jeudi 10 octobre 2024

Les Israéliens exterminent méthodiquement la population de Gaza


Des corps déchiquetés par les bombes israéliennes


10 octobre, massacre des Palestiniens à Deir Al-Balah 

Tsahal a obligé les Palestiniens à quitter le nord de Gaza pour aller au sud. Au sud, les malheureux déplacés ne trouvent pas de répit, ils sont impitoyablement massacrés partout où ils se trouvent.

 Images prises aujourd'hui à Deir Al-Balah :




Selon Scott Ritter, un ancien officier du renseignement du Corps des Marines des États-Unis, nous allons assister à la chute d'Israël.


"Le raid du Hamas, écrit Scott Ritter, a déclenché un certain nombre de réponses diverses, dont certaines étaient intentionnelles, comme celle visant à attirer les forces de défense israéliennes à Gaza, où elles se retrouveraient piégées dans une guerre éternelle qu'elles ne pourraient pas gagner, déclenchant la double doctrine israélienne régissant la réponse militaire à la prise d'otages, la « doctrine Hannibal » et la pratique israélienne de punition collective, la « doctrine Dahiya ».

Ces deux doctrines montrent l’armée israélienne aux yeux du monde comme l’antithèse de « l’armée la plus morale du monde » en exposant l’intention génocidaire ancrée dans l’ADN de l’armée israélienne, une propension à la violence contre des innocents qui définit la manière israélienne de faire la guerre et, par extension, la nation israélienne.

Avant le 7 octobre 2023, Israël était parvenu à dissimuler sa véritable nature au monde extérieur, en convainquant tout le monde, à l’exception d’une poignée d’activistes, que ses actions visant les « terroristes » étaient proportionnées et humaines.

Aujourd’hui, le monde connaît Israël comme l’État d’apartheid génocidaire qu’il est en réalité. [...]

Telle est la réalité actuelle d’Israël : en un an, il est passé du statut de « pays qui changeait le visage du Moyen-Orient » à celui de paria intenable dont le seul salut est le fait qu’il bénéficie du soutien continu des États-Unis pour le soutenir militairement, économiquement et diplomatiquement.

Et c'est là que réside le hic.

Ce qui rendait Israël attractif aux yeux des États-Unis – l’avantage stratégique d’une enclave juive pro-américaine dans un océan d’incertitudes arabes – n’est plus aussi solide qu’auparavant. La guerre froide est révolue depuis longtemps et les avantages géopolitiques tirés des relations américano-israéliennes ne sont plus évidents.

L’ère de l’unilatéralisme américain est en train de disparaître, remplacée rapidement par une multipolarité dont le centre de gravité se situe entre Moscou, Pékin et New Delhi. Alors que les États-Unis s’adaptent à cette nouvelle réalité, ils se trouvent engagés dans une lutte pour conquérir les cœurs et les esprits du « Sud global », c’est-à-dire le reste du monde en dehors de l’UE, de l’OTAN et d’une poignée de pays pro-occidentaux du Pacifique.

La clarté morale que les dirigeants américains cherchent à apporter sur la scène internationale est considérablement obscurcie par leur soutien inconditionnel et continu au génocide pratiqué par Israël.

Dans ses actions postérieures au 7 octobre 2023, Israël s’est auto-identifié comme un État génocidaire totalement incompatible avec toute notion de droit international ou avec les préceptes fondamentaux de l’humanité.

Même certains survivants de l’Holocauste reconnaissent que l’Israël moderne est devenu la manifestation vivante du mal même qui a servi de justification à sa création : l’idéologie brutalement raciste de l’Allemagne nazie.

Israël est l’anathème de tout ce que représente la civilisation moderne.

Le monde prend progressivement conscience de cette réalité.

Il en va de même pour les États-Unis.

Pour l’instant, le lobby juif monte une action d’arrière-garde, jetant tout son poids derrière les candidats politiques dans une tentative désespérée d’acheter le soutien continu de leurs bienfaiteurs américains.

Mais la réalité géopolitique veut que les États-Unis ne se suicident pas au nom d’un État israélien qui a perdu toute légitimité morale aux yeux de la majeure partie du monde.

Le soutien américain à Israël a des conséquences économiques, notamment en raison de l’attraction gravitationnelle accrue du forum BRICS, dont la liste croissante de membres et de ceux qui souhaitent y adhérer se lit comme un who’s who des nations fondamentalement opposées à l’État israélien.

La crise sociale et économique qui s’aggrave aujourd’hui aux États-Unis va créer une nouvelle réalité politique dans laquelle les dirigeants américains seront contraints par les réalités électorales de s’attaquer aux problèmes qui se manifestent sur le sol américain.

L’époque où le Congrès pouvait allouer des milliards de dollars sans poser de questions à des guerres d’outre-mer, y compris celles impliquant Israël, touche à sa fin."

2 extraits de l'article de Scott Ritter "La chute d'Israël". 

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