Einstein s’opposait à la colonisation sioniste en Palestine en prédisant la catastrophe actuelle
éditeur de Baraka Books, Montréal.
À quelques semaines de la création de l’État d’Israël, Shepard Rifkin, directeur exécutif du groupe Stern, a souhaité que des représentants du groupe rencontrent Albert Einstein aux États-Unis, « la plus grande figure juive de l’époque » selon I.F. Stone. La réponse d’Einstein était sans équivoque : « Lorsqu’une véritable catastrophe finale devait nous arriver en Palestine, les premiers responsables seraient les Britanniques et les seconds les organisations terroristes constituées dans nos propres rangs. Je ne veux voir personne qui est associée à ces gens égarés et criminels. » *
Pour saisir la prescience d’Einstein, on n’a qu’à remplacer « les Britanniques » par « les Américains » et les « organisations terroristes » comme le groupe Stern et le groupe Irgun par le gouvernement Netanyahou, héritiers des Menahem Begin et Yihtzak Shamir.
Einstein avait déclaré que sa « vie était partagée entre les équations et la politique ». Pourtant, chez ses biographes – il y en des centaines – et dans les grands médias, ses vastes écrits politiques sur Israël et le sionisme ont été, au mieux, balayés sous le tapis, au pire, déformés complètement en faisant de lui un suppôt de l’État d’Israël.
C’est-à-dire jusqu’à ce que feu Fred Jerome les cherche, les retrouve, les fait traduire, surtout de l’Allemand, et les publie dans le livre Einstein on Israel and Zionism. Malheureusement, la première édition ce livre, publiée par une maison d’édition newyorkaise a connu un tout petit tirage, n’a jamais été promue ni transformée en livre électronique, et a été épuisée en un rien de temps, l’éditeur ayant cédé à la pression énorme des sionistes. Voilà pourquoi nous avons publiée une nouvelle édition avec l’accord de Jocelyn Jerome, veuve de l’auteur.
C’est en Allemagne dans les années 1920, une époque d’antisémitisme rampant où la théorie de la relativité était attaquée comme de la « science juive », que Einstein a été attiré par le mouvement sioniste. C’est seulement en 1914 en arrivant en Allemagne, écrit-il, qu’il « découvre pour la première fois qu’il est un Juif », découverte qu’il attribue davantage à des « Gentils qu’aux Juifs ». Auparavant, il se voyait comme un membre de l’espèce humaine.
Il se disait « sioniste culturel », mais dès 1921 Kurt Blumenfeld, un militant sioniste envoyé pour recruter Einstein, mettait en garde Chaim Weizmann, futur président d’Israël, au sujet du grand scientifique :
« Einstein, comme vous le savez, n’est pas sioniste, et je vous demande de ne pas essayer de faire de lui un sioniste ou de l’attacher à notre organisation. . . . Einstein, qui penche pour le socialisme, se sent très impliqué dans la cause des travailleurs juifs. . . . J’ai entendu dire que vous souhaitiez qu’Einstein fasse des discours. Soyez très prudent avec cela. Einstein dit souvent des choses par naïveté qui ne sont pas bien accueillies par nous. »
À part la supposée « naïveté » d’Einstein, Blumenfeld ne saurait dire mieux. Einstein serait constamment un obstacle au projet de colonisation sioniste de la Palestine et de la création de l’État d’Israël jusqu’à sa mort en 1955.
Voici un échantillon de ses prises de position.
Ses échanges avec Chaim Weizmann, futur président d’Israël, illustrent à quel point Einstein était important aux yeux des sionistes, mais surtout à quel point ses opinions divergeaient des leurs. Dans une lettre à Weizmann du 25 novembre 1929, il a écrit : « Si nous ne parvenons pas à trouver une voie vers une coopération honnête et des pactes honnêtes avec les Arabes, alors nous n’aurons rien appris de nos deux mille ans de souffrance et nous méritons le sort qui nous attend. »
L’idée du « sort qui nous attend » revient souvent. En 2024, il semble avoir déjà prévu que l’État d’Israël que les sionistes rêvaient de créer sans « une coopération honnête de des pactes honnêtes » avec leurs voisins palestiniens deviendrait ce qu’il est actuellement, l’endroit le plus dangereux au monde pour les Juifs
Quelques semaines plus tard, le 14 décembre 1929, il écrit au directeur de l’organisation sioniste de Londres, Selig Brodestsky, « Je suis heureux que nous n’ayons aucun pouvoir. Si notre aveuglement bête se révèle assez fort, alors nous nous ferons péter le cerveau comme nous le méritons. »
Par ailleurs, Leon Simon, l’un de ses premiers éditeurs et traducteurs a écrit : « Le nationalisme du professeur Einstein ne laisse aucune place à l’agressivité ou au chauvinisme. Pour lui, la domination des Juifs sur les Arabes en Palestine, ou la perpétuation d’un état d’hostilité mutuelle entre les deux peuples, signifierait l’échec du sionisme. »
Contrairement à la grande majorité des sionistes, l’appui d’Einstein à un éventuel « foyer juif » – pas un État – ne se limitait pas à la Palestine. Il n’y avait de rien de religieux dans son engagement. Certains sionistes préconisaient l’établissement d’un tel foyer, entre autres, en Chine, au Pérou ou à Birobidjan en Union soviétique, mais en bonne entente avec les autorités étatiques et les populations dans chaque cas. Einstein appuyait ces démarches. À titre d’exemple, sur le foyer juif de Birobidjan en Union Soviétique au lendemain de la Seconde guerre mondiale il écrit :
« Nous ne devons pas oublier que durant ces années de persécutions atroces contre le peuple juif, la Russie soviétique a été la seule grande nation à avoir sauvé des centaines de milliers de vies juives. L’entreprise d’installer 30.000 orphelins de guerre juifs à Birobidjan et de leur assurer ainsi un avenir satisfaisant et heureux est une nouvelle preuve de l’attitude humaine de la Russie envers notre peuple juif. En aidant cette cause, nous contribuerons de manière très efficace au salut des restes du judaïsme européen. »
Dans les années charnières entre la fin de la guerre et sa mort en 1955, Einstein n’y allait pas par quatre chemins au sujet du projet de l’État juif. Invité à témoigner devant le Anglo-American Committee of Inquiry on Palestine, à Washington, D.C., en janvier 1946, Einstein a répondu sans équivoque à une question sur l’éventuel État d’Israël versus un foyer culturel : « Je n’ai jamais été en faveur d’un État. »
En mars 1947, I.Z. David, un membre du groupe terroriste Irgun dirigé par Menahem Bégin, lui a envoyé un questionnaire auquel il a répondu du tac au tac :
Question : Quelle est votre opinion sur la création d’une Palestine nationale juive libre?
Einstein : Un foyer national juif ? Oui. Une Palestine nationale juive ? Non. Je suis favorable à une Palestine binationale libre à une date ultérieure après un accord avec les Arabes.
Question : Quelle est votre opinion sur la partition de la Palestine et les propositions de Chaim Weizmann concernant la partition ?
Einstein : Je suis contre la partition.
Sur la question de l’impérialisme britannique et américain, Einstein ne se faisait pas d’illusions au moment où Londres passait le relais à Washington :
« Il me semble que nos chers Américains modèlent maintenant leur politique étrangère sur le modèle des Allemands, puisqu’ils semblent avoir hérité de l’orgueil et de l’arrogance de ces derniers. Apparemment, ils veulent aussi assumer le rôle que l’Angleterre a joué jusqu’à présent. Ils refusent d’apprendre les uns des autres et n’apprennent pas grand-chose, même de leur propre dure expérience. Ce qui a été implanté dans les têtes dès la petite enfance est plus fermement enraciné que l’expérience et le raisonnement. Les Anglais en sont encore un bon exemple de cela. Leurs méthodes démodées de répression des masses en utilisant des éléments autochtones sans scrupules de la classe économique supérieure leur coûteront bientôt tout leur empire, mais ils sont incapables de se résoudre à changer leurs méthodes, peu importe qu’il s’agisse des conservateurs ou des socialistes. Avec les Allemands, c’était exactement la même chose. Tout cela serait bien, sauf que c’est si triste pour les meilleurs éléments et les opprimés…» (Lettre à Hans Mühsam)
Quant aux ancêtres politiques du gouvernement Netanyahou actuel, Einstein tirait à boulets rouges, sur eux et leurs partis politiques, notamment dans le New York Times. Lorsque Menahem Bégin venait à New York fin 1948, Einstein, Hannah Arendt et d’autres personnalités juives des États-Unis ont publié une lettre dénonçant sa venue et l’organisation qu’il dirigeait, soit « un parti politique très proche, dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son attrait social, des partis nazis et fascistes. » L’exemple qu’ils citent : le massacre de 240 hommes, femmes et enfants au village palestinien de Deir Yassine.
Jusqu’à sa mort en 1955, Einstein répéterait cette accusation : « Ces gens sont des nazis dans leurs pensées et leurs actes. » Quiconque dirait cela aujourd’hui dans les grands médias serait traité d’antisémite et serait banni de ces mêmes médias.
Il est de notoriété publique que lors de la mort de Chaim Weizmann en 1952, le premier ministre d’Israël a offert la présidence d’Israël à Albert Einstein. En revanche, moins connue est la raison donnée par Einstein pour expliquer son refus : « Je serais dans l’obligation de dire aux Israéliens des choses qu’ils ne veulent pas entendre. » Et encore moins connue est la déclaration de Ben Gurion : « Dîtes-moi ce que je vais faire s’il dit oui! Je n’avais pas le choix, je ne pouvais pas ne pas la lui offrir. Mais s’il accepte, nous serons dans le pétrin. »
Des centaines, voire des milliers, de gens se font accuser d’antisémitisme parce qu’ils osent critiquer l’État d’Israël, le traiter d’un État d’apartheid et dénoncer le génocide des Palestiniens. Qu’ils se rassurent : ils sont en bonne compagnie, car si Einstein était en vie aujourd’hui il se trouverait aux premiers rangs des manifestants.
Pour saisir la prescience d’Einstein, on n’a qu’à remplacer « les Britanniques » par « les Américains » et les « organisations terroristes » comme le groupe Stern et le groupe Irgun par le gouvernement Netanyahou, héritiers des Menahem Begin et Yihtzak Shamir.
Einstein avait déclaré que sa « vie était partagée entre les équations et la politique ». Pourtant, chez ses biographes – il y en des centaines – et dans les grands médias, ses vastes écrits politiques sur Israël et le sionisme ont été, au mieux, balayés sous le tapis, au pire, déformés complètement en faisant de lui un suppôt de l’État d’Israël.
C’est-à-dire jusqu’à ce que feu Fred Jerome les cherche, les retrouve, les fait traduire, surtout de l’Allemand, et les publie dans le livre Einstein on Israel and Zionism. Malheureusement, la première édition ce livre, publiée par une maison d’édition newyorkaise a connu un tout petit tirage, n’a jamais été promue ni transformée en livre électronique, et a été épuisée en un rien de temps, l’éditeur ayant cédé à la pression énorme des sionistes. Voilà pourquoi nous avons publiée une nouvelle édition avec l’accord de Jocelyn Jerome, veuve de l’auteur.
C’est en Allemagne dans les années 1920, une époque d’antisémitisme rampant où la théorie de la relativité était attaquée comme de la « science juive », que Einstein a été attiré par le mouvement sioniste. C’est seulement en 1914 en arrivant en Allemagne, écrit-il, qu’il « découvre pour la première fois qu’il est un Juif », découverte qu’il attribue davantage à des « Gentils qu’aux Juifs ». Auparavant, il se voyait comme un membre de l’espèce humaine.
Il se disait « sioniste culturel », mais dès 1921 Kurt Blumenfeld, un militant sioniste envoyé pour recruter Einstein, mettait en garde Chaim Weizmann, futur président d’Israël, au sujet du grand scientifique :
« Einstein, comme vous le savez, n’est pas sioniste, et je vous demande de ne pas essayer de faire de lui un sioniste ou de l’attacher à notre organisation. . . . Einstein, qui penche pour le socialisme, se sent très impliqué dans la cause des travailleurs juifs. . . . J’ai entendu dire que vous souhaitiez qu’Einstein fasse des discours. Soyez très prudent avec cela. Einstein dit souvent des choses par naïveté qui ne sont pas bien accueillies par nous. »
À part la supposée « naïveté » d’Einstein, Blumenfeld ne saurait dire mieux. Einstein serait constamment un obstacle au projet de colonisation sioniste de la Palestine et de la création de l’État d’Israël jusqu’à sa mort en 1955.
Voici un échantillon de ses prises de position.
Ses échanges avec Chaim Weizmann, futur président d’Israël, illustrent à quel point Einstein était important aux yeux des sionistes, mais surtout à quel point ses opinions divergeaient des leurs. Dans une lettre à Weizmann du 25 novembre 1929, il a écrit : « Si nous ne parvenons pas à trouver une voie vers une coopération honnête et des pactes honnêtes avec les Arabes, alors nous n’aurons rien appris de nos deux mille ans de souffrance et nous méritons le sort qui nous attend. »
L’idée du « sort qui nous attend » revient souvent. En 2024, il semble avoir déjà prévu que l’État d’Israël que les sionistes rêvaient de créer sans « une coopération honnête de des pactes honnêtes » avec leurs voisins palestiniens deviendrait ce qu’il est actuellement, l’endroit le plus dangereux au monde pour les Juifs
Quelques semaines plus tard, le 14 décembre 1929, il écrit au directeur de l’organisation sioniste de Londres, Selig Brodestsky, « Je suis heureux que nous n’ayons aucun pouvoir. Si notre aveuglement bête se révèle assez fort, alors nous nous ferons péter le cerveau comme nous le méritons. »
Par ailleurs, Leon Simon, l’un de ses premiers éditeurs et traducteurs a écrit : « Le nationalisme du professeur Einstein ne laisse aucune place à l’agressivité ou au chauvinisme. Pour lui, la domination des Juifs sur les Arabes en Palestine, ou la perpétuation d’un état d’hostilité mutuelle entre les deux peuples, signifierait l’échec du sionisme. »
Contrairement à la grande majorité des sionistes, l’appui d’Einstein à un éventuel « foyer juif » – pas un État – ne se limitait pas à la Palestine. Il n’y avait de rien de religieux dans son engagement. Certains sionistes préconisaient l’établissement d’un tel foyer, entre autres, en Chine, au Pérou ou à Birobidjan en Union soviétique, mais en bonne entente avec les autorités étatiques et les populations dans chaque cas. Einstein appuyait ces démarches. À titre d’exemple, sur le foyer juif de Birobidjan en Union Soviétique au lendemain de la Seconde guerre mondiale il écrit :
« Nous ne devons pas oublier que durant ces années de persécutions atroces contre le peuple juif, la Russie soviétique a été la seule grande nation à avoir sauvé des centaines de milliers de vies juives. L’entreprise d’installer 30.000 orphelins de guerre juifs à Birobidjan et de leur assurer ainsi un avenir satisfaisant et heureux est une nouvelle preuve de l’attitude humaine de la Russie envers notre peuple juif. En aidant cette cause, nous contribuerons de manière très efficace au salut des restes du judaïsme européen. »
Dans les années charnières entre la fin de la guerre et sa mort en 1955, Einstein n’y allait pas par quatre chemins au sujet du projet de l’État juif. Invité à témoigner devant le Anglo-American Committee of Inquiry on Palestine, à Washington, D.C., en janvier 1946, Einstein a répondu sans équivoque à une question sur l’éventuel État d’Israël versus un foyer culturel : « Je n’ai jamais été en faveur d’un État. »
En mars 1947, I.Z. David, un membre du groupe terroriste Irgun dirigé par Menahem Bégin, lui a envoyé un questionnaire auquel il a répondu du tac au tac :
Question : Quelle est votre opinion sur la création d’une Palestine nationale juive libre?
Einstein : Un foyer national juif ? Oui. Une Palestine nationale juive ? Non. Je suis favorable à une Palestine binationale libre à une date ultérieure après un accord avec les Arabes.
Question : Quelle est votre opinion sur la partition de la Palestine et les propositions de Chaim Weizmann concernant la partition ?
Einstein : Je suis contre la partition.
Sur la question de l’impérialisme britannique et américain, Einstein ne se faisait pas d’illusions au moment où Londres passait le relais à Washington :
« Il me semble que nos chers Américains modèlent maintenant leur politique étrangère sur le modèle des Allemands, puisqu’ils semblent avoir hérité de l’orgueil et de l’arrogance de ces derniers. Apparemment, ils veulent aussi assumer le rôle que l’Angleterre a joué jusqu’à présent. Ils refusent d’apprendre les uns des autres et n’apprennent pas grand-chose, même de leur propre dure expérience. Ce qui a été implanté dans les têtes dès la petite enfance est plus fermement enraciné que l’expérience et le raisonnement. Les Anglais en sont encore un bon exemple de cela. Leurs méthodes démodées de répression des masses en utilisant des éléments autochtones sans scrupules de la classe économique supérieure leur coûteront bientôt tout leur empire, mais ils sont incapables de se résoudre à changer leurs méthodes, peu importe qu’il s’agisse des conservateurs ou des socialistes. Avec les Allemands, c’était exactement la même chose. Tout cela serait bien, sauf que c’est si triste pour les meilleurs éléments et les opprimés…» (Lettre à Hans Mühsam)
Quant aux ancêtres politiques du gouvernement Netanyahou actuel, Einstein tirait à boulets rouges, sur eux et leurs partis politiques, notamment dans le New York Times. Lorsque Menahem Bégin venait à New York fin 1948, Einstein, Hannah Arendt et d’autres personnalités juives des États-Unis ont publié une lettre dénonçant sa venue et l’organisation qu’il dirigeait, soit « un parti politique très proche, dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son attrait social, des partis nazis et fascistes. » L’exemple qu’ils citent : le massacre de 240 hommes, femmes et enfants au village palestinien de Deir Yassine.
Jusqu’à sa mort en 1955, Einstein répéterait cette accusation : « Ces gens sont des nazis dans leurs pensées et leurs actes. » Quiconque dirait cela aujourd’hui dans les grands médias serait traité d’antisémite et serait banni de ces mêmes médias.
Il est de notoriété publique que lors de la mort de Chaim Weizmann en 1952, le premier ministre d’Israël a offert la présidence d’Israël à Albert Einstein. En revanche, moins connue est la raison donnée par Einstein pour expliquer son refus : « Je serais dans l’obligation de dire aux Israéliens des choses qu’ils ne veulent pas entendre. » Et encore moins connue est la déclaration de Ben Gurion : « Dîtes-moi ce que je vais faire s’il dit oui! Je n’avais pas le choix, je ne pouvais pas ne pas la lui offrir. Mais s’il accepte, nous serons dans le pétrin. »
Des centaines, voire des milliers, de gens se font accuser d’antisémitisme parce qu’ils osent critiquer l’État d’Israël, le traiter d’un État d’apartheid et dénoncer le génocide des Palestiniens. Qu’ils se rassurent : ils sont en bonne compagnie, car si Einstein était en vie aujourd’hui il se trouverait aux premiers rangs des manifestants.
Source : Mondialisation.ca