J'ai vu mon peuple incinéré, torturé, bombardé, humilié et déchiqueté. J'ai vu des membres d'enfants joncher les décombres, des femmes enceintes exécutées, des vieillards écrasés sous les chars. Des camps de concentration. Une famine massive. Des massacres. Quotidiennement, pendant 20 mois.
Tout cela au nom du judaïsme. Un « État juif ». Une « armée juive ». Un Premier ministre citant la Torah pour déclencher un génocide. Ce n'est pas moi qui l'ai formulé ; ils l'ont choisi. Ils l'ont nommé. Je décris simplement ce que je vois.
J'ai subi de graves conséquences professionnelles pour avoir dit la vérité. J'ai subi ce génocide non seulement en tant que Palestinien, mais aussi en tant que personne ayant osé parler alors que le monde détournait le regard.
Et maintenant, après tout ça, je publie un tweet qui perturbe le confort des juifs antisionistes – qui prétendent être solidaires jusqu’à ce que cela exige un véritable courage – et soudain, c’est moi le problème ?
Pendant que Gaza brûlait, ils écrivaient des tribunes libres et organisaient des tables rondes. Merci ! C'est très efficace. Dès que mon chagrin cesse d'être poétique, dès que je cesse de m'exprimer en des termes qu'ils approuvent, ils me taxent d'antisémite.
Non pas parce que je déteste les Juifs. Mais parce que j'ose les blâmer pour ce qu'ils prétendent faire en leur nom.
Allez-y. Traitez-moi d'antisémite. Je m'en fiche complètement.
Tout cela au nom du judaïsme. Un « État juif ». Une « armée juive ». Un Premier ministre citant la Torah pour déclencher un génocide. Ce n'est pas moi qui l'ai formulé ; ils l'ont choisi. Ils l'ont nommé. Je décris simplement ce que je vois.
J'ai subi de graves conséquences professionnelles pour avoir dit la vérité. J'ai subi ce génocide non seulement en tant que Palestinien, mais aussi en tant que personne ayant osé parler alors que le monde détournait le regard.
Et maintenant, après tout ça, je publie un tweet qui perturbe le confort des juifs antisionistes – qui prétendent être solidaires jusqu’à ce que cela exige un véritable courage – et soudain, c’est moi le problème ?
Pendant que Gaza brûlait, ils écrivaient des tribunes libres et organisaient des tables rondes. Merci ! C'est très efficace. Dès que mon chagrin cesse d'être poétique, dès que je cesse de m'exprimer en des termes qu'ils approuvent, ils me taxent d'antisémite.
Non pas parce que je déteste les Juifs. Mais parce que j'ose les blâmer pour ce qu'ils prétendent faire en leur nom.
Allez-y. Traitez-moi d'antisémite. Je m'en fiche complètement.
Afif Aqrabawi sur X
