jeudi 21 novembre 2024

Honte et déshonneur à tous les complices du génocide à Gaza






"Honte et déshonneur à tous ceux qui, dans cet hémicycle et au-delà, se rendent complices du génocide à Gaza ! » - Le député LFI Emmanuel Fernandes dénonce les complices et amis de Netanyahu en France

« Vous n’êtes plus qu’un petit club étriqué, auto-convaincu de votre propre désinformation, en témoigne la piteuse tribune officielle face à un Stade de France presque vide pour le match de la honte jeudi dernier.

Honte et déshonneur à ceux qui laissent le gouvernement israélien piétiner le droit international, les droits humains et les institutions qui les défendent !

Monsieur le Ministre, en soutenant le gouvernement israélien, coupable d’un génocide, qui disqualifie l’ONU, qu’avez-vous fait de votre conscience ?" L'insoumission.


Les États-Unis continuent de bloquer la paix à Gaza



"Au moment où les écoles palestiniennes sont sous les bombes, où des centaines de milliers de personnes sont menacées de mourir de faim dans le nord de Gaza, où 43.000 palestiniens ont déjà été assassinés, les États-Unis s’opposent à une résolution au conseil de sécurité de l’ONU demandant un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent. Complicité de génocide."
Thomas Portes.




Les États-Unis ont de nouveau déposé leur veto mercredi 20 novembre au Conseil de sécurité de l’ONU sur une résolution appelant à un cessez-le-feu « immédiat, inconditionnel et permanent » à Gaza. Inconditionnel soutien d’Israël, les États-Unis refusent toujours d’agir pour l’arrêt du massacre en cours.

Le projet de la résolution préparé par les dix membres élus du Conseil de Sécurité de l’ONU sur lequel les États-Unis ont déposé leur veto exigeait « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties », mais aussi « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ». Le texte a recueilli 14 voix pour et une contre. Les États-Unis continuent de bloquer la paix à Gaza.

« Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages », a justifié après le vote l’ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait, par cette résolution, envoyé au Hamas « le message dangereux qu’il n’y a pas besoin de revenir à la table des négociations ». Ce texte « n’est qu’une trahison », a de son côté estimé l’ambassadeur israélien à l’ONU Danny Danon juste avant le vote, comptant sur Washington pour bloquer une adoption qui signifierait pour lui un « abandon » des otages.


« Le destin de Gaza hantera le monde pour les générations à venir »

Les rares résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité de l’ONU n’appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l’abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan – sans effet sur le terrain –, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées d’une libération des otages, qui n’a jamais abouti.


« Il est temps que les Juifs soient craints ! »



La peur provoquée par les Juifs et par leur "Dieu de la terreur"


Laurent Guyénot


« Il est temps que les Juifs soient craints ! » a récemment déclaré le rabbin Shmuley. Les Juifs, qui n’ont pas réussi à vaincre l’antisémitisme en essayant d’être aimés, respectés ou admirés, doivent désormais se faire craindre. C'est le nouveau mot d'ordre.

Le problème est que si les Juifs veulent être craints, ils doivent aussi accepter d’être haïs. La « peur des Juifs » peut être traduite littéralement par « judéophobie » (du grec phobos, craindre). Pour être craint, il faut avoir le pouvoir de nuire, et il faut le prouver. Donc, si les Juifs veulent être craints afin de combattre l’antisémitisme, alors l’antisémitisme a un brillant avenir devant lui.

Tout cela n’a pas beaucoup de sens. Mais c'est très biblique. À ma connaissance, la Bible hébraïque ne recommande pas aux Juifs de s’efforcer d’être aimés des non-Juifs. Au contraire, Yahvé dit à son peuple dans Deutéronome 2 :25 :

« Aujourd’hui et désormais, je remplirai les peuples sous tous les cieux de crainte et de terreur à votre égard ; quiconque entendra parler de ton approche tremblera et se tordra d’angoisse à cause de toi. »

Si Yahweh veut semer la terreur parmi les non-juifs, cela ne fait-il pas de lui un terroriste, ou le dieu des terroristes ?

C’est le cas, et cela fait des sionistes de bons Yahvistes. Dans ses mémoires de 1951 , "La Révolte", Menachem Begin se vantait de « la victoire militaire à Deir Yassin », car la nouvelle de ce massacre de 254 villageois (pour la plupart des hommes, des femmes et des enfants non armés) a immédiatement conduit à la « bousculade folle et incontrôlable de 635.000 Arabes. … L'importance politique et économique de cette évolution ne peut guère être surestimée.» Begin n'était-il pas un digne serviteur de son dieu national ?

Ce que Netanyahu fait aujourd’hui, c’est plus de 130 fois Deir Yassin. Et l’objectif, encore une fois, n’est pas seulement de tuer sans discernement, mais, ce faisant, de terroriser des millions de Palestiniens pour qu’ils partent « volontairement ». Cela explique pourquoi ils laissent filtrer tant d’images du martyre de Gaza : c’est une crucifixion publique, destinée à tous. ( Andrew Anglin a suggéré une autre raison, non contradictoire avec celle-ci).

L’une des histoires bibliques préférées de Netanyahu est le Livre d’Esther. Il l’a mentionné en 2015 devant le Congrès américain, comme argument pour justifier que l’Amérique devrait bombarder l’Iran. Le livre d’Esther est important pour comprendre comment les Juifs veulent être craints. Sous l’influence de son ministre Haman, le roi perse Assuérus publia un décret de solution définitive concernant les Juifs de son royaume, car « ce peuple, et lui seul, s’oppose constamment à toute nation, suivant perversement une manière de vivre étrange et lois, et est mal disposé à l’égard de notre gouvernement, faisant tout le mal qu’il peut pour que notre royaume ne parvienne pas à la stabilité » (3 : 13). Mais grâce à Esther, l'épouse secrètement juive d'Assuérus, les Juifs renversent la situation et obtiennent du roi qu'Haman soit pendu avec ces dix fils, et qu'un nouveau décret royal soit promulgué, qui donne aux Juifs « la permission de détruire, massacrer et anéantir toute force armée de tout peuple ou province qui pourrait les attaquer, ainsi que leurs femmes et leurs enfants, et piller leurs biens » (8.11). C’est ainsi que les Juifs massacrèrent soixante-quinze mille personnes. Dans tout le pays, conclut le livre, « il y avait de la joie et de l’allégresse parmi les Juifs, avec des festins et des fêtes. Beaucoup de la population du pays est devenue juive, car désormais les Juifs étaient craints » (8.17).

Cette histoire est très importante pour les Juifs, car chaque année, à Pourim, ils célèbrent la pendaison d'Haman avec ses douze fils, et le massacre de 75.000 personnes, dont des femmes et des enfants.

Selon la conclusion de cette histoire, la peur des Juifs produit de nouveaux Juifs, c’est-à-dire des Gentils qui deviennent juifs par peur des Juifs : « beaucoup sont devenus Juifs, puisque maintenant les Juifs étaient craints ». Ou, dans une traduction plus littérale : « beaucoup de gens sont devenus juifs parce que la peur des Juifs a fondu sur eux ». Comme je l’ai dit, la peur des Juifs est plus susceptible de produire des antisémites que de nouveaux Juifs. Pourtant, il existe de nombreux exemples de personnes qui se font juives par peur des Juifs : tout homme politique non juif qui s’est un jour coiffé d’une kippa sur la tête et a juré fidélité éternelle à Israël correspond à ce profil.

Il y a une autre histoire dans le livre de Josué qui va dans le même sens. Au début du chapitre 2, Josué, qui reçoit ses ordres directement de Yahvé dans le Tabernacle, envoie deux espions dans la ville de Jéricho. Ayant été repérés, ils se cachent chez une prostituée nommée Rahab. Elle les aide à s’échapper en échange d’être épargnés avec sa famille lorsqu’Israël attaque la ville, car, dit-elle, « nous avons peur de vous et tous les habitants de ce pays ont été saisis de terreur à votre approche » (2 :9). . Parce qu’Israël est si terrifiant, elle suppose que « Yahweh, votre Dieu, est Dieu ».

La Bible catholique française de Jérusalem ajoute une note en bas de page disant que « la profession de foi de Rahab au dieu d'Israël a fait d'elle, aux yeux de plus d'un Père de l'Église, une figure de l'Église des Gentils, sauvée par sa foi ». Je trouve perplexe l'idée de faire de la putain de Jéricho un symbole de l'Église car, par peur d'Israël, elle s'est convertie au dieu d'Israël et a aidé Israël à commettre le génocide dans sa propre ville (« hommes et femmes, jeunes et vieux, y compris les bœufs, les moutons et les ânes, tous ont été égorgés », Josué 6 :21).

En revanche, c’est une bonne métaphore de la complicité du monde chrétien dans le génocide israélien des Gazaouis. Il ne fait aucun doute que chez la plupart des chrétiens d’aujourd’hui, la peur des Juifs est bien plus forte que la pitié pour les habitants de Gaza. Et les chefs d’État de la plupart des nations chrétiennes préféreraient déclencher une Troisième Guerre mondiale avec la Russie plutôt que de critiquer Israël. La Russie est, après tout, un ennemi rationnel, alors que personne ne sait de quoi un Israël psychopathe est capable.

Israël est le seul pays qui menace ouvertement de faire exploser la planète. Ils appellent cela l’option Samson. L’option Samson est la combinaison de la capacité nucléaire d’Israël et de la réputation d’Israël de dangereux paranoïaque. Tout le monde sait qu'Israël possède une centaine de têtes nucléaires ( 80 selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm) . Et tout le monde sait qu’Israël est biblique, désireux d’accomplir des prophéties, comme Zacharie 14 : 12 :

« Et voici le fléau dont Yahweh frappera toutes les nations qui auront combattu contre Jérusalem ; leur chair pourrira alors qu'ils seront encore debout ; leurs yeux pourriront dans leurs orbites ; leur langue pourrira dans leur bouche. »

Martin van Creveld, professeur d'histoire militaire à l'Université de Jérusalem, expliquait au journal britannique The Gardian en 2003 que les Intifadas palestiniennes récurrentes ne trouveraient qu'une seule solution : le « transfert » de tous les Palestiniens hors de Palestine. Sur le risque d'une opposition de la communauté internationale à un tel projet, il a ajouté :

« Nous possédons plusieurs centaines d’ogives et de roquettes atomiques et pouvons les lancer sur des cibles dans toutes les directions… Nous avons la capacité d’emporter le monde avec nous. Et je peux vous assurer que cela se produira avant qu’Israël ne sombre. »

C'est en un mot l'option Samson. Son essence est le terrorisme nucléaire.

L’audace et l’impunité d’Israël aujourd’hui sont incompréhensibles si l’on ne prend pas en compte l’option Samson. Mais l’option Samson, comme le Pouvoir juif en général, est tabou : tout le monde doit le savoir, mais personne n’a le droit d’en parler. Ce silence est le test ultime de la peur d'Israël. Dans un article très récent, Seymour Hersh écrit :

« Personne à Washington n'est autorisé à parler de l'arsenal nucléaire israélien. Ou comment cela affecte la région. Ou si cela sert les intérêts américains, alors même que le Moyen-Orient est au bord d’une guerre régionale.»

Comme Hersh lui-même l’a documenté dans L’option Samson, c’est grâce à l’assassinat de Kennedy qu’Israël a pu adopter l’option Samson. Jefferson Morley , enquêteur sur l'assassinat de Kennedy, a noté, dans un commentaire sur le message de Hersh, qu'il y avait aussi un « gag israélien » dans les recherches sur Kennedy :

« Vous pouvez voir les effets de la règle du bâillon israélien dans le témoignage longtemps classifié de James Angleton, chef du contre-espionnage de la CIA, devant les enquêteurs du Sénat en juin 1975. Les expurgations rendent visible ce que les gouvernements américain et israélien cherchent à dissimuler en 2024 : comment Israël a obtenu des armes nucléaires sous la surveillance d'Angleton.»

Dans l’extrait ci-dessous, le mot « israélien » a été expurgé pour dissimuler le fait qu’Angleton gérait le « compte israélien » et était, à ce titre, l’unique agent de liaison avec le Mossad.

Dans sa remarquable biographie d'Angleton, Morley montre que la loyauté d'Angleton envers Israël est allée jusqu'à autoriser et couvrir leur contrebande de matières et de technologies nucléaires. Comme le savent toutes les recherches sur Kennedy, Angleton est également le suspect numéro un de la CIA dans l’assassinat de Kennedy. Ce qui signifie que la piste de la CIA dans l’assassinat de Kennedy rejoint directement la piste du Mossad (quelque chose que Morley évite de dire, en tant que membre respectable de l’école dominante « C’est la CIA » ).

Je dois dire que je suis très déçu par le neveu du président Kennedy, Robert Kennedy Junior, qui soit ne semble avoir aucune idée des lourds soupçons qui pèsent sur Israël dans les assassinats de son oncle et de son père, soit fait semblant de ne pas savoir, soit je ne veux juste pas savoir.

Et depuis que j'ai commencé cet article en parlant du Rabbin Shmuley, la triste nouvelle est que le Rabbin Shmuley est l'un des amis et conseillers de RFK Jr. Lors d'un rassemblement le 25 juillet 2023 , il présente Robert Kennedy en évoquant son père :

« Le 5 juin 1968, à 0 h 15,… Robert Kennedy Sr., l’un des plus grands Américains ayant jamais vécu, a été abattu par un terroriste palestinien, Sirhan Sirhan, et assassiné en raison de son soutien à Israël. . Il a été abattu parce qu’il voulait partager le sort du peuple juif. »

Bobby Jr. a écouté et compris, sans le moindre signe de désapprobation, même s'il sait très bien que son père n'a pas été tué par Sirhan, et certainement pas pour son soutien à Israël. Il resta figé et muet sur sa chaise, ne hochant même pas la tête lorsqu'une courageuse dame du public protesta : « Pourquoi mens-tu ? Sirhan Sirhan n'était pas le meurtrier de Robert Kennedy… » RFK Jr. ne contredira pas le rabbin menteur.





C'est un moment tristement révélateur. En humiliant publiquement Robert Kennedy Junior, en insultant la mémoire de son père avec son grossier mensonge, juste à côté de lui, Shmuley donne l'exemple.

Pour être craints, les Juifs doivent montrer leur pouvoir en donnant l’exemple.

C'est un bon exemple.



mercredi 20 novembre 2024

La négation du génocide palestinien



"Le génocide palestinien est le mieux documenté de l’histoire, mais aussi le plus nié."




alNas :

L’ancien leader travailliste, Jeremy Corbyn, ainsi que l’Alliance indépendante des députés, ont adressé deux lettres au Premier ministre Keir Starmer et au procureur général, Lord Hermer, KC, pour contester leur position sur le génocide d’Israël à Gaza.

Ces lettres font suite au récent déni de Keir Starmer, lors des questions au Premier ministre, selon lequel Israël ne commettrait pas de génocide à Gaza. Cette position a été reprise par le ministre des Affaires étrangères, David Lammy, qui a affirmé que de telles descriptions « minent la gravité de ce terme ».

Dans leur lettre à Keir Starmer, les députés critiquent directement son « déni désinvolte du génocide », affirmant qu’il « minimise de manière flagrante les souffrances des Palestiniens et montre un mépris évident pour le droit international ». Ils rappellent au Premier ministre que la définition légale du génocide met l’accent sur l’intention plutôt que sur le nombre de morts, en citant l’article 2 de la Convention sur le génocide.

« Il est difficile d’éviter la conclusion que votre déni du génocide à Gaza découle du fait que, si vous acceptiez l’ampleur réelle de ce qui se passe, vous admettriez la complicité continue de votre gouvernement dans des crimes contre l’humanité », indique la lettre.

Dans leur lettre à Keir Starmer, les députés demandent spécifiquement si le Premier ministre « a cherché ou reçu des conseils juridiques du procureur général concernant la définition du génocide et son applicabilité à la situation à Gaza ». La lettre exige également de savoir s’il a « reçu d’autres conseils juridiques sur cette question » et quand ces conseils seront rendus publics.

La lettre adressée au procureur général, Lord Hermer, KC, remet en question spécifiquement s’il a donné des conseils juridiques au Premier ministre concernant la définition du génocide et son applicabilité à Gaza. Ils demandent si « le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères ont publiquement contredit les conclusions des rapports de l’ONU et anticipé les décisions des tribunaux internationaux sur cette question ». Israël fait actuellement l’objet d’une enquête de la Cour internationale de justice (CIJ) pour génocide.

Cette intervention intervient alors que plusieurs organismes internationaux ont qualifié l’agression israélienne à Gaza de génocide. Un comité spécial de l’ONU a récemment conclu que « les politiques et pratiques d’Israël pendant la période de rapport sont cohérentes avec les caractéristiques du génocide », y compris « la cible des Palestiniens en tant que groupe » et l’utilisation de la « famine comme arme de guerre ». Les députés rappellent que la CIJ a statué en janvier que les Palestiniens font face à un « risque réel et imminent de préjudice irréparable » à leur droit d’être protégés du génocide.

Les deux lettres exigent de la transparence sur les conseils juridiques reçus concernant la définition du génocide et son application à Gaza. L’Alliance indépendante, qui comprend les députés Adnan Hussain, Ayoub Khan, Iqbal Mohamed, Jeremy Corbyn et Shockat Adam, appelle également à la fin des ventes d’armes britanniques à Israël.

Ce défi parlementaire coïncide avec l’appel du pape François à enquêter sur la question de savoir si Israël commet un génocide à Gaza, ajoutant ainsi à la pression internationale croissante pour la responsabilité face à l’offensive militaire d’Israël, qui a fait 44 000 morts palestiniens, dont la grande majorité sont des femmes et des enfants.


Tsahal tire sur les civils déplacés et enlève des dizaines d’hommes

 


"L’armée israélienne force les habitants du nord à fuir leurs maisons et leurs abris, les dirigeant vers la soi-disant « voie d’évacuation sûre ». Cependant, ils ouvrent le feu sur les civils déplacés et enlèvent des dizaines d’hommes."


"Des enfants palestiniens et leur mère attendent leur père après qu’il a été enlevé par l’armée israélienne à un checkpoint installé dans le nord de Gaza."

Source : CAPJPO - EuroPalestine.


12 novembre, déplacement forcé des Palestiniens de Beit Hanoun

 




“Mes claquettes sont déchirées”. 

"Dans la bande de Gaza, l'armée d'occupation israélienne a forcé cette fillette à quitter Beit Hanoun. Elle a fini sur la route, pieds nus."

Source : AJ+ français, média inclusif qui s’adresse aux générations connectées et ouvertes sur le monde.

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Déplacement forcé ou déportation 

"La déportation est l'action pour un pouvoir politique de contraindre une catégorie ou un groupe de personnes à quitter son habitat (territoire ou pays), soit pour l'obliger à s'installer autre part (déplacement forcé, regroupement forcé ou "purification ethnique"), soit pour le retenir dans des camps.

On a parlé de populicide, actuellement de génocide, lorsque la déportation n'a pas seulement pour objectif ou pour effet l'éviction d'une population d'un territoire, mais sa destruction physique et culturelle..." (Wikipédia)


Le premier génocide filmé et diffusé en temps réel par ceux qui le subissent



Un an de génocide


"Des milliers de documents, photos, vidéos, témoignages, preuves ont été accumulés.

Tous ceux qui ont collaboré avec ce génocide finiront très sévèrement jugés." Lamdactu.




Ce racisme, modèle de tous les autres racismes





Des rabbins de l'école Bnei David à Eli en Cisjordanie :
"Le peuple juif est une race supérieure. Oui, nous sommes racistes. Hitler avait raison dans chacun de ses mots, il s'est juste trompé sur la race supérieure."


25 février 1994 à Hébron : Le Docteur Baruch Goldstein, colon d'origine américaine, de Kiryat Arba (Cisjordanie) fit vingt-sept morts et plus de cinquante victimes en mitraillant des Palestiniens en prière dans le Tombeau des patriarches. Membre d'un groupe intégriste fondé sous le parrainage d'Ariel Sharon (sous la protection de qui furent perpétrés les massacres de Sabra et de Chatila, et qui fut récompensé de son crime par une promotion : Ministre du Logement, chargé de développer les "colonies" dans les territoires occupés), Baruch Goldstein est aujourd'hui l'objet d'un véritable culte de la part des intégristes qui viennent fleurir et baiser sa tombe, car il fut rigoureusement fidèle à la tradition de Josué exterminant tous les peuples de Canaan pour s'emparer de leurs terres.

Cette purification ethnique devenue systématique dans l'État d'Israël d'aujourd'hui, découle du principe de la pureté ethnique empêchant le mélange du sang juif avec le "sang impur" de tous les autres.

Dans les lignes qui suivent l'ordre de Dieu d'exterminer les populations qu'il leur livre, le Seigneur recommande à Moïse que son peuple n'épouse pas les filles de ces peuples (Exode, XXXIV, 16).

Dans le Deutéronome, le peuple "élu" (Deut. VII, 6) ne doit pas se mélanger aux autres : "Tu ne donneras pas ta fille à leur fils et tu ne prendras pas leur fille pour ton fils" (Deut. VII, 3).

Cet apartheid est la seule manière d'empêcher la souillure de la race choisie par Dieu, la foi qui le lie à lui. 

Cette séparation de l'Autre est restée la loi : dans son livre sur "le Talmud" (Paris, Payot, 1986, p. 104), le Rabbin Cohen écrit : "les habitants du monde peuvent être répartis entre Israël et les autres nations prises en bloc. Israël est le peuple élu : dogme capital."

Au retour de l'exil, Esdras et Néhémie veillent au rétablissement de cet apartheid : 

Esdras pleure parce que "la race sainte (sic) s'est mêlée avec les peuples des pays" (Esd. 9, 2)... Pinhas empale un couple mixte... Esdras ordonne la sélection raciale et l'exclusion: "tous ceux qui avaient pris des femmes étrangères, ils les renvoyèrent, femmes et enfants" (Esd. 10, 44). Néhémie dit des Juifs : "je les purifiais de tout élément étranger" (Néh. 13, 30).

Cette mixophobie et ce refus de l'Autre excèdent la dimension raciale. Si l'on refuse le sang de l'autre par le mariage mixte, on refuse aussi sa religion, sa culture ou sa manière d'être. 

Ainsi Yahvé fulmine après ceux qui s'écartent de sa vérité, la seule qui soit, bien sûr : Sophonie lutte contre les modes vestimentaires étrangères; Néhémie contre les langues étrangères : "Je vis des Juifs qui avaient épousé des femmes achdonites, amonites, moabites; la moitié de leurs fils parlait l'achdonien ou la langue de tel ou tel peuple, mais ne savait pas parler le judien. Je leur fis des reproches et je les maudis; je frappais quelques uns d'entre eux, je leur arrachais les cheveux..." (Néh. 13, 23-25).

Les contrevenants sont tous durement jugés. Rebecca, femme d'Isaac et mère de Jacob, affirme : "Je suis dégoûtée de la vie à cause des filles de Het (les femmes Hittites). Si Jacob prend une femme comme celle-là, d'entre les filles de Het, que m'importe la vie ?" (Gn 27, 46). Les parents de Samson qui, excédés par le mariage de leur fils avec une Philistine, s’écrient : "n' y a-t-il pas de femmes parmi les filles de tes frères et dans tout ton peuple, pour que tu ailles prendre femme chez les Philistins, ces incirconcis ?" (Jug. 14, 3). 

Haïm Cohen, qui fut Juge à la Cour Suprême d'Israël, constate : "L'amère ironie du sort a voulu que les mêmes thèses biologiques et racistes propagées par les nazis et qui ont inspiré les infamantes lois de Nuremberg, servent de base à la définition de la judaïcité au sein de l'Etat d'Israël" (voir Joseph Badi, Fundamental Laws of the State of Israel, New York, 1960, p. 156).

En effet au procès des criminels de guerre de Nuremberg, au cours de l'interrogatoire du "théoricien" de la race, Julius Streicher, la question est posée : 

"En 1935 au Congrès du Parti à Nuremberg les "lois raciales" ont été promulguées. Lors de la préparation de ce projet de loi, avez-vous été appelé en consultation et avez-vous participé d'une façon quelconque à l'élaboration de ces lois ?

Accusé Streicher : - Oui, je crois y avoir participé en ce sens que, depuis des années, j'écrivais qu'il fallait empêcher à l'avenir tout mélange de sang allemand et de sang juif. J'ai écrit des articles dans ce sens, et j'ai toujours répété que nous devions prendre la race juive, ou le peuple juif, pour modèle. J'ai toujours répété dans mes articles que les Juifs devaient être considérés comme un modèle par les autres races, car ils se sont donné une loi raciale, la loi de Moïse, qui dit :

"Si vous allez dans un pays étranger, vous ne devez pas prendre de femmes étrangères." Et ceci, Messieurs, est d'une importance considérable pour juger les lois de Nuremberg. Ce sont ces lois juives qui ont été prises pour modèle. Quand, des siècles plus tard, le législateur juif Esdras constata que, malgré cela, beaucoup de Juifs avaient épousé des femmes non juives, ces unions furent rompues. Ce fut l'origine de la juiverie qui, grâce à ses lois raciales, a subsisté pendant des siècles, tandis que toutes les autres races, et toutes les autres civilisations, ont été anéanties."

Source : Procès des grands criminels de guerre devant le Tribunal militaire international (Nuremberg : 14 novembre 1945-1er octobre 1946. Texte officiel en langue française. Débats du 26 avril 1946, Tome XII. D. 321)

C'est en effet ainsi que les juristes, conseillers du Ministère de l'Intérieur nazi, avaient élaboré les "Lois de Nuremberg, du droit de la population du Reich et de la protection du sang allemand et de l'honneur allemand". Ces juristes conseillers, Bernard Losener et Friedrich Knost, commentent ainsi le texte, dans le recueil : "Les lois de Nuremberg” :

"Selon la volonté du Führer, les lois de Nuremberg n'impliquent pas vraiment des mesures propres à accentuer la haine raciale et à la perpétuer; au contraire, de telles mesures signifient le début d'une accalmie dans les relations entre le peuple juif et le peuple allemand.

Si les Juifs avaient déjà leur propre Etat, dans lequel ils se sentiraient chez eux, la question juive pourrait être considérée comme résolue, tant pour les Juifs que pour les Allemands. C'est pour cette raison que les sionistes les plus convaincus n'ont pas élevé la moindre opposition contre l'esprit des lois de Nuremberg."

Ce racisme, modèle de tous les autres racismes, est une idéologie qui sert à justifier la domination de différents peuples.

Le littéralisme conduit à la perpétration des mêmes massacres que ceux effectués par Josué :

"Les colons puritains d'Amérique, dans leur chasse à l'Indien pour s'emparer de leurs terres, invoquaient Josué et les "exterminations sacrées" des Amalécites et des Philistins."

Source : Thomas Nelson, "The Puritans of Massachussets", Judaism, Vol XVI, no 2, 1967.

Intermédiaire entre la shoah cananéenne et la mixophobie s'insère actuellement l'idéologie du transfert de populations, que soutient la majorité des rabbins de Judée-Samarie. Cette politique se fonde sur une lecture intégriste des textes sacrés. La lettre du Lévitique enjoint aux juifs de ne pas pratiquer le mélange d'espèces (Lev. 19, 19) et leur commande de distinguer le "pur" de l'impur (Lev. 20, 25) comme lui-même a distingué Israël des autres peuples (Lev. 20, 24), pour opérer une discrimination raciale. "j'établirai une différence entre mon peuple et ton peuple" (Ex. 8, 19).

Ainsi, en 1993, le grand Rabbin Sitruk peut-il dire sans crainte d'être rappelé à l'ordre par quelque instance que ce soit : 

"Je voudrais que des jeunes gens juifs n'épousent jamais que des jeunes filles juives."

Ainsi Israël qui sera saint (Lev. 20, 26) ne doit pas se souiller (Esd. 9, 11) au contact des autres nations que Dieu a pris en dégoût (Lev. 20, 23). L'interdiction est maintes et maintes fois répétée. 

"Tu ne t'allieras point par mariage avec elles (les nations cananéennes); tu ne donneras pas ta fille à leur fils, tu ne prendras pas leur fille pour ton fils..." (Deut. 7, 3-4). "Si vous vous attachez à ce qui reste de ces nations qui sont demeurées avec vous, si vous vous alliez par mariage avec elles, si vous pénétrez chez elles et qu'elles pénètrent chez vous, sachez-le bien : Yahvé, votre Dieu, ne continuera pas à déposséder ces nations de devant vous. Elles deviendront pour vous un filet et un piège, un fouet sur vos flancs et des aiguilles dans vos yeux, jusqu'à ce que vous disparaissiez de dessus ce bon sol que vous a donné Yahvé, votre Dieu" (Jos. 23, 12 -- 23, 13).

Le 10 novembre 1975, en séance plénière, l'O.N.U. a considéré que le sionisme était une forme de racisme et de discrimination raciale.

Depuis l'éclatement de l'U.R.S.S., les Etats-Unis ont fait main basse sur l'O.N.U. et ont obtenu le 16 décembre 1991, l'abrogation de la juste résolution de 1975.Or, dans les faits, rien n'a changé depuis 1975, ou plutôt si : la répression, le génocide lent du peuple palestinien, la colonisation, ont pris une ampleur sans précédent.

Roger Garaudy, "Les Mythes fondateurs de la politique israélienne".



Les Mythes fondateurs de la politique israélienne

La lecture de ce livre, "Les Mythes fondateurs de la politique israélienne" ne doit créer aucune confusion, ni religieuse, ni politique.

La critique de l'interprétation sioniste de la Thora, et des ''livres historiques'', (notamment ceux de Josué, de Samuel et des Rois) n'implique nullement une sous-estimation de la Bible et de ce qu'elle a révélé, elle aussi, sur l'épopée de l'humanisation et de la divinisation de l'homme. Le sacrifice d'Abraham est un modèle éternel du dépassement par l'homme de ses provisoires morales et de ses fragiles logiques au nom de valeurs inconditionnelles qui les relativisent. De même que l'Exode demeure le symbole de l'arrachement à toutes les servitudes, de l'appel irrésistible de Dieu à la liberté.

Ce que nous rejetons, c'est la lecture sioniste, tribale et nationaliste, de ces textes, réduisant l'idée géante de l'Alliance de Dieu avec l'homme, avec tous les hommes, et de sa présence en tous, et en tirant l'idée la plus maléfique de l'histoire humaine celle de peuple élu par un Dieu partial et partiel (et donc une idole) justifiant par avance toutes les dominations, les colonisations et les massacres. Comme si, dans le monde, il n'y avait d' ''Histoire sainte'' que celle des Hébreux.

De ma démonstration, dont nul chaînon ne fut apporté sans en donner la source, ne découle nullement l'idée de la destruction de l'État d'Israël mais simplement sa désacralisation cette terre, pas plus qu'aucune autre, ne fut jamais promise mais conquise, comme celle de la France, de l'Allemagne ou des États-Unis, en fonction des rapports de force historiques en chaque siècle.

Alors, je vous le demande qui est coupable ? celui qui commet le crime ou celui qui le dénonce ? Celui qui cherche la vérité ou celui qui cherche à la bâillonner ?




mardi 19 novembre 2024

Je n'arrive pas à comprendre


Medz :

- "Je n'arrive pas à comprendre pourquoi tout le monde ne s'unit pas pour faire affluer de l'aide via des donations, comme on le fait en cas de tremblement de terre.

Je ne comprends pas que l'on puisse oublier une telle détresse même momentanément. NON, JE N'ARRIVE VRAIMENT PAS À COMPRENDRE."


The suffering of the displaced with the beginning of winter. (Emelia)


Emma :

- "L’aide n’est pas le problème, son entrée oui ! Les pays du monde entier envoient l’aide à gaza(l’Italie vient d’envoyer 15 tonnes). Le problème c’est Israël qui utilise cette interdiction de l’entrée de l’aide humanitaire comme arme de guerre, comme ce qui a été précisé par l’ONU dans son rapport de semaine dernière."


Medz :

- "L'ONU est responsable aussi ..."

Emma :


- "S’il y avait que l’ONU ! Mais bref, l’ONU a failli aussi, et une réforme s’impose après ce génocide ! Virer Israël, réformer le conseil de sécurité et supprimer le droit de veto ! Donner plus de pouvoir aux résolutions de l’assemblée générale car on se rend compte qu’il y’a une infime minorité de pays qui fait la loi, contre une majorité de pays dont le vote n’est pas respecté !"


lundi 18 novembre 2024

Les six points de l'étoile



La Palestine n’a jamais été la possession des Juifs.

Ils n’ont même jamais été les maîtres d’un pays à l’Ouest du Jourdain, ou sur la côte en bord de mer. Beaucoup de villes phéniciennes et d’autres cananéennes étaient imprenables par la stratégie juive. Les Juifs ont occupé des portions de pays seulement, et ils ont même dû les partager avec les Cananéens. Les sanctuaires de Palestine tels que Bethel, Beer-sheba, Gezer, Gibéon, Gilgal, Hébron, Jérusalem, Sichem, etc., n’étaient pas des lieux saints juifs, mais d’anciens sanctuaires des Cananéens « adoptés » comme tels par les Juifs qui, dans la plupart des cas, ont « adopté » également le « héros » du lieu.

Parmi les « héros » ainsi « adoptés » par les Juifs, il y eut : Terah, le dieu-cerf ; Ram, le dieu de l’obscurité ; Abraham, le procréateur ou le père des sommets sombres, associé au dieu lune Ur ; Sara, la déesse des nuages du Caucase, qui était de même associée à la lune ; Esaü le dieu chèvre ; Jacob, qui ressemble au dieu Hermès du pilier de Béthel ; Laban, le blanc, seigneur des briques et des fondations, associé au dieu lune d’Haran ; Joseph, le dieu de la divination et de l’interprétation des anciens Cananéens ; Nun, le dieu-poisson du Nord de la Palestine ; Dan, le dieu de l’étoile polaire qui juge, de l’Arabie du Sud, dont la forme féminine était Dinah ; Gad, une forme de dieu taureau ; Israël, le « Saturne » phénicien auquel on sacrifiait des enfants ; Lot, le dieu encensoir de la dissimulation et du voile ; Moab, le dieu de la pluie, père des eaux ; Ashur, le dieu archer des Assyriens ; Saul, le dieu du soleil Babylonien, qui vint en Palestine, la terre des fils de l’âne, pour trouver le père des ânes ; Rammah, le dieu de l’orage ; et beaucoup d’autres tels que Ismaël, Isaac, Leah, Rebecca, Deborah, et Sanson, aussi bien que des « héros » composites tels que Moïse, David, Bethsabée (la fille du dieu lune), et Salomon, en plus des « héros » fragmentaires tels que Esther, Mardochée, Raphaël et Asmodée, etc...

Ayant « adopté » ce qu’ils ne comprenaient pas, les Juifs s’embrouillèrent, non seulement en ce qui concerne les « héros », mais aussi dans le cadre de leurs coutumes, de leurs histoires, de leurs croyances et de leurs sites. Ainsi, les Juifs ne connaissent pas le vrai site du Mont Sion, et ne sont apparemment pas capables de l’identifier.

Le Sinaï n’est pas la montagne de Jéhovah, mais son nom vient du dieu lune babylonien Sin « Seigneur de la Loi », et surtout « Seigneur des Hôtes », dont le territoire est également le désert des régions sauvages de Sin, et dont le culte remonte au moins à 4200 ans avant J.C.

Jéricho n’est pas la ville des odeurs merveilleuses et des palmiers, mais c’est la ville de la lune jaune ; et le Jourdain la rivière de la lune jaune.

D’autre part, même si plus tard ses femmes portaient des « croissants », Jérusalem n’est pas une « cité de la lune », elle n’est pas assez ancienne ; elle n’est pas non plus, tel qu’on le prétend, la demeure de la paix ; elle est, comme son nom l’implique, la cité de « Uru », le dieu des fléaux, le dieu de la guerre et « Salem », le dieu du soleil (dans son rôle malveillant et destructeur de dieu de la mort et Seigneur de l’Enfer).

Abdul Shipa, qui était gouverneur de Jérusalem en 1430 avant J.C environ, déclare dans une lettre à son chef suprême Aménophis IV d’Egypte, que Jérusalem ou « Urusalem » est la ville de Beth Ninip et d’Uras, le dieu de la guerre, dont le nom dans cette région était Salem.

Uru était un démon de la maladie et dieu de la peste, avant qu’il ne devienne un dieu de la guerre, et Salem ou Shalem, fut identifié à Set, Israël, Saturne, Adar, Dionysos, etc...

Ainsi que l’on peut le constater par les nombreuses grottes et cavernes trouvées aux alentours, il y avait par le passé dans la région où se trouve à présent Jérusalem, un temple de Ninip, le dieu de la création Babylonien, qui déclencha le déluge.

Pour Ninip, le cochon était sacré et par conséquent tabou pour ses adorateurs. Ninip, comme Dionysos, était un seigneur du monde souterrain et des «esprits de la terre», avant de devenir un dieu du soleil, et le rocher Sakhra (Sakhra était la mère du dieu du soleil), avec la caverne ou le « puits des esprits » qui se trouve au-dessous de lui, est pour les Juifs la partie la plus sacrée de Jérusalem. Ils disent ici est « la Maison du Seigneur Dieu », ils prétendent qu’ici se trouvait le temple Saint des Saints supposé avoir été construit par Salomon, et qu’ici « la peste fut contenue » !

Les cochons entrèrent dans les rites et les mythes d’Adonis, d’Attis, de Tammuz, de Set, de Sémélé, de Déméter, de Rimmon, de Dionysos, etc., ainsi que ceux de Ninip, et se déroulèrent souvent dans les cavernes sous la forme de sacrifices. Dans la caverne de Gezer, qui n'est pas loin de Jérusalem, de nombreux os de cochon ont été trouvés.

Au temps des Egyptiens, les cochons étaient sacrifiés seulement à Bacchus et au dieu de la lune.

Le lièvre, qui est tabou pour les Juifs et les Hottentots, est associé à la fois au dieu de la lune et au dieu des fléaux, et de même la souris, que les Juifs mangeaient, tout comme la chair du porc, de manière sacrificielle (Isaïe 66-17).

Les Juifs prétendent que Jérusalem date du temps de David, mais il reste à prouver qu’il y ait jamais eu un roi Juif nommé David. Il n’y a pas une seule relique de David ou de Salomon à Jérusalem, ni de trace du temple que l’on prétend être celui de Salomon, le dieu poisson sage des Assyriens, construit là, sur le « rocher du soleil ».

Les soi-disant « Ecuries du Roi Salomon » sont des fondations voûtées en maçonnerie romaine et l’église de Ste Marie construite par Justinien en 529 après J.C environ.

Jérusalem n’a pas été construite par les Juifs; la ville et son nom Urusalem étaient en usage depuis longtemps avant que les Juifs ne les « adoptent ».

Sargon d’Akkad incorpora la Palestine dans son Empire en 2800 avant J.C environ, et depuis le 23ème siècle avant J.C jusqu’au 15ème, la Palestine était sous la suzeraineté babylonienne. Elle payait un tribut à Babylone en 1780 avant J.C environ. Ainsi, de 2200 jusqu’après 1400 avant J.C, la Palestine demeura sous l’influence de la culture babylonienne et de la littérature babylonienne.

Du 15ème siècle avant J.C. jusqu’au 10ème, la Palestine fut une province d’Egypte. Et après le 10ème siècle avant J.C, la Palestine fut un vassal de l’Assyrie jusqu’en 608 avant J.C.

Les archers Egyptiens étaient stationnés à Jérusalem pendant le règne d’Aménophis III et des dépêches des gouverneurs de Jérusalem à leur suzerain Aménophis IV, datant de 1430 avant J.C environ, ont été trouvées.

La gouvernance de Ramsès II se prolongeait sur plus de 160.90 km au-delà de Jérusalem. Et Ramsès III rapporte qu’en 1275 avant J.C, il poursuivit ses ennemis aussi loin qu’Alep et Karkemish. Il ne mentionne aucun peuple s’apparentant aux Juifs, on attend toujours que ces derniers expliquent quand et où exactement leur supposé exode a eu lieu.

En 925 avant J.C, Shashanq I d’Egypte marcha sur la Palestine et mis à sac Jérusalem.

Pendant ce temps, l’Assyrie était devenue une grande puissance, et en 877 avant J.C, Assurnazirpal qui avait fait de son nom une terreur, chassait les lions et autres animaux au Liban. En 842 avant J.C, son fils Shalmaneser II reçut un tribut de la Palestine, qui avait été par deux fois envahie par ses troupes.

En 795 avant J.C, Adad-nirari III ravagea la Palestine et imposa des taxes et impôts à son peuple.

Si l’on en croit les propres histoires des Juifs, le présumé royaume de David pris fin immédiatement après la mort de son fils Salomon (en dépit de la promesse faite par leur dieu Jéhovah qu’il continuerait toujours) et le peuple Juif s’est divisé en deux factions.

Bien entendu, il n’y a jamais eu, vraiment à aucun moment, « douze tribus » de Juifs. La phrase « les douze tribus d’Israël » a la même signification que la phrase « les douze travaux d’Hercule ». Les seules subdivisions des Juifs dont on a retrouvé la trace avec certitude, est le groupe appelé « les fils de l’âne jack » (Hamor), et un clan « post-exilique » Bene Parosh, « les fils de la puce ».

Néanmoins, si l’on en croit les propres histoires des Juifs, il y avait « douze tribus d’Israël », et après la mort de leur roi Salomon, celles-ci se divisèrent en deux factions ; une plus grande, portant le nom d’« Israël », se composait nous dit-on, de « dix tribus » qui occupaient le pays aux environs de Sichem et idolâtraient un veau d’or à Dan et à Béthel ; et une plus petite connue sous le nom de « Judah » qui, nous dit-on, se composait de « deux tribus » qui occupaient le pays aux alentours de Jérusalem, où ils idolâtraient un serpent de cuivre.

Ces factions, bien que chacune soit distraite par ses dissensions internes, se querellaient et se disputaient continuellement entre elles et avec leurs voisins, si bien que Tiglathpileser III jugea nécessaire de traiter avec les deux. En 738 avant J.C, il imposa un tribut à la faction la plus grande, et en 732 avant J.C, il reçut hommage et tribut de la plus petite.

Etant profondément peu fiables et indignes de confiance, ces peuples généraient perpétuellement des problèmes et en 726 avant J.C, Shalmaneser IV dut à nouveau prendre des mesures punitives contre le groupe le plus grand. Les Juifs évitèrent la sanction en offrant de l’argent et des promesses équitables, mais il devint évident qu’ils manigançaient tout le temps avec ses ennemis. Et Shalmaneser IV envahit à nouveau le pays, et emmena le « roi » en captivité. Ses troupes restèrent en Palestine jusqu’en 721 avant J.C., son successeur Sargon II emporta à la fois les veaux d’or et les « dix tribus », et tous ensemble disparurent des pages de l’histoire.

Bien qu’on n’entendit plus parler des « dix tribus » nommées les « Israélites » (puisqu’elles furent réparties parmi d’autres peuples et entièrement assimilées), les « deux tribus » nommées « Juifs » continuèrent de causer des problèmes à leurs suzerains Assyriens. Aucune promesse ni serment ne les liait, et en 712 avant J.C., ils manigançaient à nouveau avec les ennemis de l’Assyrie. L’année suivante, Sargon II envahit leur territoire et infligea une lourde condamnation. En 700 avant J.C. environ, précisément pour des raisons similaires, son fils Sennacherib ravagea la Palestine et exigea un lourd tribut.

En 675 avant J.C. cependant, les Juifs semblent avoir oublié cette douloureuse expérience, et Esarhaddon trouva nécessaire d’envahir le pays à nouveau. [...]

Les « contes merveilleux » du Juif rebelle Flavius Josèphe, qui vécut à l’aise au milieu des Romains et écrivait en grec, ne sont pas dignes de confiance. Il semble cependant qu’en 350 avant J.C. environ, les Juifs ont tellement rendu leurs maîtres Perses furieux, que ces derniers pillèrent une partie de la Palestine et emmenèrent de nombreux Juifs en captivité.

En 332 avant J.C., les Juifs se soumirent aux règles grecques. Et en 320 avant J.C., Ptolémée prit Jérusalem et emmena un certain nombre de Juifs en Égypte,. La Palestine resta sous la domination des Ptolémées pendant presque un siècle. Mais en 246 avant J.C., le pays retourna à son état habituel d’anarchie et de désordre.

En 198 avant J.C., les Juifs se soumirent à Antiochos III, mais en raison surtout des jalousies des prêtres Juifs et de leurs propres conflits religieux, l’état de la Palestine ne s’améliora pas. De 175 avant J.C., Jérusalem semble avoir souffert de l’avidité et de la brutalité de deux Juifs qui avaient adopté les noms grecs de Jason et Ménélas, et firent de la ville un sujet de discorde, jusqu’à ce qu’elle soit mise à sac par Antiochos IV en 169 avant J.C.

En 168 avant J.C., Antiochos IV essaya d’établir une religion uniforme dans son domaine, mais les Romains lui étaient hostiles et ils mirent tout en œuvre pour gêner la Syrie. Ceci permit aux Juifs de se révolter en 167 avant J.C. Avec le rôle joué par Rome contre elle, et préoccupée par d’autres troubles, la Syrie fut incapable de traiter efficacement l’insurrection juive, qui se poursuivit avec des succès variables jusque vers 146 avant J.C.

Les Juifs, cependant, se révélèrent incapables de se gouverner eux-mêmes, et les jalousies, dissensions, brigandage et la guerre civile, amenèrent rapidement un tel désordre en Palestine, que les Romains furent obligés de s’en mêler. En 63 avant J.C., Pompée prit d’assaut Jérusalem et plaça les Juifs sous tribut de Rome. [...]

(...) en 65 après J.C, les Juifs se rebellèrent encore, et ayant envahi les régions rurales protégées de la Palestine, ils dirigèrent leurs efforts contre la petite garnison romaine. Les Romains étaient en si petit nombre qu’ils consentirent à se rendre, à la condition qu’on leur permit de se retirer de Palestine. Les Juifs acceptèrent les conditions et ratifièrent leur accord par un serment solennel, mais dès que les Romains déposèrent leurs armes, ils furent bassement massacrés par les Juifs. Selon les propres histoires des Juifs, les Romains moururent sans demander grâce, mais en raillant les serments sacrés des Juifs, alors que, est-il dit, ajoutant de l’âcreté à leurs remarques, le massacre se déroulait pendant le Shabbat juif.

Les Juifs disaient que la Palestine devait être débarrassée des non Juifs, et partout où ils étaient plus nombreux que les Gentils, ils perpétraient des massacres ignobles ; en conséquence, de 66 à 69 après J.C environ, un état d’anarchie et d’effusions de sang, extraordinaire même pour la Palestine, s’imposa. En 70 après J.C, Titus brûla Jérusalem et la rasa.

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Les six points de l'étoile

Le symbole que les Juifs ont « adopté », consiste en deux triangles entrelacés. Et bien qu’il soit appelé « Sceau de Salomon » et « Bouclier de David », il n’est pas juif. Comme symbole, il précède les Juifs de milliers d’années. « Adopté » par les Juifs, le symbole est composé de deux triangles entrelacés, un blanc et l’autre noir. Dans les plus anciennes représentations, une femmes est représentée dans le triangle noir inversé, et un homme dans le triangle blanc. Mais de nos jours, le personnage d’une « personne non initiée » présenté comme un bouffon, est représenté dans le triangle noir inversé, tandis qu’au sommet du triangle blanc, le personnage dépeint est « un adepte » représenté comme un homme sage. Et le tout est souvent entouré d’un serpent avec la queue dans la bouche.


Le symbole signifie un grand nombre d’idées, qu’il est inutile d’énumérer ici. De même qu’il n’est pas nécessaire d’examiner le symbole associé de l’« étoile à cinq branches » qui signifie, entre autres idées, « sous contrôle » - bien que les plus studieux soient tentés de retrouver la trace d’une connexion entre « l’instrument éclairé », « l’étoile rouge » qui orne l’« Armée rouge » de Russie, et l’« étoile » de Saturne ou d’Israël.

Les Juifs aiment imaginer qu’ils sont le « masculin » et tous les autres peuples le « féminin ». Et ils aiment à croire qu’ils se sont tellement insinués et enchevêtrés dans les affaires des Gentils, qu’ils ne peuvent pas être délogés.

Le sens secret du symbole est le suivant : 

Le « non initié » crée dieu comme une image amplifiée de lui-même projetée sur un arrière-plan d’ignorance, représenté par le triangle noir, au-dessous duquel il se recroqueville dans la terreur de sa monstrueuse conception. L’« adepte » crée dieu également, en ne projetant cependant pas sa ressemblance sur l’inconnu, mais en concevant son pouvoir et sa connaissance comme un symbole représenté par le triangle blanc par-dessus lequel il est posé, parce que l’intelligence est au-dessus de ce qu’elle crée. L’initié est par conséquent « dieu » pour le profane, l’«adepte» est la véritable déité finie qui se trouve sur la Terre, pour l’hypothétique « dieu » qu’il a créé ; et il a le pouvoir absolu sur toute conception particulière de divinité qu’il a formée, et qui peut à tout moment recevoir la vénération de la population.

« Jéhovah est celui qui dépasse la nature » disent les magiciens. « Les décisions du Talmud sont les mots du Dieu vivant. Jéhovah lui-même demande l’opinion des rabbins terrestres quand il y a des affaires difficiles au ciel ». « Jéhovah lui-même dans le ciel, étudie le Talmud de longue date, il a tant de respect pour ce livre » disent les rabbins.

Ainsi, enfin, Jéhovah est devenu le dieu créateur d’« adeptes » qui a « le pouvoir d’un esprit complètement émancipé sur les esclaves de la superstition et de l’ignorance » ! Et de cette façon, très souvent, quand les Juifs d’aujourd’hui parlent de Dieu », ils veulent dire « le peuple juif », les « adeptes » de leurs sociétés secrètes, ou « le dieu de l’Humanité », « le Juif de la Cabale », etc…

Ainsi donc, un « Néo-Messianiste » nommé Baruch Levy, écrivit à Karl Marx (un Juif dont le véritable nom est Mordecai) ce qui suit : « Le peuple Juif, pris collectivement, sera son propre Messie. Son règne sur l’Univers sera obtenu par l’unification des autres races humaines, la suppression des frontières, et l’établissement d’une « République Universelle ». Dans cette nouvelle organisation, de l’Humanité, les fils d’Israël deviendront sans opposition l’élément dirigeant partout ; par-dessus tout, ils réussiront en imposant aux masses travailleuses, le contrôle stable de certains d’entre eux. Les gouvernements des nations formant la République Universelle passeront tous, sans efforts, aux mains des Israélites, en faveur de la victoire du prolétariat. La propriété individuelle sera ensuite supprimée par les gouverneurs de la race juive qui administrera en tous lieux la richesse publique. Ainsi sera réalisée la promesse du Talmud qui, quand les Temps du Messie seront venus, les Juifs détiendront les propriétés de tous les peuples du monde ».

C’est la fin vers laquelle les activités de tous ceux qui participent au Masque, que ce soit les Juifs ou leurs dupes qui dirigent. Et dans nos temps modernes, les « six points » de l’étoile formée par les triangles entrelacés, ont été créés pour symboliser, entre autres idées, les moyens principaux par lesquels cette fin sera atteinte.

Ces « six points » peuvent être décrits comme suit :

Le premier… Religieux :

Pour saper et discréditer tous les Gentils, et spécialement les croyances des Chrétiens ; et d’introduire, d’encourager et de propager des cultes fous, du mysticisme malsain, de la pseudo-science, et des philosophes imposteurs.

Le deuxième… Ethique :

Pour introduire et propager des codes dégradants et des pratiques (incluant « le commerce illicite de la drogue », « le commerce illicite de l’alcool » et « le trafic des esclaves blancs ») ; pour corrompre les mœurs, affaiblir le lien matrimonial, détruire la vie de famille, et abolir l’héritage (et même les noms héréditaires) parmi tous les peuples, spécialement au sein des races nordiques.

Le troisième… Esthétique :

Pour introduire et favoriser le culte du laid et de l’aberrant, et tout ce qui peut être décadent, dégradant et dégénéré dans l’art, la littérature, la musique et le théâtre, etc.

Le quatrième… Sociologique :

Pour briser les grands états et abolir l’aristocratie ; pour mettre sur pied la ploutocratie et une « monnaie standard » ; pour encourager l’affichage vulgaire, l’extravagance et la corruption, pour provoquer la jalousie du prolétariat, le mécontentement, les incendies volontaires, le « sabotage » et fomenter la « lutte des classes ».

Le cinquième … Industriel et Financier :

Pour provoquer le « chômage » et vouloir faire baisser les idéaux du savoir-faire et abolir la fierté du travail artisanal, pour encourager l’avidité du « profit » et la standardisation du bon marché et de la mauvaise qualité ; pour entraîner la « Centralisation » et la formation de Trusts et de Cartels ; pour abolir la propriété individuelle et établir des « Monopoles d’État », des « Banques de Réserve » et une « Banque Mondiale », avec le contrôle de l’or dans les mains de dirigeants internationaux.

Le sixième… Politique :

Pour sécuriser le contrôle de la presse, l’audiovisuel, le cinéma, le théâtre et tous les moyens de la publicité ; pour garantir la présence d’« agents » sur tous les Conseils, Commissions, etc., des Gentils, et aux postes confidentiels (tels que « secrétaire particulier » des personnes haut placées, pour maintenir une activité d’espionnage sur les activités des Gentils ; pour déclencher et maintenir les dissensions dans toutes les institutions des Gentils, et ainsi briser tous les autres groupes politiques dans leur parties constituantes, en installant entre elles de l’hostilité ; pour décourager, dénoncer et extirper le patriotisme, la fierté et la race ; et au nom du « Progrès » et de l’« Evolution », et sous le prétexte de promouvoir la « Paix Universelle » et « la « Fraternité Humaine », pour établir l’« Internationalisme » comme un idéal, sapant ainsi l’unité nationale et affaiblissant le gouvernement ; pour le « Désarmement » et des « Forces de Police Internationales » contrôlées par la « Ligue des Nations » préparant ainsi le chemin pour ceux qui, discrètement, augmenteront le contrôle de la « Ligue des Nations » et de la « Banque Internationale » qui gouverneront le monde à travers elles.

Les Dirigeants Internationaux cependant, n’agissent jamais ouvertement et directement ; ils restent toujours dans l’ombre et travaillent en secret et indirectement ; en exerçant des pressions en tous points, mais en cachant soigneusement sa provenance « aucun Gentil ne doit être autorisé à découvrir sa source ».

"Le grand masque juif ou l'âne dans la peau du lion". Traduction du livre d'un auteur érudit inconnu. Titre anglais original : "The great jewish masque or the ass in the lion's skin".


Version papier (E. Dasko) :



Un texte de cette ampleur, rédigé par un érudit anonyme, se devait d'être tôt ou tard édité en français : on y découvre l'histoire vraie des juifs - ce mot écrit sans majuscule ne désignant ici que des religieux pratiquants et non des habitants de tel ou tel pays, notamment du fait de la diaspora d'iceux -, leurs pérégrinations, des origines à nos jours (ou presque - ce texte ayant été, semble-t-il, rédigé vers les années 1940-45 par un ressortissant britannique, probable fonctionnaire en poste en Palestine), leurs mœurs entre eux et à l'égard des non-juifs...

On y découvre la naissance de ce qu'il appelle le Masque, c'est-à-dire la grande et universelle mascarade jouée dans le monde entier par les guides monopolisateurs des juifs : les rabbins, c'est-à-dire, historiquement et sociologiquement parlant, les successeurs et animateurs roués de la secte des Pharisiens, secte à la source - d'une part - de tous les maux de ces malheureux Juifs (et donc pas seulement des religieux), et - d'autre part - ceux qui assassinèrent Jésus, le Christ (l'oint), roi des juifs (comme en témoigne la pancarte placée au sommet de la croix de son supplice, INRI = Iesus Nazarorum, Rex Iudeorum ; Jésus de Nazareth, Roi des Juifs) et grand-prêtre qui, revenu du dernier exil des Jérusalémites en Babylonie, et plus précisément en Adiabène, dans l'actuelle Arménie, revint demander son héritage et pour cela - étant plus légitime que les rabbins usurpateurs - fut à la fois humilié, haï, diffamé, torturé puis tué et diabolisé jusque dans la personne de leurs désormais adversaires, les chrétiens, puis des personnes sur lesquelles son influence généreuse, sociale, philosophique, morale et culturelle s'est étendue : le monde entier ! 

Mais ce n'est pas tout : on apprend, grâce à ce bref écrit, que tout ce qui semble inexplicable dans la vie du monde en matière de troubles est écrit dans le livre qui tient lieu de guide aux rabbins héritiers de la secte de Pharisiens, à laquelle s'attaqua Jésus : le Talmud. Or celui-ci n'est toujours pas accessible aux goïm que sont les non-juifs (bétail, animaux), seuls deux exemplaires traduits en anglais étant - très difficilement - accessibles...

Shame on us

 

Gaza ... this morning.


Emelia

La barbarie qui nous déshonore pour l’éternité

 





"Des bouts de corps coupés en morceaux. Ici des jambes qui étaient celles d’un enfant. Au pied de l’une d’entre elles est encore attachée une chaussure de sport blanche.

Les bouts sont mis dans un drap, lequel est chargé dans une ambulance dont la carrosserie est tachée de sang. Ces images, quotidiennes depuis un an, sont celles de l’horreur. Elles devraient rejoindre dans l’Histoire les témoignages les plus odieux de la barbarie qui nous déshonore pour l’éternité. Surtout quand elles sont accompagnées d’un silence qui les légitime."

Aymeric Caron, député de Paris (18ème circonscription), fondateur de la Révolution Écologique pour le Vivant (REV).


Appel au génocide et à l’extermination des non-juifs qui résisteraient à la domination juive




Vidéo : Déclaration du rabbin Yosef Mizrachi :

- "6 milliards d’humains ne méritent pas de vivre...
- "Conformément à la Torah, ils n’ont pas le droit de vivre... 
- "Le rabbin Yisrael Rosen, lui, appelait à l’éradication des Palestiniens, les comparant aux Amalécites de l’Ancien Testament."


Rabbin Yisrael Rosen
(1941-2017)

"Tous les Palestiniens doivent être tués ; les hommes, les femmes, les enfants, et même leur bétail", selon le rabbin Yisrael Rosen, directeur de l’Institut Tsomet, un institut religieux pour des étudiants et des soldats, établi de longue date dans les colonies israéliennes de Cisjordanie. 

Dans un article publié par de nombreux journaux religieux israéliens, et repris par le journal de gauche Haaretz le 26 mars 2009, Rosen affirme qu’il y a des éléments dans la Torah justifiant cette prise de position. 

Rosen, qui a autorité pour émettre des avis religieux pour les Juifs, a écrit : 

"Les Palestiniens sont comme le peuple des Amalécites qui avaient attaqué les tribus juives alors qu’elles allaient à Jérusalem, sous la conduite de Moïse, après leur fuite d’Égypte".

Il ajoute :

"Le Seigneur a transmis à la Torah un jugement qui avait autorisé les Juifs à tuer les Amalécites, et que ce jugement est reconnu comme faisant partie de la jurisprudence juive".

Jugement de la Thorah

L’article de Rosen, qui a fait grand bruit en Israël, incluait le jugement de la Torah : 

"Annihilez les Amalécites du début jusqu’à la fin. Tuez-les, et dépouillez-les de toutes leurs possessions. Ne leur montrez aucune pitié. Tuez sans arrêt, l’un après l’autre. Ne laissez aucun enfant, aucune plante, aucun arbre. Tuez leur bétail, des chameaux aux ânes"

Rosen écrit : 

"Les Amalécites ne forment pas une race ni une religion particulière, mais regroupe plutôt tous ceux qui haïssent les Juifs pour des raisons religieuses ou nationales"

Rosen n'hésite pas à écrire :

"Amalécites existeront tant qu’il y aura des Juifs. A toute époque, les Amalécites surgiront parmi d’autres races pour attaquer les Juifs, et de ce fait la guerre à leur encontre doit être globale". Il recommande l’application du "jugement des Amalécites" et dit que "les Juifs doivent mettre en œuvre l’application de ce jugement à toute époque, car c’est "un commandement divin".

Selon Rosen, les Palestiniens sont comme les "Amalécites de notre époque". Il écrit : 

"Ceux qui tuent des étudiants alors qu’ils récitent la Torah, et envoient des missiles sur la ville de Sdérot, qui sèment la terreur parmi les hommes et les femmes. Ceux qui dansent sur le sang versé sont les Amalécites, et nous devons y répondre avec haine. Nous devons extirper toute trace d’humanitarisme à leur sujet, pour nous permettre d’en sortir victorieux."

La plupart des rabbins en Israël qui donnent des avis religieux soutiennent les points de vue du rabbin Rosen, comme l’a confirmé le journal Haaretz. 

A la tête de tous ceux partageant ces vues, on trouve le rabbin Mordechai Eliyahu, qui représenté l’autorité la plus reconnue au sein du mouvement religieux en Israël, et qui a été le rabbin en chef de l’Est d’Israël. 

L’opinion de Rosen est également partagée par le rabbin Dov Lior, président du Conseil des rabbins de Judée et Samarie (la Cisjordanie), et le rabbin Shmuel Eliyahu qui est le rabbin en chef de Safed et candidat au poste de rabbin en chef d’Israël. Un certain nombre de politiciens israéliens ont également fait état de leur approbation à ce sujet, y compris Uri Lubiansky, le maire de Jérusalem.

Il n’y a aucun doute en Israël sur le fait que l’attaque d’une école religieuse à Jérusalem il y a trois semaines et au cours de laquelle huit étudiants juifs furent tués, a constitué un pivot quant à l’émission d’avis religieux de nature raciste et haineuse de la part des autorités religieuses juives. Le jour d’après l’attentat de Jérusalem, un certain nombre de rabbins conduits par Daniel Satobsky a émis un avis adressé à la jeunesse juive et "à tous ceux croyant en la Torah", selon lequel il fallait se venger sur les Palestiniens le plus rapidement possible. Une semaine après, un groupe de rabbins influents a émis un avis religieux permettant à l’armée israélienne de bombarder les zones civiles palestiniennes. Cet avis, émis par "l’Association des rabbins de la Terre d’Israël", décrète que les lois religieuses juives permettent le bombardement de zones palestiniennes d’habitation civile dès lors qu’elles sont une source d’attaques contre des zones résidentielles juives.


Selon un texte de Saleh Al Naami, 11 février 2009.



Rabbi Yisrael Rosen (1941-2017)

Rosen a été juge religieux, dayan, dans les tribunaux spéciaux de conversion et était un écrivain prolifique. Il était également connu au fil des ans pour ses opinions d'extrême droite, notamment son soutien au déni de certains droits aux Arabes. Il attaquait également souvent la gauche, les médias et la Haute Cour de justice.

En 2006, Rosen a déclaré que les actes terroristes de la part d’Israël sont la réponse appropriée au terrorisme arabe. Il a proposé de créer des milices armées pour agir contre les Arabes, mais a reconnu plus tard que la proposition était « inefficace », affirmant qu’elle serait découverte et créerait une réaction contre Israël, principalement à cause de ce qu’il a appelé « la ‘clandestinité de gauche’ dans les médias ».

En 2010, il a déclaré que « le temps est venu de déclarer la guerre aux Arabes israéliens ». Il a appelé à leur refuser les droits civiques. « La raison de notre incapacité à mener cette guerre », a-t-il ajouté, « peut être trouvée dans notre ‘ennemi intérieur’, parmi nos frères juifs de gauche, notamment certains juges de la Haute Cour de justice ».


dimanche 17 novembre 2024

C'est un GENOCIDE !



 
Les Israéliens détruisent l'aide humanitaire, notamment des sacs de farine destinés à la population affamée de Gaza.


Le Comité spécial de l’ONU estime que les méthodes de guerre d’Israël à Gaza sont compatibles avec un génocide, y compris le recours à la famine comme arme de guerre.



NEW YORK (14 novembre 2024) – La guerre menée par Israël à Gaza est conforme aux caractéristiques d’un génocide, avec des pertes civiles massives et des conditions mettant la vie en danger intentionnellement imposées aux Palestiniens, a déclaré le Comité spécial des Nations Unies chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes dans un nouveau rapport publié aujourd’hui.


« Depuis le début de la guerre, les responsables israéliens ont publiquement soutenu des politiques qui privent les Palestiniens des nécessités mêmes nécessaires à leur survie – nourriture, eau et carburant », a déclaré le Comité. « Ces déclarations, ainsi que l’ingérence systématique et illégale dans l’aide humanitaire, montrent clairement l’intention d’Israël d’instrumentaliser les fournitures vitales à des fins politiques et militaires. »

Couvrant la période d’octobre 2023 à juillet 2024, le rapport examine les développements dans le territoire palestinien occupé et le Golan syrien occupé, mais se concentre sur l’impact catastrophique de la guerre actuelle à Gaza sur les droits des Palestiniens.

« Par son siège de Gaza, son obstruction à l’aide humanitaire, ses attaques ciblées et ses meurtres de civils et de travailleurs humanitaires, malgré les appels répétés de l’ONU, les ordonnances contraignantes de la Cour internationale de justice et les résolutions du Conseil de sécurité, Israël provoque intentionnellement la mort, la famine et des blessures graves, en utilisant la famine comme méthode de guerre et en infligeant des punitions collectives à la population palestinienne », a déclaré le Comité.

Le rapport documente comment la vaste campagne de bombardements d’Israël à Gaza a décimé les services essentiels et déclenché une catastrophe environnementale qui aura des conséquences durables sur la santé. Début 2024, plus de 25 000 tonnes d’explosifs – l’équivalent de deux bombes nucléaires – ont été larguées sur Gaza, provoquant des destructions massives et l’effondrement des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement, la dévastation de l’agriculture et une pollution toxique.

« En détruisant les systèmes vitaux d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’alimentation, et en contaminant l’environnement, Israël a créé un mélange mortel de crises qui infligeront de graves dommages aux générations à venir », a déclaré le Comité.

Le rapport soulève de graves inquiétudes quant à l’utilisation par Israël de systèmes de ciblage assistés par l’IA pour diriger ses opérations militaires, et à l’impact que cela a eu sur les civils, particulièrement évident dans le nombre écrasant de femmes et d’enfants parmi les victimes.

« L’utilisation par l’armée israélienne de systèmes de ciblage assistés par l’IA, avec une surveillance humaine minimale, combinée à des bombes lourdes, souligne le mépris d’Israël pour son obligation de faire la distinction entre civils et combattants et de prendre des mesures de protection adéquates pour empêcher les morts civiles », a déclaré le Comité.

Au milieu de la dévastation à Gaza, la censure croissante des médias par Israël, la répression de la dissidence et le ciblage des journalistes sont des efforts délibérés pour bloquer l’accès mondial à l’information, a constaté le Comité. Il a également noté que les sociétés de médias sociaux ont supprimé de manière disproportionnée les « contenus pro-palestiniens » par rapport aux publications incitant à la violence contre les Palestiniens.

Le Comité a condamné la campagne de diffamation en cours et d’autres attaques contre l’UNRWA et l’ONU en général.

« Cette obstruction délibérée aux rapports, combinée à la désinformation et aux attaques contre les travailleurs humanitaires, constitue une stratégie claire visant à saper le travail vital de l’ONU, à couper la bouée de sauvetage de l’aide qui parvient encore à Gaza et à démanteler l’ordre juridique international », a déclaré le Comité.

Le Comité a appelé tous les États membres à respecter leurs obligations juridiques pour prévenir et mettre fin aux violations du droit international par Israël et à le tenir responsable.

« Il est de la responsabilité collective de chaque État de cesser de soutenir l’assaut contre Gaza et le système d’apartheid en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est », a déclaré le Comité.

« Le respect du droit international et la garantie de la responsabilité des violations incombent entièrement aux États membres. Ne pas le faire affaiblit le cœur même du système juridique international et crée un précédent dangereux, permettant aux atrocités de se dérouler sans contrôle. »

Le rapport du Comité sera présenté à la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies le 18 novembre 2024.

Israël accusé de « crime contre l’humanité et de nettoyage ethnique » à Gaza




L’ONG Human Rights Watch accuse Israël de « crime contre l’humanité et de nettoyage ethnique » à Gaza

L’autrice du rapport, Nadia Hardman, explique, dans un entretien au « Monde », pourquoi l’organisation conclut que les destructions dans l’enclave et les déplacements forcés de Gazaouis sont systématiques et relèvent d’une « politique d’Etat ».

Depuis le 7 octobre 2023, à Gaza, quelque 1,9 million de personnes ont été déplacées – sur une population de 2,2 millions d’habitants. Dans un rapport publié jeudi 14 novembre et intitulé « “Sans espoir, affamés et assiégés” : le déplacement forcé des Palestiniens de Gaza par Israël », l’ONG de défense des droits humains Human Rights Watch montre qu’Israël a non seulement procédé à des déplacements forcés multiples à Gaza – un crime de guerre – mais que ceux-ci sont « généralisés et systématiques » et résultent d’une volonté politique de l’Etat israélien.

Ils constituent ainsi un crime contre l’humanité, affirme l’autrice du rapport, Nadia Hardman, dans un entretien au Monde. Son travail est le fruit d’une enquête de huit mois achevée en août, qui n’inclut pas la brutale offensive israélienne en cours dans le nord de Gaza.
L’article 49 de la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre prévoit que la puissance occupante – dans le cas de Gaza, Israël – puisse procéder à des évacuations « si la sécurité de la population ou d’impérieuses raisons militaires l’exigent ». En quoi les déplacements à Gaza sont-ils illégaux ?

Selon l’article 49, les évacuations doivent être exceptionnelles et les conditions sont très strictes. Si ces critères ne sont pas remplis, c’est un déplacement forcé. Israël ne peut pas se contenter d’arguer de la présence de membres de groupes armés, de matériel et d’installations militaires à Gaza pour justifier le déplacement de civils. Il doit prouver, pour chaque cas, que des alternatives ont été envisagées et que c’était l’unique choix possible.

Notre rapport démontre que les corridors d’évacuation et les soi-disant « zones sûres » ont été systématiquement bombardés, et ce, à plusieurs reprises : cela met à mal l’argument israélien selon lequel les personnes ont été déplacées pour leur sécurité. Le système d’évacuation israélien a mis les gens en danger. Les instructions émises n’étaient pas claires, elles étaient parfois inexactes ou contradictoire.



Palestine, vol des terres et génocide


Un time lapse de la façon dont Israël a volé les terres des Palestiniens.


Neutraliser l'opinion publique internationale


Pour pouvoir commettre leur crime de vol des terres et de génocide, les sionistes ont besoin de neutraliser l'opinion publique internationale, de la paralyser, avec des injections régulières de "mémoire holocaustique" et de récits mythologiques sur la "souffrance" supposée des juifs dans l'histoire de l'Europe et du monde musulman. 

La place nous manque pour retracer ici le déroulement de toutes les manœuvres et les offensives contre l'Église catholique qui, historiquement, a joué un rôle déterminant dans la protection des minorités juives en Europe. 

Les attaques basses, mais violentes, continues, répétées chaque jour par des nouveaux livres et de nouveaux articles, au mépris des faits les mieux établis, contre le trône pontifical, en témoignent abondamment. Il s'agit de créer un sentiment de culpabilité que les sionistes utilisent ensuite comme un levier pour obtenir les avantages et les complicités dont ils ont besoin pour se maintenir. Dans cette épreuve, on voit que l'Église catholique a perdu beaucoup de terrain, qu'elle est à moitié détruite, même si de vigoureux combats d'arrière-garde peuvent être observés ici ou là. 

Les protestants, eux, sont depuis longtemps les otages du sionisme qui les utilise à plein pour obtenir des faveurs politiques et financières (l'armement gratuit) du gouvernement américain. 

Sur un plan plus général, ce sont les classes intellectuelles qui sont l’objet de campagnes d'intimidation régulières. Depuis 50 ans, tous les ans ou presque, des officines répandent la nouvelle que l'antisémitisme est en train de monter. On ne l'a jamais vu descendre… Partout, des instituts, financés par de riches philanthropes américains, recensent la totalité de la presse et de l'expression publique. Si une feuille de chou paraissant à Worcester (Royaume uni), ou Mazamet (France) ou Novosibirsk (Russie), ou dans n'importe quel trou, publie un commentaire qui critique un ou des juifs pris comme coresponsable de ce qui se passe en Palestine, alors même que les communautés officielles se targuent officiellement de leur solidarité sans faille avec Israël, une campagne est lancée. On dénonce les propos, on dénonce les gens qui ont tenu ou permis ces propos, on les dénonce à leurs supérieurs pour leur faire perdre leur travail, leur fermer les portes des moyens d'expression, les isoler et les réduire au silence. Des hordes de fonctionnaires sionistes sont payés pour faire ce travail de basse police et de chantage. On connaît ces officines, on a leurs adresses, on sait qu'elles ont les bonnes connexions avec les pouvoirs en place, personne n'ose les attaquer. Il est de bon ton de critiquer les fascismes. Il est à la mode de dénigrer le communisme et ses dérives. On a (encore un peu) le droit de critiquer l'Amérique et son impérialisme en pleine expansion. Mais on n'aurait pas le droit de critiquer le sionisme parce que ce serait faire preuve d'antisémitisme. Cette méthode de chantage, devenue systématique, lancinante, aboutit à un effet prévisible : de plus en plus de gens se rendent compte que l'antisémitisme n'existe pas, qu'il est une chose du passé, qu'on doit combattre l'influence des juifs alliés à la politique de génocide qui se pratique en Palestine, et qu'il faut faire cesser cet énorme scandale : le massacre d'un peuple pour lui voler sa terre

La solidarité interjuive, intersioniste, ouvre la voie d'un nouvel "antisémitisme", entièrement politique, non-raciste, non-violent, non-agressif, qui refuse de faire de la planète l'otage des quelques poignées des fous racistes et sanguinaires qui règnent, pour encore peu de temps, sur la terre de Palestine. 

Serge Thion, "Le terrorisme sioniste", 13 février 2004.
Hommage à Serge Thion (1942-2017) par Ginette Skandrani :

Un grand homme qui est resté debout toute sa vie 

"De l’anticolonialisme à l’antisionisme, il était de tous les combats : de l’indépendance de l’Algérie à la Libération de la Palestine, aux luttes contre les guerres impérialistes en Irak, en Libye, en Syrie, il a toujours été avec nous. Il a toujours été un homme debout.

Il est parti et nous le regrettons déjà. mais ses idées vont rester Nous présentons nos condoléances à sa femme, des enfants, sa famille et à tous ses amis merci Serge pour ton courage et ton obstination à défendre la liberté et la justice."


Le terrorisme sioniste
de Serge Thion


Pour créer et consolider un État juif en 1948, les sionistes ont expulsé 750 000 Palestiniens de chez eux et ne leur ont jamais permis, ni à eux ni à leurs descendants, d'y retourner. De plus, les forces israéliennes ont détruit plus de 400 villages palestiniens et ont perpétré près de 40 massacres. Le présent recueil revient en détail sur nombre d'épisodes du terrorisme israélien : assassinat du comte Folke Bernadotte (médiateur des Nations unies), dynamitage de l'hôtel King David, massacre de Kibya, attentats contre les Juifs irakiens pour les forcer à émigrer en Israël, attentats contre des bâtiments britanniques et américains en Égypte, provocations multiples et politique de représailles, etc.

L'État d'Israël est également un État belliciste qui, dès sa création, a utilisé avec un froid cynisme sa puissance militaire pour dominer la région sous le prétexte d'un souci pour sa sécurité. Sa stratégie a été de diviser le Moyen-Orient en petits États en faisant se disloquer tous les États arabes existants. La guerre lancée contre l'Irak en mai 2003 et la campagne de bombardement menée contre le Liban en juillet 2006 ne sont que les dernières applications en date de cette politique.

Avec des textes de Nasser H. Aruri, Ronald Bleier, Noam Chomsky, Naeim Giladi, Khalil Nakhleh, Livia Rokach, Israël Shahak, Arno Weinstein, Oded Yinon.