samedi 8 mars 2025

L'humour de Yoni Kletzel



Un stand-up d’un malaise absolu, où un Américain israélien (Yoni Kletzel) tente de faire rire en se moquant des victimes de la barbarie israélienne à Gaza.

Silence total dans la salle, personne ne rit. Mais il continue, convaincu que massacrer un peuple est un sujet de blague.

Une démonstration parfaite de cette pathologie qu’est le sionisme, qui déshumanise sans le moindre remords.




Le sionisme, ce n’est pas juste une idéologie toxique, c’est un véritable fléau, une maladie mentale aux conséquences dévastatrices pour l’humanité. Un délire de supériorité décomplexé, où l’empathie est inexistante et où le mépris de la vie des autres est la norme.

Tomy le Magnifique sur X.


‘No rules’: Gaza’s doctors say they were tortured, beaten and humiliated in Israeli detention


À lire : un article absolument dévastateur dans The Guardian détaillant certaines des tortures infligées aux travailleurs de la santé palestiniens.





‘No rules’: Gaza’s doctors say they were tortured, beaten and humiliated in Israeli detention


Les professionnels de santé sont protégés par le droit international, mais des centaines d'entre eux ont été arrêtés pendant la guerre.

 Aujourd'hui, certains des médecins les plus expérimentés de Gaza ont parlé des violences et des abus auxquels ils ont été confrontés

Le Dr Issam Abu Ajwa était en train d'effectuer une opération chirurgicale d'urgence sur un patient souffrant d'une grave blessure abdominale à l'hôpital al-Ahli Arab, dans le centre de Gaza *, lorsque les soldats sont venus le chercher.

« Je leur ai demandé ce qu’ils faisaient en entrant dans la salle d’opération », raconte-t-il. « L’un des soldats m’a montré du doigt et a dit : « Êtes-vous le docteur Issam Abu Ajwa ? » J’ai répondu : « Oui, c’est moi. » Et puis les coups ont commencé. »

Toujours en tenue de chirurgien, Abu Ajwa, 63 ans, raconte avoir été traîné hors de la salle d'opération avant d'être menotté, les yeux bandés et déshabillé.

Il a ensuite été placé dans un camion militaire avec d'autres médecins, infirmières et membres du personnel médical et emmené hors de l'hôpital. Moins de 24 heures plus tard, il était dans un centre de détention en Israël, où il a commencé ce qu'il décrit comme des mois de violences et d'abus brutaux et constants.

Les professionnels de santé sont protégés par le droit international, mais des centaines d'entre eux ont été arrêtés pendant la guerre. Aujourd'hui, certains des médecins les plus expérimentés de Gaza ont parlé des violences et des abus auxquels ils ont été confrontés.

Le Dr Issam Abu Ajwa était en train d'effectuer une opération chirurgicale d'urgence sur un patient souffrant d'une grave blessure abdominale à l'hôpital al-Ahli Arab, dans le centre de Gaza, lorsque les soldats sont venus le chercher.

« Je leur ai demandé ce qu’ils faisaient en entrant dans la salle d’opération », raconte-t-il. « L’un des soldats m’a montré du doigt et a dit : « Êtes-vous le docteur Issam Abu Ajwa ? » J’ai répondu : « Oui, c’est moi. » Et puis les coups ont commencé. »

Toujours en tenue de chirurgien, Abu Ajwa, 63 ans, raconte avoir été traîné hors de la salle d'opération avant d'être menotté, les yeux bandés et déshabillé.

Il a ensuite été placé dans un camion militaire avec d'autres médecins, infirmières et membres du personnel médical et emmené hors de l'hôpital. Moins de 24 heures plus tard, il était dans un centre de détention en Israël, où il a commencé ce qu'il décrit comme des mois de violences et d'abus brutaux et constants.

Pourtant, au moment où le cessez-le-feu de janvier est entré en vigueur, plus de 1 000 membres du personnel médical avaient été tués à Gaza et de nombreux hôpitaux avaient été bombardés – des attaques qui, selon une commission du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, constituaient des crimes de guerre .

Des centaines d’autres membres du personnel médical qui ont survécu aux frappes aériennes et aux attaques terrestres ont été arrêtés, transférés illégalement de l’autre côté de la frontière et ont disparu dans les prisons israéliennes, y compris des dizaines de médecins.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 297 médecins, infirmières, ambulanciers et autres professionnels de la santé de Gaza ont été détenus par Israël pendant la guerre.

L'ONG médicale palestinienne Healthcare Workers Watch estime que ce chiffre est légèrement plus élevé et a confirmé que 339 professionnels de santé de Gaza ont été arrêtés par l'armée israélienne, dont au moins 160 se trouvent toujours dans les prisons israéliennes.

Dans des entretiens accordés au Guardian et à l' Arab Reporters for Investigative Journalism (ARIJ), huit des médecins les plus expérimentés de Gaza ont donné des témoignages poignants sur la torture, les coups, la famine et les humiliations qu'ils disent avoir subis pendant des mois de détention.

Tous les médecins interrogés ont déclaré avoir été pris pour cible parce qu'ils étaient médecins. La plupart ont été arrêtés dans des hôpitaux alors qu'ils travaillaient ; d'autres ont été emmenés dans des ambulances ou détenus à des points de contrôle après avoir été identifiés comme des professionnels de la santé. Tous les médecins interrogés ont été détenus en vertu de la loi israélienne sur les combattants illégaux, qui accorde à l'armée israélienne des pouvoirs étendus pour arrêter toute personne de Gaza qui, selon elle, pourrait constituer une menace pour la sécurité.

Certains, dont Abu Ajwa, pensent qu’ils ont été victimes d’une violence extrême de la part des gardiens de prison et des interrogateurs parce qu’ils étaient médecins.

« L’un des interrogateurs principaux avait donné des instructions selon lesquelles, étant donné que j’étais un chirurgien consultant senior, ils devaient travailler dur pour s’assurer que je perde [l’usage de mes mains] et que je sois incapable d’effectuer une intervention chirurgicale », dit-il.

Il a déclaré avoir été menotté 24 heures sur 24 et que les interrogateurs avaient utilisé des planches avec des chaînes pour lui attacher les mains pendant des heures. « Ils ont dit qu’ils voulaient s’assurer que je ne puisse jamais retourner au travail. »

Aucun des médecins interrogés n'a indiqué avoir reçu d'explications sur sa détention. Tous ont été libérés sans inculpation après des mois de détention.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a déclaré que la détention massive de professionnels de la santé a eu un impact catastrophique sur les civils, privant les patients blessés et malades – ainsi que le personnel médical junior – de l'accès aux décennies de compétences médicales des médecins expérimentés et a été un facteur clair contribuant à l'effondrement presque total du système de santé de Gaza.

« Israël doit immédiatement libérer toutes les personnes détenues arbitrairement, y compris le personnel médical, et mettre fin à toutes les pratiques qui s’apparentent à des disparitions forcées, à la torture et à d’autres mauvais traitements », a déclaré l’ONU dans un communiqué remis au Guardian. « Les responsables de crimes de droit international doivent rendre des comptes. »

Le Dr Mohammed Abu Selmia, directeur de l'hôpital al-Shifa dans le nord de Gaza, a été arrêté à un point de contrôle alors qu'il voyageait avec un convoi de patients en ambulance après que l'armée israélienne lui a ordonné d'évacuer l'hôpital en novembre 2023.

« Quand je leur ai dit mon nom, ils ont pointé leurs armes sur moi et leurs viseurs laser sur ma tête et ma poitrine et j'ai été immédiatement arrêté... comme s'ils m'attendaient, comme s'ils avaient saisi un gros prix », dit-il.

« Ils m’ont battu à coups de crosse de fusil et de chaise », raconte-t-il. « Après cela, ils m’ont versé du sable sur la tête et m’ont enfoncé de la terre dans la bouche.

« J'étais à genoux par terre, les yeux bandés, et ils me battaient… Après cela, j'ai été mis dans un véhicule, moi et beaucoup d'autres personnes entassées les unes sur les autres de manière humiliante et dégradante », raconte-t-il. « Tout le monde hurlait, tout le monde criait : "Nous ne savons pas où nous allons". Les coups étaient constants. »

Tous les médecins interrogés par le Guardian et ARIJ ont rapporté le même schéma d’identification, de détention, de transfert en Israël et d’incarcération, puis de transferts multiples entre les prisons israéliennes pendant leur captivité.

Dans ces établissements, ils affirment avoir été soumis à des traitements terrifiants et inhumains, notamment être constamment battus, maintenus dans des positions pénibles pendant des heures et écouter de la musique forte en permanence pour les empêcher de dormir.

« Franchement, peu importe combien je parle de ce que j’ai vécu en détention, ce n’est qu’une fraction de ce qui s’est réellement passé », explique Abu Selmia.

« Je parle de coups de matraque, de coups de crosse de fusil et d’attaques de chiens. Il n’y avait presque pas de nourriture, pas d’hygiène personnelle, pas de savon dans les cellules, pas d’eau, pas de toilettes, pas de papier toilette… J’ai vu des gens mourir là-bas.

« Chaque jour est une humiliation, chaque jour est une dégradation. Là-bas, vous n’êtes qu’un numéro, vous n’êtes pas un directeur d’hôpital ni un être humain. J’ai été tellement battu que je ne pouvais plus utiliser mes jambes ni marcher. Il ne se passe pas un jour sans torture. »

Dans leurs témoignages, les médecins affirment qu'on leur a également refusé de l'eau et de la nourriture, et que certains ont été contraints de se contenter de dentifrice, faute de quoi ils n'ont pas été autorisés à se laver ni à changer de vêtements, parfois pendant des mois.

Le Dr Mahmoud Abu Shehada, chef du service de chirurgie orthopédique de l’hôpital Nasser, a été arrêté au travail le 16 février 2024. « Tout le personnel médical a reçu l’ordre de partir. Nous étions alignés entre le bâtiment administratif et l’ancien bâtiment Nasser », raconte-t-il.

« Nous avons été violemment battus du vendredi après-midi jusqu’aux premières heures du samedi matin. C’était une nuit d’agressions et de violences brutales. Nous avons été déshabillés, il faisait froid et ils nous ont délibérément aspergés d’eau froide. »

Abu Shehada a passé environ trois mois dans différents centres de détention, où il dit avoir subi « des humiliations et des tortures quotidiennes » avant d'être transféré à la prison du désert israélien du Néguev.

« Dans la prison du Néguev, les détenus souffraient de maladies de peau, de gale et d’infections graves avec du pus et des écoulements sur la peau », dit-il.

« Au bout d’un moment, l’infection s’est propagée. La faiblesse et la fatigue ont pris le dessus, au point que beaucoup d’entre nous pouvaient à peine se tenir debout. »

Le Dr Bassam Miqdad, chef du service de chirurgie orthopédique de l'hôpital européen de Gaza, a été arrêté après avoir été arrêté à un poste de contrôle militaire et a passé sept mois dans les prisons israéliennes.

« Il y avait des infirmières et des médecins israéliens, mais ils ne vous regardaient même pas », dit-il. « J’ai vu des gens avec des membres cassés et les gardes les tiraient. Ils demandaient : « Où as-tu mal ? » et vous frappaient sur cette blessure. »

Miqdad a déclaré qu'il avait trouvé très difficile de raconter la violence et l'humiliation qu'il dit avoir subies dans les prisons israéliennes.

« Ce n’était pas seulement les coups, mais aussi la façon dont ils nous traitaient comme si nous n’étions pas des êtres humains », dit-il. « À la prison de Nafha, ils nous disaient sans cesse de hurler comme des chiens. »

Le Dr Ghassan Abu-Sittah, professeur associé de chirurgie britanno-palestinien, qui s’est porté volontaire comme médecin à Gaza au début de la guerre, affirme que l’impact psychologique de la nature « performative » de l’humiliation et de la torture du personnel médical de haut rang dans les prisons est « plus que dévastateur ».

« Il s’agit de membres parmi les plus vénérés, les plus respectés et les plus anciens de leurs communautés », dit-il. « Il s’agit tout simplement d’une tentative délibérée de soumettre et de violer l’ensemble de la société gazaouie. »

À ce jour, deux des médecins les plus éminents de Gaza sont morts en détention israélienne. Le Dr Iyad al-Rantisi, obstétricien et gynécologue consultant à l'hôpital Kamal Adwan, est décédé à la prison de Shikma.

Le Dr Adnan al-Bursh, chef du service orthopédique de l'hôpital al-Shifa, est décédé peu après avoir été transféré à la prison d'Ofer en avril 2024. D'anciens détenus ont affirmé qu'il était mort des suites de la torture et qu'il avait subi de graves violences sexuelles dans les heures précédant sa mort.

Des rapports faisant état de torture, de violence et de maltraitance psychologique à l’encontre du personnel de santé ont été vérifiés par l’ONU et publiés dans des rapports d’organisations telles que HWW, Human Rights Watch et Physicians for Human Rights Israel.

Dans un rapport de HWW d'octobre 2024, des professionnels de la santé qui avaient été enfermés dans des centres de détention israéliens ont témoigné avoir été électrocutés, suspendus par les bras au plafond, agressés sexuellement et mutilés au niveau des parties génitales.

Un médecin a déclaré au Guardian et à ARIJ qu’il avait été témoin d’agressions sexuelles alors qu’il était en détention israélienne et qu’il avait essayé d’aider à soigner une travailleuse de la santé qui avait été violée par des gardiens de prison.

« Un prisonnier… avait reçu une matraque », a déclaré le Dr Khaled Serr, chirurgien à l’hôpital Nasser, qui a été détenu dans les prisons israéliennes pendant plus de six mois avant d’être libéré sans inculpation.

« L’agression a été si violente qu’elle a provoqué de graves déchirures musculaires dans son rectum. Même après sa libération, il continue de souffrir. Nous avons pratiqué plusieurs opérations sur lui, mais elles n’ont pas été couronnées de succès. »

Nick Maynard, consultant chirurgical senior dans les hôpitaux d'Oxford qui a travaillé dans des hôpitaux de Gaza pendant la guerre, a déclaré que la détention arbitraire de centaines de membres du personnel médical dans les prisons israéliennes constituait un précédent « effrayant ».

« Nous venons d'assister à une guerre dans laquelle des centaines de personnels médicaux, y compris certains des plus expérimentés de Gaza, sont arrachés à leurs patients et jetés en prison pendant des mois et torturés en toute impunité, en violation des conventions de Genève et d'autres lois humanitaires », a-t-il déclaré.

« Il s’agit d’une tentative délibérée de terroriser, de vider de leur substance et de neutraliser un personnel de santé déjà affaibli et traumatisé. Cela aura inévitablement conduit à la mort de nombreux civils », affirme le professeur.

Israël a défendu ses attaques contre le système de santé de Gaza en affirmant que les hôpitaux étaient utilisés par le Hamas comme centres de commandement ou d'opérations militaires.

En vertu du droit international, les établissements de santé peuvent perdre leur statut protégé et devenir des cibles militaires s’ils sont utilisés pour des actes « nuisibles à l’ennemi ».

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a déclaré : « Si ces allégations étaient vérifiées, cela soulèverait de graves inquiétudes quant au fait que les groupes armés palestiniens utilisent la présence de civils pour se protéger intentionnellement des attaques, ce qui constituerait un crime de guerre.

« Toutefois, les informations disponibles jusqu’à présent sont insuffisantes pour étayer ces allégations, qui restent vagues et larges et qui, dans certains cas, semblent contredites par les informations accessibles au public.

Le Guardian a soumis toutes les allégations des médecins concernant leur détention aux Forces de défense israéliennes (FDI), qui n'ont pas répondu aux cas individuels mais ont fourni une déclaration générale dans laquelle elles ont déclaré qu'elles « opéraient pour restaurer la sécurité des citoyens d'Israël, pour rapatrier les otages et pour atteindre les objectifs de la guerre tout en agissant dans le respect du droit international ».

« Au cours des combats dans la bande de Gaza, des suspects d’activités terroristes ont été arrêtés. Les suspects concernés ont été emmenés en Israël pour être de nouveau détenus et interrogés. Ceux qui ne sont pas impliqués dans des activités terroristes seront relâchés dans la bande de Gaza dès que possible. »

L'armée israélienne a déclaré qu'elle fournissait à chaque détenu des vêtements, un matelas, de la nourriture et des boissons régulières et qu'ils avaient accès à des soins médicaux. Elle a ajouté que le menottage des détenus se faisait conformément aux politiques de l'armée israélienne. Elle avait connaissance d'incidents au cours desquels des personnes étaient mortes en détention et que des enquêtes avaient été menées pour chacun de ces décès.

« L’armée israélienne agit conformément au droit israélien et international afin de protéger les droits des détenus dans les centres de détention et d’interrogatoire », a-t-il déclaré.

Pour les familles des médecins disparus en détention, l’absence d’informations sur leurs proches est une agonie quotidienne.

En décembre, les autorités israéliennes ont été condamnées par la communauté internationale pour l'arrestation du pédiatre Hussam Abu Safiya , directeur de l'hôpital Kamal Adwan dans le camp de réfugiés de Jabaliya à Gaza, qui a été vu pour la dernière fois dans une vidéo filmée par un drone israélien, vêtu de sa blouse blanche, marchant dans les décombres de son hôpital en direction d'une ligne de chars israéliens. Sa famille affirme qu'il était détenu dans le tristement célèbre camp de détention de Sde Teiman. Les autorités israéliennes affirment qu'elles le soupçonnent d'être un militant du Hamas.

Un avocat représentant Abu Safiya a été autorisé la semaine dernière à rendre visite au médecin de la prison d'Ofer pour la première fois et a déclaré qu'Abu Safiya avait été torturé, battu et privé de soins médicaux.

« Nous sommes très inquiets pour son sort car il était déjà blessé [lors de son arrestation] », a déclaré son fils Elyas Abu Safiya, qui milite pour sa libération. « Nous sommes en état de choc. »

Le Dr Ahmad Mhanna, directeur de l’hôpital al-Awda dans le nord de Gaza, est détenu par Israël depuis plus d’un an sans inculpation.

En novembre dernier, Mhanna a pu dicter une lettre à sa famille.

Il y dit à sa femme : « Tu me manques tellement et j’attends avec impatience le moment où je pourrai te voir, toi et les enfants. J’ai tellement de projets que nous ferons ensemble une fois que je serai sorti de prison.

« Je veux que tu restes forte. Je sais que le fardeau est lourd mais tu peux le supporter, j'ai une confiance totale en toi. Je t'aime beaucoup. »

Depuis sa sortie de détention, Abu Ajwa n'a pas réussi à soigner ses dents cassées mais a repris son travail dans le système de santé dévasté de Gaza.

« Quant à l’interrogateur qui voulait absolument me faire perdre la sensibilité dans les mains, je lui réponds : « Quoi que vous fassiez… je suis médecin et j’exercerai ma profession. Je continuerai toujours, jusqu’à mon dernier souffle, à être au bloc opératoire. »

Traduction automatique.



vendredi 7 mars 2025

Le baron de Rothschild est le vrai roi de Juda





Du fait de la participation nombreuse de Juifs à l'établissement du Nouvel ordre mondial, on a affirmé qu'il s'agissait d'une conspiration juive. C'est une erreur, comme nous le savons, derrière se dissimule un ordre secret. 

La conspiration est d'ordre religieux, et dans son cœur elle porte le satanisme ! La tendance actuelle est d'épargner les Juifs de toute critique. Dans la plupart des pays du monde, il est habituel d'attribuer à la droite extrême et antisémite toute critique qui s'adresse au peuple juif. Beaucoup de gens réagissent de façon épidermique et hostile quand on se permet la moindre critique. Nous sommes donc dans l'obligation d'affirmer et de souligner que toutes les informations contenues dans ces lignes n'ont pas de motivation antisémite. 

Il est bon de se donner consciemment la peine de laisser ses pensées, ses sentiments et réactions se former en se tournant vers Dieu - devant lui tous les hommes sont égaux, indépendamment de leur race, de leur langue ou de leur origine ethnique. 

Pour beaucoup de gens, la promesse que Dieu avait faite dans les Écritures s'est réalisée le 14 mai 1948, le jour où David Ben Gourion a proclamé l'existence de l'État d'Israël à Tei-Aviv. Dieu s'était exprimé ainsi : "Ainsi parle Dieu le père : Voyez, je choisirai les fils d'Israël parmi les peuples où ils se sont mélangés, je les rassemblerai pour les conduire dans leur pays. J'en ferai un peuple dans les montagnes d'Israël et ils n'auront qu'un seul roi (Ez.37.21)". Il y a eu à cet instant de l'histoire chez les Juifs et les Chrétiens un sentiment profond d'harmonie avec les prophéties de la Bible. Des milliers de Juifs convergeaient vers Israël, le pouvoir économique et militaire était en pleine croissance et les grandes puissances avaient reconnu la souveraineté d'Israël.

Peut-on parler réellement de l'accomplissement d'une prophétie biblique pour les Juifs qui peuplent Israël actuellement et pour la politique de la république d'Israël ? Il est primordial de rappeler à cet endroit, que pour les historiens juifs les plus réputés, 90% des Juifs qui vivent en Israël à l'heure actuelle ne sont pas des descendants de Juda, mais des descendants des Khazars, qui étaient les maîtres de l'empire juif qui a régné entre le Caucase et la Mer Noire entre 700 et 1230 ap. J.C..

Les Khazars étaient apparentés aux peuples mongols et tatares. Depuis que leur roi Bulan s'était converti au judaïsme, les Khazars devaient apprendre l'hébreu, prier en hébreu, se faire circoncire, sous peine d'êtres exécutés et reconnaître les rabbins comme leurs maîtres spirituels. 

Quand les Khazars ont attaqué le peuple russe, ils ont tué les hommes, violé les femmes, converti les survivants au judaïsme et ils se sont mélangés avec eux. C'est ce qui explique sans doute les cheveux blonds et les yeux bleus, légèrement obliques, de beaucoup de Juifs européens. 

Le royaume des Khazars a été renversé par le chef mongol Batu Khan, en 1230. La majorité des Juifs Khazars a fui vers l'ouest et s'est établie en Hongrie, en Bohème, en Autriche, en Roumanie, en Russie et en Pologne. 

La plupart des Juifs qui vivent aujourd'hui en Israël sont des descendants des Khazars et non de la tribu de Juda. À cela il faut ajouter que 83% de la population israélienne est laïque. La maison de Juda n'a pas été reconstituée après l'exil babylonien. La théocratie d'Aaron a été instituée, elle est à l'opposé du royaume de David. 

La communauté juive a subi des transformations successives et a été submergée par des vagues d'envahisseurs qui sillonnaient la Méditerranée et qui n'étaient pas de culture juive.

La majorité des Juifs était imprégnée de culture babylonienne et persane. La culture juive et grecque se sont mélangées après la conquête d'Alexandre le Grand, qui avait imposé la langue grecque, la culture et la philosophie grecque dans son empire. 

Quand l'Empire grec a été absorbé par l'Empire romain, les Juifs ont subi la domination des Romains. Au premier siècle de notre ère, les Juifs étaient divisés en différentes communautés, les Pharisiens, les Saducéens, les Esséniens, les Zélotes et les disciples d'Hérode. 

En 70 ap. J.C. il y a eu un soulèvement contre Rome, les Romains ont assiégé Jérusalem, ils l'ont rasée et brûlé les temples. Environ 60 ans plus tard, entre 132 et 135 ap. J.C., il y a eu une autre rébellion importante. Les Juifs ont été chassés de Jérusalem, la ville est devenue romaine. La majorité de la population s'est dispersée dans la diaspora. Beaucoup ont émigré vers l'Asie, la Grèce, Rome et l'Afrique du Nord. Le nom de Juda était pour eux signe de malédiction, selon la Bible (Esaïe 65,15). Dieu a dit que le nom de Juda serait pour toujours synonyme de honte, de mépris et de dérision. La prophétie nous enseigne à quel point elle s'est révélée vraie, dans sa dimension extraordinaire ! 

Au XIIe siècle, il y a eu des persécutions de Juifs dans différents pays. À la fin du XVe siècle, les Juifs étaient bannis presque partout en Europe. 160.000 Juifs espagnols ont reçu au mois de mai 1492 l'ordre de quitter l'Espagne avant le 10 août de la même année.

Beaucoup sont partis vers l'Europe de l'Est, en Russie vivait déjà la moitié des Juifs du monde entier. La plupart des Juifs qui vivaient là étaient des descendants de peuples païens, les Khazars.  

Quand les Juifs se sont installés en Russie, les autorités russes leur ont été hostiles pendant longtemps. C'est sous le règne d'Alexandre Il que les choses ont commencé à s'apaiser. Les Juifs ont commencé à occuper des postes dans l'industrie, la médecine, la justice, l'architecture. Le Tsar, qui était un homme tolérant et éclairé, leur a même confié la reconstruction économique et le soin de créer la banque d'État russe. 

Les beaux jours n'ont pas duré longtemps. On a reproché aux Juifs d'être responsables de l'assassinat du Tsar, le 28 mars 1881, les pogroms ont recommencé, avec une intensité inouïe. En réaction, un groupe de jeunes idéalistes a fui vers la Palestine, à la recherche d'un point de chute pour leurs compatriotes et frères de religion. Ils ont acheté de la terre près de Haïfa (Tel-Aviv), pour planter des céréales et des légumes. Puis sont arrivés d'autres Russes et Roumains. En 1883, il y avait déjà 200 familles juives en Palestine, réparties sur six colonies. C'était le début du sionisme. Ce mouvement est devenu déterminant pour l'histoire d'Israël. Le Nouveau Dictionnaire Sopena définit le sionisme comme l'aspiration des Juifs à reconquérir la Palestine, pour en faire leur patrie, ainsi que l'organisation qui est chargée de cet objectif. Les historiens disent que le sionisme a vu le jour en 1860, à la conférence de Thorn, en Prusse. On avait reconnu la nécessité de trouver une terre pour les Juifs. 

L'homme qui a donné l'impulsion décisive à ce mouvement politique s'appelait Theodor Herzl, un Juif d'origine hongroise. Il était docteur en droit de 1' université de Vienne, il s'était d'abord installé comme avocat à Salzbourg, puis il a fait du journalisme, il a été écrivain et correspondant de la Neue Freie Presse en France. Il a rassemblé ses idées politiques et économiques et ses propositions sionistes dans un livre, "L'état juif", en 1895. Deux années plus tard il a donné le jour à l'organisation mondiale sioniste et il a organisé le premier congrès sioniste en Suisse. L'objectif principal du mouvement d'Herzl était de récupérer des terres en Palestine, pour fonder un État indépendant qui serait la patrie des Juifs d'Europe de l'Est. 

Il faut savoir qu'il n'est nul besoin d'être juif pour être sioniste, beaucoup de gens dans le monde sont sionistes sans être juifs. Beaucoup de Juifs et de Chrétiens considèrent le sionisme comme l'accomplissement des Saintes Ecritures de l'Ancien Testament. Comment peut-on définir le sionisme ?

L'écrivain juif Jack Bernstein disait, il y a quelques années : "Le judaïsme est une religion, mais le sionisme est un mouvement politique, qui a été fondé par les Juifs qui faisaient partie de ceux qui ont soutenu le communisme.". 

Le mouvement sioniste a-t-il été, est-il toujours un instrument aux mains des llluminati ? Les banquiers qui ont financé le sionisme s'appelaient Rockefeller, Kuhn & Loeb, Warburg et Rothschild. Les llluminati ont construit une base en Israël, en toute discrétion. 

Les Rothschild, associés aux Rockefeller, ont investi des milliards dans 1 'agriculture, dans 1' industrie en Palestine. Les Rothschild ont permis à l'Angleterre d'acheter des actions du canal de Suez en 1875, ce qui lui a donné un rôle de premier plan en Égypte. Quand les Anglais ont déclaré que la Palestine était un flanc stratégique pour la défense du canal de Suez, ils ont mis un terme à l'occupation ottomane par une expédition du général Allenby. Il ne fait pas de doute que cette décision britannique allait tout à fait dans le sens des sionistes. Après la victoire sur les Turcs en novembre 1917, Lord Balfour s'est rendu aux États-Unis, où il a publié sa fameuse déclaration, sous forme de lettre à Lord Rothschild. Dans cette déclaration, il faisait la promesse au nom du gouvernement anglais de créer un État national juif en Palestine.

L'Angleterre a obtenu le mandat sur la Palestine à San Remo en 1920. Deux ans après, les Nations Unies (SDN) ont accordé à l'Angleterre le mandat définitif sur la Palestine. 

Le mandat des Nations Unies reconnaissait la Jewish Agency for Palestine comme interlocuteur de la représentation juive. Celle-ci a conseillé les Anglais pour la future création d'une patrie juive. Ce rôle allait être joué par l'organisation sioniste internationale de Theodor Herzl. Dans les années 1930, elle fonctionnait pratiquement comme un gouvernement de l'Etat juif en gestation.

L'obstacle principal qu'ont rencontré les llluminati et les sionistes est le fait que la majorité des Juifs ne voulaient pas émigrer vers la Palestine, beaucoup d'entre eux refusaient même le sionisme. 

Après la persécution des Juifs sous le régime hitlérien, le sionisme a gagné beaucoup de sympathisants. C'est sans doute grâce à cela que le rêve est devenu réalité en î 948, lorsque l'Etat d'Israël vu le jour. Un grand nombre d'ultra orthodoxes ne reconnaît pas l'existence de l'Etat d'Israël. Ils pensent que l'Etat d'Israël dépend du Messie qui n'est pas encore apparu, qu'il n'y a dans la Bible aucune allusion à un mouvement national, tel que le sionisme. Si un Etat voit le jour, on ne peut pas lui donner le nom de juif. 

Jack Bernstein écrit : "L'objectif ultime du sionisme est de parvenir à un gouvernement mondial contrôlé par les sionistes et la haute finance juive internationale." David Ben Gourion, un grand leader sioniste le confirme : « Les continents seront unifiés dans une alliance qui aura des forces de police à sa disposition. Les armées du monde disparaîtront, il n'y aura plus de guerres. Les Nations Unies érigeront à Jérusalem un tabernacle des prophètes, qui symbolisera l'union de tous /es continents ; il sera le tribunal suprême de l'humanité qui rendra justice pour tous /es continents réunifiés. »  

Il est évident qu'il n'existe pas de prophétie biblique concernant les Juifs qui peuplent Israël aujourd'hui ou la république politique d'Israël. Le sionisme ne fait pas partie des prophéties bibliques. Les rois illuminati comme les Rothschild ont été les leaders fondamentaux du sionisme. La Knesset, le Parlement israélien, a été construit avec l'argent des Rothschild. À Jérusalem, une rue porte le nom des Rothschild. On leur a donné le nom de « Famille royale du judaïsme » , beaucoup de Rothschild ont été appelés « Rois des Juifs ». Le baron de Rothschild est plus puissant que David, que Salomon. Le baron de Rothschild est le vrai roi de Juda !

Robin De Ruiter, "Livre jaune N° 7".



jeudi 6 mars 2025

Never forget

 

Never forgive




Maryam Emelia sur X.




Bref historique de la pratique israélienne du vol et du trafic d’organes






par Healthcare Workers for Palestine


Le 5 août 2024, trois cent trois jours après le début de son offensive génocidaire contre la population de Gaza, l’occupation israélienne a renvoyé à Khan Younis les corps de 89 Palestiniens dans un conteneur. Les vivants, au désespoir d’identifier leurs proches, ont été accueillis par l’incarnation du meurtre de masse. Décomposés au point d’être méconnaissables, les cadavres étaient dépourvus de toute trace de leur histoire. S’agissait-il des corps de détenus torturés ? Étaient-ils des cadavres volés dans des tombes détruites à Gaza ? L’occupation a refusé de le dire. Incapables de procéder à des tests ADN, les responsables palestiniens n’ont pas pu identifier les corps et n’ont eu d’autre choix que de les enterrer, sac par sac, dans une seule grande fosse commune près de l’hôpital Nasser.

Euro-Med Humans Rights Monitor a également documenté plusieurs cas de ce type. L’armée israélienne a été vue en train de retirer des dizaines de corps des tombes et des rues entourant le complexe médical Al-Shifa et l’hôpital indonésien dans le nord de la bande de Gaza. On a également pu recueillir de nombreux témoignages à ce sujet dans tout Gaza. Au lendemain du cessez-le-feu, alors que les gens regagnaient les zones d’où les forces israéliennes s’étaient retirées, ils ont trouvé de nouvelles preuves de la présence de corps dans des fosses communes. Selon Euro Med, «Euro-Med Monitor a fait part de ses préoccupations concernant le vol d’organes sur les cadavres, citant des rapports de professionnels de la santé à Gaza qui ont rapidement examiné quelques corps après leur libération. Ces professionnels de la santé ont trouvé des preuves de vol d’organes, notamment des cochlées et des cornées manquantes ainsi que d’autres organes vitaux comme des foies, des reins et des cœurs».

La barbarie sioniste ne connaît pas de limites. Depuis des années, la machine de guerre de l’occupation s’empare des corps des victimes palestiniennes, non seulement comme otages, en refusant de rendre les dépouilles à leurs proches, mais aussi pour se livrer au trafic et au vol d’organes. Les médecins israéliens, en violation directe du droit international, ont volé des organes et prélevé de la peau sur des Palestiniens.

L’approche interventionniste de l’entité sioniste en matière d’autopsies est, sans surprise, en violation directe des normes éthiques médicales codifiées. Prenons, par exemple, le Code de Nuremberg pour la recherche médicale, qui a vu le jour en réponse à des cas flagrants d’expérimentation sur des êtres humains (en réalité des cas de torture) par des médecins nazis. Ou la Déclaration d’Helsinki pour le traitement éthique des participants humains à la recherche médicale, présentée en 1964 par la World Medical Association. Le principe fondamental du Code et de la Déclaration est le suivant : tout sujet participant à la recherche médicale humaine doit pouvoir donner son consentement préalable.

Ce cadre éthique ne se limite pas aux personnes vivantes. En 2010, l’Organisation mondiale de la santé a publié des principes directeurs distincts sur la transplantation de cellules, de tissus et d’organes fondés sur le consentement du donneur, qu’il soit vivant ou mort. En outre, le droit international humanitaire des Nations unies (règle 113 et règle 114 en particulier) et les Conventions de Genève ont codifié la manière dont les morts sont traités, en particulier dans les conflits armés. En résumé, les morts doivent être traités avec la plus grande dignité, et doivent rester intacts. Il ne peut y avoir de mutilation et le corps lui-même doit être remis sans délai.

Les professionnels de la santé débattent de la manière dont ces principes doivent s’appliquer aux prisonniers de guerre et aux criminels condamnés. Israël utilise régulièrement ces deux catégories, ainsi que la catégorie «terroriste», pour décrire les martyrs palestiniens afin de justifier et de dissimuler les abus biomédicaux commis sur les corps des défunts. Cela n’a rien de surprenant.

«Les organes étaient vendus à n’importe qui»

Depuis plus de trente ans, des témoignages font état de vols d’organes sur des corps de Palestiniens par l’État israélien. En 1990, le Dr Hatem Abu Ghazaleh, ancien responsable de la santé en Cisjordanie, a déclaré à un journaliste que pendant la première intifada «on peut présumer que, pour une raison ou une autre, des organes, en particulier des yeux et des reins, ont été prélevés sur certains défunts pendant la première année ou la première année et demie».

Mais les récits des Palestiniens sont rarement pris en compte par les médias internationaux. Ce n’est que lorsque Nancy Scheper-Hughes, anthropologue et militante américaine, a décidé d’enquêter sur ce qu’elle a appelé «l’augmentation des voyages organisés pour les greffes, gérés par des intermédiaires d’un monde clandestin» en Israël, que l’histoire a commencé à prendre forme aux yeux du public.

En 1999, Nancy Scheper-Hughes a cofondé Organs Watch, une organisation qui a pour mission de surveiller le commerce et le trafic d’organes et de dénoncer les abus liés à ces deux activités. Un an plus tard, ses recherches sur ces abus l’ont conduite en Israël. Lors d’une déposition devant une sous-commission du Congrès américain en 2001, Mme Scheper-Hughes a déclaré que des groupes de défense des droits de l’homme en Cisjordanie s’étaient plaints auprès d’elle du vol de tissus et d’organes prélevés sur les corps de Palestiniens morts par des pathologistes israéliens.

En 2013, le journaliste suédois Donald Boström a publié un article dans lequel il décrit en détail ce qu’il appelle «une histoire troublante d’abus sur des cadavres» transférés à l’Institut national israélien de médecine légale pendant «la période cruciale et troublée» entre la première Intifada et la guerre de 2012 à Gaza.

Pendant la majeure partie de la période couverte par les travaux de Mme Scheper-Hughes et de M. Boström, l’Institut médico-légal, également connu sous le nom d’Abu Kabir (du nom du village palestinien victime de nettoyage ethnique sur lequel il est construit), était dirigé par le Dr Yehuda Hiss, directeur et médecin légiste en chef. Dans une interview accordée en juillet 2000 à Mme Scheper-Hughes, le Dr Hiss a admis avoir prélevé de la peau, des os, des valves cardiaques, des cornées et d’autres tissus corporels sur des cadavres lors d’autopsies, en affirmant que les familles avaient consenti aux autopsies mais n’avaient pas été informées des vols. Il a décrit comment il a prélevé non seulement des cornées, mais aussi des globes oculaires entiers sur des cadavres, ensuite remis à leurs familles avec les paupières collées.

Le Dr Chen Kugel, le protégé du Dr Hiss, a rejoint l’Institut en tant que pathologiste en 1999. Selon Mme Scheper-Hughes, c’est le Dr Kugel qui a alerté en premier l’administration de l’Institut, puis le gouvernement israélien, de ces abus biomédicaux, déclenchant une enquête de deux ans au cours de laquelle le Dr Hiss a dissimulé la plupart des preuves, et après laquelle peu de choses ont changé. Selon certaines sources, le Dr Kugel aurait été contraint de démissionner pour avoir dénoncé ces pratiques. (Aujourd’hui, il occupe le poste du Dr Hiss.)

Le Dr Kugel a déclaré à Mme Scheper-Hughes que, en théorie, les organes et les tissus sont «prélevés sur tout le monde, sur les Juifs et les Musulmans, les soldats et les lanceurs de pierres, les terroristes et les victimes d’attentats-suicides, les touristes et les immigrés».

En pratique, cependant, il est plus facile de voler des organes à ceux que les sionistes considèrent comme des sous-hommes.

«Si des plaintes émanent de familles [palestiniennes]», dit le Dr Kugel, «c’est qu’elles nous sont hostiles, et donc, bien sûr, qu’elles mentent et ne seront pas crues».

En 2002, puis à nouveau en 2005, le docteur Hiss a fait l’objet d’une enquête pour avoir prélevé des organes sur des cadavres sans le consentement des familles, vols qu’il a finalement admis. Après la première enquête, il a été rappelé à l’ordre, mais a pu conserver son emploi. Après la seconde, il a été démis de ses fonctions de directeur, et s’est vu attribuer un nouveau titre, celui de pathologiste principal, avec un salaire plus élevé.

Alors que son gouvernement affirmait que ces allégations étaient antisémites, le docteur Hiss se vantait de ses actes, disant à Mme Scheper-Hughes lors d’une interview :

«Maintenant, en ce qui concerne la question du prélèvement d’organes, ce qui est étrange, c’est que non seulement ici, en Israël, mais ailleurs, tout dépend de l’approche individuelle des responsables pathologistes ou des responsables du prélèvement d’organes. Dans mon cas, lorsque j’étais résident à l’hôpital Tel Hashomer, nous collaborions avec l’armée et nous lui fournissions de la peau greffée (prélevée) pour les victimes de brûlures et, de temps en temps, ils nous demandaient des cornées. Je participais donc à ces opérations, car j’en avais la responsabilité, avec deux autres personnes, et nous fournissions ces prélèvements».

En 2010, dans un article publié dans le magazine CounterPunch, Mme Scheper-Hughes a décrit l’argument ethnonationaliste justifiant ce programme :

«Le professeur Hiss, considéré par de nombreux Israéliens et par The New York Times comme un héros en raison des services rendus à la nation en prenant en charge les corps des victimes de terroristes et de kamikazes, estimait son comportement patriotique. Il était, dans son esprit, non pas tant ‘au-dessus des lois’, mais plutôt représentant de la loi, d’une loi bien plus noble, sa loi, suprêmement froide, raisonnée, scientifiquement et techniquement correcte. Le pays était en guerre, le sang était versé tous les jours, des soldats étaient brûlés vifs, et pourtant les Israéliens refusaient de fournir les tissus et les organes nécessaires. Il a donc pris les choses en main».

Certaines sectes religieuses conservatrices en Israël ont ouvertement approuvé ces actions, manipulant la loi juive pour promouvoir l’idéologie suprémaciste sioniste. En 1996, le rabbin Yitzhak Ginsburgh, l’influent chef de la secte des Loubavitch, a posé une question apparemment rhétorique :

«Si un Juif a besoin d’un foie», a-t-il demandé, «pouvez-vous prendre le foie d’un non-Juif innocent qui passe par là pour le sauver ? La Torah l’autoriserait probablement. La vie juive a une valeur inestimable. On peut considérer la vie juive comme infiniment plus sacrée et unique qu’une vie non juive».

Dans son livre ‘Over Their Dead Bodies’, publié en 2014, Meira Weiss, ancienne collaboratrice de l’Institut médico-légal, écrit que pendant la première Intifada, des militaires ont «autorisé l’Institut à prélever des organes sur des Palestiniens en invoquant un règlement militaire selon lequel une autopsie doit être pratiquée sur chaque Palestinien tué. Les autopsies s’accompagnaient de prélèvements d’organes. […] De nombreux collaborateurs [de l’institut] évoquaient la première Intifada (1987-1993) comme ‘l’époque bénie’ où les prélèvements d’organes étaient effectués de manière systématique et sans entrave par rapport à d’autres périodes».

Les organes n’étaient pas seulement prélevés à des fins de transplantation et de recherche, mais aussi pour la vente et le profit. C’est sur ce point que les accusations défensives de meurtre ritualisé se font plus fortes. Lorsque Donald Boström, dans un article de 2009 pour le quotidien suédois Aftonbladet, a tenté de faire le lien entre l’histoire du vol d’organes de l’Institut médico-légal et l’ascension d’Israël au premier rang du marché international du trafic d’organes, comme le qualifie Mme Scheper-Hughes, ce fut un tollé mondial. Pourtant, à ce jour, les affirmations les plus inquiétantes concernant le commerce d’organes israélien ont été faites par des Israéliens eux-mêmes.

«Les organes étaient vendus à n’importe qui. Quiconque voulait des organes n’avait qu’à payer», a déclaré le Dr Kugel à Mme Scheper-Hughes. Les cœurs, les cerveaux et les foies étaient vendus pour la recherche, les conférences, les formations destinées aux étudiants en médecine et aux chirurgiens.

En outre, selon le Dr Kugel, si un client voulait tous les organes d’un corps, cela pouvait également se faire. Pour un coût total de 2500 dollars.

«Identifier les disparus»

Le vol d’organes par l’occupation s’inscrit dans un projet plus large de vol et de rétention de corps de Palestiniens. Les dépouilles des Palestiniens retenus en otage sont souvent enterrées dans des tombes clandestines dans des zones militaires israéliennes. Ce que les Israéliens appellent «cimetières à chiffres» ne peuvent être décrits que comme des fosses communes.

Israël n’identifie pas toujours les corps avant de les enterrer. Et lorsqu’il les restitue, chose rare, ils sont souvent à divers stades de décomposition ou tellement congelés que les Palestiniens mettraient des jours à mener leurs propres investigations. En 2016, le Dr Saber Al-Aloul a déclaré à Al-Jazeera que l’occupation a restitué les corps de Palestiniens conservés dans des morgues réfrigérées à -35 °C. Aucun travail médico-légal n’a pu être effectué avant au moins 24 à 48 heures de décongélation, un délai souvent trop long pour les familles qui attendent des réponses. Le Dr Aloul et ses collègues de l’université d’Al-Quds ont donc procédé à des autopsies par tomodensitométrie. En période de génocide, de nombreuses méthodes d’autopsie éthique ne sont pas disponibles.

«Retracer les disparus et identifier les morts sont des étapes cruciales pour maintenir ou restaurer les droits humains fondamentaux et mener des activités humanitaires responsables», déclare Médecins sans frontières dans son rapport intitulé The Practical Guide to Humanitarian Law. Il est déjà suffisamment difficile de faire son deuil et de surmonter le traumatisme de voir des êtres chers assassinés par une armée d’occupation. Mais c’est une tout autre question de savoir comment s’y prendre lorsque leurs corps sont gardés en otage, ou restitués de manière incomplète.

En 2019, la Cour suprême d’Israël a statué que l’armée israélienne est en droit de conserver les corps des victimes palestiniennes pour les utiliser comme monnaie d’échange.

Ces crimes ont été documentés par le Jerusalem Legal Aid and Human Rights Center dans un rapport de 83 pages intitulé The Warmth of Our Sons. Le rapport souligne qu’Israël et la Russie sont les seules nations dont les lois autorisent explicitement la rétention de corps à des fins de contre-insurrection.

L’écrivain et révolutionnaire palestinien Walid Daqqa a été détenu par l’occupation israélienne pendant 38 ans. Malgré les appels à sa libération suite à un diagnostic de cancer pour qu’il puisse suivre un traitement médical, sa peine a été prolongée et il est mort en détention en avril. Sa dépouille n’a toujours pas été rendue à sa famille. En septembre, la High Court d’Israël a jugé le recours à son corps pour un éventuel échange de prisonniers plus important que le droit à la dignité du défunt, et le droit de sa famille à un enterrement décent.

Le 16 octobre, l’occupation a emporté le corps de Yahya Sinwar, le chef militaire et politique du Hamas, après l’avoir tué au combat à Tal Al Sultan, dans le sud de Gaza. Elle a pratiqué une autopsie complète, informant le monde que Sinwar ne semblait pas avoir mangé quoi que ce soit au cours de ses 72 dernières heures. Sa famille n’a pas consenti au vol de son corps, ni à l’autopsie.

Israël détient même des corps d’enfants tués. Il est souvent difficile, voire impossible, dans les systèmes d’apartheid, de documenter qui a disparu et pourquoi, mais selon un rapport de 2024 de Defense for Children International, les corps de 38 enfants sont actuellement détenus par Israël.

Aujourd’hui, alors qu’un cessez-le-feu est entré en vigueur, les habitants de Gaza cherchent leurs proches sous les décombres ou attendent qu’ils soient ramenés sur des camions-plateaux. Lorsque l’occupation sera enfin tenue responsable de ses crimes de guerre, elle devra rendre compte de chaque corps et partie de corps manquants.

Chronologie des principaux événements

2003 – Un réseau international israélien de trafic d’organes est découvert par la police à Durban, en Afrique du Sud. Ce réseau a organisé plus de 100 transplantations illégales pour des patients israéliens.

2003 – L’activiste américaine Rachel Corrie est assassinée écrasée par un bulldozer israélien. Le Dr Yehuda Hiss a pratiqué l’autopsie de Rachel et a témoigné devant un tribunal israélien en 2010 avoir conservé des tissus et des organes de son corps. La famille de Rachel n’a jamais récupéré ces tissus pour l’enterrement. On notera qu’une autopsie avait déjà été pratiquée, et que la cause du décès a été déterminée par le Dr palestinien Ahmed Abu Nikera.

2006 – 2009 – Le rabbin Levy Izhak Rosenbaum est arrêté par le FBI à Brooklyn, dans l’État de New York, pour trafic et vol d’organes. Selon les documents judiciaires, ce réseau de trafic d’organes portait sur plusieurs organes, s’étendait sur plusieurs pays, et faisait appel à des médecins américains travaillant dans des hôpitaux américains pour effectuer les opérations.

2007 – Deux médecins, travaillant avec le collègue de Rosenbaum, Ilan Peri, ont été arrêtés en Turquie alors qu’ils tentaient de prélever deux reins sur des Palestiniens pour les transplanter sur des Israéliens. Cette arrestation a entraîné des coups de feu dans la salle d’opération.

2009 – Le journaliste suédois Donald Boström, publié dans Aftonbladet, a établi un lien entre Rosenbaum en Amérique et l’Institut Abu Kabir en Israël. M. Boström a déclaré que l’État d’Israël prélève des organes, de la peau, des os et d’autres tissus sur des Palestiniens pour les vendre, les utiliser à des fins de recherche et les transplanter. Le docteur Yehuda Hiss est également passé à la télévision israélienne, admettant à nouveau sans réserve et parlant librement de la pratique du vol d’organes, de peau et d’os chez les Palestiniens.

2015 – Le docteur Riyad Mansour (représentant palestinien auprès des Nations unies) a affirmé dans une série de courriers adressés au secrétaire général Ban Ki Moon que des Palestiniens de Jérusalem-Est occupée ont été rapatriés avec des cornées et des organes manquants.

2019 – Les autorités kazakhes ont arrêté un médecin israélien, Abilay Donbay, pour trafic d’organes. Selon les autorités, il s’agissait d’un réseau ciblant les personnes les plus pauvres et les plus marginalisées d’Ukraine, du Kirghizistan et du Tadjikistan.

2024 – L’agence de presse Wafa rapporte que plus de 100 victimes palestiniennes ont été rapatriées par l’occupant via le point de passage de Karem Abu Salem et examinées par des médecins qui ont signalé des preuves de prélèvements d’organes. Plus tôt en novembre 2024, l’occupation a volé des corps à l’hôpital Al-Shifa, ainsi qu’à l’hôpital Nasser et dans plusieurs cimetières de Gaza.



source : Healthcare Workers for Palestine via Spirit of Free Speech



mercredi 5 mars 2025

Israeli soldiers film stray dogs feeding on the body of a Palestinian man



"Soldiers from the most moral army in the world KILLED a Palestinian in Gaza, let dogs eat his flesh and laughed at this horrific scene!" 
Motasem A Dalloul.



La psychopathie biblique d'Israël






La psychopathie biblique d'Israël

par Laurent Guyénot


Je suis fatigué de lire que Netanyahou est un psychopathe. Il ne l’est certainement pas. Je ne vois aucune raison de le considérer, ni aucun autre dirigeant israélien, comme des psychopathes au sens psychiatrique du terme. Ils ont une psychopathie collective, ce qui est très différent.

La différence est la même qu’entre une névrose personnelle et une névrose collective. Selon Freud, la religion (et il voulait dire le christianisme) est une névrose collective. Freud ne voulait pas dire que les croyants étaient névrosés. Au contraire, il a observé que leur névrose collective tend à immuniser les religieux contre la névrose personnelle.[1]Je ne souscris pas à la théorie de Freud, j'ai juste besoin de son soutien pour introduire ma propre théorie : les sionistes, même les plus sanguinaires d'entre eux, ne sont pas des psychopathes individuels ; beaucoup d’entre eux sont des personnes aimantes et même dévouées au sein de leur propre communauté. Ils sont plutôt les vecteurs d’une psychopathie collective, c’est-à-dire d’une manière particulière (que nous pourrions qualifier d’inhumaine) par laquelle ils voient et interagissent collectivement avec les autres communautés humaines.

C’est un point crucial sans lequel nous ne pourrons jamais comprendre Israël. Traiter leurs dirigeants de psychopathes n’aide pas. Ce dont nous avons besoin, c’est de reconnaître Israël comme un psychopathe collectif et d’étudier l’origine de ce caractère national unique. C'est une question de survie pour le monde, tout comme c'est une question de survie pour n'importe quel groupe de reconnaître le psychopathe parmi eux et de comprendre ses schémas de pensée et de comportement.

Qu'est-ce qu'un psychopathe ?

La psychopathie est un syndrome de traits psychologiques classé parmi les troubles de la personnalité. Le psychologue canadien Robert Hare, dans le sillage de The Mask of Sanity (1941) d'Hervey Cleckley, a défini ses critères diagnostiques sur la base d'un modèle cognitif aujourd'hui largement adopté, même si certains psychiatres préfèrent le terme de « sociopathie » car il s'agit réellement d'une à voir avec l'incapacité de socialiser de manière authentique.[2]Dans un effort pour mettre tout le monde d’accord, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux a suggéré le « trouble de la personnalité antisociale » ; mais le terme « psychopathie » reste le plus populaire, et pour cette seule raison, je l'adopterai.

Le trait le plus caractéristique du psychopathe est une absence totale d’empathie et, par conséquent, une inhibition morale à nuire aux autres, combinée à une soif de pouvoir. La psychopathie partage également certains traits avec le narcissisme : les psychopathes ont une vision grandiose de leur propre importance. Dans leur esprit, tout leur est dû car ils sont exceptionnels. Ils n’ont jamais tort et les échecs sont toujours la faute des autres.

La vérité n’a aucune valeur pour le psychopathe ; la vérité est tout ce qui lui convient à un moment donné. C'est un menteur pathologique, mais il n'en a guère conscience. Mentir lui est si naturel que la question de sa « sincérité » est presque hors de propos : le psychopathe bat le détecteur de mensonge.

Le psychopathe ne ressent que des émotions très superficielles et n’a de réels sentiments pour personne ; mais il a développé une grande capacité à tromper. Il peut être charmant au point d'être charismatique. Il est incapable de faire preuve d'empathie, mais apprend à la simuler. Son pouvoir réside dans son extraordinaire capacité à simuler, tromper, piéger et capturer. Bien qu’il soit lui-même immunisé contre la culpabilité, il devient passé maître dans l’art de culpabiliser les autres.

Parce que le psychopathe est incapable de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, il ne peut pas se regarder d’un œil critique. Convaincu de son droit en toute circonstance, il est véritablement surpris par la rancune de ses victimes – et les punira pour cela. S'il vole la propriété de quelqu'un, il considérera le ressentiment des spoliés comme une haine irrationnelle.

Même si le psychopathe peut être considéré comme complètement fou, il n'est pas fou au sens médical du terme, puisqu'il ne souffre pas : les psychopathes ne consultent pas les psychiatres à moins d'y être contraints. Dans un certain sens, le psychopathe est suradapté à la vie sociale, si le but de la vie sociale est de s'en sortir individuellement. C’est pourquoi le véritable mystère, d’un point de vue darwinien, n’est pas l’existence des psychopathes, mais leur faible proportion dans la population.

L’estimation basse la plus optimiste pour la population occidentale est de 1 pour cent. Il ne faut pas les confondre avec le proverbial 1 pour cent qui possède la moitié de la richesse mondiale, même si une étude menée auprès des cadres supérieurs de grandes entreprises a montré que les traits psychopathiques sont répandus parmi eux.[3]

Israël, État psychopathe

Le fait que les Juifs soient aujourd’hui disproportionnellement représentés au sein de l’élite (ils forment la moitié des milliardaires américains, alors qu’ils ne représentent que 2,4 % de la population),[4]cela ne signifie pas non plus que la psychopathie soit plus répandue parmi les Juifs. D’une certaine manière, c’est tout le contraire : les Juifs font preuve entre eux d’un haut degré d’empathie, ou du moins de solidarité, allant souvent jusqu’au sacrifice de soi. Mais le caractère sélectif de cette empathie suggère qu’elle s’adresse moins à l’humanité des autres qu’à leur judéité.

En fait, les Juifs ont tendance à confondre judéité et humanité. Ce qui est bon pour les Juifs doit donc nécessairement être bon pour l’humanité. À l’inverse, un crime contre les Juifs est un « crime contre l’humanité », un concept qu’ils ont créé en 1945. Confondre judéité et humanité est un signe de narcissisme collectif, mais quand il s’agit de considérer les non-juifs comme des moins qu’humains, cela devient un signe de narcissisme collectif. signe d’une psychopathie collective.

Collectivement, les Juifs se considèrent innocents des accusations portées contre eux. C’est pourquoi le pionnier sioniste Leo Pinsker, médecin, considérait la judéophobie comme « une aberration psychique ». En tant qu’aberration psychique, elle est héréditaire et en tant que maladie transmise depuis deux mille ans, elle est incurable. En conséquence, les Juifs sont « le peuple choisi pour la haine universelle » (même les Juifs athées ne peuvent s’empêcher de définir la judéité comme une élection).[5]

Israël, l’État juif, est le psychopathe parmi les nations. Il agit envers les autres nations de la même manière qu'un psychopathe agit envers ses semblables. « Seuls les psychiatres peuvent expliquer le comportement d'Israël », écrivait le journaliste israélien Gideon Levy dans Haaretz en 2010. Cependant, son diagnostic, incluant « la paranoïa, la schizophrénie et la mégalomanie »,[6]se trompe. Compte tenu de l'autosatisfaction absolue d'Israël, de la déshumanisation des Palestiniens et de son extraordinaire capacité à mentir et à manipuler, nous avons affaire à un psychopathe.

En faisant un parallèle entre la psychopathie et l’attitude d’Israël, je ne blâme pas les Israéliens ou les Juifs en tant qu’individus. Ils ne font partie de cette psychopathie collective que dans la mesure de leur soumission à l’idéologie nationale. On peut faire une comparaison avec une autre sorte d'entité collective. Dans "The Corporation : The Pathological Pursuit of Profit and Power", Joel Bakan notait que les grandes entreprises se comportent comme des psychopathes, insensibles à la souffrance de ceux qu'elles écrasent dans leur quête de profit : « Le comportement des entreprises est très similaire à celui d'un psychopathe. »[7]Mon analyse d’Israël repose sur le même raisonnement. Sauf qu’Israël est bien plus dangereux que n’importe quelle entreprise géante (même Pfizer), car l’idéologie qui provoque son trouble de la personnalité est bien plus insensée que l’idéologie libérale et social-darwinienne qui régit la Bourse. L'idéologie d'Israël est biblique.

Le virus biblique

La psychopathie collective d'Israël n'est pas génétique, elle est culturelle, mais elle s'est formée il y a des temps très anciens, et elle est donc ancrée dans le subconscient ancestral (quel qu'il soit) : elle vient en fin de compte du dieu jaloux inventé par les Lévites pour contrôler les affamés. tribus qu’ils entreprirent de conquérir la Palestine il y a environ trois mille ans. De naissance, Israël est la nation du dieu psychopathe.

Yahvé, « le dieu d’Israël », est un dieu volcanique colérique et solitaire qui manifeste envers tous les autres dieux une haine implacable, et finit par les considérer comme des non-dieux, lui étant, en fait, le seul vrai dieu. Cela le caractérise très clairement comme un psychopathe parmi les dieux. En revanche, pour les Égyptiens, selon l’égyptologue allemand Jan Assmann, « les dieux sont des êtres sociaux » et l’harmonie entre eux garantit l’harmonie dans le cosmos.[8] Il existait en outre un certain degré de traductibilité entre les panthéons des différentes civilisations. Mais Yahvé enseigna aux Hébreux le mépris des divinités de leurs voisins, faisant d’elles, aux yeux de ces voisins, une menace pour l’ordre cosmique et social. Yahweh est essentiellement, dit Assmann, un dieu théoclastique : « Vous devez détruire complètement tous les lieux où les nations que vous dépossédez ont servi leurs dieux, sur les hautes montagnes, sur les collines, sous tout arbre étendu ; vous devez démolir leurs autels, briser leurs pierres sacrées, brûler leurs poteaux sacrés, mettre en pièces les statues de leurs dieux et effacer leur nom de ce lieu » (Deutéronome 12 : 2-3).

Yahweh est peut-être un personnage de fiction, mais son emprise sur l’esprit juif est néanmoins réelle. « Faire appel à un père fou et violent , et pendant trois mille ans, voilà ce que c'est qu'être un juif fou ![9] a déclaré Smilesburger dans "Opération Shylock" de Philip Roth. Yahweh a enseigné aux Juifs à se tenir strictement séparés des autres. Les interdits alimentaires servent à empêcher toute socialisation en dehors de la tribu : « Je vous distinguerai de tous ces peuples, afin que vous soyez à moi » (Lévitique 20 :26).

La nature de l'alliance n'est pas morale. Le seul critère d’approbation par Yahweh est l’obéissance à ses lois et commandements arbitraires. Massacrer traîtreusement des centaines de prophètes de Baal est une bonne chose, car c'est la volonté de Yahweh (1Rois 18). Faire preuve de miséricorde envers le roi des Amalécites est une mauvaise chose, car lorsque Yahweh dit : « tuez tout le monde », il veut dire « tout le monde » (1 Samuel 15). Dans l'historiographie biblique, le sort du peuple juif dépend de sa capacité à suivre les ordres de Yahweh, aussi insensés soient-ils. Comme l'a bien dit Kevin MacDonald :

"L’idée selon laquelle la souffrance juive résulte du fait que les Juifs s’écartent de leur propre loi apparaît presque comme un battement de tambour constant dans tout le Tanakh – un rappel constant que la persécution des Juifs n’est pas le résultat de leur propre comportement vis-à-vis des Gentils mais plutôt le résultat de leur comportement vis-à-vis de Dieu." [dix]

Si les Juifs suivent le commandement de Yahvé de s'éloigner du reste de l'humanité, en retour, Yahvé promet de les faire régner sur l'humanité : « suivez ses voies, gardez ses statuts, ses commandements, ses coutumes, et écoutez sa voix », et Yahweh « vous élèvera plus haut que toutes les autres nations qu’il a créées » ; « Vous ferez de nombreuses nations vos sujets, et vous ne serez soumis à aucune » (Deutéronome 26 :17-19 et 28 :12). Cela ressemble en fait beaucoup au pacte que Satan a proposé à Jésus : « le diable lui montra tous les royaumes du monde et leur splendeur. Et il lui dit : Je te donnerai tout cela, si tu tombes à mes pieds et me rends hommage. » (Matthieu 4 :8-9).

Si Israël suit scrupuleusement la Loi, Yahvé promet de soumettre toutes les nations à la domination d'Israël et de détruire celles qui résistent. « Les rois se prosterneront devant toi, la face contre terre, et lécheront la poussière à tes pieds », tandis que « la nation et le royaume qui ne te serviront pas périront » (Ésaïe 49 :23 et 60 :12). Les nations doivent soit reconnaître la souveraineté d'Israël, soit être détruites. Yahweh a dit à Israël qu’il avait identifié « sept nations plus grandes et plus fortes que toi », que « tu dois soumettre à la malédiction de la destruction » et ne « leur montrer aucune pitié ». Quant à leurs rois, « vous effacerez leurs noms sous le ciel » (Deutéronome 7 : 1-2, 24).

Le code de guerre de Deutéronome 20 commande d’exterminer « tout être vivant » dans les villes conquises de Canaan. En pratique, la règle s’étend à tous les peuples qui résistent aux Israélites dans leur conquête. Elle a été appliquée par Moïse aux Madianites, bien que dans ce cas Yahvé ait permis à ses guerriers de garder les jeunes filles vierges (Nombres 31). Il a été appliqué par Josué à la ville cananéenne de Jéricho, où les Israélites « ont imposé la malédiction de destruction sur tous les habitants de la ville : hommes et femmes, jeunes et vieux, y compris les bœufs, les moutons et les ânes, les massacrant tous » ( Josué 6 :21). Dans la ville d’Aï, les habitants furent tous massacrés, au nombre de douze mille, « jusqu’à ce qu’il n’en reste plus un seul en vie et aucun ne puisse fuir. … Quand Israël eut fini de tuer tous les habitants d'Aï en rase campagne et dans le désert où ils les avaient poursuivis, et quand chacun tomba sous l'épée, tout Israël retourna à Aï et massacra sa population restante. Les femmes n'ont pas été épargnées. « Pour butin, Israël n'a pris que le bétail et le butin de cette ville » (Josué 8 : 22-27). Puis vinrent les villes de Makkéda, Libna, Lakis, Eglon, Hébron, Debir et Hazor. Dans tout le pays, Josué « n’a laissé aucun survivant et a soumis tout être vivant à la malédiction de destruction, comme Yahweh, dieu d’Israël, l’avait ordonné » (10 : 40).

Comme l’écrit Avigail Abarbanel dans « Pourquoi j’ai quitté le Culte », les conquérants sionistes de la Palestine « ont suivi de très près le précepte biblique adressé à Josué d’entrer et de tout prendre. … Pour un mouvement soi-disant non religieux, il est extraordinaire de voir à quel point le sionisme… a suivi la Bible.[11] Kim Chernin, un autre dissident israélien, a écrit dans « Les sept piliers du déni juif » : « Je ne compte pas le nombre de fois où j'ai lu l'histoire de Josué comme l'histoire de notre peuple entrant en possession légitime de sa terre promise sans je m'arrête pour me dire : "mais c'est une histoire de viol, de pillage, de massacre, d'invasion et de destruction d'autres peuples".[12]

Yahweh n'offre que deux voies possibles à Israël : la domination des autres nations, si Israël respecte l'alliance de séparation de Yahweh, ou l'anéantissement par ces mêmes nations, si Israël rompt l'alliance :

« Si vous vous liez d'amitié avec le reste de ces nations qui vivent encore à côté de vous, si vous vous mariez avec eux, si vous vous mélangez avec eux et eux avec vous, sachez alors avec certitude que Yahvé votre Dieu cessera de déposséder ces nations devant vous, et pour cause pour toi, ils seront un piège, un piège, des épines dans tes côtés et des chardons dans tes yeux, jusqu'à ce que tu disparaisses de ce beau pays que t'a donné l'Éternel, ton Dieu. (Josué 23 : 12-14)

Déposséder les autres ou être dépossédé, dominer ou être exterminé : Israël ne peut pas penser au-delà de cette alternative.

Le sionisme est biblique

Qu’est-ce que cela a à voir avec le sionisme, demandez-vous ? Le sionisme n'est-il pas une idéologie laïque ? Je pense qu'il est grand temps de dissiper ce malentendu. Le sionisme est un produit de la judéité, et la judéité est enracinée dans la Bible hébraïque, le Tanakh. Qu’il l’ait lu ou non, qu’il le juge historique ou mythique, chaque Juif fonde en fin de compte sa judéité sur la Bible – ou sur ce qu’il sait de la Bible. La judéité est l’intériorisation du dieu psychopathe. Peu importe que les Juifs définissent leur judéité en termes religieux ou en termes ethniques. D'un point de vue religieux, la Bible préserve la mémoire et l'essence de l'Alliance avec Dieu, tandis que d'un point de vue laïc, la Bible est le récit fondateur du peuple juif et le modèle par lequel les Juifs interprètent toute leur histoire ultérieure (la Dispersion). , l'Holocauste, la renaissance d'Israël, etc.).

Il est vrai que Theodor Herzl, le prophète du sionisme politique, ne s’est pas inspiré de la Bible. Pourtant, il a qualifié son idéologie de sionisme, en utilisant un nom biblique de Jérusalem. Quant aux sionistes de l’après-Herzl et aux véritables fondateurs de l’État moderne d’Israël, ils étaient imprégnés de la Bible. « La Bible est notre mandat », déclarait Chaim Weizmann en 1919, et en 1948 il offrit à Truman un rouleau de la Torah pour sa reconnaissance d'Israël. Ainsi commence la Déclaration de création de l’État d’Israël :

"ERETZ-ISRAEL [(hébreu) ​​– la terre d'Israël, Palestine] était le lieu de naissance du peuple juif. C'est ici que s'est formée leur identité spirituelle, religieuse et politique. C'est ici qu'ils sont parvenus pour la première fois au statut d'État, ont créé des valeurs culturelles d'importance nationale et universelle et ont donné au monde le Livre éternel des Livres."

Il ne fait aucun doute que l’État d’Israël a été fondé sur des affirmations bibliques.

David Ben Gourion, l'auteur de ce document et le père de la nation, avait une vision biblique du peuple juif. Pour lui, selon son biographe Dan Kurzman, la renaissance d’Israël en 1948 « était comparable à l’exode d’Égypte, à la conquête du pays par Josué et à la révolte des Maccabées ». Ben Gourion n’était jamais allé dans une synagogue et mangeait du porc au petit-déjeuner, mais il était pourtant imprégné d’histoire biblique. « Il ne peut y avoir d’éducation politique ou militaire valable sur Israël sans une connaissance approfondie de la Bible », disait-il.[13] Tom Segev écrit dans sa biographie la plus récente :

"Il a parrainé un cours d'étude biblique chez lui et a promu deux concepts pour caractériser le caractère moral de l'État d'Israël, ainsi que sa destinée et ses devoirs envers lui-même et le monde : le premier était le « peuple élu », un terme venant de l'alliance entre Dieu et le monde. peuple d'Israël (Exode 19 :5-6) ; le deuxième était l'engagement du peuple juif envers les principes de justice et de paix qui en font une « lumière pour les nations », dans l'esprit des prophètes (Ésaïe 49 : 6). Il parlait et écrivait fréquemment sur ces concepts." [14]

La mentalité biblique de Ben Gourion est devenue de plus en plus évidente à mesure qu’il grandissait. Considérons par exemple le fait que, alors qu'il suppliait Kennedy de laisser la bombe à son peuple parce que les Egyptiens voulaient les exterminer (comme ils l'avaient fait sous Moïse), il a prophétisé dans la revue Look (16 janvier 1962) que d'ici vingt ans Dans cinq ans, Jérusalem « sera le siège de la Cour suprême de l’humanité, pour régler toutes les controverses entre les continents fédérés, comme l’a prophétisé Isaïe ».[15] Ben Gourion n’était pas fou, il pensait simplement de manière biblique.

Presque tous les dirigeants israéliens de la génération de Ben Gourion et de la génération suivante partagent la même mentalité biblique. Moshe Dayan, le héros militaire de la guerre des Six Jours de 1967, a justifié son annexion d'un nouveau territoire dans un livre intitulé "Living with the Bible" (1978). Naftali Bennett , alors ministre israélien de l'Éducation, a lui aussi justifié l'annexion de la Cisjordanie par la Bible .[16] Les sionistes peuvent trouver dans la Bible toutes les justifications dont ils ont besoin : pour Gaza, ils ont Juges 1 :18-19 : « Et Juda prit Gaza avec son territoire… Or Yahweh était avec Juda, et ils prirent possession de la région montagneuse. » Il y a désormais des mordus de la Bible au sein du gouvernement israélien, comme le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, qui diffuse chaque jour des citations bibliques. « Dieu a donné la terre d’Israël au peuple juif » est l’alpha et l’oméga du sionisme, non seulement pour les Israéliens, mais aussi pour les chrétiens qui, depuis 1917, ont soutenu la revendication juive et soutiennent Israël aujourd’hui.

Plus encore que Ben Gourion, Benjamin Netanyahou pense bibliquement, et cela devient de plus en plus clair à mesure qu’il vieillit. Il sait également que les chrétiens ne peuvent pas sérieusement contester les affirmations bibliques. Le 3 mars 2015, il dramatise devant le Congrès américain sa phobie de l'Iran en faisant référence au livre biblique d'Esther :

"Nous sommes un peuple ancien. Au cours de nos près de 4 000 ans d’histoire, nombreux sont ceux qui ont tenté à plusieurs reprises de détruire le peuple juif. Demain soir, lors de la fête juive de Pourim, nous lirons le livre d'Esther. Nous y parlerons d'un puissant vice-roi perse nommé Haman, qui complota pour détruire le peuple juif il y a environ 2 500 ans. Mais une femme juive courageuse, la reine Esther, dénonça le complot et donna au peuple juif le droit de se défendre contre ses ennemis. Le complot a été déjoué. Notre peuple a été sauvé. Aujourd’hui, le peuple juif fait face à une nouvelle tentative de la part d’un autre potentat perse visant à nous détruire." [17]

Netanyahou a programmé son discours la veille de Pourim, qui célèbre la fin heureuse du Livre d'Esther : la joie d'avoir massacré de 75.000 hommes, femmes et enfants perses [Voir Pourim, La fête juive qui célèbre joyeusement le massacre massif des Perses].
En 2019, Netanyahou a prononcé ces mots lors d'une tournée en Cisjordanie : « Je crois au livre des livres et je le lis comme un appel à l'action selon lequel chaque génération doit faire ce qu'elle peut pour assurer l'éternité d'Israël. » La Bible occupe une telle partie de son cerveau qu'il veut mettre une Bible sur la Lune !

Alors s’il vous plaît, arrêtez de traiter Netanyahou de psychopathe. Ou du moins, traitez-le de psychopathe biblique, d’adorateur du dieu psychopathe. Et pendant que vous y êtes, apprenez à voir la Bible hébraïque pour ce qu'elle est : « une conspiration contre le reste du monde », comme l'a dit HG Wells. Dans les livres de la Bible, « vous avez la conspiration claire et nette,… une conspiration agressive et vindicative. … Ce n’est pas de la tolérance mais de la stupidité que de fermer les yeux ...»[18]

NOTES

[1] Freud a développé cette théorie dans trois livres : Totem et tabou , La civilisation et ses mécontentements et L'avenir d'une illusion .

[2] Robert Hare, Sans conscience : Le monde inquiétant des psychopathes parmi nous, The Guilford Press, 1993.

[3] Paul Babiak et Robert Hare, Serpents en costume : Quand les psychopathes vont au travail , HarperCollins, 2007.

[4] Benjamin Ginsberg, L'étreinte fatale : les Juifs et l'État, University of Chicago Press, 1993 ; JJ Goldberg, Le pouvoir juif : au sein de l'establishment juif américain, Basic Books , 1997.

[5] Leon Pinsker, Auto-émancipation : un appel à son peuple par un juif russe , 1882 , sur www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/Zionism/pinsker.html

[6] Gideon Levy, « Seuls les psychiatres peuvent expliquer le comportement d'Israël », Haaretz, 10 janvier 2010, www.haaretz.com/print-edition/opinion/only-psychiatrists-can-explain-israel-s-behavior-1.261115 .

[7] Joel Bakan, The Corporation: The Pathological Pursuit of Profit and Power, Free Press, 2005. Voir aussi le documentaire du même titre.

[8] Jan Assmann, De Dieu et des dieux : l'Égypte, Israël et la montée du monothéisme, University of Wisconsin Press, 2008, p. 47.

[9] Philip Roth, Opération Shylock : une confession, Simon & Schuster, 1993, p. 110.

[10] Kevin MacDonald, La séparation et ses mécontentements : vers une théorie évolutionniste de l'antisémitisme, Praeger, 1998, Kindle 2013, Kindle l. 6187-89.

[11] Avigail Abarbanel, « Pourquoi j'ai quitté le Culte », 8 octobre 2016, sur https://mondoweiss.net/author/avigail/
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[12] Kim Chernin, « The Seven Pillars of Jewish Denial », Tikkun , septembre 2002, cité dans Kevin MacDonald, Cultural Insurrections : Essays on Western Civilization, Jewish Influence, and Anti-Semitism, Occidental Press, 2007, p. 27. -28.

[13] Dan Kurzman, Ben Gourion, Prophète du Feu , Touchstone, 1983, pp. 17-18, 22, 26-28.

[14] Tom Segev, Un État à tout prix : la vie de David Ben Gourion, Apollo, 2019, Kindle l. 286.

[15] David Ben Gourion et Amram Ducovny, David Ben Gourion, Dans ses propres mots , Fleet Press Corp., 1969, p. 116.

[16] « Ministre israélien : La Bible dit que la Cisjordanie est à nous » sur www.youtube.com/watch?v=Png17wB_omA

[17] « La transcription complète du discours de Netanyahu au Congrès », sur www.washing 
tonpost.com.[18] Herbert George Wells, Le destin de l'Homo Sapiens , 1939 (archive.org), p. 128

Laurent Guyénot 

Source : UNZ Review via La Cause du Peuple (Traduction automatique)


mardi 4 mars 2025

REGARDEZ L’ÉTAT DES PRISONNIERS POLITIQUES PALESTINIENS LIBÉRÉS PAR ISRAËL !

 



Israël pratique la torture.

Pas un mot à la télé et à la radio, rien dans la presse écrite. Invisibiliser, encore et toujours.

Soutien au peuple palestinien.

Thomas Portes, député français.




Le délire mystique d'Israël



Le raisonnement de Netanyahu et du gouvernement israélien est Politico-religio-mystique : Faire la guerre avec un maximum de pays voisins pour hâter l'arrivée du Messie (cf. chapitre 38 du livre d'Ezéchiel)"

Selon Stéphane Juffa, un israélien, sur Radio J, station de radio communautaire juive créée en 1981, émettant à Paris :

Dubunker News



Ce que tout juif (et non-juif) devrait savoir

Par Henry Makow


Un savant de 42 ans de la région de Chicago, Christopher Jon Bjerknes, pense qu’il sait ce dont l’humanité souffre et estime que cette connaissance est nécessaire pour arrêter l’Armageddon. 

Il déclare qu’un culte hérétique, les "Frankistes Sabbatéens", contrôlent la juiverie organisée, y compris le Sionisme et la Franc-maçonnerie. Ils ont commencé en tant que disciples de Sabbataï Tsevi(1626-1676) et plus tard Jacob Frank (1726-1791). Ils croient que Sabbataï était le Messie (Dieu) et que son âme a transmigré à travers la dynastie Rothschild, qui sont maintenant les "Rois des Juifs". 

Selon leur système messianique, la Rédemption exige que les Rothschild deviennent Dieu, c’est à dire roi du monde. Ceci verra le sacrifice de 2/3 de tous les juifs et la destruction et l’asservissement du reste de l’humanité. Bjerknes estime que cette croyance démentielle est en fait la force motrice derrière l’histoire, y compris toutes les guerres, et le projet de "Gouvernement Mondial". 

Bjerknes est fier de son héritage juif norvégien, (son grand-père maternel, un célèbre musicien, était juif.) Il a écrit deux livres importants - un sur Albert Einstein le dépeignant comme un plagiaire, et un autre sur le génocide arménien d’inspiration sabbatéenne - qui comprennent des centaines de pages d’histoire juive supprimée. 

Le message de Bjerknes est convaincant et tout à fait compatible avec les "Protocoles des Sages de Sion" où l’auteur parle de la venue de son "Royaume". 

Les Sabbatéens croient que leur Roi a le devoir de rétablir les Juifs en Israël et d’exterminer les païens. Ils croient que le Messie n’apparaîtra pas jusqu’à ce que le monde ne succombe au mal et sont déterminés à rendre cette prophétie auto-réalisatrice réelle. Ainsi, le mal est bon sous leur point de vue satanique. Selon Bjerknes, ceci constitue une "guerre juive contre l’humanité". 

Lorsque Bjerknes utilise le terme "juif", il signifie en fait "sabbatéen". Les sabbatéens sont souvent des dégénérés sexuels qui se livrent à l'échange de femmes, à des orgies et à l’inceste. Ils font souvent semblant d’être chrétiens ou musulmans pour se faufiler dans la société des gentils, afin de la détruire. ("Le génocide juif des chrétiens d’Arménie", pp.64- 65.) 

Bjerknes cite le Deutéronome comme un exemple de ce suprématisme juif : 

"L’Éternel, ton Dieu, t’a choisi pour être un peuple spécial pour lui-même, au-dessus de toutes les peuples qui sont sur la face de la terre." (7-16) 

"Et tous les gens de la terre verront que tu es appelé par le nom de l’Éternel, et ils auront peur de toi." (28:10) 

Il souligne ce passage de Zacharie [13; 8-9] comme preuve que les Juifs seront abattus : 

"Et il arrivera que, dans tout le pays, dit l’Éternel, les deux tiers seront exterminés, périront, et l’autre tiers restera." "Je mettrai ce tiers dans le feu, et je le purifierai comme on purifie l’argent, Je l’éprouverai comme on éprouve l’or. Il invoquera mon nom, et je l’exaucerai. Je dirai : C’est mon peuple ! Et il dira : L’Éternel est mon Dieu !" (Il cite également Ezéchiel 5:12-13 à cet effet.) 

Aux pages 43-46 de "Le génocide juif des chrétiens d’Arménie", Bjerknes cite des références du Talmud et de l’Ancien Testament pour le plan d’extermination et d’asservissement des gentils. Par exemple, la Genèse 25, 23 et 27 : 38-41 promet les Gentils aux Juifs comme leurs esclaves et soldats, et donne une incitation à exterminer les gentils s’ils osent tout simplement se plaindre de leur sort.

*******

S'inspirant du livre, "The Jewish Genocide of Armenian Christians",  de Christopher Jon Bjerknes (PDF gratuit), un anonyme écrit :

"Au début du XIXème siècle, les Rothschild commencèrent à faire campagne pour le retour des juifs en Palestine, ainsi que l’achat de terrains là-bas et cherchèrent des moyens de briser l’empire Ottoman. Ils achetèrent ensuite le canal de Suez pour protéger leur pouvoir au Moyen-Orient.

Bjerknes écrit : "La ruine de l’empire Turc et l’assassinat en masse des chrétiens arméniens étaient une étape de la longue et tumultueuse marche juive vers la mort de l’humanité. La ruine de l’empire Russe en fut une autre, suivie par la destruction répétée de l’Europe, en particulier de l’Allemagne, au cours des guerres mondiales provoquées par ce culte juif pour accomplir artificiellement la prophétie messianique et forcer les juifs de l’Europe à fuir vers la Palestine contre leur gré."

Le soutien juif était la seule chose qui manquait au plan des Rothschild visant à établir un gouvernement mondial à Jérusalem, avec eux en tant que Roi : "Ils pouvaient mettre en faillite l’Egypte et la Turquie. Ils pouvaient faire de la Russie un champ de ruines. Ils pouvaient même acheter le pape, mais la seule manière de forcer un grand nombre de juifs à s’établir en Palestine, était de mettre au pouvoir Hitler et Staline et de persécuter les juifs à une échelle massive et sans précédent."

Ils ont également recruté de nombreux Gentils par le biais des mariages, de l’amitié et des intérêts égoïstes, qui ne sont pas dupes, mais commettent des actes inhumains par cupidité, par vanité, ou pour d’autres raisons immorales.

A la fin du XIXème siècle naît le sionisme et avec lui l’idée, sous l’impulsion des kabbalistes, qu’il faut aux juifs un foyer en Palestine après l’avoir envisagé ailleurs.

Seulement la Palestine appartient à l’empire Ottoman puissant à cette époque. Les juifs depuis Joseph Nasi occupait comme il se doit les postes clés de la société en concurrence avec les arméniens qui étaient aussi débrouillards et doués pour le commerce et l’administration. Les banques appartenaient quant à elles aux juifs comme Rothschild.

Pour déstabiliser l’empire Ottoman de l’intérieur les conseillers juifs ont fait courir le bruit que les évangélistes chrétiens convertissaient en masse le peuple turc et le détournait de la foi islamique. 

Le sultan finit par succomber à la paranoïa et massacra les chrétiens. Ce qui eut pour effet de pousser les anglais et ses alliés à repousser ses relations avec l’empire Ottoman mais non l’Allemagne qui était leur ennemi.

Seulement cela n’était pas suffisant pour détruire l’empire Ottoman et imposer un foyer juif en Palestine il fallait en faire plus. C’est ce que firent les donmeh sabbattéens de Salonique associés dans le mouvement des jeunes turcs aux leaders juifs.

Les juifs et crypto-juifs ont décidé de perpétrer le génocide arménien contre leurs concurrents chrétiens pour deux raisons : l’une parce que les arméniens étaient associés dans la bible hébraïque aux Amalécites qui seraient les vrais descendants des israélites, et deux parce qu’en perpétrant un génocide de masse ils savaient que l’opinion internationale ferait le rapprochement avec un possible génocide juif.
Des génocides qui se perpétraient car ces minorités n’avaient pas de pays à eux et devaient donc revendiquer un état indépendant.
Ce génocide fût perpétré sous les ordres du crypto-juif et Franc-Maçon Mustapha Kemal qui deviendra Atatürk.

Il fallait dans le même temps peupler la Palestine qui leur sera offerte finalement par la déclaration Balfour en 1917, des juifs résidant en Europe et principalement en Russie. C’est le pourquoi de la liaison historique évidente entre la chute de l’empire Ottoman et celui de l’empire Russe par deux révolutions judéo-maçonniques mortifères.

Ces révolutions ont causé le massacre de millions de chrétiens russes, grecs, arméniens, sans compter les millions de morts de goyim dans une guerre mondiale qui ne les concernait pas, mais qui avait aussi pour objet de détruire les puissances impériales non encore totalement contrôlées par l’oligarchie juive comme l’était l’empire britannique depuis Cromwell et la création de la première banque centrale du monde en 1694 par Rothschild & Cie.

L’élite arménienne qui avait souscrit aux massacres des leurs dans l’espoir de fonder une nation autonome furent pousser finalement dans la sphère soviétique qui leur prendrait leur culture, leur civilisation créatrice et inventive qui faisait alors de ce peuple une des lumières de ce monde. Depuis la place a été prise…
Avant donc de se lamenter auprès des juifs de leur triste sort il faudrait se demander qu’est-ce qui leur vaut tant de haine ?
Les juifs sont responsables rien que dans le siècle dernier de centaines de millions de morts de goyim pour des guerres qui ne les concernaient pas.

Tout ça parce que la politique sioniste internationale voulait créer un état juif en Palestine pour poursuivre l’œuvre démoniaque et favoriser l’arrivée de leur messie sur Terre."

"The Jewish Genocide of Armenian Christians", version papier sur alibris.