A son retour d’Égypte, où il a pris part à un sommet en présence du président égyptien et du roi de Jordanie, le président français a déclaré qu’il n’excluait pas la reconnaissance, par la France, d’un État palestinien. Cette prise de position pourrait intervenir au mois de juin lors de la conférence internationale pour la mise en œuvre de la solution à deux États organisée à New York, que la France coprésidera avec l’Arabie saoudite. Alors que le projet de « Riviera » à Gaza de Donald Trump trouve des relais au sein des élites dirigeantes israéliennes, l'annonce française vient en appui au plan approuvé par la Ligue des États arabes de reconstruction de la bande de Gaza.
Mais outre la dimension symbolique de ces propos – reconnaître un État signifiant reconnaître sa souveraineté – quel(s) effet(s) concrets une telle reconnaissance pourrait-elle avoir sur la politique internationale et la résolution du conflit israélo-palestinien ?
Bien que cette déclaration signe le retour de la France dans le dossier du Proche-Orient, le pays reste à la traîne vis-à-vis de certains de ses partenaires européens, l’Espagne et l’Irlande en tête, qui ont gagné en influence sur la question palestinienne depuis déjà de nombreux mois. Surtout, le fait qu’Emmanuel Macron conditionne la reconnaissance d’un État palestinien à la normalisation, en parallèle, des relations de certains pays, comme l’Arabie saoudite, avec Israël semble éloigner un peu plus encore les possibilités de la concrétisation de cette solution.
Pascal Boniface
Commentaire d'Aymeric Caron :
Mais pourquoi ?
Quel rapport avec l’objet du CRIF qui est de représenter une partie des juifs de France ?
Et pourquoi le CRIF défend-il toujours, depuis quelques années maintenant, la droite israélienne la plus dure et la plus raciste ?
Ce n’est pas le CRIF qui a accusé pendant des années les défenseurs français des Palestiniens « d’importer le conflit » ?
Toutes les ficelles sont désormais connues et exposées."
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"Parce qu'une image vaut mille mots..."