Mardi 17 juin :
Le bilan des morts dépasse aujourd'hui les 64* morts depuis ce matin l'armée tirant des obus sur des civils affamés rassemblés au rond-point de Tahlia, à l'est de Khan Younis, malgré le déclenchement de la guerre contre l'Iran, l'armée israélienne poursuit ses frappes.
Le bilan des morts dépasse aujourd'hui les 64* morts depuis ce matin l'armée tirant des obus sur des civils affamés rassemblés au rond-point de Tahlia, à l'est de Khan Younis, malgré le déclenchement de la guerre contre l'Iran, l'armée israélienne poursuit ses frappes.
*) Selon Haaretz : "74 Palestinians killed in Gaza since daybreak Tuesday, 56 of them at aid distribution site, health officials say."
Lundi 16 juin :
Selon des médecins, au moins 50 personnes ont été tuées et 200 autres blessées près d’un centre de la GHF à Rafah, dans le sud de l’enclave palestinienne.
Depuis l’ouverture des centres de la fondation soutenue par les États-Unis et Israël pour remédier au blocus humanitaire imposé par l’Etat hébreu, des dizaines de civils ont été tués par des tirs israéliens alors que les distributions d’aide tournaient au chaos.
La GHF a indiqué dans un communiqué avoir distribué plus de 3 millions de repas dans quatre de ses sites de distribution, sans rapporter d’incident. La GHF, qui opère dans la bande de Gaza sur trois sites surveillés par l’armée israélienne, est vivement critiquée par les Nations unies, qui estiment que la distribution est inadéquate, dangereuse et viole les principes d’impartialité humanitaire.
L’armée israélienne n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire sur les tirs de lundi. Lors des incidents antérieurs, elle a reconnu que ses troupes avaient ouvert le feu, mais en réplique à des actes de violence provoqués par des Palestiniens. Les familles des victimes de lundi se sont rassemblées à l’hôpital Nasser pour pleurer les morts, enveloppés dans des linceuls blancs.
"Nous sommes allés là-bas en pensant obtenir de l’aide pour nourrir nos enfants, mais cela s’est avéré être un piège, une tuerie. Je conseille à tout le monde de ne pas y aller", déclare Ahmed Fayad, Gazaoui qui a tenté d’obtenir de l’aide lundi.
Philippe Lazzarini, directeur de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a déclaré dans un message sur X : "Des dizaines de personnes ont été tuées et blessées ces derniers jours, y compris des personnes affamées qui tentaient d’obtenir de la nourriture dans le cadre d’un système de distribution mortel."
Au moins 50 personnes ont été tuées par des tirs israéliens lundi dans la bande de Gaza, dont la moitié près d’un site de distribution d’aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), a déclaré lundi le ministère gazaoui de la Santé.
Au moins 50 morts
Depuis l’ouverture des centres de la fondation soutenue par les États-Unis et Israël pour remédier au blocus humanitaire imposé par l’Etat hébreu, des dizaines de civils ont été tués par des tirs israéliens alors que les distributions d’aide tournaient au chaos.
Distribution dangereuse
La GHF a indiqué dans un communiqué avoir distribué plus de 3 millions de repas dans quatre de ses sites de distribution, sans rapporter d’incident. La GHF, qui opère dans la bande de Gaza sur trois sites surveillés par l’armée israélienne, est vivement critiquée par les Nations unies, qui estiment que la distribution est inadéquate, dangereuse et viole les principes d’impartialité humanitaire.
L’armée israélienne n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire sur les tirs de lundi. Lors des incidents antérieurs, elle a reconnu que ses troupes avaient ouvert le feu, mais en réplique à des actes de violence provoqués par des Palestiniens. Les familles des victimes de lundi se sont rassemblées à l’hôpital Nasser pour pleurer les morts, enveloppés dans des linceuls blancs.
"Un piège, un tuerie"
"Nous sommes allés là-bas en pensant obtenir de l’aide pour nourrir nos enfants, mais cela s’est avéré être un piège, une tuerie. Je conseille à tout le monde de ne pas y aller", déclare Ahmed Fayad, Gazaoui qui a tenté d’obtenir de l’aide lundi.
Philippe Lazzarini, directeur de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a déclaré dans un message sur X : "Des dizaines de personnes ont été tuées et blessées ces derniers jours, y compris des personnes affamées qui tentaient d’obtenir de la nourriture dans le cadre d’un système de distribution mortel."
