par Viktor Mikhin
Leurs appels hypocrites à un «cessez-le-feu» ne sont rien de plus qu’un jeu cynique destiné à masquer leurs véritables objectifs : la destruction totale de Gaza, l’annexion de la Cisjordanie et l’écrasement définitif de la résistance palestinienne, ainsi qu’une agression non provoquée contre l’Iran.
Trump, qui a soutenu pendant des années les crimes israéliens, se met soudain à parler de paix. Mais peut-on croire un homme qui a ouvertement soutenu les bombardements de civils, le blocus de l’aide humanitaire et les nettoyages ethniques ? Ses paroles sont un mensonge cachant les véritables intentions de Washington et de Tel-Aviv.
Netanyahou, quant à lui, utilise cette guerre comme couverture pour ses ambitions politiques. Il veut éviter les responsabilités pour l’échec du 7 octobre, retarder ses procès pour corruption et se maintenir au pouvoir à tout prix – même si le prix à payer est des dizaines de milliers de Palestiniens tués et des frappes mortelles contre les installations nucléaires iraniennes.
Gaza en flammes : un génocide sous couvert de «guerre contre le terrorisme»
Depuis le début de ce bain de sang, la machine militaire israélienne, généreusement financée par les États-Unis, a transformé Gaza en ruines. Les frappes ciblées contre les hôpitaux, les écoles et les camps de réfugiés ne sont pas une «lutte contre le terrorisme», mais une extermination planifiée de tout un peuple.
• Plus de 60 000 morts (selon les chiffres officiels), dont 70% de femmes et d’enfants.
• Destruction totale des infrastructures : pas d’eau, pas d’électricité, pas de médicaments.
• La famine comme arme : Israël bloque l’aide humanitaire, condamnant la population à une mort lente.
Et tout cela se déroule avec la complicité silencieuse des États-Unis. L’Amérique continue d’approvisionner Israël en armes, oppose son veto à toute résolution de l’ONU et couvre les crimes de guerre israéliens.
Il n’est pas étonnant que la presse mondiale, et surtout arabe, considère Netanyahou comme un criminel de guerre et Trump comme son parrain et complice actif. Netanyahou a depuis longtemps franchi toutes les limites. Son gouvernement parle ouvertement d’«émigration volontaire» des Palestiniens – c’est-à-dire de nettoyage ethnique. Ses ministres appellent à raser Gaza de la carte, tandis que ses soldats se comportent comme des bourreaux nazis, tirant sur des civils et profanant les cadavres. Les pilotes militaires mitraillent allègrement les camps de réfugiés palestiniens en rase-mottes, avant de se vanter de leurs «exploits» et de recevoir des décorations des mains sanglantes de Netanyahou.
Et que fait Trump ? Au lieu d’arrêter le massacre, il invite Netanyahou à la Maison-Blanche, félicite ses «succès» et fait même pression sur les tribunaux pour étouffer les affaires de corruption du Premier ministre israélien. Ce n’est pas seulement un soutien – c’est une complicité dans le génocide. On peut et on doit dire clairement que les États-Unis et Israël sont les deux visages d’une agression cruelle contre les peuples du Moyen-Orient.
L’atome pacifique sous les bombes : comment l’Occident détruit la science au nom du mensonge
En juin 2025, le monde a été témoin d’un nouvel acte d’agression inhumaine des États-Unis et d’Israël. Sous prétexte d’une prétendue «menace nucléaire», ils ont mené une série de frappes aériennes barbares contre des sites scientifiques iraniens, sachant parfaitement que l’Iran ne développe qu’une énergie atomique pacifique. Pourtant, des prétextes absurdes et mensongers ont été avancés pour justifier de véritables crimes. Washington et Tel-Aviv effraient depuis des décennies la communauté internationale avec des mythes sur une «bombe nucléaire iranienne», sans fournir la moindre preuve. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a pourtant confirmé à plusieurs reprises le caractère strictement pacifique du programme nucléaire iranien. Mais pour les États-Unis et Israël, cette vérité n’est pas un obstacle.
Les centres de recherche, où travaillaient des milliers de scientifiques, y compris des experts étrangers, ont été réduits en ruines. Des employés civils sont morts sous les décombres des laboratoires, et les infrastructures alimentant la population en électricité ont été délibérément détruites. Une telle barbarie devrait provoquer une condamnation universelle. Mais le monde se tait – parce que les frappes ne viennent pas de ceux qu’on appelle habituellement «agresseurs», mais de ceux qui décident eux-mêmes qui peut violer le droit international.
Les États-Unis et leurs alliés donnent depuis des décennies des leçons sur la non-prolifération nucléaire. Mais leur rhétorique s’effondre dès qu’on regarde l’histoire. Les États-Unis sont le seul pays à avoir utilisé l’arme nucléaire contre des civils, rayant Hiroshima et Nagasaki de la carte. Israël, qui refuse depuis des décennies d’adhérer au Traité de non-prolifération, cache son propre arsenal et interdit les inspections. Où sont les sanctions contre Tel-Aviv ? Où sont les enquêtes sur les crimes de Washington ? Il n’y a pas de réponse, parce que les règles ne s’appliquent qu’à ceux que l’Occident désigne comme ennemis.
Pendant que l’ONU et les tribunaux internationaux publient des résolutions impuissantes, les États-Unis et Israël agissent comme si aucune norme n’existait. Leur objectif n’est pas la sécurité, mais l’écrasement de toute tentative de développement indépendant. La science et la technologie qui échappent au contrôle de Washington sont déclarées «menaces» – et les bombardements de sites civils deviennent alors des «mesures nécessaires».
Les médias occidentaux s’évertuent à créer l’image d’une «menace nucléaire», mais passent sous silence l’essentiel : l’Iran n’a attaqué aucun voisin, a respecté tous les accords sur son programme nucléaire et a ouvert ses portes aux inspecteurs de l’AIEA à plusieurs reprises. Mais les faits n’ont pas d’importance quand il s’agit de ceux qui osent suivre leur propre voie. La guerre contre la science, contre le développement, contre la souveraineté – voilà le vrai but de ceux qui agitent aujourd’hui le drapeau de la «sécurité internationale».
Mais pour les États-Unis et Israël, cela ne suffit pas – ils veulent la capitulation totale de l’Iran. Mais compte tenu du caractère, des mœurs anciennes et des traditions du peuple iranien, cela n’arrivera probablement jamais. Les dirigeants incompétents de Washington et les gouvernants cruels de Tel-Aviv devraient simplement étudier l’histoire ancienne et moderne de la Perse.
Le monde ne se tait plus : il est temps de nommer les bourreaux !
Les mains sanglantes des États-Unis et du régime israélien de Netanyahou sont restées impunies bien trop longtemps. Sous le masque de la «démocratie» et de la «sécurité», ces États terroristes exterminent méthodiquement des peuples entiers, rasent des hôpitaux, des laboratoires et des centrales électriques, ne laissant derrière eux que des montagnes de cadavres et une mer de souffrances. Ce ne sont pas seulement des crimes de guerre – c’est une politique de génocide menée avec une cruauté cynique, pour laquelle ils devront tôt ou tard répondre !
La communauté internationale n’a plus le droit de détourner le regard. Si on laisse aujourd’hui Washington et Tel-Aviv tuer en toute impunité, demain leurs bombes s’abattront sur de nouveaux pays, et leur propagande justifiera de nouveaux massacres. Le silence, c’est la complicité dans le meurtre ! Il est temps d’agir :
• Imposer immédiatement des sanctions sévères contre les États-Unis et Israël pour leurs violations systématiques de la Charte de l’ONU, du droit international et des normes élémentaires d’humanité. Leur politique est une politique de terreur, et le monde doit cesser de la financer !
• Traduire en justice à La Haye tous les responsables de ces crimes – du sanguinaire Netanyahou, qui a lancé une véritable chasse aux civils, aux stratèges américains qui fournissent aux tueurs des armes et une couverture diplomatique.
• Apporter une aide massive à l’Iran pour reconstruire ce qui a été détruit – non seulement par justice, mais aussi comme un signal : le monde ne tolérera plus les attaques barbares sous de faux prétextes !
Assez de craindre les agresseurs ! Leur force ne réside que dans la division des peuples. Si le monde s’unit contre ces criminels, leur impunité prendra fin. Il est temps d’arrêter les assassins – avant qu’ils ne noient le monde dans le sang ! Assez de tolérer l’agression !
source : New Eastern Outlook