SamSoul.







Les détails de l'accord de cessez-le-feu à Gaza conclu avec l'occupant israélien


Des milliers d'israéliens manifestent pour que la guerre se poursuive et que l'accord de cessez-le-feu à Gaza ne soit pas signé.



Les détails de l'accord de cessez-le-feu à Gaza conclu avec l'occupant israélien

Cet accord, qui comporte onze points, marque une étape décisive dans la résolution de la guerre en cours et de la crise humanitaire qui sévit dans la région.

Principaux termes de l'accord :

1 - Les forces israéliennes doivent se retirer complètement de toutes les zones de la bande de Gaza et revenir aux frontières d'avant-guerre.

2 - Le checkpoint de Rafah doit être rouvert et les troupes israéliennes doivent se retirer entièrement de la zone.

3 - Israël est mandaté pour faciliter le transport des blessés afin qu'ils soient soignés à l'étranger.

4 - Israël doit permettre l'entrée quotidienne de 600 camions d'aide, conformément à un protocole humanitaire soutenu par le Qatar.

5 - Israël doit permettre l'entrée de 200 000 tentes et 60 000 caravanes pour un hébergement immédiat.

6 - Un échange de prisonniers à grande échelle aura lieu, avec notamment la libération d'un millier de prisonniers de Gaza et de centaines de détenus purgeant de longues peines.

7 - Israël doit libérer de ses prisons toutes les femmes et les enfants de moins de 19 ans.

8 - L'armée israélienne doit se retirer progressivement du couloir de Netzarim et de la route de Philadelphie.

9 - Les résidents déplacés doivent être autorisés à retourner chez eux, avec une liberté de mouvement garantie dans toute la bande de Gaza.

10 - Les avions ennemis doivent quitter l'espace aérien de Gaza de 8 à 10 heures par jour.

11 - Tous les hôpitaux de Gaza doivent être remis en état. Les hôpitaux de campagne, le matériel médical et les équipes chirurgicales doivent être autorisés à entrer sur le territoire.

Phases de mise en œuvre

La première phase de l'accord, d'une durée de six semaines, prévoit la libération de 33 prisonniers israéliens, vivants ou morts. Cette phase comprend également le retour immédiat des personnes déplacées du sud de Gaza vers le nord, grâce au retrait des forces israéliennes de la rue al-Rashid jusqu'aux extrémités du couloir de Netzarim.

Les phases suivantes porteront sur la libération des 66 prisonniers restants détenus par les factions de la résistance palestinienne.

Si l'accord aboutit, le cessez-le-feu progressif pourrait marquer la fin de plus d'une année de négociations sporadiques et aboutir à la plus importante libération de prisonniers israéliens depuis le début de la guerre, lorsque le Hamas avait libéré environ la moitié de ses prisonniers en échange de 240 détenus palestiniens.

Un fonctionnaire israélien a déclaré que les négociations pour la libération de 33 des 98 prisonniers israéliens restants sont à un stade avancé, marquant ainsi la première phase de l'accord. En échange, Israël libérera 1 000 détenus palestiniens, selon une source palestinienne au fait des pourparlers, qui a ajouté que la première phase durerait 60 jours.

En revanche, les combattants du Hamas prétendument impliqués dans l'opération Al-Aqsa Flood ne seront pas libérés.

Le responsable israélien a indiqué que la première phase de l'accord verra la libération de 33 otages, dont “des enfants, des femmes, des femmes soldats, des hommes de plus de 50 ans, des blessés et des malades”, ainsi qu'un retrait progressif et partiel des unités d'invasion israéliennes.

Commentant le nombre de détenus, The Times of Israël a estimé, citant le texte de l'accord obtenu par Associated Press, qu'Israël devra payer le prix fort pour obtenir la libération des femmes soldats actuellement détenues.

Parmi les 33 détenus, cinq femmes soldats israéliennes seraient libérées en échange de 50 prisonniers palestiniens, dont 30 prisonniers condamnés à des peines de prison à perpétuité pour atteinte à la sûreté de l'État.

*Source : Al-Mayadeen

Traduction: Spirit Of Free Speech


ISRAELISM, un documentaire sensible qui enrage les partisans d’Israël



"Ce film raconte l’endoctrinement sioniste aux USA, depuis l’école maternelle jusqu’à l’armée israélienne et le lobbying …" 

Elsa Miské, alias Zazem, en parle :

(5 minutes)


"Israelism" : Un documentaire sensible qui enrage les partisans d’Israël


Au cours des deux derniers mois, plusieurs universités américaines se sont efforcées de censurer les projections du documentaire primé "Israelism", en les retardant ou en les annulant et en menaçant les étudiants qui le diffusent de mesures disciplinaires. Pourquoi une telle réaction hostile ?

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne maccartiste visant à soutenir les massacres perpétrés jour et nuit par le régime de Tel-Aviv à Gaza. Le film est alarmant pour les partisans d’Israël car, entre autres, il démontre que l’affirmation selon laquelle être antisioniste, c’est être antisémite, est un mensonge. Il est à noter qu’"Israelism" a été bien accueilli par le public juif et non juif. Il a notamment reçu le prix du public au récent festival du film juif de San Francisco et le prix du meilleur documentaire au festival international du film de l’Arizona.

"Israelism", premier documentaire d’Erin Axelman et Sam Eilertsen, est sensible et réfléchi. Il est raconté principalement du point de vue de deux jeunes adultes juifs américains élevés avec de fortes affinités pro-israéliennes, mais dont les points de vue changent lorsqu’ils sont confrontés aux réalités du traitement brutal des Palestiniens par Israël.

Le fait qu’un tel ouvrage ait été réalisé a une signification objective. Il témoigne de changements importants dans les perspectives politiques et l’orientation sociale. Les vieux mensonges et mythes ne sont tout simplement plus efficaces.

Le documentaire, qui n’est pas sans faiblesses, révèle qu’Israël, censé être la «seule démocratie du Moyen-Orient», est un État militaire dictatorial. Les mensonges et la violence abondent. Pour les Palestiniens, l’armée est omniprésente : points de contrôle, barrages routiers, soldats en patrouille. Entourés de barrières, les Palestiniens n’ont nulle part où aller.

À travers des clips vidéo, des interviews et des discussions avec les deux sujets principaux d’"Israelism", Simone Zimmerman et un jeune homme nommé Eitan, ainsi qu’avec des Palestiniens de Cisjordanie, nous vivons de près les humiliations et la cruauté quotidiennes auxquelles les Palestiniens sont soumis par un gouvernement qui les hait, rejette leur droit à l’existence et les a transformés en un peuple apatride. Les méthodes utilisées sont de nature fasciste. Mais elles sont décrites par les réalisateurs de manière objective et factuelle.

Un marchand palestinien raconte le voyage quotidien de plusieurs heures qu’il doit effectuer pour vendre ses marchandises à Jérusalem et les risques qu’il encourt lorsqu’il franchit des points de contrôle militaires. Deux habitants de Bethléem, Baha Hilo et Sami Awad, évoquent les 750.000 Palestiniens expulsés lors de la Nakba – la «catastrophe» – de 1948. Leurs familles ne peuvent pas rentrer chez elles. Une famille palestinienne dit à un colon juif qu’il lui vole sa terre, ce à quoi ce dernier répond que ça ne change rien : s’il ne s’en empare pas, quelqu’un d’autre le fera. Il n’y a pas d’issue.

Certains des moments les plus émouvants d’"Israelism" sont ceux qui montrent le traitement des enfants, eux-mêmes malmenés et témoins des mauvais traitements infligés à leurs parents, leur famille et d’autres adultes. Une société qui soumet les créatures les plus tendres et sans défense à de tels actes a quelque chose de fatalement malsain.

Le documentaire raconte l’histoire de Zimmerman et Eitan, Juifs américains dont les années de formation ont été passées dans des écoles privées, des groupes de jeunes et des camps d’été juifs, et qui ont été confrontés à ces réalités. Dès leur plus jeune âge, on leur a inculqué un amour inconditionnel pour Israël. Leur éducation excluait toute mention des Palestiniens – Israël était une «terre sans peuple pour un peuple sans terre» – ou, lorsqu’ils étaient mentionnés, les traitait comme des perturbateurs dont le but était de priver les Juifs de leur refuge durement et longuement mérité.

Le monteur du film, Tony Hale, lauréat d’un Emmy Award, contextualise habilement ces expériences de la petite enfance avec des images d’enfants chantant, scandant et criant leur soutien à Israël. Zimmeman montre des photos des œuvres d’art pro-israéliennes qu’elle a réalisées dans sa jeunesse. Nous voyons des voyages d’été en Israël qui comprennent des entraînements au maniement des armes et des simulations de guerre, avec des uniformes. Eitan raconte comment, après des années d’entraînement, il s’est engagé avec enthousiasme dans les Forces de défense israéliennes (FDI) à la fin de ses études secondaires.

Dans une interview, les réalisateurs Axelman et Eilertsen expliquent qu’ils ont parlé à 80 personnes avant de choisir ces deux individus. La trajectoire de leur vie reflète les principaux objectifs de la campagne d’endoctrinement pro-israélienne : former des militants et des dirigeants sionistes aux États-Unis et recruter de nouveaux soldats et immigrants pour Israël. Les vies de Zimmerman et d’Eitan sont des exemples particuliers d’un phénomène sociopolitique plus large.

"Israelism" attire le regard des téléspectateurs sur le lobby pro-israélien. Il y a des discussions avec des membres des groupes Hillel des campus qui sont suffisants et satisfaits de leur sionisme, des événements universitaires pour lesquels des points de discussion ont été distribués à l’avance aux étudiants pro-sionistes. Ils ont reçu pour instruction de pleurer et d’être émotionnellement hystériques lors des réunions au cours desquelles des résolutions prétendument anti-israéliennes sont adoptées. Des interviews d’Abe Foxman, l’ancien chef de la Ligue anti-diffamation, montrent clairement que tout Juif qui remet Israël en question est un ennemi.

Pour révéler le fonctionnement de l’État sioniste aux États-Unis, les documentaristes s’intéressent à la fondation Birthright, une organisation qui finance des voyages de plusieurs jours pour permettre à de jeunes Juifs américains de visiter leur «patrie de naissance». Au début du film, nous assistons à un rassemblement organisé pour ces voyageurs à leur arrivée en Israël. Il est agrémenté d’une musique de fête assourdissante, de cris dignes d’un concert de rock et d’un fétichisme à l’égard d’Israël. Aucune pensée critique n’est encouragée ou susceptible de se manifester lors de cet événement extrêmement bien financé, c’est le moins que l’on puisse dire. Il s’agit de l’un des nombreux points de départ pour le recrutement généralisé de Juifs américains dans les FDI, dont les soldats sont décrits comme «sexy et super».

Eitan tombe dans le panneau du national-chauvinisme et s’engage dans l’armée israélienne. Les conséquences finissent par avoir un impact radical sur sa vision des choses. Alors qu’il escorte un Palestinien détenu en Cisjordanie vers un centre de détention, il voit ses camarades soldats jeter l’homme à terre et le battre sans pitié sous le regard silencieux de leur commandant et de la police militaire. Eitan est révolté par son statut d’occupant.

La transformation de Zimmerman d’une pro-sioniste en une critique insistante d’Israël est motivée par un certain nombre d’incidents. Elle est troublée par le fait que ses questions sur la Palestine et sur ce qui se trouve de l’autre côté des murs qui entourent Gaza restent sans réponse. «Pourquoi ne puis-je pas voir ?» demande-t-elle. Lorsqu’elle y parvient enfin, elle comprend pourquoi il y a eu dissimulation.

"Israelism" est puissant dans son portrait de Juifs antisionistes s’opposant au génocide et à la haine anti-palestinienne. Le documentaire a été réalisé sur une période de sept ans, et non en réponse aux événements du 7 octobre. Mais ses scènes de protestation semblent avoir été tournées lors de récentes actions anti-guerre sur les campus, à Washington DC ou lors du sit-in de Grand Central Station à New York – des manifestations auxquelles ont participé en grand nombre des Juifs antisionistes. Aujourd’hui, cependant, ces manifestations sont beaucoup plus grosses.

Si "Israelism" est construit de manière intelligente et sensible, il ne permet guère de comprendre les raisons pour lesquelles tout ce qu’il documente se produit. Les réalisateurs, ainsi que Zimmerman et Eitan, évitent de discuter de l’histoire de la formation de l’État d’Israël et de ses relations avec les puissances impérialistes. En fait, ils évitent même le terme de sionisme, lui préférant leur propre mot inventé, «israélisme».

Zimmerman, par exemple, explique la méchanceté de l’État israélien comme une sorte de produit malencontreux du «traumatisme hérité» que les Juifs subissent aujourd’hui à la suite de l’Holocauste. Mais cette terminologie socio-psychologique ne peut expliquer pourquoi l’extermination industrielle des Juifs par les nazis a donné lieu à un nouveau génocide juif, dont les Juifs sont cette fois les auteurs. Pourquoi la destruction de son propre peuple conduirait-elle ce dernier à en détruire un autre ? Il n’y a pas de lien de cause à effet entre les deux.

Les deux sont plutôt liés par l’impérialisme. Le mouvement sioniste, qui, dès ses origines, a fait sienne la primauté de la «race» sur la classe, a célébré les vertus de l’État national et s’est montré profondément pessimiste quant à l’assimilation du peuple juif dans la culture et la société européennes, estimant que l’obtention du soutien de l’une ou l’autre grande puissance était le moyen d’assurer l’émergence d’un État juif en Palestine. Le sionisme était antisocialiste, rejetant l’idée que la liberté et la sécurité du peuple juif seraient obtenues par le renversement du capitalisme par la classe ouvrière internationale en lutte contre toutes les formes d’oppression.

Ze’ev Jabotinsky, leader de l’aile fasciste du sionisme, écrivait en 1934 que l’hostilité permanente entre Juifs et Arabes était «presque providentielle» dans la mesure où elle forcerait une alliance entre Israël et un grand empire :

«Une Palestine à prédominance juive, la Palestine en tant qu’État juif, entourée de tous côtés par des pays arabes, cherchera toujours, dans l’intérêt de sa propre préservation, à s’appuyer sur un Empire puissant, non arabe et non mahométan.»

Cela nécessitait deux choses : premièrement, trouver un bienfaiteur impérialiste, ce que le mouvement sioniste a réussi avec les États-Unis au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ; Israël est le mandataire de Washington au Moyen-Orient. Deuxièmement, le nettoyage ethnique des Palestiniens, qu’Israël a effectué et continue aujourd’hui. Les protégés de Jabotinsky au sein du mouvement Herut, dirigés par le futur fondateur du Likoud et Premier ministre israélien Menachem Begin, ont perpétré certaines des pires atrocités pendant la Nakba.

"Israelism" contourne tout cela, puis s’essouffle en essayant d’orienter son public vers une combinaison d’électoralisme, de Parti démocrate, de politique de pseudo-gauche et de spiritualisme juif progressiste.

Zimmerman a elle-même accepté un poste de coordinatrice des relations avec les Juifs au sein de la campagne de Bernie Sanders. Elle a été sommairement licenciée deux jours plus tard sous la pression de Foxman, ancien président de la Ligue anti-diffamation, et d’autres. À son crédit, elle ne recule pas devant le lobby pro-israélien et ne présente pas d’excuses mesquines. Mais elle et les documentaristes rejettent la faute sur Foxman – aucune mention n’est faite de la misérable capitulation de Sanders ou, plus important encore, de son soutien de plusieurs décennies à l’impérialisme américain et à Israël.

Le film présente des images inquiétantes de Donald Trump mais ne dit rien sur le Parti démocrate. Cornel West et Noam Chomsky, des membres de la pseudo-gauche qui ont fait carrière en utilisant les critiques du capitalisme pour ramener les gens vers les démocrates, font une apparition. Rien n’est dit sur Barack Obama ou Joe Biden, ce dernier étant le pire des criminels en ce qui concerne ce qui se passe à Gaza.

"Israelism" se termine par un appel à un autre type de judaïsme, progressiste, pacifique et opposé à la haine et à l’oppression. Il ne fait aucun doute que l’État sioniste fasciste et brutal n’est pas issu de l’histoire du judaïsme, et qu’il représente encore moins la totalité du peuple juif, au sein duquel ont émergé certains des plus grands révolutionnaires de l’histoire et des plus grands contributeurs au développement culturel et scientifique de l’humanité.

Aujourd’hui, des dizaines de milliers de Juifs détestent ce qui se passe à Gaza et en Cisjordanie et protestent contre cette situation. Les critiques judéo-américains des politiques sionistes se multiplient depuis des années. Un sondage réalisé en 2020 a révélé que 57 % des Juifs étaient favorables au conditionnement de l’aide militaire américaine à Israël en interdisant l’utilisation des fonds pour «l’annexion de la Cisjordanie». Un sondage réalisé en 2021 a révélé qu’un quart des Juifs américains pensaient qu’Israël était un État d’apartheid, les chiffres augmentant dans les cohortes les plus jeunes. Des sondages récents indiquent que la moitié des jeunes Juifs américains s’opposent aux politiques d’Israël.

Des personnes comme Zimmerman et Eitan ont des principes et une bonne dose de bravoure. Ils ont perdu leur emploi, ont dû rompre les liens avec leur famille et leurs amis et ont été victimes de toutes sortes d’abus.

Cependant, le judaïsme antisioniste ne résoudra pas à lui seul le désastre de l’État d’Israël pour le peuple juif, les Palestiniens ou qui que ce soit d’autre. Il faut pour cela que de larges masses de la classe ouvrière mondiale se mobilisent contre le capitalisme et l’impérialisme, qui ont engendré l’horreur qui se déroule aujourd’hui.

(Article paru en anglais le 21 décembre 2023)

ISRAELISM, bande annonce

(2:20)

Lorsque deux jeunes juifs américains élevés dans l'amour inconditionnel d'Israël sont témoins de la façon dont ce pays traite les Palestiniens, leur vie prend un virage à gauche. Leurs histoires révèlent un fossé générationnel de plus en plus profond sur l'identité juive moderne.


jeudi 16 janvier 2025

Les jeunes Américains sont particulièrement marqués par le génocide des Palestiniens




Jacob Lew, ambassadeur des Etats-Unis en Israël, révèle que l’impact du génocide à Gaza pour Israël sera définitif pour les futurs élus américains des nouvelles générations et qu’Israël a perdu la bataille de l’image aux Etats-Unis tout comme les démocrates ont perdu l’élection à cause de leur soutien à Israël.

Jacob Lew : « Vous ne pouvez pas ignorer l’effet de cette guerre sur les futurs décideurs américains. Les images, les témoignages et les implications éthiques laisseront une empreinte indélébile sur une génération entière. »

Selon 
Jacob Lew, les jeunes Américains, exposés à ces événements, sont particulièrement marqués par le génocide des Palestiniens :

« Les campus, les réseaux sociaux et les débats publics montrent déjà une fracture croissante dans le soutien traditionnel à Israël. »

« Dans quelques années, cette génération influencera directement la politique étrangère américaine, avec une perspective façonnée par ce conflit. Si Israël ne prend pas conscience de ces dynamiques, ils risquent de perdre un soutien critique à long terme.»

L'ambassadeur « déplore » la « mauvaise propagande d'Israël » qui n’a pas été suffisante pour contrer la masse d’informations sur les réseaux sociaux et dans les médias en dépit des efforts des Etats-Unis pour soutenir diplomatiquement Israël dans ses mensonges.

Source : Moonbee sur X


Oumma :

États-Unis/Israël : L’ambassadeur américain en Israël redoute l’affaiblissement du soutien des futures générations américaines

L’ambassadeur américain sortant en Israël, Jack Lew, exprime de vives inquiétudes quant à l’évolution de la perception d’Israël aux États-Unis, particulièrement auprès des futures générations de décideurs. Dans un entretien accordé au Times of Israel, il souligne que la guerre actuelle à Gaza marque un tournant décisif.

“Joe Biden est le dernier président de sa génération dont les souvenirs remontent à la création d’Israël”, observe-t-il, précisant que les futurs dirigeants américains, âgés aujourd’hui de 25 à 45 ans, n’auront comme référence que le conflit actuel.

L’ambassadeur critique notamment l’inefficacité de la communication israélienne face à la stratégie médiatique du Hamas. “L’Amérique a reçu une couverture médiatique de cette guerre qu’Israël n’a tout simplement pas su contrer efficacement”, déplore-t-il.

“Garder un large soutien bipartisan est un défi qu’on peut gagner, mais cela doit être un objectif”, souligne l’ambassadeur, qui s’inquiète de la montée d’un sentiment pro-palestinien chez les Démocrates et d’une tendance isolationniste chez les Républicains. Il estime d’ailleurs que “le soutien de Biden à Israël ces 15 derniers mois, face à une forte opposition dans les médias et au sein de son propre parti, a contribué à rendre son défi pour la réélection insurmontable.”

Face à ces défis, Jack Lew insiste sur l’importance stratégique de maintenir des liens forts avec l’Arabie saoudite et d’avancer sur la question palestinienne. “Il reste profondément dans l’intérêt d’Israël, de l’Arabie saoudite et de l’Amérique qu’il y ait une normalisation”, affirme-t-il, tout en soulignant que cela nécessitera “des dirigeants prêts à prendre des risques politiques” du côté israélien.


Accord de cessez-le-feu à Gaza trouvé : ce que l'on sait




 

Commentaire :

"Moins d’une demi-journée après l’annonce du cessez-le-feu, Israël s’empresse de satisfaire son insatiable soif de sang. Plus de 30 martyrs en une heure, un bloc résidentiel pulvérisé à Sheikh Radwan, et même les tentes des déplacés à Deir al-Balah n’échappent pas à la barbarie. Ce cessez-le-feu n’est qu’un écran de fumée, dissimulant un mépris total pour la vie et une volonté froide d’exterminer." Tomy.



Gaza, un cessez-le-feu. Oui, mais...



"ENFIN ! Soulagement. Après 15 mois de génocide un cessez-le-feu est signé. J’ai une pensée pour ces milliers de palestiniens assoiffés, affamés, épuisés, privés d’accès aux soins sous les bombes des criminels de guerre israéliens." Thomas Portes, député LFI.


"Les Palestiniens vivent un moment historique avec l'annonce du cessez-le-feu. Mais ils ne pardonneront ni aux génocidaires israéliens, ni aux pays occidentaux complices, ni aux régimes arabes traîtres, lâches et sans la moindre dignité." Taoufiq Tahani, président d'honneur de l'Association France Palestine Solidarité.

Après l'annonce d'un cessez-le-feu,
le rythme des bombardements a augmenté ces dernières heures

Israël mène des frappes après l’annonce de la trêve et tue des dizaines de Palestiniens à Gaza.



"HORREUR À GAZA !

ALORS QUE LE CESSEZ-LE-FEU EST PRÉVU DIMANCHE, ISRAËL A BOMBARDÉ LES TENTES DE CIVILS DÉPLACÉS DANS LE CENTRE DE
 GAZA, FAISANT PLUSIEURS MORTS ET BLESSÉS. 

LE RYTHME DES BOMBARDEMENTS A AUGMENTÉ CES DERNIÈRES HEURES." Cerfia.



"Les forces d’occupation israéliennes ont TUÉ environ 60 personnes à travers Gaza depuis l’annonce du cessez-le-feu !" Motasem A Dallou, journaliste.



L'administration Trump au service de l'ère messianique



Publication d'un média israélien qui reconnait que Trump est celui
 qui facilitera la mise en place des lois noahides pour les non-Juifs. 


A new inauguration

Yoseph Janowski
(Traduit par Isabelle)


Un nouveau président américain sera investi dans deux semaines, le 20e jour du mois hébreu Tevet.

Il y a 820 ans, le 20e jour du mois de Tevet, mourut le grand érudit Maïmonide. Il avait codifié la loi juive, notamment les sept lois noachiques que Dieu avait demandé à Moïse, au mont Sinaï, de transmettre à toutes les nations.

Alors que le nouveau président prend ses fonctions, c’est le moment opportun de prendre ces sept lois à cœur et d’utiliser l’influence des États-Unis pour dire au monde que le respect de ces lois apportera la paix.(...)

"Le nouveau gouvernement est composé de personnes qui prônent un monde plus sûr, notamment la sécurité d’Israël en Terre sainte. Ils sont déterminés à empêcher l’Iran de propager le terrorisme, à stopper les Houthis et à libérer les otages enlevés par le Hamas.

Peut-être accueillerons-nous bientôt une nouvelle ère, le temps du Machia’h, que Maïmonide décrit à la fin de son magnum opus :

« Il n’y aura plus de faim ni de guerre, car il y aura une abondance de bonté… L’occupation du monde entier sera uniquement de connaître D.ieu, … comme il est dit : (Isaïe 11 ; 9) « Le monde sera rempli de la connaissance de D.ieu, tout comme les eaux couvrent la mer. 

Que cela arrive très bientôt.

https://blogs.timesofisrael.com/a-new-inauguration/


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BONUS


Les lois noahides célébrées à chaque année aux États-Unis

Par Isabelle

Selon la loi juive, les non-juifs (les gentils) ne sont pas obligés de se convertir au judaïsme, mais ils sont tenus d'observer les sept lois de Noé pour être assurés d'une place dans le monde à venir (l'ère du Mashia'h, le monde de "paix et sécurité"), la "récompense finale des justes". Les non-juifs qui choisissent de suivre les sept lois de Noé sont considérés comme des « gentils justes » (c'est un privilège qu'on nous fait!).

Les 7 lois de Noé prévoient, entre autres, l'interdiction d'idolâtrie et des tribunaux noahides (avec peine capitale par décapitation). Dans la loi juive, Jésus est considéré comme une idole et la Trinité comme du polythéisme.

Maïmonide (un rabbin du Moyen-Âge qui a autorité dans le monde rabbinique) déclare que quiconque n'accepte pas les sept lois doit être exécuté, car Dieu a contraint le monde à suivre ces lois.

On peut penser que ces "lois noahides" sont la lubie d'un groupe ou d'une secte juive peu influente dans le monde occidental, et ailleurs, mais une recherche de moins de 30 minutes suffit à nous démontrer le contraire.

Le 16 avril 1989, George W. Bush a fait une proclamation officielle (5957) qui porte le nom de "Journée de l’éducation aux États-Unis". Cette proclamation célèbre les lois noahides en tant que fondement d'une société civilisée, la base morale de toutes les civilisations.

La proclamation honore le rabbin Menachem Schneerson et le mouvement Loubavitch mondial, "ceux qui promeuvent une éducation qui embrasse les valeurs morales et éthiques et souligne leur importance".

Depuis ce jour où la proclamation a été promulguée, le 16 avril 1989, la "Journée de l'éducation" est devenue une fête officielle dans le calendrier du peuple américain.

https://www.presidency.ucsb.edu/documents/proclamation-5956-education-day-usa-1989-and-1990


Source : 


mercredi 15 janvier 2025

La traque des criminels de guerre israéliens




« Vous vouliez l'enfer. Vous aurez l'enfer. »  
Le message du Général israélien Ghassan Alian aux résistants palestiniens et aux habitants de Gaza.


L'Italie a été exhortée à arrêter un général israélien, qui se trouverait actuellement à Rome, pour son implication dans des crimes contre l'humanité à Gaza.

La Fondation Hind Rajab, basée en Belgique, a déclaré qu'elle avait saisi la Cour pénale internationale (CPI) et informé les autorités italiennes, demandant l'arrestation immédiate du général de division Ghassan Alian des forces armées israéliennes.

« Alian a supervisé le blocus total de la Bande de Gaza, en faisant de la famine une arme de guerre et en ciblant les infrastructures civiles, y compris les hôpitaux, dans des actes assimilables à un génocide, à des crimes de guerre et à des crimes contre l'humanité », a déclaré la fondation.

Elle a ajouté qu'Alian, le chef de la coordination des activités du gouvernement israélien dans les territoires palestiniens, « a supervisé et mis en œuvre un blocus total de Gaza, privant la population de ressources essentielles telles que la nourriture, l'eau, l'électricité et les fournitures médicales. Cette politique délibérée de privation a entraîné une famine de masse, la mort de civils et la destruction d'infrastructures essentielles, y compris des hôpitaux ».

Francesca Albanese, rapporteur spécial des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés, a appelé les autorités italiennes à agir rapidement.

« Il est à espérer que la communauté internationale sera mieux organisée, ce qui permettra un échange rapide d'informations avec les autorités. Cela permettra de s'assurer que les cas de personnes soupçonnées de crimes internationaux sur leur territoire sont pris très au sérieux », a-t-elle déclaré sur X.

Faisant fi des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, l'armée israélienne poursuit sa guerre génocidaire contre la Bande de Gaza, faisant quelque 46 565 victimes, pour la plupart des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023.

En novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre de Netanyahu et de son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans la Bande de Gaza.

Israël est également poursuivi devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour crime de génocide, en raison de la guerre qu'il mène contre l'enclave palestinienne.


Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj

https://www.aa.com.tr/fr/monde/litalie-exhortée-à-arrêter-un-général-israélien-pour-crimes-contre-lhumanité/3449341


Israeli MASSACRES tonight in Gaza:

 



- 11 people KILLED in a house in Deir al Balah

- 7 people KILLED in a school in Gaza

- 4 people KILLED in Rafah

- 6 people KILLED in Al Burij

- 4 people KILLED in Al Nuseirat

In addition to 10s of WOUNDED in all targeted places!


Motasem A Dalloul, Gaza-based journalist.




L’hyper-ethnocentrisme des Juifs mis en évidence dans l’attitude israélienne à l’égard de la guerre à Gaza


Si vous savez quelque chose sur l'éthique juive traditionnelle (c'est-à-dire l'éthique juive avant qu'un grand nombre de travaux intellectuels ne soient réalisés visant à justifier le judaïsme en tant que religion moderne en Occident – cela apparaît dans l'article de Wikipédia sur l'éthique juive), vous savez que l’éthique juive d’avant les Lumières était entièrement basée sur le fait que les actions s’appliquaient à l’endogroupe ou à l’exogroupe. Les non-juifs n’avaient aucune valeur morale et pouvaient être exploités, voire assassinés, à condition que cela ne menace pas les intérêts de la communauté juive dans son ensemble.

J'ai beaucoup écrit sur la moralité des groupes juifs, en commençant par le chapitre 6 de "A People That Shall Alone" (Un peuple qui sera seul) :

"L’éthique commerciale et sociale telle que codifiée dans la Bible et le Talmud prenait pleinement conscience de l’appartenance à un groupe de manière à minimiser l’oppression au sein de la communauté juive, mais pas entre Juifs et Gentils. Le cas classique de pratiques commerciales différentielles envers les Juifs et les Gentils, consacré dans Deutéronome 23, est peut-être que les intérêts sur les prêts pourraient être facturés aux Gentils, mais pas aux Juifs. Bien que divers subterfuges aient parfois été trouvés pour contourner cette exigence, les prêts aux juifs dans l'Espagne médiévale étaient généralement accordés sans intérêt (Neuman 1969, I : 194), tandis que ceux aux chrétiens et aux musulmans étaient accordés à des taux allant de 20 à 40 pour cent (Lea 1906-07, I:97). Hartung (1992) note également que l'idéologie religieuse juive issue du Pentateuque et du Talmud a fortement pris en compte l'appartenance à un groupe pour évaluer la moralité d'actions allant du meurtre à l'adultère. Par exemple, le viol n’était sévèrement puni que s’il entraînait des conséquences négatives pour un homme israélite. Alors que le viol d’une vierge israélite fiancée était passible de la peine de mort, il n’y avait aucune peine pour le viol d’une femme non juive. Au chapitre 4, il a également été noté que les sanctions pour crimes sexuels contre les prosélytes étaient moindres que contre les autres Juifs."

Hartung note que selon le Talmud (b. Sanhédrin 79a), un Israélite n'est pas coupable s'il tue un Israélite alors qu'il pensait tuer un païen. Toutefois, si l’inverse se produisait, l’auteur serait passible de la peine de mort. Le Talmud contient également une variété de règles enjoignant l’honnêteté dans les relations avec les autres Juifs, mais tolérant le détournement des biens des Gentils, tirant parti des erreurs des Gentils dans les transactions commerciales et ne restituant pas aux Gentils les articles perdus (Katz 1961a, 38).[II]

Katz (1961a) note que ces pratiques ont été modifiées au cours des périodes médiévales et post-médiévales chez les Ashkénazes afin d'empêcher le "hillul hashem" (la honte de la religion juive). Selon les mots d’un synode de Francfort de 1603 : « Ceux qui trompent les Gentils profanent le nom du Seigneur parmi les Gentils » (cité dans Finkelstein 1924 : 280). Profiter des Gentils était permis dans les cas où le "hillul hashem" ne se produisait pas, comme l'indique la responsa rabbinique (les responsa sont les réponses des rabbins aux questions qui leur étaient posées) qui jugeait entre deux Juifs qui contestaient le droit à de tels bénéfices. Il s’agit clairement d’une éthique de groupe dans laquelle seul le dommage causé à son propre groupe est considéré comme empêchant les individus de profiter aux dépens d’un groupe externe. « Les normes éthiques s’appliquaient uniquement aux siens » (Katz 1961a : 42).

Le psychologue/anthropologue évolutionniste John Hartung, mentionné ci-dessus, a poursuivi son travail sur l'éthique juive sur son site Internet strugglesforexistence.com (luttespourexistence.com) ; note en particulier «Tu ne tueras pas… Qui ?». Le double standard éthique juif a été un thème majeur de l'antisémitisme à travers les âges, discuté dans le chapitre 2 de "Separation and Its Discontents" (La séparation et ses mécontentements) ; ces intellectuels sont de bons exemples :

Commençant avec les débats entre juifs et chrétiens au Moyen Âge (voir chapitre 7) et reprenant au début du XIXe siècle, le Talmud et d'autres écrits religieux juifs ont été condamnés comme prônant une double morale, en plus d'être anti-chrétiens, nationaliste et ethnocentrique, une vision qui bénéficie d'un soutien considérable (voir Hartung 1995 ; Shahak 1994 ; PTSDA, Ch. 6). Par exemple, l’historien Goldwin Smith (1894, 268) de l’Université Cornell fournit un certain nombre de passages talmudiques illustrant la « moralité tribale » et « la fierté tribale et le mépris de l’humanité commune » (p. 270) qui, selon lui, étaient caractéristiques de la religion juive et de l’écriture religieuse juive. Smith fournit le passage suivant suggérant que des subterfuges peuvent être utilisés contre les Gentils dans des procès à moins qu'un tel comportement ne nuise à la réputation de l'ensemble du groupe juif (c'est-à-dire la « sanctification du Nom ») :

Lorsqu'un litige s'élève entre un Israélite et un païen, si vous pouvez justifier le premier selon les lois d'Israël, justifiez-le et dites : « Ceci est notre loi » ; de même, si vous pouvez le justifier par les lois des païens, justifiez-le et dites [à l'autre partie :] « Ceci est votre loi » ; mais si cela ne peut se faire, nous usons de subterfuges pour le contourner. C'est le point de vue de R. Ismaël, mais R. Akiba a dit qu'il ne fallait pas tenter de le contourner à cause de la sanctification du Nom. Or, selon R. Akiba, toute la raison [semble être] à cause de la sanctification du Nom, mais s'il n'y avait pas de violation de la sanctification du Nom, nous pourrions le contourner ! (Baba Kamma fol. 113a)

Smith commente que « les critiques du judaïsme sont accusés de sectarisme racial, ainsi que de sectarisme religieux. L’accusation vient étrangement de ceux qui se font appeler le peuple élu, font de la race une religion et traitent toutes les races, sauf la leur, comme des Gentils, des païens et des impures » (p. 270).

[Économiste, historien, sociologue] Werner Sombart (1913, 244-245) a résumé le caractère endo-groupe/exogroupe de la loi juive en notant que « les devoirs envers [l'étranger] n'ont jamais été aussi contraignants qu'envers votre « prochain », votre compatriote juif. . Seule l’ignorance ou le désir de déformer les faits affirmeront le contraire... [T] il n'y a eu aucun changement dans l'idée fondamentale selon laquelle vous devez moins de considération à l'étranger qu'à l'un des vôtres... Avec les Juifs, [un Juif] veillera scrupuleusement à avoir des poids et une mesure justes ; mais quant à ses relations avec les non-Juifs, sa conscience sera tranquille même s’il peut obtenir un avantage injuste. » Pour étayer son propos, Sombart cite la citation suivante de Heinrich Graetz, un éminent historien juif du XIXe siècle :

"Déformer une phrase hors de son sens, utiliser toutes les astuces de l'avocat habile, jouer sur les mots et condamner ce qu'ils ne connaissent pas... telles étaient les caractéristiques du juif polonais... Il a perdu l’honnêteté et la bien-pensance aussi complètement que la simplicité et la véracité. Il se rendit maître de toute la gymnastique des écoles et les appliqua pour obtenir l'avantage sur quelqu'un de moins rusé que lui. Il prenait plaisir à tricher et à aller trop loin, ce qui lui procurait une sorte de joie de victoire. Mais il ne pouvait pas traiter ses semblables juifs de cette manière : ils étaient aussi connaisseurs [de ces pratiques] que lui. C'était le non-juif qui, à sa perte, ressentait les conséquences de l'esprit talmudiquement formé du juif polonais." (Dans Sombart 1913, 246)

… Le sociologue allemand pionnier Max Weber (1922, 250) a également vérifié cette perception, notant que « En tant que peuple paria, [les Juifs] ont conservé le double standard de morale qui est caractéristique de la pratique économique primordiale dans toutes les communautés : ce qui est interdit par rapport à ses frères sont autorisés vis-à-vis des étrangers. »

Un thème commun aux écrits antisémites allemands de la fin du XVIIIe et du XIXe siècle soulignait la nécessité d’une réhabilitation morale des Juifs – leur corruption, leur tromperie et leur tendance à exploiter les autres (Rose 1990). De telles opinions se retrouvent également dans les écrits de Ludwig Börne et Heinrich Heine (tous deux d’origine juive) et parmi des intellectuels non juifs tels que Christian Wilhelm von Dohm (1751-1820) et Karl Ferdinand Glutzkow (1811-1878), qui affirmaient que l’immoralité juive était en partie le résultat de l’oppression des Gentils. Theodor Herzl considérait l’antisémitisme comme « une réaction compréhensible aux défauts des Juifs » provoquée en fin de compte par la persécution des Gentils : les Juifs avaient été éduqués pour être des « sangsues » possédant un « pouvoir financier effrayant » ; ils étaient « un peuple adorateur de l’argent, incapable de comprendre qu’un homme peut agir pour d’autres motifs que l’argent » (dans Kornberg 1993 : 161, 162). Leur volonté de pouvoir et leur ressentiment envers leurs persécuteurs ne pouvaient s’exprimer qu’en déjouant les Gentils dans les relations commerciales » (Kornberg 1993, 126). Theodor Gomperz, contemporain de Herzl et professeur de philologie à l’Université de Vienne, a déclaré : « L’avidité du gain est devenue… un défaut national [chez les Juifs], tout comme, semble-t-il, la vanité (la conséquence naturelle d’une existence atomiste éloignée du souci des intérêts nationaux et publics) » (dans Kornberg 1993 : 161).

Nous ne devrions donc pas être surpris de constater qu’un grand nombre de Juifs considèrent les Palestiniens comme n’ayant aucune valeur morale. Ils sont considérés comme littéralement non humains, comme l’a noté l’éminent Rabbi Loubavitcher Schneerson :

"Nous ne sommes pas confrontés à un cas de changement profond dans lequel une personne se situe simplement à un niveau supérieur. Nous avons plutôt le cas d’une… espèce totalement différente…. Le corps d’une personne juive est d’une qualité totalement différente de celui des [membres] de toutes les nations du monde…. La différence de qualité intérieure [du corps]… est si grande que les corps seraient considérés comme des espèces complètement différentes. C'est la raison pour laquelle le Talmud déclare qu'il existe une différence d'attitude halakhique à l'égard des corps des non-juifs [par opposition aux corps des juifs] : « leurs corps sont en vain »…. Il existe une différence encore plus grande en ce qui concerne l'âme. Il existe deux types d'âmes contraires, une âme non juive issue de trois sphères sataniques, tandis que l'âme juive est issue de la sainteté." (voir ici)

Les différentes espèces n’ont aucune obligation morale les unes envers les autres : prédateur et proie, parasite et hôte, humains domestiquer le bétail et manger de la viande et des produits laitiers.

Cette éthique diffère radicalement de l’universalisme occidental. omis par l’impératif moral de Kant : « N’agissez que selon cette maxime par laquelle vous pouvez en même temps vouloir qu’elle devienne une loi universelle. » L’universalisme moral est fondamental pour l’individualisme occidental : les groupes en soi n’ont aucun statut moral – exactement le contraire du judaïsme.

Les Juifs peuvent souvent se présenter comme le summum de la moralité, mais les apparences peuvent être trompeuses. D’après ma critique de The Jewish Century de Yuri Slezkine :

En 1923, plusieurs intellectuels juifs publièrent un recueil d’essais reconnaissant le « péché amer » de la complicité juive dans les crimes de la Révolution. Selon les mots d’un contributeur, I. L. Bikerman, « il va sans dire que tous les Juifs ne sont pas bolcheviks et que tous les bolcheviks ne sont pas juifs, mais ce qui est tout aussi évident est la participation juive disproportionnée et incommensurablement fervente aux tourments d’une Russie à moitié morte par les bolcheviks » (p. 183). De nombreux commentateurs des bolcheviks juifs ont souligné la « transformation » des Juifs : Selon les mots d’un autre commentateur juif, G. A. Landau, « la cruauté, le sadisme et la violence semblaient étranger à une nation si éloignée de l’activité physique. Et un autre commentateur juif, Ia. A Bromberg, a noté que : l'amoureux de la liberté autrefois opprimé était devenu un tyran d'un « arbitraire despotique inouï »…. L'opposant convaincu et inconditionnel à la peine de mort, non seulement pour les crimes politiques mais aussi pour les délits les plus odieux, qui ne pouvait pas, pour ainsi dire, regarder un poulet se faire tuer, s'est transformé extérieurement en un homme vêtu de cuir et armé d'un revolver et, en fait, il a perdu toute ressemblance humaine (pp. 183-184). Cette « transformation » psychologique des Juifs russes n’était probablement pas si surprenante pour les Russes eux-mêmes, étant donné la découverte de Gorki selon laquelle les Russes d’avant la Révolution considéraient les Juifs comme dotés d’un « égoïsme cruel » et craignaient de devenir les esclaves des Juifs.

Au moins jusqu’à la guerre de Gaza, les Juifs ont réussi à se présenter comme des modèles moraux et comme des champions des opprimés dans l’Occident contemporain. La communauté juive organisée a été la pionnière du mouvement des droits civiques et a été de fervents défenseurs des politiques libérales en matière d'immigration et de réfugiés, toujours avec la rhétorique de la supériorité morale (masquant les motivations manifestement intéressées du recrutement de non-Blancs sur lesquels on pouvait compter pour s'allier avec les Juifs dans le monde). leur effort pour diminuer le pouvoir de l’ancienne majorité blanche en en faisant les sujets d’une hégémonie politique multiculturelle et anti-blanche ici.

Cela me pèse énormément. Cette position juive de supériorité morale est une illusion dangereuse, et nous devons être réalistes quant à ce que l’avenir nous réserve alors que les Blancs continuent de perdre le pouvoir politique dans tous les pays occidentaux. Une fois les gants retirés, il n’y a aucune limite à ce que les Juifs au pouvoir peuvent faire si leur pouvoir actuel dans tout l’Occident continue de croître. La propagande multiculturelle omniprésente des groupes ethniques vivant en harmonie dans tout l’Occident se transformera rapidement en une guerre de vengeance pour les prétendus griefs historiques que les Juifs nourrissent contre l’Occident, depuis la destruction du Second Temple par les Romains jusqu’aux événements de la Seconde Guerre mondiale. . Cette même vengeance a été fatale à plusieurs millions de Russes et d’Ukrainiens. C’est le sort des Palestiniens que nous voyons se dérouler sous nos yeux. Deux articles récents ont clairement mis ce point en évidence.

Megan Stack dans le New York Times :

Israël s’est endurci et les signes de ce durcissement sont bien visibles. Langage déshumanisant et promesses d’anéantissement de la part des dirigeants militaires et politiques. Des sondages qui ont révélé un large soutien aux politiques qui ont semé la dévastation et la famine à Gaza. Selfies de soldats israéliens se lissant fièrement dans les quartiers palestiniens écrasés par les bombes. Une répression contre les formes même légères de dissidence parmi les Israéliens.

La gauche israélienne – les factions qui critiquent l’occupation des terres palestiniennes et privilégient plutôt les négociations et la paix – est désormais une souche flétrie d’un mouvement autrefois vigoureux. Ces dernières années, l’attitude de nombreux Israéliens à l’égard du « problème palestinien » allait largement d’une lassitude détachée à une conviction intransigeante selon laquelle chasser les Palestiniens de leurs terres et les soumettre est l’œuvre de Dieu. (…)

Mais le massacre israélien à Gaza, la famine rampante, la destruction massive des quartiers – voilà, selon les sondages, la guerre que le public israélien voulait. Une enquête de janvier a révélé que 94 pour cent des Juifs israéliens ont déclaré que la force utilisée contre Gaza était appropriée, voire insuffisante. En février, un sondage a révélé que la plupart des Juifs israéliens s’opposaient à l’entrée de nourriture et de médicaments à Gaza. Ce n’est pas M. Netanyahu seul, mais aussi les membres de son cabinet de guerre (dont Benny Gantz, souvent invoqué comme l’alternative modérée à M. Netanyahu) qui ont rejeté à l’unanimité un accord du Hamas visant à libérer les otages israéliens et, à la place, ont lancé une attaque contre la ville de Netanyahu. Rafah, regorgeant de civils déplacés.

« C’est tellement plus facile de tout mettre sur le dos de Netanyahu, parce qu’alors on se sent tellement bien dans sa peau et Netanyahu est l’obscurité », a déclaréGideon Levy, un journaliste israélien qui documente l’occupation militaire israélienne depuis des décennies. "Mais l'obscurité est partout." …

Comme la plupart des évolutions politiques, le durcissement d’Israël s’explique en partie par un changement de génération : les enfants israéliens dont les premiers souvenirs sont imprégnés des attentats-suicides ont désormais atteint l’âge adulte. La dérive vers la droite pourrait être durable en raison de la démographie, les juifs orthodoxes et ultra-orthodoxes modernes (qui votent de manière disproportionnée à droite) ayant systématiquement plus d’enfants que leurs compatriotes laïcs.

Plus important encore, de nombreux Israéliens sont sortis de la deuxième Intifada avec une vision clivée des négociations et, plus largement, des Palestiniens, qui ont été ridiculisés comme étant incapables de faire la paix. Cette logique a commodément effacé le propre rôle d’Israël dans le sabotage du processus de paix par le biais de saisies de terres et d’expansion des colonies. Mais quelque chose de plus large s’était installé – une qualité que les Israéliens m’ont décrite comme un déni engourdi et dissocié de l’ensemble du sujet des Palestiniens.

« Les questions des colonies ou des relations avec les Palestiniens ont été écartées pendant des années », m’a dit Tamar Hermann. « Le statu quo était acceptable pour les Israéliens. »

Mme Hermann, chercheuse principale à l’Institut israélien de la démocratie, est l’une des experts les plus respectés du pays en matière d’opinion publique israélienne. Ces dernières années, dit-elle, les Palestiniens n’ont guère retenu l’attention des Juifs israéliens. Elle et ses collègues dressaient périodiquement des listes de problèmes et demandaient aux répondants de les classer par ordre d'importance. Peu importe le nombre de choix présentés par les sondeurs, dit-elle, la résolution du conflit israélo-palestinien arrive en dernière position dans presque toutes les mesures. …

En près de deux décennies – depuis l’apaisement de la deuxième Intifada jusqu’à la fin désastreuse du 7 octobre – Israël a remarquablement réussi à se protéger de la violence de l’occupation. Les roquettes tirées depuis Gaza pleuvent périodiquement sur les villes israéliennes, mais depuis 2011, le système de défense israélien Iron Dome a intercepté la plupart d’entre elles. Les mathématiques de la mort ont largement favorisé Israël : de 2008 au 7 octobre, plus de 6 000 Palestiniens ont été tués dans ce que les Nations Unies appellent « le contexte d’occupation et de conflit » ; pendant cette période, plus de 300 Israéliens ont été tués.

Les organisations de défense des droits de l’homme – y compris des groupes israéliens – ont rédigé des rapports détaillés expliquant pourquoi Israël est un État d’apartheid. C’était embarrassant pour Israël, mais cela n’a vraiment rien donné. L'économie était florissante. Les États arabes autrefois hostiles se sont montrés disposés à signer des accords avec Israël après juste un petit harcèlement performatif à l’égard des Palestiniens.

Ces années ont donné aux Israéliens un avant-goût de ce qui pourrait être le rêve le plus insaisissable de l’État juif : un monde dans lequel il n’existerait tout simplement pas de problème palestinien.

Daniel Levy, ancien négociateur israélien et aujourd’hui président du groupe de réflexion U.S./Middle East Project, décrit « le niveau d’orgueil et d’arrogance qui s’est accumulé au fil des années ». Ceux qui mettaient en garde contre l’immoralité ou la folie stratégique de l’occupation des territoires palestiniens « ont été rejetés », a-t-il dit, « du genre : « Il suffit de s’en remettre ».

Si les responsables américains comprennent l’état de la politique israélienne, cela ne se voit pas. Les responsables de l’administration Biden ne cessent de parler d’un État palestinien. Mais les terres réservées à un État ont été progressivement couvertes de colonies israéliennes illégales, et Israël lui-même s’est rarement opposé aussi ouvertement à la souveraineté palestinienne.

Il y a une raison pour laquelle M. Netanyahu continue de rappeler à tout le monde qu’il a passé sa carrière à saper l’État palestinien : c’est un argument de vente. M. Gantz, qui est plus populaire que M. Netanyahu et est souvent mentionné comme son successeur probable, est un centriste selon les normes israéliennes – mais lui aussi a repoussé les appels internationaux en faveur d’un État palestinien.

Daniel Levy décrit ainsi la division actuelle entre les principaux hommes politiques israéliens : Certains croient qu'il faut « gérer l'apartheid d'une manière qui donne plus de liberté aux Palestiniens – c'est [Yair] Lapid et peut-être Gantz certains jours », tandis que les extrémistes comme M. Smotrich et le ministre de la Sécurité Itamar Ben Gvir « visent réellement à se débarrasser des Palestiniens. Éradication. Déplacement."

Le carnage et la cruauté subis par les Israéliens le 7 octobre auraient dû faire comprendre la futilité de s’isoler des Palestiniens tout en les soumettant à des humiliations et à des violences quotidiennes. Tant que les Palestiniens seront pris au piège d’une violente occupation militaire, privés de leurs droits fondamentaux et obligés d’accepter leur sort d’êtres intrinsèquement inférieurs, les Israéliens vivront sous la menace de soulèvements, de représailles et de terrorisme. Il n’existe pas de mur assez épais pour supprimer à jamais un peuple qui n’a rien à perdre.

* * *

Ilana Mercer est une juive d'Afrique du Sud qui a posté sur divers sites conservateurs. Elle affirme ici l’inavouable à propos d’Israël – et par implication, d’une très large bande de Juifs vivant en Occident : que la sociopathie envers les non-Juifs est entièrement répandue parmi les Juifs. Personne ne devrait être surprisséduit par cela. Mon seul reproche est que les vrais sociopathes n’ont aucune culpabilité et prennent même plaisir à faire du mal aux autres sans égard à leur religion ou à leur origine ethnique. Mais ces mêmes Juifs qui se délectent du massacre des Palestiniens sont des patriotes juifs et aiment leur propre peuple. Mais ils ont une forme extrême de moralité endogroupe – une moralité qui est intimement liée à ce que j’appelle « l’hyper-ethnocentrisme » juif (par exemple ici).

Ilana Mercer sur Lew Rockwell.com : C'est triste à dire, mais, en chiffres, la société israélienne est systématiquement sociopathique.

En distinguant le bien du mal, nous devons faire la distinction entre les actes qui sont criminels uniquement parce que l'État les a criminalisés (mala prohibita), par opposition aux actes qui sont universellement mauvais (malum in se). Le pillage de Gaza par Israël est un malum in soi, un mal universel. Gaza est clairement un cas facile en matière d’éthique. Ce n’est pas comme si le génocide en cours à Gaza pouvait un jour être qualifié ou diffamé.

Pourtant, en Israël, aucune atrocité perpétrée par Tsahal (Forces de défense israéliennes) à Gaza n’est trop flagrante pour être ignorée. L’une des principales autorités de Gaza, le Dr Norman Finkelstein, qualifie Israël d’État fou. « Ce n’est certainement pas un État juif », affirme-t-il. « Une nation meurtrière, une nation démoniaque », rugit Scott Ritter – un expert militaire américain légendaire et plus grand que nature, aux rapports prédictifs et fiables sur les théâtres de guerre dont je fais référence depuis 2002. Que l’État juif soit génocidaire est une évidence. pas en litige. Mais qu’en est-il de la société israélienne ? Est-ce que c'est malade aussi ? Qu’en est-il des manifestants anti-gouvernementaux israéliens qui inondent désormais les rues de la métropole israélienne ? Que pensent-ils de la campagne incessante, à l’échelle industrielle, de massacres et de famine à Gaza, au nord, au centre et au sud ?

Ce n’est pas le cas.

En quête désespérée d’une humanité universelle – d’une sensibilité morale transcendante – parmi la masse des Israéliens qui protestent contre l’État ; J'ai parcouru de nombreuses transcriptions pendant sept mois. J'ai regardé des volumes de séquences vidéo, cherchant comme je l'étais la mention, par les manifestants israéliens, de la guerre d'extermination menée en leur nom contre leurs voisins de Gaza. Je n'en ai trouvé aucun. À mon grand étonnement, je n’ai pas rencontré un seul manifestant israélien qui pleurait pour qui que ce soit, sauf lui-même, ses proches, ses compatriotes et leurs otages. Les Israéliens semblent inconscients des ruines indicibles, irréversibles et irrémédiables qui les entourent.

Encore une fois : je n’ai trouvé aucune humanité transcendante parmi les manifestants israéliens ; aucune allusion à l’ordre moral universel qu’expriment le droit international humanitaire, le droit naturel et le sixième commandement. Je n’ai trouvé que des itérations interminables parmi les Juifs israéliens de leurs intérêts sectaires.

De leur côté, les manifestants souhaitent simplement un changement de régime. Ils imputent à Netanyahu uniquement la responsabilité des otages ensevelis à Gaza, même si Benny Gantz (Parti de l'unité nationale), rival ostensible de Bibi Netanyahu (Likud), et d'autres membres du cabinet de guerre, ne font qu'un sur le plan philosophique (Ganz s'était vanté, en 2014, qu’il « renverrait certaines parties de Gaza à l’âge de pierre »). En ce qui concerne la guerre holocauste menée à Gaza et qui s’étend à la Cisjordanie, il n’y a aucun gouffre entre ces derniers et les autres suprématistes juifs sordides qui constituent « la direction de guerre d’Israël ».

Si vous doutez de mes conclusions concernant les manifestants israéliens, notez le discours bourdonnant du 11 mai de la manifestante Na’ama Weinberg, qui exigeait un changement de gouvernement. Weinberg a condamné l'invasion de Rafah et l'absence de stratégie politique, les qualifiant de périls pour la survie des otages et de la nation. Elle a déploré la « torture indescriptible » subie par les otages. Lorsque Weinberg a mentionné « les évacués négligés », je me suis allumé. Neuf cent mille Palestiniens ont été déplacés de Rafah au cours des deux dernières semaines. Quarante pour cent de la population de Gaza. Mon espoir était éphémère. Il est vite apparu que Weinberg voulait dire que les citoyens des communautés frontalières israéliennes étaient évacués. C’était là l’étendue des sympathies de Weinberg pour « l’abattoir de civils » plus tard. Sa sensibilité sectaire n’était qu’un ordre inférieur.

La froideur des sentiments des manifestants israéliens a été largement remarquée.

Écrivant pour Foreign Policy, un magazine grand public américain, Mairav ​​Zonszein, chercheur à l'International Crisis Group, observe ce qui suit :

« Les milliers d’Israéliens qui manifestent à nouveau dans les rues ne protestent pas contre la guerre. À l’exception d’une infime poignée d’Israéliens, de Juifs et de Palestiniens, ils n’appellent ni à un cessez-le-feu, ni à la fin de la guerre, ni à la paix. Ils ne protestent pas contre le massacre par Israël d’un nombre sans précédent de Palestiniens à Gaza ni contre les restrictions imposées à l’aide humanitaire qui ont conduit à une famine massive. (Certains Israéliens de droite vont même plus loin en bloquant activement l’entrée de l’aide dans la bande de Gaza.) Ils n’invoquent certainement pas la nécessité de mettre fin à l’occupation militaire, qui en est maintenant à sa 57e année. Ils protestent principalement contre le refus de Netanyahu de démissionner et contre ce qu’ils considèrent comme sa réticence à conclure un accord d’otages.

L’incitation publique se poursuit à un rythme soutenu. Les déclarations génocidaires saturent la société israélienne. Le « charmant » Itamar Ben Gvir a mis à jour son répertoire, du genre si bien raconté par les Sud-Africains (celui-ci inclus). Le 14 mai, sous le rugissement de la foule, le ministre israélien de la Sécurité nationale a de nouveau insisté pour que les Palestiniens soient volontairement encouragés à émigrer (comme si tout ce qui est arrivé aux Palestiniens de Gaza depuis le 7 octobre était « volontaire »). Il s’exprimait lors d’un rassemblement de colons à la frontière nord de Gaza, au cours duquel des milliers de yahoos regardaient les « feux d’artifice » déployés au-dessus de Gaza et applaudissaient pour avoir pillé la terre des morts et y mourir.

« C’est la faute des médias », protesterez-vous. « Les Israéliens, comme les Américains, subissent simplement un lavage de cerveau de la part de leurs médias. »

Il est indiscutable que les médias israéliens – d’Arutz 7 à Channel 12 (« [Les Gazaouis doivent] mourir de « morts dures et angoissantes »), en passant par Israel Today, jusqu’à Now 14 (« Nous allons vous massacrer, vous et vos partisans »), et les médias bas de gamme , vulgaires sous-intelligents de i24, sont une idiocratie énergique et obsédée par elle-même.

Ces médias présentent des types excitables, transmettant avec volubilité leur tribalisme atavique et primitif dans un hébreu pidgin laid et anglicisé. Et chacun de ces spécimens a toujours une « teoria » : une théorie.

Naveh Dromi est beaucoup plus attrayant en termes de visage et de voix que Benita Levin, la présentatrice d'i24, un Kugel sud-africain dur et vinaigré. Dromi est chroniqueur pour Ha’aretz, le plus intrigant des quotidiens israéliens (de centre-gauche). Ha’aretz avait autrefois du lest intellectuel. Dans son hébreu pauvre, Dromi a tweeté à propos de sa « teoria » particulière : « une seconde Nakba » est à venir. Ailleurs, elle a parlé à toute vitesse sur « les Palestiniens en tant que groupe redondant ». Rien n'empourpre ses jolies joues.

De telles déclarations sur la suprématie juive imprègnent les médias juifs israéliens. Mais non; ce n’est pas la faute des médias israéliens. La fermeture de l’esprit israélien est entièrement volontaire.

Selon un article d’Oxford Scholarship Online, le « paysage médiatique en Israël » témoigne d’une « saine concurrence » et d’un déclin de la concentration. « [C]alculé sur une base par habitant », « le nombre de voix médiatiques en Israël », dans l’ensemble, « se situe près du sommet des pays étudiés ».

Israël dispose de médias solides et privés. Ces médias s’adressent au public israélien, qui a un intérêt filial à rendre hommage aux Forces de défense israéliennes (FDI), dans lesquelles servent chaque fils et chaque fille. Pour cette raison, affirme Gideon Levi de Ha’aretz, dans ses nombreuses interviews télévisées sur YouTube, l’armée est le veau d’or du pays.

L’opinion publique dominante, insiste Levi, façonne les médias, et non l’avers.

Levi atteste que les médias de droite et de gauche ne font qu’un lorsqu’il s’agit du sujet de Tsahal et du peuple palestinien. Et en cela, les médias israéliens reflètent l’opinion publique dominante. C’est le public qui ne souhaite rien voir des souffrances à Gaza et prend soin de ne jamais dénigrer ou douter de Tsahal. De leur côté, les journalistes militaires ne sont que des incrustés, au lit des militaires.

Au moins jusqu’à présent, les Israéliens ont été largement indifférents aux effusions de sang orgiaques et aveugles de leur armée à Gaza. La plupart exigeaient simplement le retour de leurs otages et la poursuite de l’assaut contre les habitants de Gaza, ponctué de cessez-le-feu périodiques.

Alors, la société juive israélienne est-elle malade elle aussi ?

Lorsque « 88 % des personnes juives israéliennes interrogées » donnent « une évaluation positive de la performance de Tsahal à Gaza jusqu’à présent » (Tamar Hermann, « War in Gaza Survey 9 », Israel Democracy Institute, 24 janvier 2024), et « [une] majorité absolue (88 %) justifie également l’ampleur des pertes du côté palestinien » ; (Gershon H. Gordon, The Peace Index, janvier 2024, Faculté des sciences sociales, Université de Tel Aviv) – il est juste de conclure que la diabolique FDI est, pour l’essentiel, la voix de la communauté judéo-israélienne.

Considérez ceci : à la fin du mois de janvier, la bande de Gaza était déjà, dans l’ensemble, devenue inhabitable, un paysage lunaire. Néanmoins, 51 % des Juifs israéliens ont déclaré qu’ils pensaient que Tsahal utilisait une force appropriée (51 %) ou pas assez de force (43 %) à Gaza. (Source : personnel du Jerusalem Post, « Les Juifs israéliens croient que Tsahal utilise la force appropriée à Gaza », 26 janvier 2024.)

Remarque : les opinions interrogées ne sont pas divisées entre les Israéliens favorables au génocide et les Israéliens opposés au génocide. Au contraire, la division dans la société israélienne semble se situer entre les Juifs israéliens favorables aux niveaux actuels de génocide et ceux favorables à une plus grande industrie dans ce qui était déjà des niveaux industriels et des méthodes de meurtre.

Les attitudes en Israël n’ont fait que se durcir depuis : à la mi-février, 58 pour cent de cette cohorte juive se plaignait du fait que les forces déployées jusqu’à présent n’étaient pas suffisantes ; et 68 pour cent « ne soutiennent pas le transfert de l’aide humanitaire à Gaza ». (Personnel du Jerusalem Post, « La majorité des Israéliens juifs opposés à l’État palestinien démilitarisé », 21 février 2024.) [On se demande si la jetée humanitaire de l’administrateur Biden – celle qui a dérivé dans la mer peu après son installation – a été sabotée.]

Supprimez le verbe « endurci ». Les attitudes au sein de l’Israël juif ne se sont pas seulement durcies, mais portent la marque d’un changement radical. sociopathie sociétale.

Lorsqu’on leur a demandé, en particulier, « dans quelle mesure Israël devrait-il prendre en considération les souffrances de la population palestinienne lors de la planification de la poursuite des combats là-bas », les Juifs israéliens interrogés sont restés cohérents tout au long des mois d’attaque contre Gaza, de la fin de l’année dernière. d’octobre 2023 à fin mars 2024. L’Institut israélien de la démocratie, un organisme de sondage, a constaté que :

«[M]algré les progrès de la guerre à Gaza et les critiques sévères d'Israël de la part de la communauté internationale concernant les dommages infligés à la population palestinienne, une très grande majorité de l'opinion juive continue de penser qu'Israël ne devrait pas prendre en compte les souffrances des civils palestiniens dans la planification de la poursuite des combats. En revanche, une majorité similaire du public arabe en Israël est du point de vue opposé et pense que ces souffrances devraient être dûment prises en considération. » (Tamar Hermann, Yaron Kaplan, Dr Lior Yohanani, « War in Gaza Survey 13 », Israel Democracy). Institute, 26 mars 2024.)

De larges majorités au centre israélien (71 pour cent) et à droite (90 pour cent) estiment qu’« Israël ne devrait prendre en compte les souffrances de la population palestinienne que dans une faible mesure, voire ne devrait pas le faire du tout ».

Terminons néanmoins cette toile avec la « bonne » nouvelle : sur la gauche israélienne « au cœur saignant » ; « seulement » (je suis cynique) 47 pour cent d'un échantillon « pensent qu'Israël ne devrait pas prendre en considération les souffrances des civils palestiniens à Gaza ou ne devrait le faire que dans une faible mesure, tandis que 50 pour cent pensent qu'il devrait tenir compte de leur sort. dans une assez grande ou très grande mesure. » (Ibid.)

En d’autres termes, l’ensemble de la gauche juive israélienne a tendance à penser que le sort des habitants de Gaza doit être pris en compte, mais pas nécessairement mis fin.

Dans les faits, et comme j’ai malheureusement dû le montrer ici, l’État israélien et la société civile sont motivés par la suprématie juive, une suprématie qui ne voit que peu ou pas de valeur dans la vie et les aspirations des Palestiniens. …

* * *

Encore une fois, tout étudiant en histoire juive, en éthique juive et en hyper-ethnocentrisme juif ne devrait pas en être surpris. Notre problème existentiel est que nous devons éviter le sort des Russes, des Ukrainiens et des Palestiniens. Les Juifs au pouvoir feront tout ce qu’ils peuvent pour s’opposer aux intérêts des non-Juifs, quelle que soit la société dans laquelle ils résident, que ce soit en promouvant une politique d’immigration et de réfugiés destructrice pour la nation ou – lorsqu’ils ont le pouvoir absolu – en torturant, en emprisonnant et en génocide.

Le contraste entre les médias israéliens hyper-ethnocentriques décrits par Mercer et les médias anti-blancs, utopiques et multiculturels de l’Occident, dont la plupart sont détenus et dirigés par des Juifs, ne pourrait être plus grand. Alors que les médias israéliens reflètent l’ethnocentrisme du public israélien, les médias occidentaux font de leur mieux pour façonner les attitudes du public, y compris des messages anti-Blancs constants et toujours croissants – des messages formulés moralement qui sont efficaces auprès de très larges pourcentages de Blancs. en particulier les femmes, probablement pour des raisons évolutives propres aux cultures individualistes occidentales (ici, Ch. 8). L’état des médias occidentaux est la preuve A des Juifs en tant qu’élite hostile en Occident.

Il devrait être évident à ce stade que les cultures occidentales sont à l’opposé des cultures du Moyen-Orient où règnent l’ethnocentrisme et le collectivisme. Les Occidentaux ont beaucoup moins de pensée endogroupe-exogroupe si typique de la culture juive à travers l’histoire.

L’individualisme ne nous a en effet pas servi et a été un désastre pour les peuples occidentaux. Rien de moins qu’une forte conscience d’un groupe dans lequel les Juifs sont considérés comme un groupe externe puissant et très dangereux nous sauvera désormais.

Kevin MacDonald

Traduction Google

mardi 14 janvier 2025

Témoignages de Palestiniens emprisonnés par Israël




La Commission des affaires des détenus et des ex-détenus et l'association des prisonniers palestiniens révèlent de nouveaux témoignages sur les crimes commis dans les prisons israéliennes :

Détails choquants :

▪️ Des soldats de l'occupation israélienne ont brûlé un prisonnier avec de l’eau chaude.

▪️ Des soldats de l’occupation ont uriné sur des détenus et les ont aspergés d’eaux usées.

▪️ Le camp de Sdeh Teyman n’est pas le seul endroit où la torture est pratiquée par l’occupation.

▪️ L’occupation a récemment ouvert une prison sous les cellules de la prison de Ramla.

▪️ Depuis le début de la guerre, l’occupation a établi plusieurs camps de détention pour les prisonniers.

▪️ Les prisonniers de la prison du Néguev sont détenus dans des tentes déchirées.

▪️ Les détenus sont confrontés à la faim et au froid.

▪️ La prothèse oculaire d’un prisonnier est tombée suite à de violents passages à tabac, et les soldats ont confisqué ses lunettes.

▪️ L’un des détenus, visité par un avocat, apprend qu'il perdu sa femme et des membres de sa famille pendant le génocide en cours.

▪️ Un prisonnier a déclaré que les détenus sont « affamés, malades et grelottent de froid toute la nuit ».


Source : Eye on Palestine (plus de 12,9 millions d'abonnés sur Instagram) documente quotidiennement les abus et les violations commis par Israël en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza.

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« La détention du Dr Hussam Abu Safiya a été prolongée jusqu’au 13 février 2025 par un tribunal militaire israélien », nous apprend l’ONG Al Mezan Center for Human Rights.

Les autorités israéliennes ont également prolongé l’interdiction de son accès à un avocat jusqu’au 22 janvier 2025, marquant la deuxième prolongation de ce type depuis son enlèvement.

Sans doute les autorités israéliennes, ont-elles vu l’émotion soulevée par l’enlèvement du Dr. Abu Safiya et les témoignages des coups qu’il a reçus, mais elles ont sûrement besoin d’un peu de temps pour que les traces de torture ne soient plus visibles sur le directeur de l’hôpital Kamal Adwan, avant que quiconque puisse le rencontrer.


CAPJPO - EuroPalestine.