jeudi 3 juillet 2025

"La Palestine est un test pour la morale"

 



Ce qui se passe à Gaza dépasse clairement le supportable pour la population. Ce génocide du 21e siècle, après tout ce que l'humanité a appris du passé, avec toute la technologie dont elle dispose en fait un scandale absolu.

La Palestine est un test pour la morale en même temps qu'elle est une exception à la force du droit détruit par l'impunité d'Israël.

Mon peuple subit des souffrances inimaginables et le fait de les ignorer ou les minimiser fait encore plus mal, comme toutes les tergiversations et gesticulations des responsables de cette situation.

Ça finira un jour, mais pas pour les consciences et les cauchemars qui hanteront les coupables.

Abdal Karim Ewaida (Ambassador of the State of Palestine to Côte d'Ivoire)

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Témoignages de soldats terroristes israéliens (+972Magazine) :

« On nous a dit de tirer sur tout ce qui bouge. »

Des soldats terroristes israéliens témoignent. Et ce qu’ils racontent glace le sang. Ce ne sont pas des rumeurs, pas des vidéos sorties de leur contexte. Ce sont les auteurs eux-mêmes qui parlent. Fiers ou écœurés — mais tous lucides.

Gaza est devenue une zone d’extermination déguisée en zone militaire.

• Des bulldozers enterrent des corps sans même les compter.

• Des civils abattus « pour s’amuser », « pour tester des drones », « pour passer le temps ».

• Des maisons rasées non pas pour des raisons tactiques, mais pour « punir », « détruire tout souvenir ».

• Des enfants utilisés comme boucliers humains.

• Des exécutions sommaires. Des tortures abominables.

• Des soldats qui filment eux-mêmes les pillages, les incendies, les humiliations — comme des trophées.

Le tout sans loi, sans règle, sans la moindre ligne rouge.

Ce ne sont plus des opérations militaires. C’est une politique d’effacement, minutieuse et assumée. Un génocide documenté par ceux-là mêmes qui l’exécutent.


Et pendant ce temps, les chancelleries occidentales détournent les yeux.

Un enfant palestinien tué ? Silence.

Un civil fuyant abattu ? Justifié.

Une ville entière rayée ? Défense légitime.

Il faut le redire même si on le savait déjà : il n’y a aucun droit, aucune dignité, aucune humanité dans ce que fait l’armée israélienne à Gaza. C’est un carnage à ciel ouvert, un modèle de déshumanisation absolue — et c’est soutenu, financé, justifié.


Source :

Tomy le Magnifique sur X



"Immondes"



Clémence Guetté (Vice-présidente Assemblée nationale - Députée de Créteil, Choisy-le-Roi, Orly) :

"La coalition RN-Macronistes vient de voter la prolongation de l'accord privilégié entre l'Union européenne et Israël, alors que le génocide à Gaza se poursuit.

L'Histoire jugera durement les lâches et les complices.

Le combat continue. Gloire à ceux qui résistent."


Publié sur X

Rima Hassan :

"Bonjour Emmanuel Macron qu’est ce que ça fait d’être le chef d’Etat qui : livre des armes à Israël, qui nie le génocide à Gaza, qui ne reconnaît pas la Palestine, qui n’a prononcé aucune sanction contre Israël ?"


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Jeudi 3 juillet, Gaza Notifications :

"63 Palestiniens ont été tués par des attaques israéliennes depuis  minuit à Gaza. Le nombre de morts continue d’augmenter" (et le génocide continuera à cause de tous les immondes de France et d'Occident qui soutiennent Israël).







Les Hunger Games de Gaza


par Chris Hedges

L’instrumentalisation de la famine comme arme par Israël reflète la façon dont les génocides se terminent toujours. J’ai couvert les effets insidieux de la famine orchestrée dans les hautes terres du Guatemala durant la campagne génocidaire du général Efraín Ríos Montt, la famine dans le sud du Soudan qui a fait un quart de million de morts – j’ai marché parmi les corps déshydratés et squelettiques de familles alignés le long des routes – et plus tard, durant la guerre en Bosnie, lorsque les Serbes ont coupé l’approvisionnement alimentaire des enclaves telles que Srebrenica et Goražde.

La famine a été utilisée comme arme par l’Empire ottoman pour décimer les Arméniens. Elle a été employée pour tuer des millions d’Ukrainiens lors de l’Holodomor en 1932 et 1933. Elle a été instrumentalisée par les nazis contre les juifs dans les ghettos pendant la Seconde Guerre mondiale. Les soldats allemands utilisaient la nourriture, comme le fait Israël, comme appât. Ils offraient trois kilos de pain et un kilo de confiture pour attirer les familles désespérées du ghetto de Varsovie vers les transports qui les emmenaient vers les camps de la mort.

«On a pu voir des phases où des centaines de personnes devaient faire la queue pendant plusieurs jours pour être «déportées»», écrit Marek Edelman dans «The Ghetto Fights».

«Le nombre de personnes désireuses d’obtenir les trois kilos de pain était tel que les transports, qui partaient désormais deux fois par jour avec 12 000 personnes, ne pouvaient pas tous les transporter».

Et lorsque la foule devenait incontrôlable, comme à Gaza, les troupes allemandes tiraient des salves meurtrières qui déchiquetaient les corps émaciés des femmes, des enfants et des anciens.

Cette tactique est aussi vieille que la guerre elle-même.

L’article du journal israélien Haaretz selon lequel les soldats israéliens ont reçu l’ordre de tirer sur les foules de Palestiniens dans les centres d’aide, faisant 580 morts et 4216 blessés, n’a rien de surprenant. C’est le dénouement prévisible du génocide, la conclusion inévitable d’une campagne d’extermination massive.

Israël, avec ses assassinats ciblés d’au moins 1400 travailleurs de la santé, de centaines de travailleurs des Nations unies (ONU), de journalistes, de policiers et même de poètes et d’universitaires, la destruction d’immeubles d’habitation de plusieurs étages qui a anéanti des dizaines de familles, ses bombardements de «zones humanitaires» désignées comme telles où les Palestiniens se blottissent sous des tentes, des bâches ou à l’air libre, ses attaques systématiques contre les centres de distribution alimentaire de l’ONU, les boulangeries et les convois humanitaires, ou encore ses tirs de snipers sadiques qui abattent des enfants, ont démontré depuis longtemps que les Palestiniens sont considérés comme de la vermine qui ne mérite que l’anéantissement.

Le blocus alimentaire et humanitaire imposé à Gaza depuis le 2 mars réduit les Palestiniens à une dépendance abjecte. Pour manger, ils doivent ramper vers leurs bourreaux et mendier. Humiliés, terrifiés, désespérés pour quelques miettes de nourriture, ils sont dépouillés de leur dignité, de leur autonomie et de leur libre arbitre. C’est intentionnel.

Yousef al-Ajouri, 40 ans, a expliqué à Middle East Eye son périple cauchemardesque vers l’un des quatre centres d’aide mis en place par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF). Ces centres ne sont pas conçus pour répondre aux besoins des Palestiniens, qui comptaient autrefois 400 sites de distribution d’aide, mais pour les attirer du nord vers le sud de Gaza. Israël, qui a de nouveau ordonné dimanche aux Palestiniens de quitter le nord de Gaza, poursuit l’annexion de l’enclave côtière. Les Palestiniens sont rassemblés comme du bétail dans d’étroits corridors métalliques aux points de distribution surveillés par des mercenaires lourdement armés. Les plus chanceux reçoivent une petite ration de nourriture.

Al-Ajouri, qui était chauffeur de taxi avant le génocide, vit avec sa femme, ses sept enfants, sa mère et son père dans une tente à al-Saraya, près du centre-ville de Gaza City. Il s’est rendu dans un centre d’aide humanitaire situé sur la route de Salah al-Din, près du couloir de Netzarim, afin de trouver de quoi nourrir ses enfants qui, selon lui, pleurent sans cesse «parce qu’ils ont faim». Sur les conseils de son voisin de tente, il s’est habillé avec des vêtements amples «pour pouvoir courir et se mouvoir plus facilement». Il a pris un sac pour les conserves et les produits emballés, car la foule est telle que «personne ne peut porter les cartons dans lesquels arrive l’aide».

Il est parti vers 21 heures avec cinq autres hommes, «dont un ingénieur et un enseignant», et «des enfants âgés de 10 et 12 ans». Ils n’ont pas emprunté l’itinéraire officiel désigné par l’armée israélienne. La foule massive qui converge vers le point d’aide le long de l’itinéraire officiel empêche la plupart des gens de s’approcher suffisamment pour recevoir de quoi manger. Ils ont donc marché dans le noir, dans des zones exposées aux tirs israéliens, souvent obligés de ramper pour ne pas être vus.

«En rampant, j’ai regardé autour de moi et, à ma grande surprise, j’ai vu plusieurs femmes et personnes âgées emprunter le même chemin périlleux que nous», a-t-il expliqué. «À un moment donné, on a essuyé une rafale de tirs, tout autour de nous. Nous nous sommes cachés derrière un bâtiment détruit. Quiconque bougeait ou faisait le moindre mouvement était immédiatement abattu par des tireurs embusqués. À côté de moi se trouvait un jeune homme grand, aux cheveux clairs, qui utilisait la lampe torche de son téléphone pour s’éclairer. Les autres lui ont crié d’éteindre. Quelques secondes plus tard, il a été abattu. Il s’est effondré au sol et est resté là, en sang, mais personne ne pouvait ni l’aider ni le déplacer. Il est mort en quelques minutes».

Il a trouvé six corps sur son chemin, tous abattus par des soldats israéliens.

Al-Ajouri est arrivé au centre à 2 heures du matin, l’heure prévue pour la distribution de l’aide. Il a vu une lumière verte s’allumer devant lui, signalant que l’aide était sur le point d’être distribuée. Des milliers de personnes se sont mises à courir vers la lumière, se bousculant et se piétinant. Il s’est frayé un chemin à travers la foule jusqu’à atteindre les stocks.

«J’ai commencé à tâtonner pour trouver les boîtes d’aide et j’ai attrapé un sac qui semblait contenir du riz», a-t-il déclaré. «Mais quelqu’un me l’a arraché des mains. J’ai essayé de le retenir, mais il a menacé de me poignarder avec son couteau. La plupart des gens là-bas portent des couteaux, soit pour se défendre, soit pour voler les autres. Finalement, j’ai réussi à attraper quatre boîtes de haricots, un kilo de boulgour et un demi-kilo de pâtes. En quelques instants, les cartons étaient vides. La plupart des gens présents, y compris les femmes, les enfants et les personnes âgées, n’ont rien obtenu. Certains ont supplié les autres de partager. Mais personne ne pouvait se permettre de renoncer à ce qu’il avait réussi à obtenir».

Les entrepreneurs américains et les soldats israéliens qui supervisaient le chaos riaient et pointaient leurs armes sur la foule. Certains filmaient avec leurs téléphones.

«Quelques minutes plus tard, des grenades fumigènes rouges ont été lancées dans les airs», se souvient-il. «Quelqu’un m’a dit que c’était le signal pour évacuer la zone. Après quoi des tirs nourris ont retenti. Khalil, quelques autres et moi-même nous sommes rendus à l’hôpital al-Awda de Nuseirat, car notre ami Wael s’était blessé à la main durant le trajet. J’ai été choqué par ce que j’ai vu à l’hôpital. On pouvait voir au moins 35 morts gisant sur le sol dans l’une des salles. Un médecin m’a dit qu’ils ont tous été amenés ce jour-là. Ils avaient tous reçu une balle dans la tête ou dans la poitrine alors qu’ils faisaient la queue près du centre de secours. Leurs familles les attendaient, eux et des provisions. Maintenant, ce n’étaient plus que des cadavres».

La GHF est une organisation financée par le Mossad et créée par le ministère israélien de la Défense, qui a passé des contrats avec UG Solutions et Safe Reach Solutions, dirigées par d’anciens membres de la CIA et des forces spéciales américaines. La GHF est dirigée par le révérend Johnnie Moore, un sioniste chrétien d’extrême droite proche de Donald Trump et de Benjamin Netanyahou. L’organisation a également engagé des gangs de trafiquants de drogue anti-Hamas pour assurer la sécurité sur les sites d’aide humanitaire.

Comme l’a déclaré Chris Gunness, ancien porte-parole de l’Office de secours et de travaux des Nations unies (UNRWA), à Al Jazeera, la GHF se livre à du «blanchiment de l’aide», un moyen de masquer la réalité, à savoir que «les gens sont affamés pour mieux les soumettre».

Israël, ainsi que les États-Unis et les pays européens fournissant des armes en soutien au génocide, ont choisi de ne pas tenir compte de la décision rendue en janvier 2024 par la Cour internationale de justice (CIJ), qui exigeait la protection immédiate des civils à Gaza et la fourniture généralisée d’une aide humanitaire.

Haaretz, dans son article intitulé ««C’est un territoire de mort» : les soldats de l’armée israélienne ont reçu l’ordre de tirer délibérément sur des Gazaouis non armés qui attendent l’aide humanitaire», rapporte que les commandants israéliens ordonnent aux soldats d’ouvrir le feu sur la foule pour l’éloigner des sites d’aide ou la disperser.

«Les centres de distribution n’ouvrent généralement qu’une heure chaque matin», écrit Haaretz. «Selon des officiers et des soldats qui ont servi dans ces zones, l’armée israélienne tire sur ceux qui arrivent avant l’ouverture pour les empêcher d’approcher, ou à nouveau après la fermeture des centres pour les disperser. Comme certains incidents ont eu lieu la nuit, avant l’ouverture, il est possible que certains civils n’aient pas pu voir les limites de la zone désignée».

«C’est un territoire de mort», a déclaré un soldat à Haaretz. «Là où j’étais stationné, entre une et cinq personnes étaient tuées chaque jour. Ils sont traités comme une force hostile : aucune méthode de gestion des foules, pas de gaz lacrymogène, juste des tirs à balles réelles avec tous les moyens imaginables : mitrailleuses lourdes, lance-grenades, mortiers. Puis, une fois que le centre ouvre, les tirs cessent et ils savent qu’ils peuvent s’approcher. Notre forme de communication, ce sont les tirs».

«Nous ouvrons le feu tôt le matin si quelqu’un tente de se mettre dans la file à quelques centaines de mètres, et parfois nous tirons simplement à bout portant. Mais il n’y a aucun danger pour les soldats», a expliqué le soldat. «Je n’ai pas connaissance d’un seul cas de riposte. Il n’y a pas d’ennemi, pas d’armes».

Il a ajouté que le déploiement sur les sites d’aide humanitaire était connu sous le nom d’«Opération Poisson salé», en référence au nom israélien du jeu pour enfants «Feu rouge, feu vert». Ce jeu a été mis en scène dans le premier épisode de la série sud-coréenne Squid Game, où des gens en détresse financière s’affrontent dans des combats à mort pour gagner de l’argent.

Israël a anéanti les infrastructures civiles et humanitaires de Gaza. Il a réduit les Palestiniens, dont un demi-million sont confrontés à la famine, à un troupeau à bout de souffle. L’objectif est de briser les Palestiniens, de les rendre dociles et de les inciter à quitter Gaza pour ne jamais revenir.

On parle de cessez-le-feu à la Maison-Blanche de Trump. Mais ne vous y trompez pas. Israël n’a plus rien à détruire. Ses bombardements intensifs pendant plus de 20 mois ont transformé Gaza en paysage lunaire. Gaza est inhabitable, réduite à un désert toxique où les Palestiniens, vivant au milieu de blocs de béton et de flaques d’eaux usées, manquent de nourriture et d’eau potable, de carburant, d’abris, d’électricité, de médicaments et d’infrastructures pour survivre. Le dernier obstacle à l’annexion de Gaza, ce sont les Palestiniens eux-mêmes. Ils sont la cible principale. La famine est l’arme privilégiée.

source : The Chris Hedges Report via Spirit of Free Speech



mercredi 2 juillet 2025

Gaza : 200 ONG appellent à la fin du programme d'aide israélien





Dans une tribune, plus de 200 ONG demandent l’arrêt d’un programme d’aide à Gaza soutenu par les États-Unis et Israël. Selon elles, cette distribution, pilotée notamment par la Gaza Humanitarian Foundation, aurait causé la mort de plus de 500 Palestiniens et blessé près de 4000 personnes en quatre semaines.

“Ces mesures visent à entretenir un cycle de désespoir, de danger et de mort.” Dans une tribune publiée ce mardi 1er juillet, plus de 200 ONG ont appelé à mettre fin au système de distribution d’aide alimentaire actuellement en place à Gaza. Elles dénoncent la mort de centaines de Palestiniens tentant de se procurer la nourriture ou d'accéder aux points de distribution.

Selon les mêmes ONG, les semaines qui ont suivi le lancement de ce programme ont été parmi les plus violentes et meurtrières depuis octobre 2023.

Le document pointe du doigt le système de distribution mis en place fin mai, géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF). Cette structure, créée en février 2025 et soutenue par l’administration de Donald Trump ainsi que le gouvernement de Benjamin Netanyahu, bénéficie d'un financement opaque.

Les ONG réclament le retour à l'ancien système, en vigueur jusqu’en mars. Celui-ci permettait la coordination de l'aide par des agences de l’ONU et plusieurs ONG, jugées plus transparentes et mieux implantées sur le terrain. Gaza est aujourd’hui un territoire "assiégé", "affamé" et "dévasté" par plus de 20 mois de guerre et confronté à une crise humanitaire aiguë, rappelle la tribune.

Quatre points de distribution pour 2 millions de personnes

Les signataires estiment que le système de distribution mis en place ne respecte pas les standards de l’aide humanitaire. L’organisation, qui affirme avoir distribué 7 millions de repas, fait néanmoins l’objet de vives critiques.

Avant le blocus total imposé du début mars au 20 mai 2025, environ 400 points de distribution d’aide humanitaire étaient accessibles dans la bande de Gaza. Ils étaient principalement gérés par l’ONU, notamment l’UNRWA, qui, bien qu’interdite depuis octobre 2024 en Israël et dans les territoires occupés, continuait à y opérer ainsi que par diverses ONG.

Mais depuis la levée partielle du blocus et l’arrivée de la GHF, il ne reste plus que quatre points de distribution pour les deux millions d’habitants de l’enclave palestinienne : trois dans le sud, un dans le centre, et aucun dans le nord, pourtant il s'agit de la zone la plus touchée par les bombardements israéliens.

Des distributions dans la grande confusion

Les ONG dénoncent l’extrême difficulté d’accès aux points de distribution, situés dans des zones militarisées sous contrôle israélien. L’entrée est soumise à une coordination avec l’armée, une procédure hors de portée pour la majorité des civils.

Les distributions, souvent organisées de nuit et sans préavis, se déroulent dans une grande confusion : aucune file, aucun rationnement, chacun tente de se servir au milieu de scènes de panique. L’attente est interminable, les produits sont parfois revendus à prix fort. Plusieurs témoins décrivent un chaos total.

L’armée israélienne, quant à elle, a démenti la semaine dernière une enquête publiée par le journal de gauche Haaretz, citant des soldats israéliens qui disent avoir reçu l’ordre de tirer sur des civils près des centres d’aide.

Elle affirme "opérer pour permettre et faciliter la distribution de l’aide humanitaire" par la GHF, et « sécuriser les routes menant aux centres de distribution, afin que l’aide parvienne aux civils plutôt qu’au Hamas ».

"Aujourd'hui, les Palestiniens de Gaza sont confrontés à un choix impossible : mourir de faim ou risquer d'être abattus alors qu'ils tentent désespérément d'atteindre la nourriture nécessaire à leurs familles", déplorent les ONG signataires de la tribune.




USA & ISRAEL EN ETAT D'ECHEC TOTAL

 


L'IRAN A UNE NOUVELLE CENTRALE 
 SES CHEFS TUES ONT RESSUSCITÉ




Voilà ce qu’Israël fait aux enfants palestiniens




Une enfant obligée de mendier pour manger. Et en pleurs de n’avoir rien reçu.

Voilà ce qu’Israël fait aux enfants palestiniens, Ne dormez pas.

Aymeric Caron.


La Corse reconnaît l’État palestinien avant la France — et tacle Netanyahou



Dans un geste politique fort, l’Assemblée de Corse prend les devants : reconnaissance officielle de la Palestine et appel à l’arrestation de Benyamin Netanyahou si ce dernier foule le sol français.



Alors que Paris tergiverse, Ajaccio frappe. Réunie vendredi, l’Assemblée de Corse a voté une motion sans ambiguïté : reconnaissance officielle de l’État palestinien dans les frontières de 1967 et appel à l’application stricte du mandat d’arrêt émis contre Benyamin Netanyahou. Une déclaration politique aussi symbolique que frontale, dans un climat international particulièrement explosif.

Et si cette prise de position dérange, ce n’est visiblement pas un problème pour les élus corses.
Une motion claire, un vote assumé

C’est Marie-Antoinette Maupertuis, présidente de l’Assemblée de Corse, qui a soumis le texte, co-signé par les groupes Fa populu inseme et Core in fronte. Intitulée « Soutien au peuple palestinien et violations du droit international par l’État israélien dans la bande de Gaza », la motion affirme :


« La collectivité de Corse reconnaît officiellement l’État de Palestine dans les frontières de 1967. »

Par ce vote, la Corse prend de vitesse l’État français, dont Emmanuel Macron avait pourtant affirmé en mai « envisager » une telle reconnaissance — sans suite concrète à ce jour.

Cette prise de position ne va pas plaire à David Antonelli, président de l’association Corse-Israël, qui déclarait publiquement :

« Je me fiche éperdument des 2 millions de Gazaouis. Ce qui m’importe, c’est la vengeance ! »

Un avertissement à l’État français : la justice avant les visites diplomatiques

Plus encore, la motion demande expressément aux autorités françaises de faire respecter le droit international. Si Benyamin Netanyahou devait se rendre en France, la collectivité corse exige que le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) le 21 novembre 2024 soit appliqué sans délai.

« Toute personne poursuivie par la CPI entrant sur le territoire français doit être arrêtée, conformément aux engagements internationaux de la France. »

Un rappel embarrassant pour Paris, d’autant que Michel Barnier, alors Premier ministre, avait déjà affirmé que la France « appliquerait rigoureusement les obligations qui lui incombent ». En théorie, donc, l’arrestation du Premier ministre israélien serait un devoir légal — en pratique, rien n’est moins sûr.





mardi 1 juillet 2025

Gaza: frappes israéliennes meurtrières sur un café internet et un centre d'aide





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La Défense civile gazaouie a fait état de 51 morts lundi 30 juin, dont 24 dans un café internet, tués par des bombardements israéliens. Plusieurs personnes sur place expliquent que ce cybercafé était un lieu de rencontre des journalistes palestiniens. (Café-internet situé en bord de mer de la ville de Gaza, appelé « Al-Baqa ».)

L'Humanité :

Le bureau de presse du gouvernement du groupe islamiste palestinien Hamas à Gaza rapporte qu’un photojournaliste, Ismail Abu Hatab, a été tué dans cette attaque. La journaliste Bayan Abu Sultan aurait également été grièvement blessée. « Amna Alsalmi (elle a choisi « Frans » comme prénom de journaliste) , et Ismaël Abu Hatab, deux photo journalistes font partie des victimes du bombardement israélien sur le café Al-Baqa au port de Gaza. Israël assassiné les témoins de la vérité », a tweeté, en fin de journée, l’ambassadrice de la Palestine en France, Hala Abou-Hassira.

« Il y a toujours beaucoup de monde à cet endroit, qui propose des boissons, des espaces pour les familles et un accès à internet », raconte à l’Agence France-Presse (AFP) Ahmed Al-Nayrab, 26 ans, qui se trouvait sur une plage à proximité avec des amis lorsqu’il a entendu une « énorme explosion ».

Selon plusieurs commentateurs, notamment le journaliste palestinien Anas Al-Sharif qui s’est rendu sur place, il s’agissait d’un lieu où se rassemblent régulièrement les reporters pour se retrouver et profiter de la connexion internet. « J’ai vu des morceaux de corps voler partout, des cadavres déchiquetés et brûlés. Une scène à glacer le sang. Tout le monde criait. Les blessés hurlaient à l’aide, les familles pleuraient leurs morts », témoigne Ahmed Al-Nayrab.

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"La journaliste Bayan Abu Sultan a survécu au bombardement du café Al-Baqa à l'ouest de la ville de Gaza et continuera d’informer le monde." Citizen Média.


"630 jours. Le monde est encore trop silencieux"

 



Léna Garreau sur X



La ville de Bordeaux suspend « toute activité de coopération » avec la ville israélienne d’Ashdod






Pierre Hurmic a pris la décision de suspendre toute activité de coopération avec Ashdod, ville israélienne jumelée à Bordeaux.

Dans un courrier datant du 26 juin dernier, le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic a informé Yechiel Lasry, le maire d’Ashdod en Israël, de la suspension des activités de coopération entre les deux villes, d’après une information de Rue89 Bordeaux confirmée au Figaro. Alors que le jumelage entre les deux villes date de 1984, l’édile de Bordeaux a pris cette décision de façon temporaire, «tant qu’un cessez-le-feu durable et un processus de paix ne seront pas engagés».


Un adorateur de Yahvé crucifie un pasteur chrétien

 


Adam Christopher Sheafe, 51 ans, a avoué avoir crucifié le pasteur William Schonemann, connu de ses fidèles sous le nom de « Pasteur Bill », l'une des 14 exécutions de pasteurs qu'il prévoyait de mener dans 10 autres États. Il a été appréhendé avant de pouvoir commettre d'autres crimes.

Le pasteur Bill a été découvert à son domicile le 28 avril par la police qui effectuait un contrôle médical. Il a été retrouvé mort dans son lit, une couronne d'épines posée sur sa tête. Sheafe a déclaré qu'il avait ciblé le pasteur de 76 ans parce qu'il pensait qu'il prêchait « le contraire de ce que Dieu a dit ».




En caractères hébreux, Yahvé tatoué sur la gorge.



L'interview d'Adam Sheafe par Briana Whitney




"Adam Sheafe a avoué avoir tué le pasteur Bill Schonemann, en Arizona, et l'avoir crucifié ensuite. Il décrit les efforts qu'il a déployés pour accomplir ce crime, et je l'incite à souligner l'horreur de la chose.


Sa raison ? Il croit que quiconque affirme que Jésus est le fils de Dieu mérite la mort. Mais cela faisait partie d'un plan bien plus vaste…


Adam Sheafe décrit son plan calculé visant à tuer 14 pasteurs à travers le pays, en commençant par quatre en Arizona. Il a failli en tuer un à Phoenix et deux autres à Sedona après avoir tué le pasteur Bill.

Il est allé jusqu'à préparer des couronnes d'épines pour leurs crucifixions.

Obsédé par l'Ancien Testament et par l'idée de « débarrasser la terre du mal », il prétend suivre le premier commandement..."


Des pièges de la faim aux charniers, voici l’officier israélien responsable des pires atrocités commises à Gaza





Le brigadier général Yehuda Vach, commandant de la 252e division israélienne, est au centre d’une liste de rapports toujours plus étoffée faisant état de crimes de guerre. Plusieurs rapports ont révélé qu’il est responsable d’avoir ordonné des massacres de civils palestiniens, d’avoir pris pour cible des centres d’aide et d’avoir manipulé l’aide humanitaire à des fins militaires.

Une enquête récente menée par Haaretz a révélé que les soldats israéliens sous le commandement de Vach ont reçu l’ordre explicite de tirer sur les Palestiniens affamés qui s’approchent des soi-disant «centres de distribution d’aide», même s’ils sont désarmés et ne représentent aucune menace.

«C’est un champ de la mort», a déclaré un soldat. «Ils ne tirent pas de gaz lacrymogène. Ils tirent sur les civils : mitrailleuses, grenades, mortiers».

Le soldat a décrit une routine quotidienne de meurtres, où des dizaines de Palestiniens affamés sont abattus chaque jour. L’opération a été cyniquement surnommée «Salty Fish» (poisson salé), une adaptation cruelle du jeu d’enfants «Green Light, Red Light» (feu vert, feu rouge). Les soldats tirent lorsque les gens s’approchent et s’arrêtent lorsqu’ils reculent.

Le service des médias du gouvernement de Gaza et les organisations de défense des droits de l’homme accusent depuis longtemps Vach d’orchestrer des politiques de famine, de déplacement forcé et de massacre. Vach est désormais devenu le symbole de la machine de guerre israélienne à Gaza.

Selon un précédent article de Haaretz, Vach aurait autorisé l’un de ses frères à former une unité de démolisseurs non officielle. Composée de soldats et de colons extrémistes, cette unité a pour unique mission de détruire Gaza le plus possible. Vach leur a accordé un accès illimité au «couloir de Netzarim», désormais connu par les témoins comme «l’autoroute de la mort».

«L’objectif de Vach est d’expulser 250 000 Palestiniens du nord de Gaza», a déclaré un officier israélien. «Il a dit qu’ils n’apprennent que lorsqu’ils perdent leurs terres».

D’anciens soldats ont témoigné que ses troupes ont reçu l’ordre de tirer sur toute personne franchissant les lignes désignées, même les enfants brandissant des drapeaux blancs. L’un d’eux se souvient avoir abattu un jeune Palestinien et avoir célébré son meurtre. Interrogés, les commandants ont répondu : «Il n’y a pas d’innocents à Gaza».

Haaretz a récemment révélé que Vach a également joué un rôle clé dans la coordination avec la Gaza Humanitarian Foundation (GHF). Des documents suggèrent qu’Israël a utilisé les opérations alimentaires limitées du groupe pour éviter une réaction mondiale, tout en imposant la famine et le chaos à Gaza.

Un officier a admis que «les activités de la GHF ont permis à Israël de gagner du temps et de bénéficier d’une couverture internationale».

Les images filmées dans les «centres d’aide» sont tenues secrètes. L’armée israélienne ne publie aucun document sur ce qui se passe à proximité de ces sites.

«Gaza est devenue un espace sans loi. Plus personne ne s’en soucie», a déclaré un réserviste israélien.

Le 23 mars, Vach a supervisé le massacre de 15 médecins palestiniens à Rafah.

Des soldats de la brigade Golani ont ouvert le feu sur deux convois d’ambulances et ont enterré les morts, corps et véhicules confondus, dans une fosse commune. Une équipe de l’ONU a découvert la fosse six jours plus tard.

La Fondation Hind Rajab a déposé une plainte officielle auprès de la Cour pénale internationale (CPI), désignant le brigadier général Yehuda Vach comme principal suspect de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. La plainte documente des dizaines de morts parmi les civils, dont deux adolescents abattus alors qu’ils cherchaient à obtenir de quoi manger.

Le général Yehuda Vach est désormais accusé d’avoir mené une campagne militaire d’extermination, sous couvert de la coordination humanitaire. Son nom apparaît dans de nombreux rapports de terrain, témoignages de soldats et plaintes pour violation des droits humains. Des fusillades massives dans les files d’attente pour obtenir de la nourriture à la dissimulation du meurtre de médecins, son bilan reflète ce que beaucoup qualifient de politique de destruction, et non de défense.

«Nous pouvons nous montrer impitoyables envers les Gazaouis parce que nous avons l’amour de l’humanité et que nous prônons la vie», a déclaré Vach. «Les combattre est une façon d’aimer l’humanité».

source : Quds News Network