lundi 30 septembre 2024

"L’assassinat du chef du Hezbollah est le début de la fin du monde"



"Israël cherche à créer un grand État. Cela se fait en prévision de la venue et du règne du Machia’h, qui soumettra tous les pays et tous les peuples du monde à Israël (dans la compréhension chrétienne et musulmane, il s’agit du faux Messie, de l’Antéchrist, du Dajjal)."



La mort confirmée du chef du Hezbollah, Cheikh Seyed Hassan Nasrallah, constitue un coup colossal porté à l’ensemble de la structure de la Résistance du Moyen-Orient.

La résistance est généralement considérée comme l’ensemble des forces les plus radicalement anti-israéliennes du Moyen-Orient. Elle comprend tout d’abord les Houthis yéménites (le mouvement Ansar Allah, qui contrôle la partie nord du Yémen), les forces syriennes dirigées par Bachar al-Assad, le mouvement palestinien dans son ensemble (principalement le Hamas) et les forces les plus radicales, principalement chiites, d’Irak.

La Résistance du Moyen-Orient s’est développée sous l’influence considérable de la République islamique d’Iran, qui était son principal soutien. Et feu Hassan Nasrallah, en tant que chef du Hezbollah, représentait l’avant-garde de la résistance anti-israélienne de tout le monde islamique (essentiellement chiite). Par conséquent, les coups portés par Israël au Hezbollah ces dernières semaines, qui ont finalement détruit son chef, constituent un coup dur pour toute la Résistance du Moyen-Orient.

Compte tenu du récent accident d’hélicoptère étrange qui a tué le président iranien Ibrahim Raisi, qui était un fervent partisan de la Résistance du Moyen-Orient, l’image d’Israël attaquant ses adversaires régionaux semble véritablement épique.

Israël, grâce au soutien de l’Occident collectif et à l’utilisation de ses moyens technologiques les plus récents (et ils ont été et restent des pionniers dans le domaine des technologies numériques), agit de manière très efficace, précise et coordonnée. Et il est très difficile d’imaginer comment réagir à cela. Surtout si l’on considère que de nombreuses personnes de différents pays, à la pointe des processus de haute technologie, peuvent à tout moment se révéler être des citoyens israéliens et, avec leurs codes et leurs technologies, se diriger vers Israël.

Autrement dit, Israël s’appuie sur un vaste réseau de sympathisants, des gens qui partagent les principes du sionisme politique et religieux dans tous les pays du monde. Et c’est là un grand avantage d’Israël en tant que structure de réseau, et pas seulement en tant qu’État.

C’est cette structure sioniste qui a commis un génocide de masse contre la population de Gaza. Et maintenant, elle a perpétré le même attentat terroriste contre le Liban, en provoquant la mort du chef du Hezbollah, le leader charismatique spirituel et politique de l’avant-garde chiite de la Résistance du Moyen-Orient.

Je vous rappelle qu’en janvier 2020, le général iranien Qassem Soleimani, l’un des chefs de la Résistance du Moyen-Orient, avait été tué de la même manière. Mais la destruction de celui qui est aujourd’hui considéré comme un martyr et un chahid par les chiites du monde entier – Cheikh Seyyed Hassan Nasrallah – est véritablement un événement sans précédent.

En agissant de la sorte, Israël cherche à créer un grand État. Cela se fait en prévision de la venue et du règne du Machia’h, qui soumettra tous les pays et tous les peuples du monde à Israël (dans la compréhension chrétienne et musulmane, il s’agit du faux Messie, de l’Antéchrist, du Dajjal). Et on peut imaginer ce qui se passe aujourd’hui dans la tête des sionistes d’extrême droite, qui voient leurs succès. Ils ne peuvent l’interpréter autrement que comme la proximité du Machia’h, dont la préparation au règne est assurée par les actions actuelles du gouvernement d’extrême droite du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Aujourd’hui, presque tous les obstacles à la destruction de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem ont été levés. Et dans un avenir très proche, l’extrême droite israélienne, dans un état d’esprit triomphant, peut le faire, après quoi elle commencera à construire le troisième Temple sur le Mont du Temple de Jérusalem. Et l’Occident dans son ensemble soutient tout cela, en permettant la destruction massive de personnes innocentes qui se trouvent sur le chemin du « Grand Israël », y compris en les attaquant par tous les moyens techniques.

C’est grave. Il ne s’agit plus seulement d’une guerre au Moyen-Orient. En fait, c’est l’existence même de la Résistance du Moyen-Orient qui est en question. Les dirigeants du monde chiite sont perplexes, mais les sunnites le sont encore plus et ne peuvent s’empêcher de réagir à ce qui se passe.

D’un côté, les sunnites ne peuvent pas se montrer solidaires d’Israël, car cela équivaudrait à trahir complètement la moindre trace de solidarité islamique. De l’autre, l’efficacité militaire et la rigidité de la politique sioniste de droite d’Israël les placent dans une situation extrêmement difficile, car on ne sait pas comment contrer les Israéliens. Les missiles israéliens atteignent où ils veulent, tandis que les missiles et les drones de ses adversaires sont stoppés de manière assez efficace à la frontière du « Dôme de fer » de la défense aérienne israélienne.

Peut-être qu’Israël va maintenant envahir le Liban et au-delà, afin de créer un « Grand Israël » d’un océan à l’autre. Aussi utopiques et extrémistes que puissent paraître les projets de Netanyahou et de ses ministres encore plus à droite, Smotrich et Ben-Gvir, ils sont en train de se réaliser sous nos yeux.

Seule une force comparable en force, en équipement et en détermination à enfreindre toutes les lois possibles, à franchir toutes les lignes rouges, peut combattre un ennemi aussi dur. Et si une telle force existe, nous le verrons bientôt.



Source :
https://lemediaen442.fr/alexandre-douguine-lassassinat-du-chef-du-hezbollah-est-le-debut-de-la-fin-du-monde/

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BONUS :

1 - Yasser Arafat : "Le grand Israël du Nil à l'Euphrate"



2 - Le règne de l'Antéchrist (Dajjâl-
Machia’h)

 (...) l’Antéchrist doit apparaître comme ce que nous pouvons appeler, suivant le langage de la tradition hindoue, un Chakravartî à rebours. (Le Chakravartî est littéralement « celui qui fait tourner la roue », ce qui implique qu’il est placé au centre même de toutes choses, tandis que l’Antéchrist est au contraire l’être qui sera le plus éloigné de ce centre.)

Ce règne de la « contre-tradition » est en effet, très exactement, ce qui est désigné comme le « règne de l’Antéchrist » : celui-ci, quelque idée qu’on s’en fasse d’ailleurs, est en tout cas ce qui concentrera et synthétisera en soi, pour cette œuvre finale, toutes les puissances de la « contre-initiation », qu’on le conçoive comme un individu ou comme une collectivité ; ce peut même, en un certain sens, être à la fois l’un et l’autre, car il devra y avoir une collectivité qui sera comme l’« extériorisation » de l’organisation « contre-initiatique » elle-même apparaissant enfin au jour, et aussi un personnage qui, placé à la tête de cette collectivité, sera l’expression la plus complète et comme l’« incarnation » même de ce qu’elle représentera, ne serait-ce qu’à titre de « support » de toutes les influences maléfiques que, après les avoir concentrées en lui-même, il devra projeter sur le monde. 

Ce sera évidemment un « imposteur » (c’est le sens du mot dajjâl par lequel on le désigne habituellement en arabe), puisque son règne ne sera pas autre chose que la « grande parodie » par excellence, l’imitation caricaturale et « satanique » de tout ce qui est vraiment traditionnel et spirituel ; mais pourtant il sera fait de telle sorte, si l’on peut dire, qu’il lui serait véritablement impossible de ne pas jouer ce rôle. Ce ne sera certes plus le « règne de la quantité », qui n’était en somme que l’aboutissement de l’« antitradition » ; ce sera au contraire, sous le prétexte d’une fausse « restauration spirituelle », une sorte de réintroduction de la qualité en toutes choses, mais d’une qualité prise au rebours de sa valeur légitime et normale ; après l’« égalitarisme » de nos jours, il y aura de nouveau une hiérarchie affirmée visiblement, mais une hiérarchie inversée, c’est-à-dire proprement une « contre-hiérarchie », dont le sommet sera occupé par l’être qui, en réalité, touchera de plus près que tout autre au fond même des « abîmes infernaux ».







I want you to be happy


Emelia de Sverige (Suède) :

"Des visages fatigués par la guerre, le siège, la faim et la maladie..." (retrouvent le sourire).


Enfants de Gaza




dimanche 29 septembre 2024

"La création de l’Etat d’Israël, fondée sur le sionisme, est une hérésie"





Juif et historien, il dénonce Israël au nom de la Torah

La création de l’Etat d’Israël, fondée sur le sionisme, est une hérésie. Telle est la thèse – étonnante pour qui ne connaît pas le judaïsme -, solidement étayée, soutenue par Yakov M. Rabkin, historien spécialiste de l’histoire juive contemporaine et universitaire, dans un ouvrage qui fera date.

La parution de l’ouvrage "Au nom de la Torah, une histoire de l’opposition juive au sionisme" de Yakov M. Rabkin, professeur et historien à l’Université de Montréal (Canada), fera date. A travers un argumentaire bien construit, cet ouvrage, le premier du genre écrit dans la langue de Molière, ébranlera les certitudes et risque de semer le doute parmi ceux des juifs qui, par conviction religieuse profonde et sincère, ont cru dur comme fer à la légitimité historique, voire confessionnelle, de la naissance et de la continuité de l’Etat d’Israël.

La thèse que défend Yakov Rabkin est fondée sur une abondante littérature rabbinique, une documentation puisée dans la tradition juive et le texte talmudique. Elle fera l’effet d’un pavé dans la mare : 

"Le sionisme est une rupture par rapport à l’histoire juive et la création même de l’Etat d’Israël est une hérésie."

Une rupture et une hérésie d’autant plus gênantes pour des centaines de milliers de juifs, que l’Etat d’Israël, fondé en 1948, clame haut et fort qu’il constitue un "Etat juif" ou un "Etat hébreu" et s’arroge le droit de parler au nom de tous les juifs du monde. 

De toutes les critiques fustigeant l’entreprise sioniste, ce qui distingue les protagonistes de ce livre, écrit l’auteur, "est la place centrale qu’y prend la préoccupation de suivre les préceptes de la Torah et de les dénoncer au nom de la Torah".

Le "haredi", antisioniste religieux viscéral

La genèse de l’ouvrage a une histoire, qui colle à l’itinéraire de son auteur. Yakov M. Rabkin est né dans une famille juive, à Saint-Pétersbourg, en URSS, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, au moment où le stalinisme était à l’apogée de la dictature «prolétarienne». A vingt-huit ans, il choisit le Canada, précisément Montréal, comme deuxième patrie. Il y entamera ses études sur le judaïsme et les affinera, au fil des ans, auprès de grands rabbins tant au Canada, en France qu’en Israël, ce qui le conduira à inclure dans son champ d’investigation, comme historien, l’histoire juive contemporaine. On le trouvera en 1997 à Jérusalem pour une année sabbatique entièrement consacrée à une recherche sur les haredim (singulier de haredi, qui signifie littéralement "celui qui tremble"), groupes de juifs traditionnels très pieux se distinguant par leur code vestimentaire bicolore, noir et blanc. Une autre caractéristique de ce groupe est leur hostilité religieuse viscérale au sionisme : 

"Le rejet haredi de l’Etat d’Israël s’inspire d’une série d’histoires transmises de bouche à oreille. Une de ces histoires raconte que, lorsque Hazin Ish, un leader vénéré des haredim, reçoit le Premier ministre Ben Gourion, qui était alors à la recherche d’une intégration des haredim dans le nouvel Etat, Hazin Ish n’aurait jamais ni serré la main du fondateur d’Israël, ni ne l’aurait regardé droit dans les yeux. Il s’appuyait apparemment sur une prescription talmudique qui interdit de regarder le visage d’un impie."

A l’origine du sionisme, il y a la sécularisation

L’envie de l’auteur de rédiger un ouvrage sur l’histoire de cette opposition juive au sionisme grandit le jour où, en 2000, il fut témoin d’une manifestation en faveur d’Israël, en plein centre de Montréal, à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance. Des juifs haredis, raconte l’auteur, "brandissaient des affiches pour le moins controversées :

Arrêtez l’aventure sanguinaire du sionisme, Le rêve sioniste tourne au cauchemar, Sionisme est le contraire de judaïsme." 

Et puis, dans l’un des tracts distribués lors de cette manifestation, on peut lire noir sur blanc : "Ce cinquième jour d’Iyar (la date de la proclamation de l’Etat d’Israël selon le calendrier juif) est un jour de peine extraordinaire pour le peuple juif et pour toute l’humanité. Les cercles orthodoxes le marqueront avec un jeûne et un deuil (…). Puissions-nous mériter de voir le démantèlement pacifique de l’Etat [d’Israël] et l’arrivée de la paix entre les musulmans et les juifs du monde entier".

Comme ce livre, la genèse du sionisme, en tant que mouvement nationaliste visant à forger une identité et une langue (l’hébreu) nationales, à déplacer les juifs de leurs pays d’origine vers la Palestine, a une histoire. On la connaît, cette histoire. Ce que l’on connaît moins, c’est que, derrière elle, soutient l’auteur, il y a fondamentalement la sécularisation et l’émancipation des juifs en Europe centrale et orientale aux XIXe et XXe siècles. "Le noyau dur des activistes sionistes" qui émigrèrent au début du XXe siècle en terre de Palestine est originaire de la Russie.

Première idée de Théodore Herzl : convertir tous les juifs de Vienne au catholicisme…

Dans un entretien que l’auteur a bien voulu accorder à La Vie éco il précise cette relation de cause à effet entre sécularisation et sionisme : 

"Les premiers sionistes, et à leur tête Théodore Herzl, voulaient se débarrasser de l’image du juif talmudiste et pratiquant et créer un nouvel hébreu. Le rêve millénaire de la rédemption et du retour à la terre d’Israël qu’entretient le juif pratiquant n’a rien à voir avec ce projet laïc qui voulait en fait se débarrasser de ce rêve. Ces gens voulaient résoudre le problème juif d’une façon collective. La première idée d’Herzl était de convertir tous les juifs de Vienne au catholicisme, sa deuxième idée était de créer un Etat des juifs. Ça vient exactement au moment où les juifs jouissaient de leurs droits. La grande majorité des juifs du début du XXe siècle rejetaient le sionisme parce qu’il menaçait leurs droits civiques."

Entre sécularisation et sionisme, la relation est évidente selon toutes les sources rabbiniques antisionistes que cite l’auteur. N’est pas moins évidente celle que les sionistes s’efforcent d’accréditer entre la "shoah" et la création de l’Etat d’Israël. Or dans un chapitre magistral intitulé "Le sionisme, la Shoah et l’Etat d’Israël", l’auteur apporte la preuve que ce massacre des juifs n’aurait jamais dû être de cette ampleur si les dirigeants sionistes n’avaient pas privilégié l’idéal de la formation d’un Etat au détriment des vies humaines. Citant Ruth Blau, une antisioniste française qui a participé activement à la résistance contre le massacre des juifs, le verdict des cercles antisionistes serait terrifiant : "Au cours du XXe siècle, le sang de six millions de victimes juives, hommes, femmes, enfants, vieillards, avait été échangé contre un Etat par ses fondateurs et dirigeants. Existe-t-il un être humain normal capable d’imaginer telle monstruosité ?". Certains, ajoute l’auteur, "vont jusqu’à se demander si Ben Gourion était humain".

Et pour quel résultat ? Plus d’un demi-siècle après la fondation de l’Etat sioniste par la force des armes, la sécurité que cherchaient les juifs en s’y installant serait très fragile. "Aujourd’hui, Israël est peut-être le lieu le plus dangereux qui puisse exister sur terre pour un juif», martèle l’auteur de ce brûlot.

"Au cours du XXe siècle, le sang de six millions de victimes juives (…) avait été échangé contre un Etat par ses fondateurs et dirigeants. Existe-t-il un être humain normal capable d’imaginer telle monstruosité ?"

Quelques repères pour comprendre en quoi le sionisme est une rupture dans l’histoire juive

Le sionisme représente à ses débuts un mouvement nationaliste qui vise quatre objectifs essentiels :

1) transformer l’identité transnationale juive centrée sur la Torah en une identité nationale à l’instar d’autres nations européennes ;

2) développer une nouvelle langue vernaculaire, soit une langue nationale, fondée sur l’hébreu biblique et rabbinique ;

3) déplacer les juifs de leurs pays d’origine vers la Palestine ; et

4) établir un contrôle politique et économique sur la Palestine. Tandis que les autres nationalismes de l’époque n’ont qu’à s’occuper de la lutte pour le contrôle de leur pays, pour devenir «maîtres chez nous», le sionisme se propose un défi plus grand et doit en même temps réaliser les trois premiers objectifs. (…)

Sécularisation et assimilation

(…) Le vrai berceau du sionisme pratique se situe en Europe de l’Est, surtout aux confins de l’Empire russe. La diffusion de l’idée sioniste reflète un changement profond dans la conscience collective des juifs. Les sionistes ont d’abord dû recourir à une propagande massive afin de provoquer cette rupture. L’idée sioniste, tout en étant assez simple et naturelle, paraissait sûrement nouvelle, car elle rompait avec des millénaires de tradition juive, ce qui expliquerait la difficulté de son accueil initial au sein des juifs. Par contre, la Haskala et la sécularisation qu’elle entrainait facilitaient l’essor de la nouvelle conscience juive. Le sionisme n’aurait pu réussir qu’en ajoutant un aspect ethnique au phénomène pourtant universel de la laïcisation.

A cause d’une concentration géographique imposée par le régime tsariste et donc de l’éloignement des centres de la culture russe qui exercent une attraction indéniable, la laïcisation des juifs en Russie tsariste ne provoque pas une assimilation massive. Tout en renonçant à l’allégeance à la Torah, ces juifs laïcs développent "des caractères proto-nationaux et un sentiment national". En effet, ils possèdent au moins deux attributs importants d’une nation "normale" : un territoire commun (zone de résidence en Russie) et une langue commune (le yiddish). Plusieurs mouvements nationaux (polonais, finlandais, letton) prennent naissance alors que cette vague de laïcisation déferle sur les juifs de Russie au tournant du siècle. Le sionisme n’est qu’un de ces mouvements transformateurs, et il ne devient dominant que dans le contexte de l’antisémitisme meurtrier qui envahit l’Europe les années d’avant et durant la Seconde Guerre mondiale. (…)

Histoire, champ de bataille

(…) La démystification de l’histoire sioniste qui se poursuit sur les campus israéliens trouve un écho chez des juifs qui ont du mal à accepter le sionisme. On peut établir plusieurs parallèles entre les conclusions des nouveaux historiens et les observations faites par les juifs pratiquants qui rejettent le sionisme, y compris la dénonciation du militarisme foncier du mouvement sioniste, l’indifférence, voire la complicité des sionistes dans la Shoah, le "génocide culturel" des immigrants en Israël. En d’autres mots, "c’est donc l’ensemble des composantes de la conscience nationale israélienne telle qu’elle a été "inventée" par un siècle de sionisme qui est en cause. […] Ainsi donc, on est loin, très loin même, de l’époque où le pays parlait d’une seule voix". En effet, le pays n’a jamais parlé d’une seule voix, mais les voix dissidentes, surtout celles des adversaires judaïques du sionisme, étaient à peine audibles, leur langage et le cadre conceptuel traditionnels les condamnant à se faire exclure du débat.

Pourtant, l’expérience sioniste pose de multiples questions aux juifs qui pratiquent le judaïsme et s’identifient avec la tradition juive. 

Comment interpréter le retour des juifs en Terre d’Israël avant les temps messianiques ? 

Est-ce que ce retour oblitère le caractère unique de l’histoire juive et sa dimension métaphysique ? 

Est-ce que la docilité politique constitue un accommodement pratique à l’exil ou une doctrine religieuse élaborée par les fondateurs du judaïsme rabbinique ? 

Finalement, comme le dit Ravitzky qui étudie depuis longtemps les attitudes haredis  à l’égard du sionisme, quelles sont les vraies fins des sionistes ? 

Est-ce que leur rébellion est dirigée uniquement contre la docilité politique juive ou bien les sionistes visent-ils à éradiquer le judaïsme en entier, c’est-à-dire déraciner toute la tradition religieuse qu’ils accusent d’avoir fomenté la soumission et l’inaction politiques ? (…)

Antisionistes et non-sionistes

(…) Les antisionistes considèrent l’idéologie et la pratique sionistes contraires aux fondements du judaïsme. Les`non-sionistes perçoivent le sionisme comme un concept étranger à la tradition juive mais tolèrent et utilisent l’Etat d’Israël comme toute autre structure politique temporaire. Tant les antisionistes que les non-sionistes rejettent le nationalisme juif et, a fortiori, tout lien positif entre l’élan nationaliste et la rédemption divine.

Dans la diaspora d’aujourd’hui, les organismes sionistes, de loin plus forts que les quelques groupements adversaires, exercent souvent des pressions morales, économiques, voire physiques. Des menaces de représailles seraient monnaie courante contre ceux qui refusent de se solidariser avec l’Etat d’Israël. Des arguments qui mettent en doute le sionisme et l’Etat d’Israël provoquent des réactions hostiles. L’exemple de Hannah Arendt (1907-1975), intellectuelle juive allemande de renom, est à cet égard instructif. Aussitôt qu’elle, anciennement activiste sioniste, articule des critiques à l’égard du mouvement, ses écrits sont rejetés et elle est mise au ban (…) .

"Israël est aujourd’hui le lieu le plus dangereux qui puisse exister sur terre pour un juif"

La Vie éco : N’est-il pas périlleux, pour un juif, de signer un livre qui remet en cause, au nom de l’histoire juive et de la Torah, le projet sioniste et l’existence même de l’Etat d’Israël ?

Y. Rabkin : Une grande partie de ceux qui s’opposent au sionisme habitent à l’intérieur des frontières de l’Etat d’Israël, plusieurs protagonistes de mon livre habitent à Jérusalem et dans d’autres villes israéliennes. Ils y habitaient sous les Ottomans, sous les Britanniques, et ils habitent maintenant sous les sionistes, ça va passer. Il y a donc une certaine présence juive qui n’est pas du tout liée au cadre sioniste de l’Etat. Il faut distinguer entre les structures de cet Etat et ces populations qui avaient toujours vécu sur cette terre.

Je suis historien et universitaire, le livre que j’ai commis n’est pas écrit dans un style militant ou polémique. Il est écrit spécialement pour étayer les arguments d’une partie de cette population juive et afin d’ouvrir le débat sur le passé, le présent et le futur de cet Etat. Il y a bien entendu des gens qui ne vont pas aimer cela et accuser ces juifs opposants au sionisme, profondément religieux, habillés en noir et en blanc, d’antisémites. Déjà, actuellement, il y a une tendance fâcheuse d’appeler antisémite toute critique et toute remise en question de l’Etat d’Israël. Ça traduit une certaine insécurité et ça vide le terme "antisémitisme" de son sens. Il y a, certes, des médias arabes, comme c’est le cas en Egypte par exemple, où il y a utilisation massive de mythes antisémites européens, c’est fâcheux, chose qu’il faut dénoncer, mais accuser d’antisémite un travail de recherche qui a pour vocation d’ouvrir un débat, c’est aller vite en besogne.

Et cet amalgame entre Etat d’Israël, Etat juif et Etat hébreu…
Le livre le montre clairement : appeler l’Etat d’Israël "Etat juif" ou "hébreu" est factuellement incorrect, même Théodore Herzl, le fondateur du sionisme politique, a parlé de l’Etat des juifs et non d’Etat juif. La distinction est importante, car la plupart des gens ne reconnaissent les juifs que sur les écrans de télévision : un soldat de Tsahal à Gaza en train de chasser des adolescents. C’est une image, rappelons-le, qui se rapporte à l’Etat sioniste et non aux valeurs et aux traditions juives.

Considérez-vous la vague d’émigration des juifs marocains et arabes en Israël vers la fin des années 1950 et le début des années 60 comme une caution à la thèse sioniste ?

Il est clair que le sionisme était un des premiers mouvements nationalistes importés d’Europe au Moyen-Orient. Il a provoqué toute sorte de vagues. Les juifs marocains qui sont actuellement en Israël trouvent beaucoup de difficultés à vivre dans cette structure, basée sur des concepts profondément russes ou soviétiques mêmes. Nombreux s’y sentent étrangers ou citoyens de deuxième classe. On y considère les juifs comme une nationalité, alors que les juifs marocains vivent leur judaïsme comme religion. Pour les juifs marocains, c’était moins une caution qu’un succès du sionisme de déstabiliser la diaspora. Convaincre ces juifs qu’ils n’avaient pas souffert dans la même mesure que les juifs européens (la Shoah n’avait pas eu lieu dans les pays arabes) confortait l’idée qu’ils ne peuvent être en sécurité qu’en Israël.

Comment voyez-vous l’issue du conflit israélo-palestinien plus d’un demi-siècle après l’établissement de l’Etat d’Israël, à un moment comme vous dites, où un sentiment de vulnérabilité commence à envahir nombre de juifs à l’intérieur d’Israël ?

Aujourd’hui, Israël est peut-être le lieu le plus dangereux qui puisse exister sur terre pour un juif. Parce que c’est le seul lieu au monde où il peut être attaqué parce qu’il est juif. Un juif, en Israël, quand il prend le bus, il ne sait pas s’il va en descendre. Ce n’est pas la sécurité que les gens recherchaient. Leur présence en Israël est considérée comme un échec sanguinaire. Ils sont dans un cul-de-sac, beaucoup n’approuvent pas la politique répressive de Sharon, mais ils ne voient pas d’issue puisqu’ils sont témoins de ce recours à la force qui a créé l’Etat d’Israël. Les gens s’y sentent très vulnérables. Il y a actuellement plus de juifs qui partent d’Israël en Russie ou en Ukraine, pays qui vivent des difficultés économiques énormes, que de Russes qui viennent en Israël. Toujours est-il qu’une solution humaine s’impose au problème créé par l’institution d’une structure tout à fait étrangère à la région. Il y a 5 millions de juifs en Israël, il faut les laisser vivre là où ils sont, tout en trouvant une solution aux Palestiniens. Il faut sauver les vies humaines plutôt que sauver la structure d’Etat. L’armée israélienne fait beaucoup pour sauver l’Etat, mais peu pour sauver les citoyens.

Il y a un commentaire de la Torah que je viens de recevoir du grand rabbin d’Angleterre. Il s’agit de celui des premiers éclaireurs qui sont entrés dans la terre d’Israël. En entrant, ils ont dit : 

"Ah ! Moïse, les habitants sont extrêmement forts parce qu’ils ont des villes protégées par des murailles. Le commentaire dit : les gens forts ne se protègent pas par les murailles." 

Ceux qui se protègent par un mur, comme c’est le cas d’Israël actuellement, sont les plus vulnérables. L’avenir et la stabilité dans la région ne sont pas imaginables sans que les juifs et les Palestiniens ne tissent des liens basés plus sur la dimension humaine que sur la dimension étatique. Ce qui se passe à Gaza, je préfère ne pas le voir, car cela affecte mon inconscient. C’est tragique et le pire c’est que des gens comme Sharon disent qu’on fait ça au nom du peuple juif. Je peux avancer qu’il a le même mandat de parler au nom du peuple juif que moi j’ai le mandat de parler au nom du peuple chinois. 

Les tragédies que nous voyons quotidiennement sur les écrans de télévision, que les morts soient d’un côté du mur ou de l’autre, ne sont pas faites au nom du peuple juif, mais au nom d’une idée sioniste. Il faut absolument dissocier l’Etat sioniste d’Israël de la continuité juive, d’une part, et montrer aux citoyens israéliens, d’autre part, qu’ils ne vont pas être nécessairement massacrés par des extrémistes palestiniens, si on instaure une autre structure conférant tous leurs droits aux Palestiniens. Un Etat neutre entre le Jourdain et la Méditerranée qui puisse garantir les droits de tous les citoyens au-delà de leur origine confessionnelle ou nationale est le meilleur rempart contre la haine et l’exclusion.

Propos recueillis par la VIE ECO.

samedi 28 septembre 2024

GENOCIDE

Julie Marier :

"Veuillez regarder cette vidéo incroyable de Maher Musalli sur le massacre en cours à Gaza. Elle compare le nazisme et le sionisme, tout en dénonçant la désinformation d'Hollywood (1). Partagez-la largement pour qu'elle atteigne le monde entier !"

Santi :

"X has closed the account of Saudi YouTuber Maher Musalli for creating this video about the genocide of the Palestinian people in Gaza. Should we spread it widely?"




1) Documentaire "Hollywood et les Arabes : Comment Hollywood avilit un peuple", d'après le livre de Jack Shaheen, "Reel Bad Arabs: How Hollywood Villifies a People".

"Des films muets aux plus grandes superproductions contemporaines, ce documentaire audacieux révèle une pernicieuse tendance hollywoodienne aux stéréotypes diffamatoires envers le peuple arabe. Avec la participation de l’auteur d’un livre du même nom et conseiller sur ce film, le Dr. Jack Shaheen, le documentaire expose le goût prononcé d’Hollywood pour caricaturer le peuple arabe. L’Arabe incarne le méchant qui prend la forme d’un bandit bédouin, d’un cheick sanguinaire ou d’un terroriste ignoble. Dans sa déclinaison féminine, c’est une vierge soumise et hypersexualisée. Le film éclaire aussi la similarité troublante de cette caricature avec la caricature antisémite ou avec d’autres représentations racistes à travers l’histoire.

Shaheen nous montre comment la banalisation de ces images et cette vision étriquée ont été préjudiciables à l’image du peuple arabe et à sa culture étriquée de celui-ci. Ces images ont eu un impact à des moments clés de l’histoire américaine et des conséquences politiques au niveau national et international.

En insufflant une pensée critique et en instigant un questionnement face aux conséquences sociales, politiques et humaines de ces caricatures hollywoodiennes, le film amène le spectateur à reconnaître l’urgence d’entamer un discours rendant enfin justice à la diversité et à l’humanité du peuple arabe, ainsi qu’à la réalité et à la richesse de son histoire et de sa culture."


La France exprime son indignation à la suite des frappes israéliennes contre trois écoles dans la bande de Gaza


France Diplomatie :

La France exprime son indignation à la suite des frappes israéliennes qui ont visé trois écoles à Gaza au cours de la semaine écoulée, faisant plus de quarante morts et plusieurs dizaines de blessés.

Depuis plusieurs semaines, des écoles, où des populations civiles trouvent refuge, sont visées de manière répétée par l’armée israélienne. Le nombre de victimes civiles de ces attaques est intolérable. La France rappelle que l’impératif du respect du droit international humanitaire s’impose à Israël.

Face à l’urgence absolue à Gaza, la France réitère son appel à la libération sans condition ni délai de tous les otages et à un cessez-le-feu immédiat et permanent, qui doit permettre l’acheminement massif et sans entrave de l’aide humanitaire.

From Israel’s strike on a school in Jabalia, North Gaza 
(26 septembre 2024)







"Une Troisième Guerre mondiale est nécessaire pour punir les goyim"


"Ce que Israël a fait aujourd'hui au Liban est d'une cruauté inimaginable. La voix dit : "le monde est en ruine", avant d'ajouter, comme pour rassurer les siens : "n'ayez pas peur".
Les enfants pleurent et la dame récite sa dernière prière." T. Tahani.



Rabbin Eliyahu Kin :

"Les rabbins nous disent qu’avec l’arrivée du Machia’a, il y aura des guerres qui feront effondrer l’Europe, tous ces goyim seront alors punis. Avant qu’un nouveau monde émerge, l’ancien doit être détruit."

"La Deuxième Guerre mondiale, ce ne sera rien comparé à la Troisième Guerre mondiale."

"Tous ces goyim (non-juifs) qui ont apporté tant de malheur et de souffrances au peuple juif seront punis, beaucoup mourront." 

"Avant la venue du Machia’h [le Messie] il y aura de nombreuses guerres, qui finiront par provoquer l'effondrement d’Edom (Rome, c'est-à-dire le monde occidental chrétien).

"L’une des façons de provoquer l'effondrement d'une nation est de provoquer l'effondrement de son économie." 

"Un autre moyen est de la faire entrer en guerre."




Le 12 janvier 1952, déclaration du Rabbin Emanuel Rabinovitch, lors d’une réunion du Conseil des Rabbins d’Europe tenue en Hongrie  :

"Le but vers lequel nous tendons toutes nos forces DEPUIS TROIS MILLE ANS est en vue ; et, puisque cette prophétie est si proche de sa réalisation, il nous appartient d’accroître nos efforts en les décuplant. Je puis vous assurer en toute certitude que dans les dix ans à venir, notre race occupera la place qui lui revient de droit dans le monde : faisant de chaque Juif un roi et faisant de chaque Goy un esclave. [...
]

Je peux avancer
 avec assurance qu’à présent les dernières générations d’enfants blancs ont vu le jour. Nos Commissions de Contrôle, ayant en vue d’une part les intérêts de la paix, d’autre part la cessation des tensions interraciales interdiront aux Blancs d'épouser des Blanches. 

De la sorte, la race blanche va disparaître, car le métissage des Blancs et des Noirs signifie la fin de l’Homme Blanc ; en sorte que notre plus mortel ennemi ne subsistera que comme souvenir. Alors s’ouvrira une ère de dix mille ans de paix et d’abondance : la Pax Judaïca ; et notre race régnera sans partage sur le monde. Notre intelligence supérieure nous met en état de demeurer les maîtres incontestés dans un monde peuplé de métis de Noirs."

La spiritualité après la 3ème guerre mondiale, d'après le Rabbin Rabinovitch :

"Il n’y aura plus du tout de religions. Non seulement l’existence d’une caste de prêtres demeurerait un constant danger qui menacerait notre Loi, mais la croyance d’une vie spirituelle dans l’au-delà alimenterait des forces de résistance contre nous

Nous maintiendrons cependant les rituels et les coutumes juives comme le signe royal de notre caste héréditaire ; renforçant nos lois raciales, en sorte qu’il ne soit permis à aucun Juif de se marier en dehors de sa propre race, ni qu’aucun étranger ne soit accepté par nous."

Note : Les propos du Rabbin Rabinovitch furent publiée aux USA sous le titre "Common sense".

Sur Google Livres :
Discours du rabbin Emanuel Rabinovich ... prononcé dans une session spéciale du "Emergency council of European rabbis", à Budapest, Hongrie, le 12 janvier 1952. Edité par Einar Aberg.

Attention, le livre est probablement caviardé car Google, devenu l'un des pires censeurs d'internet, ne fait pas apparaitre toutes les références au Rabin Emanuel Rabinovich, comme par exemple celle-ci :


A propos de "C 1 GENOCIDE", ce blog (hébergé par Blogger qui appartient à Google) disparaitra, comme a disparu bouddhanar.blogspot.com qui traitait de la contre-initiation, de spiritualité frelatée et de métaphysique traditionnelle.



vendredi 27 septembre 2024

L’empire caché derrière la gouvernance mondiale

 




Les Loubavitch, une communauté née au XVIIIe siècle en Russie, ont construit au fil des siècles un véritable empire d’influence. Dès leurs débuts, leur vision messianique a bouleversé le monde judaïque et posé les bases d’une idéologie globalisante. Avec des centres Chabad présents dans des capitales clés, les Loubavitch agissent comme des plaques tournantes, jouant un rôle crucial dans les sphères géopolitiques et spirituelles.

L’influence des Loubavitch ne se limite pas à une seule nation, mais s’étend aux États-Unis, à la Russie, au Royaume-Uni, et à Israël. Leur capacité à infiltrer les plus hautes instances du pouvoir mondial les place en position de force, déterminant ainsi la marche du monde. Ces centres Chabad sont soupçonnés de fonctionner comme des bases de renseignement, permettant à l’Empire loubavitch de tisser un réseau global d’influence politique et financière.

L’Union européenne, souvent perçue comme un projet politique ambitieux, cache des intérêts plus profonds et plus anciens. La question à se poser est la suivante : qui a réellement intérêt à l’émergence des États-Unis d’Europe ? Derrière cette construction supranationale, certains observateurs voient la main invisible de puissantes communautés, dont les Loubavitch.

Leur influence sur les institutions européennes, bien que peu connue du grand public, n’en est pas moins réelle. À travers des réseaux discrets, mais puissants, ils jouent un rôle dans les décisions prises aux plus hauts niveaux. Les liens entre la vision loubavitchienne d’un ordre mondial et l’unification européenne sont visibles dans certaines politiques centralisatrices qui favorisent une perte de souveraineté nationale au profit d’une gouvernance plus uniforme. Un projet en phase avec leur idéal d’un monde unifié sous un contrôle centralisé.

Au-delà de la géopolitique, l’influence des Loubavitch s’étend également aux sphères financière et industrielle. Des géants tels que Coca-Cola, Meta, UPS, FOX, Walmart, et Goldman Sachs sont des exemples d’entreprises où leur empreinte est marquée. Ces multinationales, parmi les plus puissantes du monde, sont souvent soupçonnées d’être sous l’influence directe ou indirecte de cette élite loubavitchienne.

Comment un tel réseau peut-il avoir une telle emprise sur des secteurs aussi stratégiques ? Leur pouvoir de financement, d’investissements massifs dans ces entreprises, ainsi que des connexions personnelles au sein des conseils d’administration, permettent à l’Empire loubavitch d’exercer une influence inégalée. Ils sont littéralement partout, façonnant l’avenir économique et industriel des plus grandes puissances mondiales, sans que le grand public ne se doute de l’étendue de leur pouvoir.

Voir "L’empire caché derrière la gouvernance mondiale" sur YouTube : 

Cette émission avec Pierre Hillard est d’une importance capitale pour comprendre l’influence invisible, mais réelle de cet empire loubavitchien dans le monde. Qui sont ces hommes qui, derrière le masque de l’élite, servent un objectif précis : la reconstruction du troisième Temple à Jérusalem ?

Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE via nouveau-monde.ca



Les enfants brisés de Gaza


"Envoyé spécial" du jeudi 26 septembre 2024




Evacués et recueillis par le Qatar, des blessés palestiniens et leurs proches, surtout des femmes et des enfants, ont réussi à fuir la bande de Gaza. Que deviennent-ils ?

Depuis le début de la guerre, le Qatar a évacué près de 2 200 Palestiniens : des blessés et leurs proches qui ont réussi à fuir la bande de Gaza. En majorité des femmes et des enfants aux corps et aux destins brisés par la guerre.

Parmi eux, Myriam, 7 ans, Houdeyfa, 11 ans, et leur mère Shaïma, gravement blessée aux jambes après le bombardement de leur maison à Rafah, mais aussi Mahmoud, 9 ans, qui a perdu ses deux bras lors d’un tir de missile. Malgré le drame qu’ils ont vécu, ils retrouvent ici une vie presque normale : une maison, des soins médicaux et le retour à l’école. Peu à peu, ils reviennent à la vie, à 1 800 kilomètres de chez eux, sans jamais oublier que là-bas, à Gaza, la guerre continue.

Un reportage d'Anaïs Bard, Baptiste Laigle, Julie Martin et Marielle Krouk :



Bombardement de l'école Al-Falouja à Jabaliya






Jeudi 26 septembre à 14h30, les forces israéliennes ont directement ciblé l'école Al-Falouja à Jabaliya, dans le nord de Gaza, où des milliers de Palestiniens déplacés s'étaient réfugiés.

L'attaque a fait au moins 11 morts palestiniens, certains déchiquetés et démembrés...


jeudi 26 septembre 2024

Préceptes mortifères : la Torah, le Talmud et la Bible

 



"La Torah, c'est sympa.
Le Talmoud, c'est coule.

Et n'oubliez pas le témoignage d'Elie Wiesel, qui nous dit qu'il avait vu des nazis éclater les têtes de nourrissons contre des murs. Certains parmi vous diront : "Juifs = nazis".

D'autres diront : "inversion accusatoire". Quoiqu'il en soit, il ne faut pas généraliser ; jamais. C'est mal, et ça tombe sous le coup de la loi. Il n'empêche : ce qui est écrit dans la Torah est parfois un peu douteux. L'épithète "Douteux" étant ici une litote." Hervé Ryssen.

Hervé Ryssen a écrit "Psychanalyse du judaïsme". Résumé du livre :

"Le peuple juif est le peuple militant par excellence. C'est un peuple de propagandistes, un peuple de "prêtres", qui a un message à délivrer au reste de l'humanité. Celui-ci a pris diverses formes dans l'histoire, mais se résume aujourd'hui dans le credo des "droits de l'homme". Le judaïsme, en effet, n'est pas seulement une religion. C'est aussi un projet politique dont l'objectif est de parvenir à la suppression des frontières, à l'unification de la terre et à l'instauration d'un monde de "paix".

Cette espérance se confond, chez les juifs, avec l'attente fébrile d'un Messie, attendu depuis trois mille ans, et censé venir un jour restaurer le "royaume de David". Tout doit être mis en oeuvre pour préparer sa venue. C'est la raison pour laquelle les juifs travaillent sans relâche à la constitution de l'Empire global. Pendant des siècles, cette espérance a nourri et modelé l'esprit des juifs du monde entier, isolés parmi les autres peuples, mais cultivant la même foi messianique en la victoire finale...

"Psychanalyse du judaïsme" montre que le judaïsme intellectuel présente tous les symptômes de la pathologie hystérique. Il n'y a pas d"'élection divine", mais la manifestation d'un dérèglement qui trouve son origine dans la pratique de l'inceste. Freud avait patiemment étudié cette question à partir de ce qu'il constatait dans sa propre communauté. Il suffisait de le lire avec un miroir pour comprendre la véritable nature du judaïsme."

Source : https://www.decitre.fr


Fosse commune





"Aujourd'hui (26 septembre), 88 corps ont été enterrés dans une fosse commune après que l'armée israélienne les a rapatriés à Gaza.

Nous ne savons pas ce qui leur est arrivé. Nous ne connaissons pas leurs noms ni leurs familles.

Ils ont tous été enterrés dans la même tombe et leur histoire restera à jamais inconnue." Abu Salah.

(À l'origine en arabe et traduit par Google)


Asef, un enfant de Gaza, écoutez-le


Aymeric Caron :

"Chaque jour à Gaza, des enfants sont tués ou grièvement blessés par l'armée israélienne.

"Des enfants". Voilà ce qu'on entend, de loin, quand les médias veulent bien le rappeler. Ils ont pourtant tous un nom, un visage, une histoire.

Asef est
 un enfant de Gaza de 12 ans. Il a perdu une jambe. Il fait partie des très rares enfants palestiniens accueillis par la France.

Je l'ai rencontré dans sa chambre d'hôpital.

Écoutez-le, pensez à sa vie abîmée, pensez à
 tous les autres qui souffrent en ce moment même, à ceux qui n'ont pas survécu, et à ceux qui vont mourir aujourd'hui."






"Ce qui se passe est strictement religieux"



Maintenant le chaos, ensuite le noachisme, 
la religion du Nouvel Ordre Mondial


"Le Noachisme est la religion élaborée par la synagogue aveugle pour nous, les Non-Juifs - les Goyims

Il y a, dans le Noachisme, sept lois - je rappelle que ces lois ont été adoptées par le Congrès américain en 1991.

Dans le Rite Ecossais Ancien & Accepté, qui a pollué les esprits des élites françaises (au XVIIIème siècle), le 21ème degré est appelé Noachite. La Franc-maçonnerie n'est qu'un outil de la propagande juive sioniste, ce qui se passe est strictement religieux." Pierre Hillard.



En raison de son opposition systématique à l’Église, "la synagogue a produit le Talmud, sorte de code juridique, régissant la vie des Juifs afin de les conforter dans leurs convictions face à un monde temporel et spirituel catholique. 

En réaction, les autorités de l’Église ont combattu ce Talmud considéré comme une menace profonde en raison aussi de passages cachés aux chrétiens. La première condamnation eut lieu en 1244 avec le document Impia Judaeorum perfidia (« La perfidie impie des Juifs ») du pape Innocent IV. Elle faisait suite au premier procès du Talmud qui eut lieu en 1240, à Paris, sous l’égide de Saint Louis opposant des rabbins, en particulier Yehiel de Paris, face à des ecclésiastiques comme le franciscain Nicolas Donin. Le résultat de ce procès aboutit à brûler 24 charrettes de manuscrits talmudiques le 20 juin 1242 en place de Grève (actuelle place de l’Hôtel de Ville).

Les condamnations papales du Talmud vont se multiplier avec, par exemple, Clément VIII (Cum hebraeorum malitia, 1593). La Tradition de l’Église a toujours été théologiquement anti-judaïque mais jamais antisémite. Au contraire, la promotion de l’antisémitisme entraîne obligatoirement des théories racialistes, darwiniennes et politiques qui ont toujours été réprouvées par les Pères de l’Église. 

Cette opposition systématique s’est traduite pour la synagogue par un contre-projet spirituel et politique pour le peuple juif et pour les non-juifs (« Les Gentils »). Cette vision du monde s’appelle le noachisme. Une répartition définie de la mission des Juifs et du rôle attribué aux Gentils à l’échelle planétaire consiste à mettre un terme définitif au message traditionnel du Christ et de son Église, ainsi qu’à renverser la politique des États s’inspirant de son enseignement. Il s’agit de revenir à l’antique vision du mosaïsme (la religion de Moïse) pour les Juifs seuls et à attribuer aux Gentils les sept lois du noachisme, commandements imposés aux fils de Noé : 

1) l’obligation d’avoir des magistrats (chargés de surveiller la bonne application des mesures) ; tandis que les six autres lois condamnent

2) le sacrilège, 

3) le polythéisme, 

4) l’inceste, 

5) l’homicide, 

6) le vol et 

7) l’usage d’un membre d’un animal vivant (pas de cruauté à l’égard des animaux). 

Dans cette structure politique et spirituelle émanant de la synagogue, les non-juifs, constituant l’humanité avec ses subdivisions ethniques, sont sous la direction d’un peuple prêtre (le peuple juif), ce dernier étant l’intermédiaire, et le seul, entre le genre humain encadré religieusement et politiquement d’un côté, et le Dieu unique de l’autre. Cependant, la concrétisation de cet idéal ne peut se faire qu’à la condition expresse de procéder à une révision complète des dogmes catholiques. 

Parmi les sept lois du noachisme, la condamnation du polythéisme est formelle et s’applique au catholicisme. Cette religion qui est monothéiste, mais aussi trinitaire, est considérée par la synagogue comme une religion polythéiste (un tri théisme). Elle doit être réformée afin d’aboutir, comme l’explique un des grands porte-parole de cette pensée, le rabbin Élie Benamozegh, au « catholicisme d’Israël » Il s’agit de faire disparaître le caractère messianique du Christ, la Sainte Trinité et le dogme de l’immaculée Conception.

L’Église catholique réformée et vidée de sa substance pourra ainsi être réintégrée dans les structures régissant la synagogue, cette dernière se considérant comme la seule héritière du message du Dieu unique dans le cadre d’une religion universelle."




Note :

Blogger, qui est la propriété de Google, héberge de nombreux blogs. Des blogueurs y critiquent ouvertement la politique américano-sioniste depuis de nombreuses années sans être censurés. Il est vrai qu'ils ne traitent pas des aspect spirituels et occultes des événements, contrairement à Bouddhanar (bouddhanar.blogspot.com), blog qui fut supprimé du jour au lendemain sans aucune explication. En effet, comme le dit Pierre Hillard, "ce qui se passe est strictement religieux", et un éveil spirituel d'une partie de la population peut compromettre l'avènement de la "théocratie" mondiale inversée.
 
"(...) sous le prétexte d’une fausse « restauration spirituelle », (il y aura) une sorte de réintroduction de la qualité en toutes choses, mais d’une qualité prise au rebours de sa valeur légitime et normale.  Après l’« égalitarisme » de nos jours, il y aura de nouveau une hiérarchie affirmée visiblement, mais une hiérarchie inversée, c’est-à-dire proprement une « contre-hiérarchie », dont le sommet sera occupé par l’être qui, en réalité, touchera de plus près que tout autre au fond même des « abîmes infernaux »." René Guénon, "Le Règne de la quantité et les signes des temps".

Le noachisme est la religion que le genre humain embrassera au jour du Messie (qui sera au sommet d'
une hiérarchie inversée).


« C’est la guerre, le Machia’h arrive, les Goyim (non-juifs) sont mal barrés ! »


Le Rav Ron Chaya, ce rabbin sioniste et ancien soldat de l'armée israélienne, a encore frappé fort avec ses dernières déclarations. Entre prophéties apocalyptiques et conseils de vie, il ne manque jamais de faire parler de lui. Retour sur les sorties les plus loufoques de notre Grand Rabbin.

Le 22 septembre, le Rav Ron Chaya a annoncé a ses 63 abonnés de sa chaîne YouTube que la guerre était imminente et que le Machia’h arriverait pour Roch Hachana (4 octobre) ou Yom Kippour (11 octobre). Il a appelé les Juifs à se préparer en sortant les shofars et en faisant t’chouva, tout en exhortant les « bons Juifs » à quitter leurs partenaires non-juifs. Selon lui, les non-Juifs seraient en mauvaise posture, tandis que les Juifs bénéficieraient d’une protection divine.




En avril dernier, le Rav Ron Chaya avait déjà fait des prédictions alarmantes, affirmant que l’Occident et l’Orient entreraient en guerre. Selon lui, les nations refuseraient d’entrer en conflit, mais Israël devrait les y contraindre pour en sortir victorieux. Une bien belle incitation à la violence !

Lors du Seder de Pessa’h, le Rav Ron Chaya a donné des instructions précises sur la manière de manger la Matsa et de boire les quatre verres de vin kasher. Il a insisté sur la nécessité de s’accouder du côté gauche, mais de manière très spécifique. Une jolie tentative de rigidifier les pratiques religieuses.

En novembre dernier, le Rav Ron Chaya a exprimé son regret de voir le peuple juif s’assimiler aux non-Juifs, affirmant que cela les éloignait de leur destinée divine. Il a même estimé que sans ce « mélange », la population juive aurait pu atteindre 700 millions d’habitants. Ces propos ont été vivement critiqués, certains y voyant une forme de ségrégation.

Toujours en novembre où il était très en forme, le Rav Ron Chaya a déclaré que le but des Juifs sur Terre était de devenir des dieux, rien que ça.

En mars, le Rav Ron Chaya a fait une déclaration qui a choqué de nombreux chrétiens. S’attaquant directement à la foi chrétienne, il a affirmé que Jésus était une fiction, un personnage inventé, qualifiant cette croyance de « canular ».

Vivement la suite !


https://lemediaen442.fr/le-sioniste-rav-ron-chaya-cest-la-guerre-le-machiah-arrive-les-goyim-non-juifs-sont-mal-barres/

Commentaire de l'essayiste Paul-Éric Blanrue :

"Ce qui est merveilleux avec le Rav Ron Chaya, c'est qu'il dit les choses sans se cacher, contrairement à beaucoup d'autres sionistes français. La guerre mondiale le fait jubiler, elle annonce la venue du Machia'h."


Les Palestiniens face à l’impérialisme hégémonique états­unien




Saïd Bouamama explique pourquoi le projet sioniste est avant tout un projet colonial 


C’est en violation du droit international que s’enclenche le processus de création d’un État sioniste qui prendra en 1948 le nom d’Israël. Auparavant, le mouvement sioniste n’avait aucune chance de parvenir à ses fins. Ces chances n’ont commencé à se réunir qu’au moment où l’impérialisme dominant de la séquence historique a eu besoin d’instaurer un État vassal dans la région pour pouvoir la dominer. L’impérialisme hégémonique de l’époque, la Grande-Bretagne, entre alors dans des tractations avec ses concurrents que sont les autres impérialismes vainqueurs de la Première Guerre mondiale, essentiellement la France et les États-Unis. Nous sommes bien en présence de « traités de brigands coloniaux » et la SDN qui les cautionne est bien une « caverne de brigands impérialistes » pour reprendre les termes de Lénine à propos des accords Sykes-Picot et de la Société des Nations.

Si nous nous arrêtons longuement dans cette introduction sur cette période première de la marche vers un État sioniste vassal de l’impérialisme, c’est qu’elle illustre la spécificité de la colonisation subie par le peuple palestinien. Cette colonisation particulière n’est certes pas inédite mais est en revanche particulière et peu courante. Il s'agit de la mise en œuvre par tous les moyens possibles et nécessaires d’une colonisation de peuplement. Toute colonisation de peuplement est tendanciellement génocidaire, le rythme et l’ampleur de cette tendance étant dépendants de l’état du rapport des forces local et international. Le peuple palestinien ne doit pas seulement mener sa lutte pour l’indépendance nationale contre un État colonisateur, mais contre l’ensemble du système impérialiste mondial et en particulier contre l’impérialisme hégémonique états­unien. C’est ce qui fait, hier comme aujourd’hui, le drame du peuple palestinien, mais aussi la grandeur exemplaire de sa résistance. C’est aussi ce qui confère une centralité anti-­impérialiste mondiale à la lutte du peuple palestinien.

Compte tenu de sa place géostratégique, la Palestine est de nouveau un des nœuds centraux de ce combat planétaire. Si cet ouvrage contribue même modestement à la prise de conscience de l’enjeu mondial de la question palestinienne, j’en serai satisfait."

Saïd Bouamama


mercredi 25 septembre 2024

Une armée sans honneur



"Je pensais que des soldats avaient un code, un honneur, mais là ce n'est pas une vraie armée mais des psychopathes en liberté non ?

Les soldats israéliens se moquent des Palestiniens affamés alors qu'ils se régalent et écrivent des messages sur les bombes pour davantage de massacres de masse. Les sionistes n’ont aucune humanité." Khalissee



Leur dernier souffle



"Écoutez ces derniers souffles… Pendant plus de 20 heures, trois enfants et leur mère sont restés coincés sous les décombres de leur maison effondrée à Gaza, sans nourriture ni eau, entourés de peur et de mort.

Après d’immenses efforts, les équipes de la protection civile sont parvenues à les atteindre avec des outils de base, MAIS tragiquement, il était trop tard, tous avaient péri." Nour Naim.





La justice internationale retiendra-t-elle ces noms ?




"Les efforts de secours se poursuivent pour la deuxième journée dans le quartier de Sheikh Radwan à Gaza, où les maisons des familles Umrein et Shewa se sont effondrées en raison des bombardements israéliens.

Jusqu'à présent, 13 personnes ont été extraites des décombres : 5 ont survécu, tandis que 8 sont mortes. Sept personnes restent coincées.

Parmi les personnes encore sous les décombres se trouvent la grand-mère Raca, sa fille Yasemin et ses petits-enfants Rima, Amma, Ikhlas, Suheyb et Ahmed.

Les 5 survivants : Cihad, Bera, Hasan, Enes et Efnan sont tous en bonne santé.

Les défunts :

1- Femme : Necah Umrein

2 - Femme : Mesk Zühayr Umrein

3 - Garçon : Muhammed Naif Ava

4 - Femme : Ahlam Adil Rıdvan

5 - Fille : Saba Mecdi Umrein

6 - Fille : Rahaf Mecdi Umrein

7 - Garçon : Izzeddin Nebil Umrein

8 - Garçon : Nur el-Din Nur Avn"

Gaza Notifications, mercredi 25 septembre 2024.

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Prônant la défense inconditionnelle d'Israël,
la France sera-t-elle jugée pour complicité de génocide ?

"En 1968, le philosophe libéral Raymond Aron publiait un livre intitulé "De Gaulle, Israël et les Juifs" (Plon). Il y prenait à partie l'ancien chef de la Résistance, jugeant néfaste pour les juifs de France la politique que celui-ci menait vis-à-vis d'Israël. Un an plus tôt, lors d'une conférence de presse tenue le 27 novembre 1967, le général avait pris ses distances avec l'État juif, qui avait bénéficié de grands privilèges sous le régime précédent, ce qu'il désignait comme des « liens spéciaux et très étroits ». Partisan de l'indépendance nationale, le chef de l'État estimait que la France devait jouer un rôle modérateur au Proche-Orient ; il lui assignait pour mission de maintenir l'équilibre entre les parties en présence. Il se désespérait que l'on qualifiât les Palestiniens de « terroristes ». 

 Sa position fut à peu près suivie par tous les présidents français qui lui succédèrent, quelle que fût leur appartenance politique : son ancien Premier ministre Georges Pompidou (1969-1974), le centriste Valéry Giscard d'Estaing (1974-1981), le socialiste François Mitterrand (1981-1995) - avec des hauts et des bas - , puis le gaulliste Jacques Chirac (1995-2007). [...]

Nicolas Sarkozy, élu en mai 2007 à la présidence de la République, fut longtemps membre d'un parti qualifié de gaulliste, le Rassemblement pour la République (RPR), devenu, au début des années 2000, l'Union pour un mouvement populaire (UMP), qu'il dirigea. Lors de la dernière campagne présidentielle, en 2007, Sarkozy tint parfois un discours aux accents gaulliens. Mais sur la question du Proche-Orient, en particulier, on a pu noter qu'il s'éloignait considérablement de la position défendue jadis par le général. Prônant désormais la défense inconditionnelle d'Israël (avec des réserves de circonstances), il met en œuvre une politique qui est l'image inversée de celle du fondateur de la Ve République

Perdant peu à peu son indépendance, notre pays sert maintenant des intérêts qui ne sont pas les siens, avec le risque de prendre part prochainement à des conflits que nous pourrions contribuer à éviter si nous suivions la voie de l'équilibre, qui est aussi celle de la justice."





Quand la compassion disparaît


"Alors que le peuple de Gaza est affamé, assoiffé, sous les bombes, sans médicament, ni eau, ni électricité … des Israéliens proposent des excursions en bateau pour observer les destructions à Gaza. Ce sont des malades. La France doit rompre ses relations avec Israël", s'indigne le député français Thomas Portes.



Commentaire de Lyna : 

"Quand une maladie mentale frappe une population entière, la violence devient routine, le sang est banalisé, et l'humanité se perd dans la folie collective. C'est une spirale où la raison cède à l'absurde, et la compassion disparaît."


Manar Al-Haddad, 6 ans


Les équipes de secours palestiniennes ont réussi à atteindre Manar Al-Haddad, 6 ans, qui était restée coincée sous les décombres après la destruction de sa maison située dans le quartier de Tel al-Hawa, au sud de la ville de Gaza, suite à un bombardement israélien.




Guerre à Gaza : des bellicistes cachés dévoilés


Les adeptes d'une idéologie radicale pseudo-religieuse et satanique aiment se donner une couverture juive afin de ne pas être tenus responsables de leurs crimes. Ce faisant, ils essaient toujours d'entraîner les gens sur la fausse voie d'une division raciale entre « juifs » et « non-juifs ». Ils attisent ainsi l'agressivité contre le peuple juif dans son ensemble. [...]

Ce mouvement extrêmement radical aspire à la venue du Messie et tente de la déclencher activement en créant, selon lui, les conditions nécessaires à cet effet. Une condition nécessaire est que l'Armageddon [= bataille décisive de la fin des temps selon la Bible ; également : très grande catastrophe qui détruit tout] se soit produit auparavant sous la forme d'un énorme bain de sang. Les partisans d'une telle idéologie ne sont donc logiquement pas intéressés par la désescalade et la paix pour les deux peuples, car selon leur vision du monde, cela ne ferait que retarder la venue du Messie.

On pourrait argumenter qu'il y a toujours eu des sectes avec des visions du monde aussi bizarres et que seuls quelques marginaux se laissent enthousiasmer par de telles thèses. Cependant, si on considère l'influence et la puissance financière du mouvement Chabad-Loubavitch, force est de constater qu'il ne s'agit pas d'un groupe secondaire, mais bien de l'un des mouvements les plus influents au monde.

Fondé à la fin du 18e siècle dans l'actuelle Biélorussie, le mouvement Chabad Loubavitch a aujourd'hui son siège à Brooklyn/New York et rien que ses frais de fonctionnement s'élèvent à près d'un milliard de dollars par an. Et c'est sans compter les coûts de construction de leurs nouveaux bâtiments, qui engloutissent souvent plusieurs millions de dollars, comme par exemple le campus Chabad à San Diego qui a coûté 25 millions de dollars.

Ces investissements importants sont rendus possibles par des donateurs extrêmement influents. Il s'agit par exemple d'Eduardo Elsztain, le plus grand entrepreneur immobilier d'Argentine et président de Chabad Argentine. Josef Safra, décédé en 2020 et qui était de son vivant l'homme le plus riche du Brésil, comptait également parmi les soutiens de Chabad, tout comme le milliardaire sud-africain Nathan Kirsch. Dans les pays de l'Est, outre les milliardaires géorgiens et kazakhs, on peut notamment citer les oligarques russes Roman Abramovich et Lev Leviev, ainsi que l'oligarque ukrainien Gennadiy Bogolyubov, qui avait créé la PrivatBank ukrainienne avec Ihor Kolomoïsky. Aux Etats-Unis, des milliardaires comme le tsar des médias et ancien maire de New York, Michael Bloomberg, l'investisseur Ronald Perelman, le chef d'entreprise et directeur du Congrès juif mondial Ronald Lauder ainsi que le gestionnaire de fonds spéculatifs Michael Steinhardt, sont des sponsors de Chabad.

Donald Trump et les parents de son gendre Jared Kushner sont également connus pour soutenir généreusement le Chabad Loubavitch.

De même, selon l'historien Wolfgang Eggert, la famille Rothschild, probablement la plus riche du monde, est étroitement liée au Chabad Loubavitch.

Les ancêtres de Mayer Amschel Rothschild, le fondateur de la maison Rothschild, étaient des rabbins juifs qui s'occupaient exclusivement de mystique occulte. Mayer Amschel lui-même a étudié dans une école rabbinique, la kabbale mystique, qui joue également un rôle important dans l'enseignement de Chabad Loubavitch.

L'influence politique du Chabad Loubavitch

Au vu de ces bienfaiteurs extrêmement influents, il n'est pas étonnant que l'influence politique de Chabad Loubavitch soit également très étendue. Selon l'historien Wolfgang Eggert, Chabad a accès à tout moment au président américain et il est souvent invité à le rencontrer. Il va même jusqu'à dire que ces présidents ont été auparavant "fabriqués" par Chabad.

L'auteur Sue Fishkoff le résume ainsi : "Il ne suffit pas que l'homme de Chabad à Washington D.C. connaisse le nom et le numéro de téléphone de chaque membre du Congrès, sénateur et ambassadeur étranger dans la capitale de la nation - il connaît également leurs assistants législatifs, leurs secrétaires et les personnes qui nettoient leurs bureaux."

Aux États-Unis, Menachem Mendel Schneerson, le grand leader du mouvement Chabad, le "Rebbe", [Rebbe : titre religieux honorifique pour le chef du groupe hassidique (courant juif appartenant à Chabad), littéralement : seigneur, professeur, maître, rabbin], a même une fête qui lui est dédiée, la « Journée de l'éducation et du partage », qui est célébrée chaque année le jour de son anniversaire depuis 1978. Tous les présidents américains depuis Richard Nixon ont honoré le Rebbe et signé des déclarations en son honneur. Il a été la toute première personne religieuse à recevoir la médaille d'or du Congrès américain. A sa mort, le "Rebbe" Schneerson a été qualifié de "World Leader" par le président du Conseil rabbinique d'Amérique.

Les portes semblent grandes ouvertes pour Chabad, non seulement aux États-Unis, mais aussi avec les politiciens d'autres pays. On les voit aussi bien chez les Premiers ministres canadiens Stephen Harper et Justin Trudeau que chez l'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson. Le président français Emmanuel Macron, tout comme le chancelier allemand Olaf Scholz, a allumé le chandelier lors de l'événement organisé par Chabad Loubavitch. Lorsque Chabad a inauguré un nouveau centre communautaire à Berlin-Wilmersdorf pour 5 millions d'euros, Frank-Walter Steinmeier - alors ministre allemand des Affaires étrangères - était bien entendu présent.

Les dirigeants du parti des Verts Annalena Baerbock, Robert Habeck et Ricarda Lang ont également fait une apparition aux côtés de représentants du Chabad Loubavitch. Le fait que nos dirigeants du SPD et des Verts s'affichent ici avec un mouvement qui défend une vision de l'homme aussi raciste et nationaliste que le Chabad Loubavitch est tout de même très troublant. Après tout, ils se présentent toujours comme des combattants "exemplaires" contre le racisme. Ou cela ne vaut-il que si l'on peut diffamer la concurrence politique ? Outre les dirigeants allemands, le président ukrainien Zelensky et le président russe Poutine entretiennent de bonnes relations avec le Chabad Loubavitch.

En 1999, à l'époque où Boris Eltsine, président russe en exercice, nommait Poutine, alors inconnu, au poste de Premier ministre, l'oligarque Goussinski représentait une menace potentielle pour Poutine et Eltsine. Goussinski dirigeait à l'époque l'organisation faîtière des communautés juives en Russie [Congrès juif russe]. Pour l'évincer, Poutine a chargé deux de ses proches - les oligarques Leviev et Abramovitch - de créer une organisation faîtière juive alternative [la Fédération des communautés juives de Russie]. Ils ont nommé le rabbin Chabad Berel Lazar à sa tête. Abramovitch et Leviev sont devenus par la suite les plus grands mécènes de Chabad Loubavitch dans le monde. En revanche, Goussinski a été arrêté un an plus tard par le gouvernement de Poutine et contraint à l'exil. Le jour de son arrestation, le "rabbin du Chabad" Lazar s'est fait élire grand rabbin de Russie, alors qu'il y avait déjà un grand rabbin issu de l'organisation faîtière concurrente. Cependant, seul Berel Lazar a été reconnu par le Kremlin, ce qui lui a valu le surnom de "rabbin de Poutine".

Un incident survenu en 2023 montre à quel point les liens entre Poutine et Chabad sont encore étroits aujourd'hui ; c'est lorsque le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe Alexeï Pavlov a qualifié "Chabad Loubavitch" en Ukraine de secte suprématiste. Le terme "suprématiste" désigne une personne qui croit en la supériorité d'un groupe ou d'une race spécifique. Dans les mois qui ont suivi, ce dernier a été démis de ses fonctions sur ordre de Poutine.

Mais Pavlov avait-il vraiment si tort en disant cela ? Si on examine de plus près la citation suivante du fondateur de Chabad Loubavitch, Schneur Salman, celui-ci croit manifestement très bien en la supériorité de sa propre race.

Les âmes des non-juifs sont d'une qualité totalement différente et d'une mauvaise qualité.

Ils sont absolument mauvais [...] Tous les Juifs ont toujours été intrinsèquement bons, tous les Gentils intrinsèquement mauvais." Le fait qu'il l'ait écrit dans son livre "Tanja", qui reste l'ouvrage de base du mouvement, montre bien qu'il ne s'agit pas d'une simple erreur de Schneur Salman :

Citation du chapitre 1 :

"Les âmes des peuples, en revanche, proviennent du reste des kelipot impurs [NDLR : cela signifie les forces du mal], qui ne contiennent rien de bien."

Citation du chapitre 6 :

"Les kelipot (les forces du mal) sont cependant divisés en deux degrés, l'un inférieur à l'autre. Le degré inférieur est constitué des trois kelipot totalement impurs et mauvais, sans le moindre bien. (...) C'est d'eux que proviennent et s'écoulent les âmes de tous les peuples du monde. (...) De même, les âmes de toutes les créatures impures et interdites à la consommation proviennent de ces kelipot" (les forces du mal).

Salman place ainsi les âmes des non-juifs au niveau d'animaux impurs et le mouvement ne s'est pas distancié de ces déclarations jusqu'à aujourd'hui. Le père fondateur n'est pas le seul à avoir cette opinion. Le "Rebbe" Menachem Mendel Schneerson s'est également exprimé en ces termes :

"Deux types d'âmes opposées existent, l'âme non-juive provient de trois sphères sataniques, tandis que l'âme juive est issue de la sainteté."

Voici une autre citation du Rebbe :

"Voici ce qu'il faut dire à propos du corps : Le corps d'une personne juive est d'une qualité fondamentalement différente de celle du corps des membres de toutes les autres nations du monde. ... Toute la réalité du non-juif est d'une pure insignifiance. Toute la création n'existe qu'à cause des Juifs."

Il faut cependant noter qu'avec cette vision raciste de l'homme, le Chabad Loubavitch ne se base pas sur la Torah et le judaïsme, mais déforme gravement l'enseignement juif. Si l'on étudie la Torah, il apparaît clairement que Dieu ne considère pas simplement Israël comme un peuple divin sublime, mais qu'Il atteste au contraire à son peuple qu'il l'a choisi comme le plus petit d'entre les peuples (Deutéronome 7:7-8). Dieu voulait amener Israël à inciter les autres peuples à faire le bien par son exemple (Deutéronome 4:6 ; 1 Rois 8:43 ; 2 Chroniques 6:33) et non pas simplement à asservir et à opprimer brutalement les autres peuples. Si Dieu est intervenu avec Israël auprès des nations païennes, c'est avant tout parce que celles-ci s'étaient engagées dans des sacrifices sataniques d'enfants et des pratiques similaires. Chaque fois qu'Israël tombait lui-même dans ces pratiques, comme le culte de Baal et de Moloch, il était également puni par Dieu et finalement même envoyé en exil en Assyrie ou à Babylone (Deutéronome 12:31 ; Lévitique 18:21 ; 2 Rois, 16:3 ; Esaïe 57:3-5 ; Jérémie 7:31). Pour plus de détails sur ces relations, voir la brochure : "Yahvé - Dieu créateur ou diable" d'Ivo Sasek. Même si Dieu a commencé par Israël en tant que peuple, il a toujours voulu être le Dieu de tous les hommes (Malachie 1:11 ; 1 Timothée 4:10).

On peut voir quelle est la conséquence de l'enseignement raciste du Chabad Loubavitch sur l'élève du "Rebbe", le rabbin chabad Yitzchak Ginsburgh. Après que des élèves de son école religieuse ont abattu une jeune Palestinienne de 13 ans, Ginsburgh a commenté l'événement comme suit :

"Il devrait être reconnu que le sang juif et le sang d'un goy (goyim = païens, non-juifs) ne sont pas la même chose." Le rabbin chabad Ginsburgh a également salué l'acte de Baruch Goldstein, qui avait tué 29 Palestiniens et en avait blessé 150 avec son arme à feu, et l'a qualifié de martyr. Avec cette division entre juifs et non-juifs, les dirigeants du Chabad Loubavitch conduisent délibérément les gens sur la mauvaise voie d'une division raciale. Au lieu de qualifier Goldstein de meurtrier de masse, comme dans l'exemple cité, Chabad-Rabbi Ginsburgh discute du sang juif et du sang non-juif. D'une part, Ginsburgh tente de dissimuler les actes odieux de Goldstein derrière sa nationalité et, d'autre part, il associe tous les Juifs à cet attentat terroriste, même s'ils ne l'approuvent pas du tout. Ce faisant, il attise lui-même la haine des juifs et détourne la colère des victimes de manière ciblée vers tous les juifs plutôt que vers les véritables terroristes. En agissant de la sorte, les dirigeants de Chabad Loubavitch se révèlent être des ennemis du peuple juif. [Il est inquiétant de constater que cet état d'esprit de déshumanisation des autres peuples, prôné par le Chabad Loubavitch, s'est propagé jusqu'aux cercles les plus avancés de la politique israélienne :

Eli Ben-Dahan, alors vice-ministre israélien de la Défense, a déclaré en 2013 à propos des Palestiniens : "Pour moi, ils sont comme des animaux, ce ne sont pas des êtres humains."

Yoav Galant, ministre israélien de la Défense, le 9 octobre 2023 : "Nous imposons un siège complet à Gaza. Il n'y aura plus d'électricité, plus de nourriture, plus de carburant, tout sera fermé. Nous combattons les animaux humains et agissons en conséquence."

Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne, le 10 octobre 2023 : "Nous larguons des centaines de tonnes de bombes sur Gaza. L'accent est mis sur la destruction, pas sur la précision."

Tally Gotliv, députée du Likoud le 10 octobre 2023 : "Tirez sur Gaza sans pitié. (...) Gaza doit être détruite et rasée. (...) Sans pitié ! Sans pitié !"

Galit Distel Atbaryan, députée et ancienne ministre de l'information d'Israël en novembre 2023 : "Investissez votre énergie dans une seule chose : effacer Gaza de la surface de la terre. Une armée israélienne vindicative et cruelle est nécessaire. Tout le reste est immoral. Tout simplement contraire à l'éthique."

Dan Gillerman, représentant permanent d'Israël auprès des Nations unies de 2003 à 2008 "Je m'étonne de la préoccupation constante que le monde manifeste pour le peuple palestinien, pour ces animaux horribles et inhumains qui ont commis les pires atrocités que ce siècle ait connues."

Mordechai Kedar, scientifique israélien à l'université Bar-Ilan en Israël en novembre 2023 : "Je ne mettrais pas les Palestiniens au même niveau que les animaux, car ce serait une insulte pour les animaux."

Le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu a fait de même en rappelant, lors d'une conférence de presse concernant la guerre de Gaza, le commandement biblique de "se souvenir de ce que les Amalécites ont fait à Israël." "Nous nous souvenons et nous nous battons." Il assimile ainsi les Palestiniens au peuple d'Amalek, qui devait être exterminé par le peuple d'Israël dans l'Ancien Testament. Cette déclaration indique-t-elle qu'un génocide est en train d'être perpétré contre les Palestiniens ?

Netanyahou entretient depuis des décennies une relation étroite avec le Chabad Loubavitch et reçoit régulièrement les conseils des rabbins de Chabad Loubawitch. [...]

(L'icône du Chabad Loubavitch) Schneerson (a demandé) à Netanyahou de provoquer la venue du Messie. Mais qu'est-ce que cela signifie ? Avant que le Messie ne puisse venir selon cette doctrine, le monde doit passer par l'Armageddon, par une grande tribulation, une déchéance morale, des invasions et de la confusion. Et surtout, de violentes guerres. 

Le rabbin Eliyahou Kin déclare : "La troisième guerre mondiale, face à laquelle la Seconde Guerre mondiale ressemblera à un jeu d'enfant, sera le début de la libération." Ce pourrait-il donc que Netanyahou accélère la venue du Messie en laissant la guerre du Proche-Orient escalader jusqu'à ce qu'elle soit comme un feu qui embrase le monde entier ? En effet, selon une prophétie des années 90 du Rebbe Menachem Mendel Schneerson, Netanyahou sera le Premier ministre qui remettra le sceptre au Messie. C'est donc une grande incitation pour Netanyahu à tout faire pour atteindre cet objectif.

Actuellement, la situation semble s'aggraver de plus en plus : En effet, en septembre 2023, des vaches rousses spécialement élevées au Texas ont été introduites dans le pays. Selon la tradition des cercles religieux fanatiques, les cendres d'une vache rousse sacrifiée seraient l'une des conditions préalables à la construction d'un temple. Le porte-parole du Hamas, Abu Obayda, a même cité les vaches rousses apportées en Israël, dont le sacrifice doit servir de préparation rituelle à la construction du temple, comme l'une des raisons de leur guerre. Des forces radicales comme le Temple Institute de Jérusalem admettent ouvertement que leur objectif est de construire ce 3e temple à son emplacement d'origine. Cela signifierait que la mosquée Al-Aksa, le troisième lieu de culte le plus important de l'Islam, ainsi que le Dôme du Rocher (le plus ancien édifice religieux monumental de l'Islam) devraient céder leur place - ce qui provoquerait probablement une escalade définitive du conflit entre le monde juif et le monde islamique.

Cette escalade du conflit entre juifs et musulmans jusqu'à l'embrasement global est un agenda que les cercles sataniques font avancer depuis des siècles. En 1871, le général de guerre américain et sataniste Albert Pike a esquissé trois guerres mondiales à venir dans une lettre adressée au chef illuminati Mazzini. Dans sa lettre, Pike, franc-maçon de haut grade et sataniste, prédit avec précision l'émergence de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, la Seconde devant entraîner la création de l'État d'Israël. Il évoque ensuite l'Armageddon :

"Et puis une troisième guerre mondiale. Celle-ci doit naître au Moyen-Orient, et il s'agira d'une guerre entre le judaïsme et l'islam, qui se propagera dans le monde entier. Cette guerre entre les musulmans et le judaïsme est censée provoquer définitivement cet Armageddon."

Jusqu'où ces cercles sont prêts à aller pour réaliser leurs délires, c'est justement ce que montrent les Rothschild, étroitement liés au Chabad Loubavitch, et la persécution des Juifs sous le troisième Reich.

Edmond de Rothschild a massivement encouragé l'installation de Juifs en Israël à la fin du 19e siècle, car selon les interprètes kabbalistiques, les Juifs doivent retourner sur leur terre pour que les prophéties de la fin des temps puissent s'accomplir. À l'époque, il n'y avait que quelques milliers de Juifs en Israël et les Rothschild ont essayé de motiver les Juifs à revenir en Israël en les soutenant financièrement. Dans les années 1920, à l'époque de la République de Weimar, peu de Juifs étaient prêts à abandonner leur pays pour partir dans le désert. 60% des Juifs étaient mariés à des Allemands et en voie d'assimilation avec eux. Cela a été une épine dans le pied des Rothschild et des autres cercles sionistes fondamentaux [Sionisme : Mouvement politique radical visant à établir et à maintenir illégalement un État-nation juif dans les anciennes frontières historiques (en Palestine et au-delà)].

Comme plusieurs historiens peuvent le prouver, les Rothschild et leurs alliés de Wall Street, comme les Rockefeller, les Warburg et les Harriman, ont financé l'ascension d'Adolf Hitler à hauteur de plusieurs millions de dollars. Hitler a également reçu des millions à travers la Royal Dutch Shell, que les Rothschild contrôlaient avec la famille royale néerlandaise.

L'ancien chancelier allemand Heinrich Brüning écrivait à la fin de la Seconde Guerre mondiale : "L'un des principaux facteurs de l'ascension d'Hitler a été le fait qu'il a reçu d'importantes sommes d'argent de pays étrangers en 1923 et plus tard. Le financement du parti nazi, en partie par des personnes dont on attendrait le moins qu'elles le soutiennent, est un chapitre en soi."

L'ascension d'Hitler a poussé de nombreux juifs à émigrer réellement d'Allemagne par crainte des nazis. Beaucoup n'avaient d'autre choix que de se rendre en Palestine, car sous la pression du lobby sioniste [Sionisme : mouvement politique radical visant à établir et à maintenir illégalement un État national juif dans les anciennes frontières historiques (en Palestine et au-delà)], de nombreux États d'émigration favorisés, comme les États-Unis, l'Australie et le Canada, ont rejeté les émigrants juifs. En forçant les Juifs à s'installer en Palestine, les sionistes [sionisme : mouvement politique radical visant à établir et à maintenir illégalement un État national juif dans les anciennes frontières historiques (en Palestine et au-delà)] se sont révélés être les exécutants du plan d'action de Pike, qui avait explicitement esquissé la création de l'État d'Israël comme objectif de la Seconde Guerre mondiale.

Dans ce contexte, il est intéressant de noter la réponse du Rebbe Loubavitch Schneerson à la question de savoir comment la persécution des Juifs a pu avoir lieu sous le troisième Reich si le Dieu d'Israël dirigeait le monde. Selon l'écrivain israélien Yoram Kaniuk, le Rebbe a déclaré "qu'il y avait une branche pourrie dans le judaïsme qui devait être sciée".

Si Schneerson a vraiment dit cela, il convient de souligner ici que de telles attitudes inhumaines ne sont pas compatibles avec le véritable judaïsme. Comme l'apôtre Paul l'a déjà affirmé en Romains 2:28-29 : Car n'est pas juif celui qui l'est extérieurement, [...] mais celui qui l'est intérieurement..."

C'est particulièrement vrai pour ces familles, comme les Rothschild et les Rockefeller, qui utilisent régulièrement leurs origines juives comme bouclier lorsque leurs mauvaises actions sont critiquées. Ils sont peut-être d'origine juive, mais leurs œuvres montrent qu'ils ne sont pas juifs par essence. En réalité, comme Jésus l'a déjà montré dans Apocalypse 3:9, ils se disent "... Juifs et ne le sont pas, mais sont une synagogue de Satan". Celui qui - au nom de son idéologie - livre des centaines de milliers de personnes à une mort atroce dans des guerres, est véritablement possédé par Satan.

A propos de la synagogue de Satan : Chez Chabad Loubavitch, il y a des signes évidents de pratiques occultes. Par exemple, lorsque le pape Jean-Paul II a annoncé sa visite en Israël au tournant du millénaire, des activistes du Chabad ont effectué le rituel de mort Pulsa Dinura. La chaîne de télévision Channel 2 a même retransmis le rituel à la télévision. Les participants ont maudit le chef de l'Église catholique en le qualifiant d'"ennemi d'Israël" et ils ont adressé des appels de magie noire sur des cornes de bouc au monde des esprits, afin qu'ils fassent descendre la mort sur le pape.

Un mois avant la mort de l'ex-chef d'État israélien Yitzhak Rabin - promoteur du processus de paix - un rituel de ce type a également été organisé devant sa maison par des rabbins extrémistes.

Avec ses visions d'Armageddon, Chabad est sur la même ligne que le sataniste et franc-maçon Albert Pike. Ce dernier, tout comme Chabad Loubavitch, s'orientait vers la kabbale mystique et il semble que Chabad Loubavitch soit l'un des groupes qui se sont attelés à la réalisation des plans d'Albert Pike. L'une des personnes clés dans ce jeu est le Premier ministre Netanyahu, qui est sous leur influence et qui pousse de plus en plus loin la confrontation avec les musulmans. Même si Netanyahou se montre toujours très patriotique, il est très douteux que l'escalade qu'il attise serve réellement les Juifs. En effet, Pike a expliqué ce qui suit dans sa lettre sur le conflit :

"La troisième guerre mondiale doit être déclenchée en exploitant les divergences entre les sionistes politiques [Sionisme : mouvement politique radical visant à établir et à maintenir illégalement un État-nation juif dans les anciennes frontières historiques (en Palestine et au-delà)]. et les dirigeants du monde islamique, divergences causées par les "agents" des "Illuminati". La guerre doit être menée de manière à ce que l'islam (le monde arabo-musulman) et le sionisme politique (l'État d'Israël) se détruisent mutuellement."

Il est clair ici que les Juifs et les Palestiniens sont tous deux sacrifiés sur l'autel de ces satanistes. Même si les défenseurs de cet agenda aiment se faire passer pour des juifs et stigmatiser toute critique comme antisémite, en réalité, ce sont eux les véritables antisémites, qui utilisent les juifs et les musulmans comme des pions dans leurs plans infâmes. Il ne sert donc à rien de se ranger soit du côté des Palestiniens, soit du côté des Israéliens, car les deux camps sont victimes des pyromanes à l'arrière-plan. Comme le montre le documentaire "Israël - le mystère dévoilé" [voir www.kla.tv/27340], les dirigeants israéliens n'ont pas été simplement surpris par l'attaque du Hamas en octobre 2023, mais ils ont littéralement invité ses combattants à commettre leurs actes horribles en les laissant passer sans encombre la frontière normalement la plus sécurisée au monde, afin de pouvoir ensuite déclencher cette guerre.

Les dirigeants du Hamas au Qatar vivent dans une richesse incommensurable, tandis que leur peuple dans la bande de Gaza croupit dans la pauvreté. Les trois principaux dirigeants du Hamas pèsent ensemble 11 milliards de dollars. D'où proviennent leurs richesses ? Certainement pas des dons de leur propre population.

Le Hamas - créé par Israël lui-même ?

Il existe des voix et des indices clairs selon lesquels le Hamas a été délibérément érigé comme force radicale par le gouvernement israélien lui-même, afin de jouer précisément ce rôle nécessaire à l'escalade de ce conflit. Voici quelques citations à ce sujet :

Gregor Gysi (homme politique allemand du parti "Die Linke") : "C'est d'ailleurs aussi les services secrets israéliens qui ont créé le Hamas pour concurrencer l'OLP [OLP= organisation faîtière du Fatah modéré de Yasser Arafat]".

Avigdor Lieberman (ancien ministre israélien) : L'ancien ministre israélien Avigdor Lieberman accuse Netanyahu d'avoir "supplié" les dirigeants qataris de continuer à soutenir le Hamas.

Yasser Arafat (président des territoires autonomes palestiniens de 1996 à 2004) en 2001 :

"Le Hamas est une création d'Israël. (...) Même Rabin (l'ancien Premier ministre israélien) a fini par l'admettre lorsque je l'ai accusé en présence de Moubarak (le président égyptien)."

Benjamin Netanyahu :

"Celui qui veut faire échouer la création d'un Etat palestinien doit soutenir le Hamas et transférer de l'argent au Hamas. ... Cela fait partie de notre stratégie visant à isoler les Palestiniens de Cisjordanie."

Conclusion : on peut supposer que les dirigeants du Hamas font eux-mêmes partie de cette conspiration, ce qui expliquerait pourquoi ils adoptent des positions dans les négociations qui font que ce conflit s'envenime de plus en plus. Le Hamas mène également depuis des années des milliers d'attaques à la roquette avec des missiles en soi très primitifs. Sur le plan militaire, ces attaques n'ont que peu de sens, car ces missiles ne sont guère contrôlables et n'infligent donc que peu de dégâts à l'adversaire. Mais d'un autre côté, l'utilisation de missiles offre une justification bienvenue pour que le gouvernement israélien puisse justifier devant sa propre nation et l'opinion publique mondiale ses bombardements sur les Palestiniens, qui se soldent par la mort de milliers de femmes et d'enfants. Malgré ces décennies d'expériences négatives, le Hamas persiste dans ces attaques néfastes et insensées pour son peuple.

Les victimes sont les habitants de la Palestine, hommes, femmes et enfants, qui souffrent depuis des décennies de ce conflit délibérément attisé.

Une fois de plus, il apparaît ici que les catastrophes mondiales actuelles ne sont pas le fruit du hasard, mais qu'elles sont délibérément provoquées, et que les coupables présentés au public mondial ne sont pas les véritables responsables de ces événements !

Dans ce cas, les Palestiniens et les Israéliens sont les victimes de ces commanditaires fanatiques et radicaux, ce qui a déjà coûté et coûtera la vie à d'innombrables personnes innocentes si ces processus ne sont pas stoppés.


Extraits de l'émission "Guerre à Gaza, des bellicistes cachés", de Kla.TV fondée par Ivo Sasek, un prédicateur laïc suisse-allemand.