mercredi 25 septembre 2024

La justice internationale retiendra-t-elle ces noms ?




"Les efforts de secours se poursuivent pour la deuxième journée dans le quartier de Sheikh Radwan à Gaza, où les maisons des familles Umrein et Shewa se sont effondrées en raison des bombardements israéliens.

Jusqu'à présent, 13 personnes ont été extraites des décombres : 5 ont survécu, tandis que 8 sont mortes. Sept personnes restent coincées.

Parmi les personnes encore sous les décombres se trouvent la grand-mère Raca, sa fille Yasemin et ses petits-enfants Rima, Amma, Ikhlas, Suheyb et Ahmed.

Les 5 survivants : Cihad, Bera, Hasan, Enes et Efnan sont tous en bonne santé.

Les défunts :

1- Femme : Necah Umrein

2 - Femme : Mesk Zühayr Umrein

3 - Garçon : Muhammed Naif Ava

4 - Femme : Ahlam Adil Rıdvan

5 - Fille : Saba Mecdi Umrein

6 - Fille : Rahaf Mecdi Umrein

7 - Garçon : Izzeddin Nebil Umrein

8 - Garçon : Nur el-Din Nur Avn"

Gaza Notifications, mercredi 25 septembre 2024.

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Prônant la défense inconditionnelle d'Israël,
la France sera-t-elle jugée pour complicité de génocide ?

"En 1968, le philosophe libéral Raymond Aron publiait un livre intitulé "De Gaulle, Israël et les Juifs" (Plon). Il y prenait à partie l'ancien chef de la Résistance, jugeant néfaste pour les juifs de France la politique que celui-ci menait vis-à-vis d'Israël. Un an plus tôt, lors d'une conférence de presse tenue le 27 novembre 1967, le général avait pris ses distances avec l'État juif, qui avait bénéficié de grands privilèges sous le régime précédent, ce qu'il désignait comme des « liens spéciaux et très étroits ». Partisan de l'indépendance nationale, le chef de l'État estimait que la France devait jouer un rôle modérateur au Proche-Orient ; il lui assignait pour mission de maintenir l'équilibre entre les parties en présence. Il se désespérait que l'on qualifiât les Palestiniens de « terroristes ». 

 Sa position fut à peu près suivie par tous les présidents français qui lui succédèrent, quelle que fût leur appartenance politique : son ancien Premier ministre Georges Pompidou (1969-1974), le centriste Valéry Giscard d'Estaing (1974-1981), le socialiste François Mitterrand (1981-1995) - avec des hauts et des bas - , puis le gaulliste Jacques Chirac (1995-2007). [...]

Nicolas Sarkozy, élu en mai 2007 à la présidence de la République, fut longtemps membre d'un parti qualifié de gaulliste, le Rassemblement pour la République (RPR), devenu, au début des années 2000, l'Union pour un mouvement populaire (UMP), qu'il dirigea. Lors de la dernière campagne présidentielle, en 2007, Sarkozy tint parfois un discours aux accents gaulliens. Mais sur la question du Proche-Orient, en particulier, on a pu noter qu'il s'éloignait considérablement de la position défendue jadis par le général. Prônant désormais la défense inconditionnelle d'Israël (avec des réserves de circonstances), il met en œuvre une politique qui est l'image inversée de celle du fondateur de la Ve République

Perdant peu à peu son indépendance, notre pays sert maintenant des intérêts qui ne sont pas les siens, avec le risque de prendre part prochainement à des conflits que nous pourrions contribuer à éviter si nous suivions la voie de l'équilibre, qui est aussi celle de la justice."