Le chien impérialiste branle sa queue sioniste et non l’inverse
Récemment, les politicologues Bruno Guigue et Régis de Castelnau publiaient un article conforme au récit sioniste qui proclament leur suprématie sur le Grand Capital mondial. Dans cette vidéo Guigue et de Castelnau affirment que :
«De la guerre des douze jours contre l’Iran… on considère qu’il s’agit d’un épisode d’une guerre beaucoup plus large. Et que l’attaque de l’Iran par Israël, en violation du droit international, est plutôt l’expression du désarroi de la direction israélienne qui tente d’entraîner les États-Unis dans une participation militaire directe sur le terrain…vers un nouveau Moyen-Orient».
Périodiquement, la bourgeoisie occidentale relance les spéculations à propos du petit État voyou israélien, à propos de ce petit État paria (22,145 Km2 de superficie, 10 millions d’habitants et 510 milliards de dollars de PIB annuel), cet entité sous la botte de l’immense Amérique (9,867,000 de Km2, 340 millions d’habitants et 27,72 billions de dollars de PIB annuel) qui lui ordonnerait contre son gré de mener des guerres d’agression au Moyen-Orient (!!!)
L’État colonial israélien ressemble plutôt à un «torpilleur» aux ordres du cuirassé amiral impérialiste Étasunien. L’État israélien terroriste est, depuis 80 ans, en mission impériale aux confins de trois mers (mer Rouge, Méditerranée et Persique) et des réseaux de transport, et au croisement des plus grandes réserves pétrolières du monde.
L’État terroriste israélien ressemble à un camp militaire retranché, à un bagne emmuré, constitué de mercenaires – de brigands, de pirates, de terroristes – d’assassins génocidaires – aux ordres du suzerain américain.
Israël, le gendarme terroriste et raciste des États-Unis au Proche-Orient
L’État lilliputien israélien «gendarme» ne définit pas la tactique, et encore moins la stratégie impérialiste au Moyen-Orient et dans le monde. Le bagne retranché israélien est l’unité spéciale des forces armées américaines chargées des sales besognes «humanitaires», et de l’expérimentation d’armes spéciales et de tactiques de combats innovantes, notamment, de mener des guerres d’extermination en zones fortement peuplées et urbanisées.
Le camp militaire raciste israélien sera bientôt l’unité chargée d’expérimenter l’utilisation d’armes nucléaires tactiques d’anéantissement dans un conflit limité (Gaza et/ou Iran et/ou Yémen) au bénéfice du camp «unipolaire» (sic) hégémonique occidental.
La Palestine occupée, les États arabes malmenés, l’Iran et l’axe de la Résistance bombardé représentent régionalement le camp adverse – le camp opposé, aspirant à l’hégémonie mondiale «multipolaire» (sic). L’Iran, c’est aujourd’hui avec l’Ukraine, le terrain d’expérimentation du camp impérialiste oriental (Chine-Russie-Iran-Corée-du-Nord).
En aucun cas le petit «torpilleur» israélien ne commande au «cuirassé» amiral et à la flotte occidentale tout entière (Amérique et OTAN), pas plus que le rafiot ukrainien en perdition ne dirige la politique impérialiste en Europe de l’Est. Si quelqu’un cherche à le faire croire, c’est qu’il ment ou c’est qu’il ne connaît rien à l’art de la guerre.
La politique de «containment» occidentale
Depuis quatre-vingts ans environ (1945-2025), la stratégie de «rétention-endiguement» américaine consiste à encercler pour contenir (containment) et endiguer, toute puissance pouvant menacer l’hégémonie du Grand Capital américain et occidental.
En 1989-1991, la puissance impérialiste soviétique s’est effondrée sous ses contradictions internes et sous les coups du «containment» américano-occidentale. Dès cette époque, la caserne militaire israélienne a joué son rôle régional en protégeant le flanc sud-ouest de l’Empire (golfe Persique, mer Rouge, Méditerranée).
À cette époque, la tâche des mercenaires israéliens se résumait à consolider matériellement leur implantation coloniale sur cette mince bande de terre de 400 kilomètres sur 30 kilomètres (du Jourdain jusqu’à la Méditerranée) confisquée au peuple arabe Palestinien. La tâche des mercenaires assassins et racistes consistait à enfermer, affamer et massacrer (génocide) environ six millions de Palestiniens dispersés dans quelques camps de concentration emmurés, dont la bande de Gaza (deux millions de Gazaouis), en Cisjordanie et à Jérusalem. L’autre tâche de ce bastion surarmée de l’impérialisme occidental consistait à mener des opérations terroristes au Moyen-Orient, et en Occident, pour le compte des pays impérialistes occidentaux et prioritairement pour les États-Unis.
À l’époque, les intellectuels accusaient Israël d’être «le gendarme des États-Unis au Proche-Orient»… ce qui n’était pas faux.
Depuis la chute de l’Empire soviétique (1991), la stratégie des États-Unis vis-à-vis la Russie, les pays de l’ancien Pacte de Varsovie, vis-à-vis la Chine et les pays du Sud, vis-à-vis l’Orient et le Moyen-Orient a changé.
Face à la Russie, la seule puissance capable de lui tenir tête avec ses 6000 ogives nucléaires, les États-Unis ont développé une stratégie de morcellement, d’éclatement et de destruction du kaléidoscope national russe et de ses 110 nationalités… ce qui n’a pas marché… d’où l’agression ukrainienne.
Pour les ex-pays de l’Est… l’Union européenne, l’OTAN, l’Amérique et son abondant capital n’en firent qu’une bouchée et ils les intégrèrent comme vassaux du Grand Capital occidental.
Le nouveau rôle de l’État fasciste et raciste israélien
Suite à ces remaniements d’importance au sein de l’axe impérialiste occidental, les tâches du camp militaire israélien ont évidemment changé.
Tout en poursuivant les tâches d’appropriation/expropriation illégale des terres de la Palestine historique et en poursuivant le crime d’extermination génocidaire du peuple Palestinien, l’entité sioniste terroriste fut sollicitée pour des tâches plus complexes et plus étendues. Attaqué, bombardé et guerroyer contre les armées des pays limitrophes comme l’Égypte, le Liban, la Jordanie, la Tunisie, la Syrie, l’Irak, la Libye, le Yémen et enfin l’Iran et l’«axe de la Résistance» et ainsi maintenir une atmosphère de guerre perpétuelle, de chaos et de division dans la région devant démontrer aux récalcitrants le sort qui les attend.
Le défi iranien
L’Iran n’est pas un pays arabe. L’Iran n’est pas un pays limitrophe au bagne israélien. L’Iran n’est pas un pays sous-développé, techniquement arriéré et dépendant de l’armée américaine pour son armement. L’Iran est un grand pays de 90 millions d’habitants (1,645 000 de Km2, et 405 milliards de dollars de PIB annuel) produisant des dizaines de milliers d’ingénieurs chaque année. Bref, l’Iran ce n’est pas le Liban, la Jordanie ou le Yémen.
L’État-major américain compris rapidement que le petit Israël démoniaque et ses quelques millions de mercenaires et de terroristes djihadistes à la solde ne parviendraient jamais à envahir, à occuper et à détruire l’Iran. Il fallait une tactique plus insidieuse et plus intrusive que l’entité israélienne et ses alliés djihadistes, au Liban, en Syrie et en Azerbaïdjan notamment, amorceraient et que l’armée impériale américaine complèterait.
Au début des années 2000, sur ordre du Pentagone et de la Maison-Blanche, la saga loufoque du nucléaire iranien commença à hanter les salles de nouvelles des médias stipendiés.
La puissance impériale américaine, faisant fi du droit international garantissant le droit de chaque pays d’enrichir et d’utiliser l’uranium pour usage civil, décrète que l’Iran n’a pas le droit d’enrichir ou d’utiliser le minerai d’uranium.
Programme nucléaire de l’Iran – Wikipédia : Le programme nucléaire iranien a été lancé par le chah d’Iran dans les années 1950 avec l’aide des États-Unis, puis de l’Europe. Après la révolution iranienne en 1979, le programme a été temporairement arrêté. Il fut rapidement remis en route, mais avec l’assistance de la Russie, à la suite de la guerre Iran-Irak. Le programme actuel met en œuvre plusieurs sites de recherche …
En 2025, après vingt-cinq années de tergiversation, et de tragicomédie burlesque ; après vingt-cinq années de dévoiement du droit international relatif au développement de l’énergie nucléaire, soudainement (le 13 juin 2025), l’État génocidaire israélien, sous les ordres du Pentagone, bombarde traitreusement l’Iran avec la collaboration des unités américaines de gestion des satellites.
L’attaque illégale des sites nucléaires Iraniens ayant échoué, tout comme les attaques terroristes israéliennes pour provoquer un changement de gouvernement à Téhéran, quelques jours plus tard (22 juin 2025) l’armée terroriste américaine bombarde les sites nucléaires iraniens vidés de leurs centrifugeuses.
Scott Ritter dénonce une opération militaire vide de sens en Iran : selon lui, Trump a frappé des sites déjà évacués pour sauver la face, pas pour gagner une guerre. «Il a bombardé des cibles d’enrichissement nucléaire vides, ce qui semble être la décision la plus sage de toutes, car cela a créé au moins une opportunité de se désengager du désastre qu’il avait provoqué».
Il parait évident que ce n’est pas l’État paria israélien, cet État laquais lilliputien à la solde du Grand capital occidental qui manipule l’ONU, l’AIEA, l’Union européenne et les États-Unis et qui force ces protagonistes à attaquer dangereusement l’Iran et son programme nucléaire civil.
De fait, la base militaire américano-israélienne au Levant sert encore une fois de marionnette entre les mains du Grand Capital mondial, notamment américain, afin de forcer les alliés virtuels de l’Alliance orientale russo-chinoise à briser leur unité (BRICS) et à rallier l’Alliance occidentale/OTAN conformément à la mise à jour de la stratégie de «containment» des ennemis de l’Occident.
Ce n’est pas le petit «torpilleur» israélien qui a planifié l’attaque contre l’Iran, mais le «navire amiral» à Washington qui commande à la flotte OTANESQUE. Le reste n’est que «frappes pour les caméras et le spectacle» comme l’affirme Scott Ritter.
Le prolétariat international devra se résigner à détruire le mode de production capitaliste (MPC) et ses superstructures en Occident et en Orient s’il souhaite mettre fin à ces guerres de succession de l’Empire et sauver l’humanité.
Normand Bibeau – Robert Bibeau