La militante suédoise Greta Thunberg a été interpellée, mardi 23 décembre, par la police londonienne pour avoir tenu une pancarte où était inscrit « Je soutiens les prisonniers de Palestine Action. Je m’oppose au génocide ». Elle a été libérée sous caution quelques heures plus tard. Malgré les condamnations des Nations unies et de plusieurs artistes, le collectif Palestine Action a été classé comme « terroriste » par les autorités britanniques en juillet dernier.
« Greta Thunberg tenait une pancarte sur laquelle on pouvait lire : "Je soutiens les prisonniers de Palestine Action. Je m’oppose au génocide" », a annoncé un porte-parole de Defend Our Juries, précisant que la militante connue pour son engagement en faveur du climat avait « été arrêtée en vertu de la loi antiterroriste (britannique) ». L’article 12 du texte en question interdit toute expression ou croyance en lien avec un groupe criminalisé.
Le soutien à la Palestine classé comme terroriste
Collectif spécialisé dans les opérations de terrain – comme l’incursion dans des usines liées à l’industrie de l’armement – Palestine Action a été classée comme terroriste en juillet 2025, permettant ainsi l’arrestation des personnes se rendant à leurs rassemblements. Des membres du collectif sont notamment accusés d’être les auteurs de jets de peintures sur deux avions militaires stationnés dans une base aérienne de la Royal Air Force.
Cette mesure répressive a beau avoir été jugée « disproportionnée » par les Nations unies (ONU) et dénoncée par des artistes comme le cinéaste britannique Ken Loach ou la romancière irlandaise Sally Rooney, les autorités ont multiplié les arrestations au fil des rassemblements pour dénoncer le génocide commis par Israël à Gaza.
*******
In the end, we will all make sure that the leaders who are complicit with Israel genocide will face justice."
Au final, nous veillerons tous à ce que les dirigeants complices du génocide israélien soient traduits en justice.)