dimanche 27 juillet 2025

Gaza, 14 000 nourrissons pourraient mourir de faim



Plus de 29 enfants et personnes âgées sont morts de faim à Gaza ces derniers jours, selon le ministre palestinien de la Santé, Majed Abu Ramadan, qui a averti que des milliers d'autres étaient en danger. Il a qualifié de « très réaliste, voire sous-estimée », l'estimation de l'ONU selon laquelle 14 000 nourrissons pourraient mourir sans aide.


CNN (Chaîne de télévision d'information en continu aux États-Unis, pays qui soutient Israël) :

Vingt et un mois après le début de la guerre
(génocide) israélienne à Gaza, l'enclave est en proie à une escalade des scènes de mort et de faim : certains sont tués en tentant d'atteindre l'aide, d'autres meurent de faim, et la conduite d'Israël est de plus en plus condamnée, même parmi ses plus proches alliés.

Les Palestiniens de Gaza souffrent d'une « famine massive » provoquée par l'homme en raison du blocus de l'aide humanitaire imposé à l'enclave, a averti le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) lors d'un point de presse mercredi.

« Les parents nous disent que leurs enfants pleurent de faim », a déclaré le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Les sites de distribution alimentaire sont devenus des lieux de violence.»

Les Nations Unies affirment que plus d'un millier de personnes ont été tuées par les forces israéliennes alors qu'elles cherchaient de la nourriture depuis fin mai, date à laquelle la Fondation humanitaire pour Gaza, une nouvelle organisation humanitaire controversée soutenue par Israël et les États-Unis, a commencé ses activités.

Des centaines d'entre elles sont mortes près des sites de la Fondation, selon l'ONU. Le GHF a été créé pour remplacer l'aide humanitaire de l'ONU à Gaza et a été largement critiqué pour son incapacité à améliorer les conditions de vie.

Les 2,1 millions d'habitants de Gaza souffrent désormais d'insécurité alimentaire. Mardi, le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que 900 000 enfants souffraient de la faim et que 70 000 présentaient déjà des signes de malnutrition.

*******

Des représailles contre ceux qui documentent la famine organisée par Israël

« J’ai les noms » 

Olivier Rafowicz porte parole de l’armée génocidaire menace en plein direct les journalistes et agences de presse qui ont diffusé des photos de la famine à Gaza.




Rima Hassan.


"La Société des journalistes de BFM de nouveau obligée de rétablir les faits après les fake news et menaces prononcées par Olivier Rafowicz, porte-parole de l'armée israélienne." 

Manon Aubry.


Intégralité du message posté par la société des Journalistes de BFM TV :

Ce vendredi après-midi, sur BFM TV, Olivier Rafowicz, le porte-parole de l'armée israélienne a expliqué qu'il "n'y a pas de famine à Gaza", contredisant tous les éléments factuels et documentés par les ONG et nos confrères journalistes sur place, qui sont eux-mêmes en proie à cette famine, comme l'ont rappelé nos journalistes à l'antenne.

Il a également tenu des propos menaçants envers nos confrères journalistes palestiniens les accusant de distribuer "des textes et photos bidons, du pipeau total, indiquant qu'il avait leurs "noms", et accusant "des agences de presse extrêmement sérieuses, européennes et certaines françaises", d'être "le relais de la propagande du Hamas".

La SDJ de BFMTV tient à rappeler que ces propos n'engagent pas la rédaction.

Comme il a été dit durant l'interview à Olivier Rafowicz, le Programme alimentaire mondial, agence de 'ONU, a alerté hier sur la situation de désespoir sans précédent à Gaza, soulignant que "90.000 femmes et enfants ont besoin d'un traitement urgent.

Et Israël interdit toujours l'accès aux médias étrangers. Depuis le début de la guerre, plus de 200 journalistes palestiniens ont été tués à Gaza."