mercredi 2 octobre 2024

Le B'naï B'rith et le Grand Israël



"Pour ceux qui croient que c’est une guerre contre le Hamas et le Hezbollah pour la « sécurité d’Israël ». Non, le sionisme a toujours mené des guerres de conquête pour réaliser une « promesse » biblique : le Grand Israël, du Nil à l’Euphrate (Genèse 15:18)." Youssef Hindi.


Le B'naï B'rith
Défendre la validité de la revendication juive d'Eretz Israël
 (le Grand Israël du Nil à l’Euphrate)


(Le B'naï B'rith, qui est un ordre exclusivement juif, fondé par des francs-maçons juifs et voué à la préservation de l'identité juive, se fait passer pour une organisation humanitaire du même ordre que Médecins sans frontière ou la Croix-Rouge internationale.)

La Ligue Anti-Diffamation, bras armé du B'naï B'rith

L'Anti Defamation League of B'naï B'rith (Ligue Anti-Diffamation du B'naï B'rith), appelée communément aux Etats-Unis "A.D.L." (en omettant soigneusement son origine), a été fondée par le B'naï B'rith en octobre 1913, très largement à l'initiative de Sigmund Livingston, président du District V du B'naï B'rith. 

Tout naturellement, après la création d'Israël (où sa maison mère, le B'naï B'rith, était très présente), l'A.D.L. s'est employé à promouvoir et défendre aux Etats-Unis les intérêts de l'Etat hébreu, mais de manière beaucoup plus marquée à partir de 1967. "L'énergie de l'A.D.L. et d'autres organisations juives doit désormais être orientée pour défendre la validité de la revendication juive d'Eretz Israël (le Grand Israël), exposer les mensonges arabes, l'hypocrisie et les menaces de génocide et aider à renforcer la conviction de la plupart des Américains que leur pays et leurs idéaux sont intimement concernés par la préservation au Moyen Orient de la seule démocratie." [...]

(...) les divers présidents américains, les plus hautes personnalités de l'Etat et bien d'autres chefs d'Etat à l'étranger, ont constamment suivi et appuyé l'Ordre du B'naï B'rith dans ses diverses initiatives visant à donner au judaïsme mondial un rayonnement, une organisation, une puissance et une influence qu'il était loin de connaître lors de l'initiative prise par ses douze fondateurs dans un modeste café de New York en 1843. Les campagnes présidentielles passent désormais inévitablement par les assemblées du B'naï B'rith, où les candidats, démocrates comme républicains, viennent délivrer leurs messages de soutien à Israël (accusant toujours leurs adversaires de tiédeur pour la cause sioniste).

En 1953, le vice-président Richard Nixon fut le principal orateur politique du banquet de la Convention, et le président Dwight Eisenhower envoya un chaleureux message d'encouragement. Ce fut la première fois que les principaux responsables du B'naï B'rith, leur président Philip K1urznick en tête, appelèrent à voter pour un candidat. En novembre de la même année, le même président Eisenhower participa au banquet du quarantième anniversaire de la Ligue Anti-Diffamation, y consacrant toute une soirée.

En 1963, pour les cinquante ans de l'AD.L., l'invité d'honneur fut le président John Kennedy. Il reçut, comme Eisenhower, la plus haute décoration de l'A.D.L., l'American Democratie Legacy Award. Ce fut également le cas, quelques mois plus tard, du nouveau président, Lyndon Johnson.

Nombre de dirigeants du B'naï B'rith occupent des places éminentes dans l'administration américaine, en particulier dans les équipes présidentielles. Membre de la plupart des administrations depuis Roosevelt, le banquier Philip Klutznick, par exemple, Grand Président du B'naï B'rith et ancien président de son organisation de jeunesse, devint en 1979 ministre du Commerce de Jirnmy Carter. Sous Kennedy, il avait été représentant des Etats-Unis auprès des Nations Unies, avec rang d'ambassadeur.

On peut remarquer qu'un prix portant son nom fut remis en février 1981 à un ami de longue date du B'naï B'rith, le sénateur républicain Jacob K. Javits. Durant plusieurs années, l'assistante particulière de Javits, Anne D. Spiwak, supervisait les attributions de poste dans l'administration fédérale. En février 1981, elle devint directrice du personnel du B'naï B'rith International. De même, Samuel Rosenman fut en même temps président du B'naï B'rith de New York et le principal rédacteur des discours de Roosevelt, dont il était un conseiller intime.

Sur le plan religieux, et particulièrement sur celui des relations entre le judaïsme et le christianisme, les B'naï B'rith ont poursuivi méthodiquement un plan et des initiatives qui, non seulement, tendaient à effacer l'ancien antagonisme entre chrétiens et juifs, mais aussi à instituer des rapports et des notions entre eux, absolument nouveaux et révolutionnaires.

Le B'naï B'rith, avec le président Label Katz qui rencontra en audience privée le pape Jean XXIII en janvier 1960, a joué un rôle capital dans la préparation des résolutions du IIème Concile (Vatican II), qui visait à modifier officiellement l'attitude religieuse et liturgique catholique envers les juifs, et vieille de 2 000 ans.

Depuis la 30ème Convention internationale du B'naï B'rith, qui se déroula en grande pompe à Washington du 31 août au 5 septembre 1980, l'accent a été mis, encore plus que précédemment, sur l'ouverture internationale du B'naï B'rith, sans doute pour concurrencer des organismes en rapide développement comme le Congrès Juif Mondial, et sur une plus grande dynamique (interventions dans la vie politique, enquêtes sur les extrémistes, soutien aux associations annexes, etc.). Le thème des débats était tout un programme : "Une alliance avec demain". Il fut alors décidé de créer quatre nouveaux postes de vice-présidents adjoints, l'un d'eux étant nécessairement non américain. [...]

Les B'naï B'rith sont -ils des francs-maçons ? 

Franc-maçonnerie : « Association internationale, en partie secrète, de caractère mutualiste et philanthropique, dont les membres se reconnaissant à certains signes et emblèmes. » Telle est la définition donnée par le Petit Robert de la franc-maçonnerie. Elle correspond très exactement à ce qu'a été et à ce qu'est encore aujourd'hui le B'naï Brith. 

Emmanuel Ratier.

Emmanuel Ratier

4e de couverture :

"La première enquête au monde sur la plus ancienne (fondée en 1843) et la plus nombreuse (650 000 membres) organisation juive mondiale.

Ses dirigeants, ses personnalités (comme Sigmund Freud ou Albert Einstein), ses liens avec d’autres associations, ses réussites politiques et diplomatiques (par exemple, la reconnaissance par les Etats-Unis de l’Etat d’Israël), son influence au Vatican, etc.

L’influence de la Maçonnerie juive est examinée en France et dans le monde.

Organigramme complet des loges françaises, la vérité sur le « serment des B’naï B’rith » qui a exclu le Front national du jeu politique, ses soutiens politiques et financiers, la liste de ses invités, etc.

Index de plus de 2 000 noms. Ce livre, parfaitement documenté, n’a jamais fait l’objet d’aucun procès malgré ses révélations explosives."