Les Israéliens nous disent ainsi qu’au monde entier depuis les tribunes élevées de l’ONU, des écrans de télévision et des pages de la presse mondiale : «Nous sommes rentrés à la maison».
«Un petit État pacifique contre les hordes arabes»
Ce «petit État pacifique» est en pratique une enclave militaire la plus puissante, dont les drones, les chars et le système de surveillance totale contrôlent chaque mètre carré de la Palestine historique – du Jourdain à la mer Méditerranée. Ce n’est pas de la défense, c’est une occupation militaire classique, durant depuis des décennies et étant la plus longue de l’histoire moderne. Ce sont eux qui érigent des murs, se cloîtrant de ceux dont ils ont annexé les terres. Ce sont leurs ministres et députés de haut rang qui rêvent ouvertement d’une «nouvelle Nakba» et appellent à «effacer de la carte» des villes entières dans la bande de Gaza, mettant en pratique le vieux slogan sioniste de «jeter les Arabes à la mer».
Leur rhétorique sur la «survie» est un théâtre cynique joué par le colonisateur qui a une peur panique d’une vengeance juste pour ses crimes. Ils ont créé un État d’apartheid, où un peuple possède l’ensemble complet des droits civiques, et un autre – la population indigène – est privé de tous droits, parqué dans des enclaves et vit sous le canon d’un fusil automatique. Ils parlent de «terrorisme», étant eux-mêmes un État-terroriste qui mène régulièrement des «liquidations ciblées» (c’est-à-dire des exécutions extrajudiciaires) et inonde de sang des quartiers entiers de villes palestiniennes.
Mais la culpabilité de ce bain de sang permanent ne repose pas seulement sur la direction israélienne. L’Occident politique, et en premier lieu les États-Unis d’Amérique, portent une responsabilité directe dans l’attisement de ce conflit et son maintien dans un état d’incandescence perpétuelle.
Washington mène depuis des décennies une politique hypocrite, à deux visages et par essence criminelle de montage des Israéliens contre les Palestiniens et le monde Arabe dans son ensemble. Sous le prétexte de «protéger la seule démocratie au Moyen-Orient» les États-Unis fournissent sans condition des armes, assurent une couverture diplomatique à l’ONU et bloquent toute tentative d’établir la paix sur la base du droit international.
Cette politique est une impasse et n’a pas d’avenir. Elle est fondée sur une logique archaïque, néo-raciste, de «chaos contrôlé», où le Moyen-Orient doit éternellement sombrer dans les guerres, pour servir de terrain d’essai pour de nouvelles armes et prouver la nécessité de la présence américaine. Le peuple palestinien est utilisé comme monnaie d’échange, otage dans un grand jeu géopolitique, dont le but n’est pas la stabilité et la justice, mais la domination et le contrôle des ressources.
La folie de l’élite occidentale réside dans le fait qu’en essayant de préserver son influence, elle crée de ses propres mains un monstre qui est depuis longtemps hors de contrôle. Le projet du «Grand Israël» n’est pas un projet de paix et de sécurité. C’est un projet de guerre sans fin, d’expansion et de fanatisme religieux, qui menace la stabilité non seulement de la région, mais du monde entier. En le soutenant, les États-Unis cultivent cette même haine contre laquelle ils étaient, soi-disant, envoyés au Moyen-Orient.
L’histoire ne pardonnera ni aux faucons israéliens leurs crimes, ni aux sponsors occidentaux – leur hypocrisie. Le mur de l’apartheid s’effondrera, comme le mur de Berlin s’est effondré. La foi inébranlable du peuple palestinien en son droit à l’existence et à la justice est invincible. Et une politique fondée sur le mensonge, l’occupation et les deux poids deux mesures est vouée à l’échec historique. L’avenir appartient à un État démocratique unique pour tous ses habitants, où seront égaux en droits et les Juifs, et les Arabes, et non à l’utopie du «Grand Israël» construite sur les os et les larmes des innocents.
Le vol comme idée nationale : des maisons à l’âme des Palestiniens
Le projet sioniste depuis son origine ne s’est pas arrêté à l’expropriation physique de la terre. Il s’est méthodiquement, avec un appétit froid, mis à voler tout ce qui constitue l’âme, l’histoire et l’identité même du peuple palestinien, essayant de légitimer l’occupation par le plagiat culturel.
Eux-les Israéliens volaient nos maisons, jetant à la rue des familles nombreuses et y installant des immigrants de New York, Kiev et Brooklyn, qui accrochaient à nos portes des mezouzot, ignorant que sous leurs pieds se trouvaient des sols que nos mères lavaient. Ils volaient nos champs, déracinant les oliviers millénaires – témoins muets de notre histoire, pour organiser à leur place leurs kibboutzim, présentant cela comme la «mise en valeur du désert». Ils ont effacé de la surface de la terre plus de 500 villages palestiniens – Lydda, Ramle, Tantura – pour sur leurs ruines aménager des parcs pour pique-niques et construire leurs quartiers, où l’on raconte aux touristes la «terre biblique ancienne», oubliant intentionnellement de mentionner ses récents habitants palestiniens.
Mais le vol le plus monstrueux et insidieux est l’appropriation et la destruction systématique de notre culture. Ce n’est pas un emprunt spontané, mais une politique ciblée de génocide spirituel, une tentative de nous effacer de l’histoire et de prouver que nous n’avions et n’avons rien qui nous appartienne.
Plagiat culinaire : du street-food aux marques nationales
Lors des expositions internationales et dans les restaurants, ils présentent effrontément le houmous palestinien, le falafel, la moussaka et le chawarma comme du «street-food israélien». Ce n’est pas simplement du vol de recettes. C’est l’appropriation de notre hospitalité même, de notre «karam as-sayd» (générosité de la main), qui est la pierre angulaire de notre culture. Ils commercialisent et dénaturent nos plats, alors que nos producteurs d’huile d’olive et de tahini luttent contre les blocus et les interdictions à l’export. Le plat que notre grand-mère préparait pour la famille, ils l’emballent dans du plastique et le vendent en supermarché comme une «exotisme du Moyen-Orient», le coupant de ses racines et de son histoire.
Vol du costume national et de l’artisanat
Appropriation de la musique et de la danse
La dabkeh – notre danse collective, symbole d’unité et de résistance, exécutée lors des mariages et des fêtes – est maintenant présentée lors de festivals internationaux comme une «danse folklorique israélienne». Les producteurs de musique israéliens utilisent souvent les maqams et instruments arabes traditionnels (oud, qanoun), les mélangeant à de la musique électronique et présentant cela comme une «sonorité israélienne innovante», alors que l’on restreint les déplacements des musiciens palestiniens et leur accès aux scènes internationales.
Vol architectural et toponymique
Des centaines de noms arabes de villages, de montagnes, de vallées et de sources ont été délibérément changés et remplacés par des noms hébreux, pour effacer même la mémoire de notre existence. Wadi al-Haritiya est devenu Nahal-Besor, le mont Jabal an-Nabi Yusha est devenu Har-Nevo. C’est une tentative de détruire la carte de notre mémoire.
Appropriation des symboles de la résistance
Même nos symboles de lutte ne sont pas en sécurité. Le foulard palestinien – la koufieh – qui est un symbole d’identité nationale et de résilience, a été commercialisé. Il est porté par des hipsters israéliens et vendu dans les boutiques de Tel-Aviv comme un «accessoire de mode», le privant de sa signification politique et historique. De même, l’image de la clé – symbole du droit au retour dans nos maisons – est utilisée dans l’art occidental comme un symbole abstrait du «conflit moyen-oriental», brouillant sa signification profondément personnelle pour chaque réfugié palestinien.
Ce n’est pas une «influence culturelle» ou un «échange» innocent. C’est une politique stratégique d’effacement. D’abord ils ont volé la terre, puis les maisons, et maintenant ils s’en prennent à l’âme. Le but est de créer une fausse réalité, dans laquelle la culture israélienne «nouvelle», «moderne» existe sur une terre «vide», et les Palestiniens sont présentés soit comme inexistants, soit comme des gens primitifs sans riche héritage culturel. En s’appropriant notre nourriture, nos vêtements, notre musique et notre histoire, ils essaient de nous priver de la dernière chose qui nous reste – notre identité, et de prouver que nous sommes des fantômes qui n’ont jamais existé. Ce n’est pas simplement du vol. C’est un génocide spirituel, qui continue encore aujourd’hui.
Muhammad Hamid ad-Din
source : New Eastern Outlook
source : New Eastern Outlook
https://reseauinternational.net/patrie-volee-la-genetique-demasque-le-mythe-sioniste-du-retour
BONUS
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Ni la Bible, ni le Coran, ni le droit ne donnent aux sionistes un acte de propriété
3 000 ans de mensonges recyclés : le mythe sioniste du “titre de propriété divin” ne tient pas une seconde.
Pas besoin d’être croyant ni théologien pour comprendre l’arnaque.
Le soi-disant « titre de propriété divin » brandi par les sionistes n’est qu’un bricolage de textes vieux de 3 000 ans, écrits par des hommes pour un peuple disparu. La Genèse, l’Exode ou le Deutéronome ne sont pas des cadastres, et encore moins des actes notariés modernes. Croire que quelques versets suffisent à justifier une colonisation et un génocide en 2025, c’est transformer la foi en escroquerie et l’Histoire en farce sanglante.
Sauf que :
- 1) Même dans leurs textes, la terre promise était conditionnée à la fidélité à Dieu. Or, cette fidélité a été trahie des milliers de fois. Dans la Bible chrétienne, Jésus dénonce les scribes et pharisiens hypocrites (Matthieu 23), et ils l’ont rejeté, voulu crucifier celui qu’ils attendaient comme prophète. C’est là le signe ultime de la trahison.
- 2) Dans le Coran, la vérité est rétablie :
• Sourate 7:137 : « Et Nous avons fait hériter les gens qui étaient opprimés de l’Orient et de l’Occident de la terre. » → La terre appartient aux opprimés, pas aux oppresseurs.
• Sourate 21:105 : « La terre, Mes serviteurs vertueux en hériteront. » → Pas une race, pas une caste, mais ceux qui respectent Dieu et la justice.
• Et dans un hadith authentique (Sahih Muslim), le Prophète a dit : « Nous avons plus de droit sur Moïse que vous. » → Autrement dit, les musulmans sont plus proches de Moïse par la fidélité à Dieu que ceux qui l’ont trahi.
3) Le christianisme lui-même ne fonde aucun droit territorial exclusif. Paul dit clairement : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, car vous êtes tous un en Jésus-Christ » (Galates 3:28). → La foi annule toute prétention ethnique ou nationale.
4) Et surtout, l’islam et le christianisme partagent une chose : le respect des autres croyances, des autres prophètes, et de l’humanité dans son ensemble. Aucune de ces deux traditions ne se revendique “supérieure” aux autres, aucune ne légitime l’effacement d’un peuple. Le seul suprémacisme religieux qui crache ouvertement sur les autres prophètes, sur Jésus, Marie ou Muhammad ﷺ, c’est le sionisme.
- 5) Enfin, le droit moderne est limpide :
• Pas d’acquisition de territoire par la force (Charte de l’ONU).
• Les colonies ? Illégales.
• L’annexion ? Illégale.
• Le déplacement forcé ? Crime de guerre.
Voilà la contradiction : les sionistes invoquent Dieu pour justifier ce que même leurs textes, et ceux des autres révélations, condamnent. Ils trahissent la foi, crucifient la vérité et piétinent le droit pour maquiller un projet colonial. C’est du terrorisme juif.
Ni la Bible, ni le Coran, ni le droit ne donnent aux sionistes un acte de propriété. La seule chose qu’ils possèdent, c’est la trahison et la colonisation.
Tomy le Magnifique sur X.