Israël : des enfants juifs crachent sur une chrétienne,
lui donnent des coups de pied, la frappent et l'insultent...
"Depuis leurs plus tendres années, les enfants juifs s'entendent tellement rabâcher combien leurs coreligionnaires ont subi de persécutions tout au long de l'histoire qu'il ne faut pas s'étonner qu'à un degré ou à un autre, ils développent tous un complexe de persécution. Quant aux constants enseignements qui, fondés sur l'Ancien Testament et le Talmud, évoquent la grandeur du peuple juif et sa supériorité sur tous les autres peuples, ils favorisent manifestement aussi l'apparition d'une mégalomanie "sui generis".
D'où un prêche continuel quant à la nécessité impérative de rétablir la domination juive sur les peuples et les richesses du monde, données par Dieu à son peuple élu, mais confisquées et détenues par les gentils en toute illégitimité, car contrairement à la volonté divine ; comme les aspirations multi-centenaires à la récupération de la Palestine et à la reconstruction de l'État juif, cela n'a pas manqué de favoriser le développement chez les enfants et adolescents juifs d'un complexe de revanche paranoïaque." I. Balkony.
D'où un prêche continuel quant à la nécessité impérative de rétablir la domination juive sur les peuples et les richesses du monde, données par Dieu à son peuple élu, mais confisquées et détenues par les gentils en toute illégitimité, car contrairement à la volonté divine ; comme les aspirations multi-centenaires à la récupération de la Palestine et à la reconstruction de l'État juif, cela n'a pas manqué de favoriser le développement chez les enfants et adolescents juifs d'un complexe de revanche paranoïaque." I. Balkony.
Sur les textes prophétiques de Daniel, Abravanel commente :
« Il a voulu dire par là qu'au moment même où l'éternel tirera
vengeance des nations, alors, Israël passera de l'obscurité à la
lumière et sortira de la servitude. » (page 140). Cette vengeance
s'exercera particulièrement « le jour du jugement », qui est en fait
« le jour du châtiment et de la vengeance qui s'abattront sur les
nations. Ceci ressort clairement des propos des Sages et des
textes scriptuaires », explique Jean-Christophe Attias. « Cette
vengeance s'exercera en particulier contre Edom et Ismaël », c'est-à-dire contre la chrétienté et l'Islam qui ont dominé la Terre
sainte. (page 145).
Les prophéties d'Ezechiel (25, 12-14) sont tout aussi
vengeresses : « J'étendrai ma main sur Edom et j'en exterminerai
hommes et bêtes. Et je confierai le soin de ma vengeance contre
Edom à la main de mon peuple Israël ; ils traiteront Edom
conformément à ma colère et à ma fureur, et il se ressentira de ma
vengeance, dit le Seigneur Dieu. » Abravanel note ici : « Cette
prophétie, il faut que nous l'interprétions comme concernant
l'avenir et comme s'appliquant à Rome et à l'ensemble des
Chrétiens. » (page 252). Et Abravanel donne aussi une idée de
l'esprit de suite des juifs à travers les âges, en encourageant
« toutes les nations à monter vers la guerre contre le pays
d'Edom » (page 256). Pour un peu, on reconnaîtrait ici les propos
de nos intellectuels cosmopolites nous assurant que l'immigration
est un phénomène inéluctable.
La lecture du prophète Obadia inspire à Abravanel ces autres
réflexions : « Il est proche le jour où l'éternel tirera vengeance de
toutes les nations qui ont détruit le Premier Temple et qui ont
asservi Israël dans l'exil. Et à toi aussi, Edom, comme tu as fait
lors de la destruction du Second Temple, tu connaîtras le glaive et
la vengeance, et les représailles reviendront sur ta tête. » Et il faut
comprendre que cette vengeance s'exercera plus particulièrement
contre la chrétienté, qui sera « touchée plus que les autres
nations » (page 268). Pour que les choses soient encore plus
claires, Abravanel précise, sur la base des prophéties d'Obadia,
que « rien ne survivra de la maison d'Esaü1". » (page 269). « Le
trône divin ne sera pleinement établi que lorsqu'il aura exterminé
la descendance d'Esaü. [Psaumes 9, 7] » (page 274). « En effet,
toute délivrance promise par Israël est associée à la chute
d'Edom" [Lamentations 4, 22] (page 276).
Sur les prophéties de Daniel (2, 44), Abravanel précise que le
Dieu du ciel établira « un cinquième royaume ... qui écrasera et
anéantira l'ensemble des quatre royaumes. Et ce cinquième
royaume se lèvera et subsistera à jamais, et c'est le royaume
d'Israël à l'heure de sa délivrance. » (page 111). Israël instaurera
alors son pouvoir sur l'ensemble des nations : « Cette souveraineté serait si haute et si générale que "l'ensemble des nations,
peuples et langues, lui rendrait hommage" [Daniel 7, 1 4]. A la différence des quatre royaumes précédents, la domination du
cinquième royaume « sera absolument éternelle. » (pages 126,
127).
« A l'époque messianique, Schmouel a pensé que toutes les
nations seraient soumises à Israël, conformément à ce qui est
écrit : "Son empire s'étendra d'une mère à l'autre et du fleuve
aux extrémités de la terre" [Zacharie 9, 10] (page 181). « Lors de
la délivrance à venir, un roi de la maison de David régnera et sera
appelé de son nom. » (page 228). « Les peuples se tourneront
vers le Roi-Messie et se soumettront à son autorité, comme l'a
prophétisé l'Ancien [en note : Jacob] (page 202).
A « l'époque du Roi-Messie, une « grande paix » régnera
alors sur la terre. « C'est une époque où « croîtront la justice, le
droit et la paix ... Il n'y aura plus entre les hommes de divisions
religieuses... les guerres disparaîtront, et les hommes ne se
nuiront pas les uns les autres. C'est ce qu'il dit dans le passage :
"Alors le loup habitera avec la brebis, et le tigre reposera avec le
chevreau" [Isaïe 2, 6] (page 198). A « l'époque messianique, tous
formeront un peuple et une nation unique, et plus rien ne les
divisera. » (page 205). « Après la Rédemption à venir, la plupart
des nations qui auront subsisté adopteront la foi du Saint béni
soit-Il, reconnaîtront sa divinité et s'y soumettront. » Nous avons
ici un tableau assez net du monde de « Paix » que nous proposent
les prophètes d'Israël.
Ces visions prophétiques qui transparaissent ici et là dans
maints propos des intellectuels d'aujourd'hui, nourrissent un
ressentiment très puissant contre les autres nations, coupables
d'avoir détruit le Temple et humilié Israël, et aussi un immense
orgueil. Car si le peuple juif a pour mission de mener le monde
vers la Paix perpétuelle, la rédemption ne pourra avoir lieu
qu'après avoir vaincu les autres nations. Après avoir écrasé ses
ennemis, effectivement, on est toujours « pour la paix ». Ces
sentiments de haine et de vengeance apparaissent rarement en
plein jour, car le peuple d'Israël a eu trop à souffrir des
accusations que lui ont porté ses ennemis tout au long de
l'histoire. Ils s'expriment la plupart du temps de manière voilée,
ou dans des livres à diffusion restreinte."
Hervé Ryssen, "Psychanalyse du judaïsme".
Isaac Abravanel (1437-1508) est l'une des grandes figures
mythiques du judaïsme.