Ce sont les Babyloniens, puis les Romains, qui ont commencé à désigner les croyants de cette époque comme juifs. D’ailleurs, aucune figure de l’Ancien Testament ne s’est jamais désignée elle-même comme juif.
La Torah parle plutôt des enfants d’Israël ou des Hébreux. Le terme Hébreu signifie littéralement celui qui traverse (Ivri), un surnom donné à Abraham par les Cananéens, car il venait de l’autre côté de l’Euphrate, de la région d’Ur en Mésopotamie. Leur argument disant qu’« ils étaient là en premier » est donc Bibliquement faux, et il contredit leur propre livre, qui dit précisément le contraire. Car même dans l’Ancien Testament, Abraham est considéré comme un étranger en terre de Canaan. La véritable origine des Hébreux nous est donnée clairement dans la Torah :
Genèse 11:31 :
« Térah prit Abram, son fils… pour aller au pays de Canaan ; ils vinrent jusqu’à Harân, et ils y habitèrent. »
Cela signifie que les Hébreux étaient d’origine mésopotamienne, donc plus proches de l’actuel Irak que de la terre de Canaan. Et s’ils affirment aujourd’hui qu’ils sont cananéens, cela ne peut s’expliquer que par des métissages et des conversions qui ont eu lieu à l’époque. Ce qui prouve une chose : l’idée d’un peuple élu biologique ne tient pas. À cette époque, le peuple élu était simplement celui qui suivait les enseignements divins.
Source : Plume du Levant.
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Plus insolite :
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