mardi 30 septembre 2025

La CIA et le Mossad ont-ils déjà décidé de réveiller leurs cellules djihadistes en Europe ?

 


par German Gorraiz Lopez


Concomitamment à la reconnaissance de l’État palestinien par plusieurs pays européens, l’État islamique et ses groupes ont proféré des menaces contre l’Europe. Dans ce contexte, nous avons assisté à la rencontre à New York entre le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le président syrien, Ahmed Al-Charaa, au cours de laquelle il aurait été convenu de réveiller les cellules djihadistes de la CIA et du Mossad en Europe afin de mener des attaques sur le sol européen.


Qui a ressuscité l’État islamique ?

Les médias occidentaux auraient contribué à ancrer dans l’imaginaire collectif l’image de l’État islamique comme «un ennemi extérieur menaçant les valeurs pacifiques et démocratiques du monde occidental», ainsi que «la nécessité d’accepter toute forme de politique répressive contre les libertés, dans le cadre de la croisade contre le terrorisme, qui pourrait conduire à la mise en place d’un État policier».

Les mondialistes de l’axe anglo-juif auraient conçu la résurrection de Daech, une organisation créée par la CIA, le Mossad et le MI6 pour renverser le gouvernement syrien d’Al-Assad, grâce à son influence dans l’orbite russe. Ainsi, des éléments de Daech, issus de l’arrière-cour russe, auraient été recrutés par la CIA avec l’objectif avoué de semer le chaos grâce à la doctrine dite de la «stratégie de la tension» qui consiste à créer un climat de peur et d’intimidation.

Le point d’orgue de l’opération Daech fut l’attentat sanglant contre la salle de concert Crocus à Moscou qui fit près de 140 morts et plus de 150 blessés. Initialement revendiqué par l’État islamique (EI). Poutine a ensuite reconnu que les auteurs de cet attentat sanglant étaient des «islamistes radicaux» du Tadjikistan, mais l’ombre de la paternité intellectuelle continuait de planer sur la CIA et les services de renseignement britanniques, et de nouvelles attaques menées sous la bannière de Daech n’étaient pas exclues.

Risque d’attentats en Europe ?

Parallèlement à la reconnaissance de l’État palestinien par plusieurs pays européens, l’État islamique et ses groupes ont proféré des menaces contre l’Europe. Ainsi, les dirigeants de l’EI ont ordonné à leurs combattants de «se diriger vers les côtes européennes» et de mener des attaques aveugles afin de semer le chaos dans la société européenne.

Ces avertissements relèveraient de la doctrine de la «menace terroriste endogène», promue par les gouvernements occidentaux et relayée par les médias, dans le but de «créer un climat de peur et d’intimidation, conduisant à la suppression des libertés civiles et favorisant l’instauration ultérieure d’un État policier».

Il s’agirait d’une dérive régressive des États démocratiques, conséquence de la suppression des droits individuels impliquée par la croisade de la «guerre mondiale contre le terrorisme» qui bénéficierait d’un soutien médiatique. Dans ce contexte, nous avons assisté à la réunion à New York entre le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le président syrien Ahmed Al-Charaa au cours de laquelle il aurait été décidé de réveiller les cellules djihadistes dormantes de la CIA et du Mossad en Europe pour provoquer des attaques sur le sol européen avec l’objectif sans équivoque de semer le chaos à travers la soi-disant «stratégie de la tension» dans le but de mettre en place un État policier en Europe.

source : Observateur Continental



Quand les frégates de l'Espagne et de l'Italie abandonneront la Global Sumud Flotilla




Je vous écris au large d'Alexandrie, dans les eaux internationales, où je me trouve à bord de l'Aurora, à trois jours de navigation des côtes de Gaza .

Hier matin, trois navires de la Global Sumud Flotilla ont été confrontés à de sévères avaries. La flotte s'est mobilisée pour réparer deux d'entre eux et, concernant le troisième, pour sauver l'équipage tandis que le bateau coulait. Ledit équipage a été redéployé dans plusieurs navires, dont l'Aurora. Nous avons donc accueilli Olfa, juriste franco-tunisienne, qui devient la douzième d'entre nous. Olfa, épuisée, assommée, mais soulagée, nous a raconté. Ce matin-là à quatre heures, voie d'eau dans les moteurs du Johnny M. Mettre les gilets de sauvetage, les yeux encore piquants, les gestes encore hésitants. Lancer "Mayday" sur la VHF. Attendre. Perdre les moteurs. Voir l'eau petit à petit s'étaler partout. Attendre. Perdre la VHF. Voir l'eau monter. Attendre. Être hissés à bord d'un autre bateau, puis conduits jusqu'à l'Alma, le successeur du Family en tant que navire amiral. De là, être dispatchés "là où on peut".

Les manœuvres de sauvetage et de redéploiement nous ont accaparés presque toute la journée du lundi. Il est donc vraisemblable que nous atteignions les eaux territoriales palestiniennes de Gaza mercredi soir seulement – au lieu d'aujourd'hui.

Reste que l'interception annoncée par Israël, et le kidnapping, et la détention illégale, peuvent intervenir n'importe quand, dès la seconde où nous aurons atteint les eaux territoriales de Gaza, et où nous serons alors abandonnés par les frégates de l'Espagne et de l'Italie.

 Un nouveau jour se lève. Amis, c'est la dernière ligne droite.

Thomas Guénolé, à bord de l'Aurora, en mer au nord d'Alexandrie, dans les eaux internationales.


What a big irony!



Trump, qui est un partenaire actif dans le génocide israélien à Gaza, va diriger un prétendu conseil de paix pour gouverner Gaza !

Tony Blair, qui a le sang de centaines de milliers d’Irakiens sur les mains, fait partie de ce prétendu conseil de paix.

Cette carte à elle seule prouve que le plan de Trump n’est rien de plus qu’une tentative de renforcer l’occupation israélienne.



Motasem A Dalloul.



Génocide : les dirigeants occidentaux sont veules et couards, mais avant tout activement complices



"Qu'ils crèvent tous ! Israël fait le travail de l'humanité !" Louis Sarkozy. 

Depuis Nicolas Sarkozy, les élites politiques françaises sont pro-Israël, donc complices du génocide des Palestiniens. 

Attention au couperet de l'Histoire...



*******

Génocide : les dirigeants occidentaux sont veules et couards, mais avant tout activement complices


par James Smith et Layth Hanbali


Aucune preuve convaincante et irréfutable du génocide ne convaincra les dirigeants occidentaux de cesser de soutenir Israël, car cela n’est pas dans leur intérêt. La seule façon de mettre fin au génocide, c’est de le rendre plus coûteux que rentable.

On nous répète sans cesse que les élites politiques occidentales, ainsi que ses appendices institutionnels, sont lâches, qu’ils ont tout simplement trop peur de s’exprimer et de s’opposer au génocide perpétré par le régime sioniste à Gaza, ou alors qu’ils se laissent trop influencer par la propagande sioniste et qu’ils sont trop redevables au lobby pro-régime.

Mais ces accusations ne résistent pas à un examen sérieux.

Biden, Harris et la quasi-totalité du Parti démocrate – y compris son «aile progressiste» – étaient tellement attachés à la colonie sioniste qu’ils ont préféré sacrifier les élections de 2024 plutôt que de s’opposer sérieusement à ses crimes atroces et autres violations des droits humains.

De même, une pléthore de responsables gouvernementaux européens – Keir Starmer, David Lammy, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Friedrich Merz et bien d’autres – sont tellement attachés à la colonie sioniste qu’ils sont prêts à risquer d’être inculpés pour complicité de crimes de guerre plutôt que de suspendre les accords commerciaux ou les ventes d’armes.

L’ensemble de la classe dirigeante occidentale a préféré que l’imposture des valeurs libérales, de l’État de droit et de la liberté d’expression soit exposée au grand jour, plutôt que de renoncer à son soutien indéfectible au régime sioniste.

Il ne s’agit pas de lâcheté politique. Cela représente plutôt un engagement idéologique inébranlable envers leurs intérêts économiques et politiques, représentés, en l’occurrence, par la colonie sioniste.

Il n’est pas surprenant que les élections se poursuivent dans les pays occidentaux sans qu’aucune alternative antisioniste cohérente n’apparaisse – les élites politiques, économiques et culturelles sont presque unanimement unies dans leur soutien au régime sioniste et à sa campagne centenaire d’expansion coloniale.

Il y a eu plusieurs élections depuis le début du génocide, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en France et ailleurs, mais aucune n’a offert aux électeurs un véritable choix.

Dans de nombreux pays, la majorité de la population était opposée à la colonie sioniste, soutenait la lutte palestinienne, et s’élevait contre le génocide, mais elle n’a pas pu voter pour une représentation politique antisioniste et pro-palestinienne.

En bref, le vote ne permet pas aux populations de mettre fin à la violence coloniale. Et ce n’est nullement parce que les gens ne comprennent pas la situation ou manquent d’empathie.

En fait davantage de témoignages, de conférences et de reportages ne changeront rien à l’affaire.

La lâcheté n’est pas la raison de ce soutien acharné. La vérité, c’est que la colonie sioniste est une extension de l’expansion et de l’exploitation occidentales.

La colonie sioniste soutient le complexe militaro-industriel en achetant des armes à l’Occident et en les utilisant sur les Palestiniens comme cobayes, tandis que sa répression tous azimut des aspirations politiques dans toute la région permet à l’Occident de renforcer son emprise sur les économies régionales et, par extension, sur leur gaz, leur pétrole, leur eau et leur main-d’œuvre.

Les intérêts économiques ont motivé le soutien de l’Occident au projet sioniste depuis ses débuts.

L’une des principales raisons pour lesquelles les colonisateurs britanniques sont revenus sur leur promesse d’indépendance aux Arabes de la région et ont publié à la place la déclaration Balfour – qui a ouvert la voie à la colonisation sioniste de la Palestine – était la crainte de perdre le contrôle du canal de Suez.

De même, le soutien indéfectible des États-Unis à la colonie sioniste s’est consolidé dans les années 1960 afin de promouvoir les ambitions économiques et politiques américaines dans la région pendant la guerre froide.

Le président John F. Kennedy a mis fin à l’embargo américain sur les armes avec le régime sioniste en 1961, a lié les intérêts sécuritaires des deux colonies et a établi leur «relation spéciale».

Si le soutien américain au régime sioniste a connu une brève période d’incertitude (par exemple, en 1975, le refus du régime sioniste de se plier aux termes d’une initiative américaine visant à apaiser les tensions avec l’Égypte, a conduit les États-Unis à annoncer la suspension des livraisons militaires jusqu’à la capitulation d’Israël), la promotion par Israël des intérêts américains dans la région est devenue une pierre angulaire de son identité nationale.

En 1986, le sénateur américain Joe Biden a déclaré ouvertement : «S’il n’y avait pas d’Israël, il faudrait l’inventer». Quarante-sept ans plus tard, en tant que président des États-Unis, il a répété exactement les mêmes mots au président du régime sioniste, Isaac Herzog, qui a répondu : «C’est incroyable».

Il est clair qu’aucune atrocité, aucune preuve irréfutable, aucune condamnation juridique ou morale ne peut convaincre les dirigeants occidentaux de changer de cap.

Plus d’images et de vidéos d’enfants assassinés (comme si 20 000 ne suffisaient pas), plus de déclarations publiques de politiciens sionistes affirmant leur intention d’exterminer les Palestiniens (comme si leurs déclarations du 8 octobre 2023 et les actions correspondantes ne suffisaient pas), plus de preuves indéniables que le soutien militaire, économique et diplomatique occidental alimente le génocide (comme si les politiciens occidentaux n’en étaient pas déjà bien conscients), ne provoqueront pas de changement.

Ni le génocide, ni la famine, ni le nettoyage ethnique, ni l’occupation, ni l’apartheid imposé au peuple palestinien ne sont un prix trop élevé à payer pour l’élite occidentale ; les avantages politiques et économiques qu’elle tire de la colonie sioniste l’emportent largement sur la valeur qu’elle accorde à la vie des Palestiniens.

Augmenter le coût du soutien au génocide

Ceux qui luttent pour la justice et la libération des Palestiniens doivent tenir compte de cette réalité, car se contenter de convaincre le public que les Palestiniens méritent justice et libération ne suffira jamais.

Pour être efficaces, les campagnes en faveur des Palestiniens doivent avoir pour objectif de rendre le soutien au régime sioniste plus coûteux que profitable. C’est la raison pour laquelle Palestine Action a subi une des repressions les plus violentes de toutes celles jamais infligées au mouvement de solidarité avec la Palestine en Occident.

Si Palestine Action est désormais interdite en tant qu’organisation terroriste dans une décision sans précédent du gouvernement britannique, qui menace ses membres de peines de prison extrêmes, c’est parce qu’ils avaient réussi à mobiliser un nombre important de volontaires pour détruire du matériel militaire et ainsi menacer les profits qui assurent le soutien occidental à la colonie sioniste.

Ailleurs, tous ceux qui ont tenté d’ébranler les institutions élitistes – universités, hôpitaux, agences de presse et entreprises technologiques – ont également été réprimés.

Microsoft a récemment licencié quatre employés pour avoir protesté contre l’utilisation directe de sa technologie contre des Palestiniens, en plus d’autres employés licenciés plus tôt dans l’année, et travaillerait avec le FBI pour traquer d’autres manifestants.

Les universités, en particulier aux États-Unis, refusent de délivrer des diplômes aux manifestants et appellent la police pour qu’elle passe à tabac et arrête leurs propres étudiants.

Des travailleurs de la santé ont été licenciés, suspendus et font l’objet d’enquêtes pour avoir exprimé leur solidarité avec les Palestiniens et avoir dénoncé la complicité institutionnelle dans les crimes du régime sioniste.

Les médias ont pris pour cible ceux qui ont révélé leur inféodation au lobby sioniste et ont supprimé les reportages qui dévoilaient la manière dont les intérêts politiques et économiques occidentaux soutiennent directement le sionisme.

Cette répression de grande envergure est directement liée à l’impact perturbateur de ces efforts sur les structures de production économique et culturelle qui sont les fondements du soutien indéfectible de l’Occident à la colonie sioniste.

Au sein des systèmes de pouvoir mondiaux, les mêmes règles s’appliquent : la critique du régime sioniste est autorisée tant qu’elle ne représente pas une menace concrète pour les structures de production économique et culturelle qui le protègent.

À titre d’illustration, la rapporteuse spéciale des Nations unies, Francesca Albanese, a ouvertement condamné les crimes du régime sioniste depuis sa nomination à ce poste en mai 2022, mais l’administration américaine a décidé de lui imposer des sanctions après qu’elle a publié un rapport citant certaines des plus grandes entreprises qui soutiennent la colonie sioniste et amplifié les appels à un boycott mondial.

Ceux qui recherchent la justice et la libération en Palestine ne doivent plus se contenter de diffuser des témoignages, des conférences et des rapports, dans l’idée que le manque de réaction au génocide s’origine dans un manque de compréhension ou d’information. Ils doivent se concentrer sur la perturbation concrète des structures de production économique et culturelle sionistes.

Nous devons, au minimum, boycotter individuellement et collectivement les entreprises, les agences de presse et les autres institutions qui tirent profit de la colonie sioniste et de sa logique génocidaire d’élimination du peuple palestinien, et qui contribuent ainsi à la perpétuer.

En plus du boycott, il existe une multitude de stratégies d’escalade et diverses formes d’action directe. Il faut juste que nous soyons suffisamment nombreux à être prêts à payer le prix de la lutte pour notre libération collective.

source : Mondoweiss via Chronique de Palestine

Dominique Muselet



lundi 29 septembre 2025

Le monde boycotte le discours à l’ONU de Netanyahou qui donne des ordres aux dirigeants occidentaux. "Ils ont craché dans le visage d’Israël"




C’est dans une salle presque vide que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a prononcé son discours ce vendredi sur la tribune des Nations unies.

La plupart des délégations des 189 pays du monde membres de cette organisation se sont retirés dès qu’il a entrepris de monter à la tribune.




En se retirant, la délégation iranienne a laissé sur son siège le portrait des enfants martyrs qui ont été tués pendant les 12 jours d’offensive israélienne contre ce pays le mois de juin dernier.

Des partisans pro-israéliens qui semblent être venus en groupe à la tribune du public ont tenté de dissimuler cet affront en le couvrant d’applaudissements mais ils n’ont pu ni occulter les images de retrait des délégations en masse ni leurs huées. Des familles de captifs israéliens se sont rassemblés à l’extérieur du bâtiment de l’ONU.
Retrait de la délégation colombienne

En même temps, sur la place Times Sqare, non loin du siège de l’ONU à New York, des milliers de partisans pro palestiniens manifestaient contre la présence de Netanyahou, l’accusant de perpétrer un génocide à Gaza et réclamant la fin de la guerre.

Netanyahou isole Israël. Le monde change.

Selon le Hamas, le départ en masse de délégations, constitue un signe de «l’isolement d’Israël» en raison de la guerre à Gaza.

«Le boycott du discours de Netanyahou illustre, l’isolement d’Israël et les conséquences de sa guerre d’extermination» dans la bande de Gaza, a indiqué un porte-parole du Hamas, Taher al-Nounou, dans un communiqué.

Interrogé par la chaine libanaise d’information libanase al-Mayadeen, le secrétaire général du Mouvement de l’initiative nationale palestinienne Moustafa al-Barghouti a assuré que «le discours de Netanyahou est rempli de mensonges qui placent la bourreau en victime».

«Le monde change et Israël est de plus en plus isolée», a-t-il indiqué.

Selon Barghouti, «Netanyahou a entrainé Israël vers son plus grand isolement dans son histoire». Et de conclure : «il sombre dans la folie, il ressemble dans son comportement au dirigeant nazi».

Un discours lourd de tromperies

«Lorsque les diplomates étrangers quittent la salle l’un après l’autre au début du discours de Netanyahou ça veut dire qu’ils lui crachent non seulement au visage mais dans le visage d’Israël», a réagi la chaine israélienne 13.

Selon le chef de l’opposition israélienne Yaïr Lapid, l’expérience de Netanyahou aux Nations unies montre devant le monde un «Premier ministre israélien épuisé et plaintif, dans un discours lourd de tromperie». Lapid a noté que Netanyahou n’a pas présenté «son plan pour le retour des soldats kidnappés, ni proposé de solution pour mettre fin à la guerre, ni expliqué pourquoi le Hamas n’a pas encore été vaincu après deux ans».

Il a souligné que le discours de Netanyahou «n’a fait qu’aggraver la situation d’Israël aujourd’hui».

Le journaliste Ben Caspit a quant à lui réagi sur X : «Un discours historique devant des sièges historiques».

Assurant avoir suivi «tous les discours prononcés par Netanyahou lors de forums internationaux depuis deux décennies», le correspondant de Channel 12 a déclaré : «Je ne me souviens pas d’un discours pire ou plus raté que celui-ci, même en termes de bégaiement et de manque de fluidité».

Les répétitions récurrentes de Netanyahou

En effet, Netanyahou n’a fait dans son allocution que réitérer ses mêmes menaces, se vantant avec arrogance de ses batailles inachevées, notamment dans la bande de Gaza où il mène depuis deux ans une guerre génocidaire qu’il dit qu’elle est destinée à détruire le Hamas et à ramener les captifs israéliens.

«Pendant l’année passée, nous avons frappé les Houthis, y compris hier (jeudi), nous avons écrasé l’essentiel de la machine terroriste du Hamas, nous avons estropié le Hezbollah, en éliminant la plupart de ses dirigeants et une grande partie de son arsenal», a-t-il déclaré.

Désormais Israël «veut finir le travail» contre le Hamas «aussi vite que possible». Selon lui, la victoire contre le Hamas rendrait la paix possible avec les États du monde islamique et arabe.

Israël évite les civils et nourrit les Gazaouis

Il a rejeté les accusations de «génocide» à Gaza, assurant nourrir la population du territoire palestinien et accusant de nombreux pays d’avoir «cédé» au Hamas.

«Prenez les accusations fausses de génocide, Israël est accusé de cibler des civils, mais rien n’est moins vrai», a-t-il assuré, soulignant qu’Israël prenait des mesures pour éviter les victimes civiles, et assurant ne pas affamer la population.

«Le Hamas utilise les civils comme boucliers humains et comme accessoire pour leur guerre de propagande dégoûtante contre Israël, propagande que les médias européens avalent tout cru», a-t-il ajouté, dénonçant également le fait que de nombreux pays ont «cédé» au Hamas en reconnaissant l’État de Palestine.

Carl Scaw, directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial de l’ONU, a averti dans une interview avec la chaine qatarie al-Jazeera que la famine a été confirmée dans la bande de Gaza, et que les enfants palestiniens meurent de faim dans des conditions de vie désastreuses, en particulier à l’approche de l’hiver.

État palestinien, Israël ne vous permettra pas

Netanyahou a poursuivi en indiquant que la création d’un État palestinien serait un «suicide national» pour Israël. C’est avec un ton hautain magistral qu’il s’est adressé aux dirigeants occidentaux.

«Voici un autre message pour les dirigeants occidentaux : Israël ne vous permettra pas de nous imposer un État terroriste. Nous ne commettrons pas un suicide national parce que vous n’avez pas le courage de faire face à des médias hostiles et les foules antisémites qui réclament le sang d’Israël», a-t-il déclaré.

«Le refus de l’État juif ne se limite pas au Hamas mais aussi à la présumée Autorité palestinienne. Les dirigeants en Occident m’ont dit que l’AP va réparer les choses mais cette autorité est corrompue», a-t-il dit aussi.

Sachant que Netanyahou est poursuivi en justice en Israël pour diverses affaires de corruption.

Et de sermonner ces dirigeants : «Votre décision honteuse encouragera le terrorisme contre les Juifs et les innocents partout dans le monde».

Il a rappelé qu’un récent vote à la Knesset avait vu plus de 90% des députés israéliens s’opposer à la création d’un État palestinien, signe, selon lui, d’un consensus national sur ce sujet.

Selon un sondage israélien, 63% des Israéliens sont préoccupés par la reconnaissance de l’État palestinien.

Le Liban doit entamer des négociations directes

Sur le Liban, le Premier ministre israélien, a salué les efforts du gouvernement vers le désarmement du Hezbollah, demandant toutefois «plus que des mots». Il a demandé à Beyrouth de mener au plus vite des négociations directes avec Israël.

La victoire contre le Hezbollah permettra la paix avec le Liban et la Syrie. La paix est possible si le gouvernement continue pour désarmer le Hezbollah, a-t-il aussi dit.

Ordres à ses alliés : Il faut éliminer l’uranium enrichi

Évoquant le rétablissement des sanctions de l’ONU contre Téhéran, attendu samedi, grâce aux efforts de la France, la Grande Bretagne et de l’Allemagne, il a appelé à la «vigilance» contre la menace du programme nucléaire iranien.

Grâce aux frappes israéliennes et américaines de juin contre des sites nucléaires iraniens, «nous avons levé une menace existentielle» contre Israël «et une menace mortelle contre le monde civilisé, nous avons chassé un nuage noir qui aurait pu tuer des millions et des millions de personnes», a-t-il argué, reprenant un discours de propagande israélienne qui représente la menace contre Israël comme une menace contre le monde.

«Mais nous ne devons pas permettre à l’Iran de conserver ses capacités nucléaires militaires», les stocks d’uranium enrichi «doivent être éliminés et demain (samedi), les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU contre l’Iran doivent être rétablies», a-t-il ordonné, encore une fois.

Selon Téhéran, près de 400 kg d’uranium enrichi à 60% ont échappé aux frappes américaines qui ont bombardé les derniers jours de la guerre les réacteurs Fordo, Natanz et Ispahan. Depuis les dirigeants occidentaux cherchent à connaitre leur sort.

Force est de constater que chaque fois que le Premier ministre israélien s’adresse aux dirigeants occidentaux, ses alliés, il adopte un ton imposant en leur donnant des ordres.

Des haut-parleurs comme pour Hitler

Parmi les choses dont Netanyahou s’est vanté c’est d’avoir fait installer de haut-parleurs dans la bande de Gaza pour que les captifs entendent son discours. Plusieurs régions dans l’enclave n’ont pas entendu sa voix via ces haut-parleurs, ont constaté les médias israéliens. S’adressant aux captifs, il a promis une énième fois de les ramener à la maison.

Selon le site d’information palestinien Quds News, le Premier ministre israélien a presque littéralement emprunté les méthodes nazies dans sa guerre contre les Palestiniens de la bande de Gaza, en faisant installer des haut-parleurs afin de diffuser son discours aux Nations unies.

Cette initiative était similaire à ce que l’on appelait dans l’Allemagne nazie les «chariots de la propagande sonore», ou «Laucheprecherwagen». Il s’agissait alors de camions équipés d’énormes haut-parleurs utilisés par le ministre de la Propagande nazi, Joseph Goebbels, pour diffuser les discours et les chants de Hitler et imposer l’écoute obligatoire dans les villages et les petites villes.

Cette idée est née après qu’Hitler n’a pas réussi à impressionner à la radio en raison de sa voix faible et de son bégaiement. Goebbels a conçu un vaste réseau de haut-parleurs pour transmettre ses discours avec clarté et puissance à des dizaines de milliers d’auditeurs.

source : Al-Manar



Israël exclu du salon du tourisme de Rimini


Italian Exhibition Group (IEG) estime que promouvoir un territoire associé à la guerre et aux destructions comme destination touristique serait « inapproprié sur les plans éthique et professionnel ».

i24 :

La présence d’Israël au salon international du tourisme TTG Travel Experience de Rimini, prévu du 8 au 10 octobre 2025, a été annulée à la suite d’une décision des organisateurs, sous la pression des autorités locales.

Le maire de Rimini, Jamil Sadegholvaad, membre du Parti démocrate (PD), a jugé "inappropriée" la participation israélienne. Dans un courrier cosigné avec la présidente de la région Émilie-Romagne, Michela De Pascale, il a appelé Maurizio Ermeti, président du groupe Italian Exhibition, gestionnaire du parc des expositions, à "reconsidérer" la présence d’un stand israélien. "Nous ne croyons pas qu’il soit aujourd’hui éthiquement et moralement acceptable de promouvoir comme destinations de vacances des lieux de guerre, de terreur et de mort", a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.


WMC :

De son côté, la société organisatrice, Italian Exhibition Group (IEG), a confirmé que la participation de l’Office israélien du tourisme ne répondait plus aux conditions exigées. L’entreprise estime que promouvoir un territoire associé à la guerre et aux destructions comme destination touristique serait « inapproprié sur les plans éthique et professionnel ».

Dans un communiqué, IEG souligne que sa décision s’appuie à la fois sur les orientations des autorités italiennes et sur la couverture médiatique internationale dénonçant la situation à Gaza. L’organisateur précise également qu’il gère le parc des expositions de Rimini Fiera à la suite de sa fusion avec les salons de Rimini et Vicenza.

Appuis institutionnels locaux

La municipalité de Rimini et la région d’Émilie-Romagne, qui accueillent l’événement, se sont alignées sur cette exclusion. L’Office israélien du tourisme a été notifié officiellement de l’annulation.

Un rendez-vous majeur du secteur

Le TTG Travel Experience est considéré comme l’un des plus grands rendez-vous mondiaux du secteur touristique. Il rassemble chaque année des professionnels et opérateurs venus de près de 70 pays.
Un climat de mobilisations en Italie

Cette exclusion intervient dans un contexte de mobilisations croissantes en Italie. De nombreuses manifestations appellent à mettre fin à toute coopération avec Israël et à imposer des sanctions, en solidarité avec le peuple palestinien.


Dr Rahmeh Aladwan : "Je soutiens le droit palestinien à la résistance, y compris à la lutte armée – un droit consacré par le droit international"

 

Dr Rahmeh Aladwan, une médecin britanno-palestinienne du NHS. Elle a été innocentée le 25 septembre 2025 par le tribunal médical britannique (MPTS), qui n'a pas imposé de restrictions sur sa pratique malgré des plaintes liées à ses posts pro-palestiniens et critiques envers Israël. Elle conserve son droit d'exercer.




Rahmeh Aladwan :

« La plainte (445 pages) déposée par le lobby juif « israélien » britannique malveillant et dérangé auprès de mon organisme de réglementation médicale ciblait cinq sujets principaux. Ma réponse a été la suivante :

1. Sur le « terrorisme »

Je soutiens le droit palestinien à la résistance, y compris à la lutte armée – un droit consacré par le droit international. J'ai le droit légal de refuser de condamner ce droit ou tout groupe proscrit. Le Hamas doit être déproscrit.

2. Sur la suprématie juive

Il est synonyme de sionisme. L'identifier comme tel revient à désigner le système oppressif, ses auteurs directs et ses bénéficiaires : les juifs.

3. Sur « l'antisémitisme »

Ce terme est impropre. Il s'agit d'une usurpation d'identité. La plupart des Juifs ne sont pas Sémites. Les Palestiniens sont Sémites. Un terme plus précis serait « haine antijuive » (une haine irrationnelle des Juifs parce qu'ils sont juifs), ce qui est également hors de propos ici, car le problème central est l'Holocauste perpétré contre les Palestiniens.

4. Sur l'extrémisme et le terrorisme juifs

Il est légitime d'identifier et de condamner l'extrémisme et le terrorisme juifs. La communauté juive mondiale continue de soutenir largement la suprématie juive (sionisme), le terrorisme et l'extrémisme, même après près de deux ans d'Holocauste, perpétré en grande partie par les Juifs « israéliens » et l'« État juif ».

5. Appel à la disparition d'« Israël »

Il s'agit d'un discours juridiquement et politiquement protégé. Aucun « État » n'a de « droit à l'existence » inhérent, surtout s'il est génocidaire. Les Juifs n'ont aucun droit à avoir leur propre « État » du seul fait de leur foi.

Nous devons agir sans crainte. Nous devons identifier les causes profondes et les criminels. Les Palestiniens résistent courageusement au péril de leur vie. Le moins que nous puissions faire est de résister par la parole, de défendre les principes de libération (thawabet) et de dire toute la vérité.

Le lobby juif et les suprémacistes juifs devraient avoir honte. Alors que des Palestiniens sont kidnappés, torturés, assassinés, affamés, violés et brûlés vifs par des juifs « israéliens », ils continuent de se faire passer pour des victimes et de déplorer nos paroles et notre activisme, pourtant ancrés dans la justice, la moralité et l'humanité.

Il ne s'agit pas ici de sentiments ou de larmes juives. Il s'agit d'un génocide causé par la suprématie juive, l'extrémisme et le terrorisme pur et dur. Palestine libre. »

Source



« Cet endroit nous appartient » : Israël poursuit son offensive expansionniste en Cisjordanie


Dans l’ombre du génocide à Gaza, la Cisjordanie connaît depuis deux ans une accélération des saisies illégales de terres par Israël, et de brutaux assauts de l’armée secondée par les colons israéliens.

« Il n’y aura pas d’État palestinien, cet endroit nous appartient », a affirmé Benjamin Netanyahu hier, avant de ratifier officiellement un plan d’expansion des colonies dans la Cisjordanie occupée qui couperait le territoire en deux.

Ce plan de développement, régulièrement avancé puis suspendu depuis plusieurs années, prévoit la construction de 3 400 nouveaux logements pour les colons israéliens dans la zone E1, couperait une grande partie de la Cisjordanie de Jérusalem-Est occupée, tout en reliant des milliers de colonies israéliennes dans la région.

Toutes les colonies israéliennes en Cisjordanie, occupée depuis 1967, sont considérées comme illégales au regard du droit international, qu’elles aient ou non obtenu un permis de construire israélien.

La communauté internationale, dont l’ONU, considère les colonies israéliennes comme illégales au regard du droit international. En juillet 2024, la Cour internationale de Justice (CIJ) a déclaré l’occupation israélienne des territoires palestiniens illégale, et déclaré qu’Israël avait « l’obligation de cesser immédiatement toute nouvelle activité de colonisation et d’évacuer tous les colons des territoires palestiniens occupés ».

En réponse, l’Assemblée générale des Nations unies avait exigé en septembre 2024 qu’Israël mette fin à sa présence en Cisjordanie en retirant son armée, en cessant immédiatement la construction de nouvelles colonies et en évacuant les colons des territoires occupés. Plus de 100 nations ont voté en faveur de la résolution. Quatorze ont voté contre.

Nettoyage ethnique en Cisjordanie

Depuis deux ans, en parallèle du génocide qu’il mène à Gaza, Israël poursuit et accélère son entreprise expansionniste en Cisjordanie par le nettoyage ethnique. Au moins 973 Palestinien-nes ont depuis été tué-es par les forces israéliennes ou des colons. Des milliers d’autres ont été blessé-es, arrêté-es, ou vu leurs maisons démolies. Plus de 40 000 Palestinien-nes ont été déplacé-es de force par les opérations de l’armée israélienne.

Outre les actions militaires israéliennes contre les Palestinien-nes, les violences commises par les colons israéliens ont augmenté pendant la guerre contre Gaza. Au moins 1 860 actes de violence commis par des colons ont été enregistrés entre le 7 octobre 2023 et le 31 décembre 2024, selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).

Cette nouvelle saisie illégale des territoires palestiniens, annoncée hier par Netanyahu, intervient dans un contexte d’accélération des violences cette semaine encore, alors qu’Israël impose aux Palestinien-nes de Cisjordanie une punition collective pour l’attentat survenu lundi à Jerusalem. Les forces israéliennes ont aussitôt réagi en envahissant des villes et en démolissant les maisons des suspects palestiniens en Cisjordanie.

Le ministère palestinien de la Santé a affirmé lundi 8 septembre que l’armée israélienne avait tué deux adolescents dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Les deux victimes s’appelaient Islam Abdel Aziz Nouh Majarmeh et Muhammad Sari Omar Masqala, tous deux âgés de 14 ans. Selon l’agence de presse palestinienne WAFA, les deux garçons ont été tués lorsque des soldats israéliens « ont ouvert le feu sur un groupe de civils qui tentaient d’inspecter leurs maisons dans le camp et de récupérer certaines de leurs affaires ». Un adolescent de 17 ans a également été blessé et transporté d’urgence à l’hôpital.

La nuit du 8 septembre 2025, des groupes de colons armés ont appelé à « venger le sang juif qui a été versé ». Partout en Cisjordanie, et plus particulièrement en son centre, c’est-à-dire dans les villages situés entre les centres urbains de Ramallah, Naplouse et Bethléem.

Hier, l’armée israélienne a affirmé qu’un explosif avait blessé deux de ses soldats, avant de mener en représailles un violent raid à Tulkarem. Les soldat-es israéliens ont pénétré ont fait irruption dans des magasins et des cafés, arrêtant les clients ainsi que les habitants dans leurs véhicules, les forçant à marcher en file indienne vers un poste de contrôle militaire israélien, a rapporté un correspondant de la WAFA.

Les forces israéliennes « tentent de rappeler à tout le monde que si un incident se produit dans un endroit de la Cisjordanie occupée qui ne leur plaît pas, qu’elles considèrent comme une menace pour leurs forces… alors elles vont sévir, non seulement contre les auteurs, non seulement contre les villages, mais contre tout le monde dans les environs », commente la journaliste d’Al Jazeera Nida Ibrahim.

NOTE : Cet article a été publié juste avant la levée du couvre-feu de Tulkarem, à propos duquel nous avons par la suite traduit cet article

Source : Agence Média Palestine


https://www.france-irak-actualite.com/2025/09/cet-endroit-nous-appartient-israel-poursuit-son-offensive-expansionniste-en-cisjordanie.html



dimanche 28 septembre 2025

Des îles Chagos à Gaza, mêmes méthodes coloniales

 

Quel lien entre un archipel situé au cœur de l’océan Indien et l’expulsion des Palestiniens de Gaza ? Spoiler : les mêmes recettes coloniales.

AJ+ décortique comment, dans les années 60, les Britanniques ont vidé les îles Chagos – sur ordre américain – réduisant la population à l’exil pour raisons stratégiques.





Des enfants « affamés, brûlés vifs, ensevelis sous les décombres, amputés sans anesthésie » : l’Onu n’a plus les mots pour dénoncer l'« horreur » à Gaza


Lors de réunions tenues en marge de l’assemblée générale des Nations Unies, les responsables de l’Unrwa et de l’Ocha ont de nouveau dénoncé la situation dantesque imposée par l’entreprise génocidaire menée par Israël dans l’enclave palestinienne.



« Les enfants de Gaza sont pris au piège dans un cimetière », alerte Tom Fletcher, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence de l’agence.

L’histoire rendra-t-elle de notre génération responsable, voir complice, du génocide encours actuellement à Gaza ? « Avec les avertissements lancés par la Cour internationale de justice l’année dernière et la publication du rapport de la Commission d’enquête (internationale indépendante de l’ONU sur le territoire palestinien occupé) la semaine dernière, cette question doit maintenant nous être posée », a solennellement déclaré, le jeudi (25 septembre), le chef de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.

Lors d’une réunion ministérielle organisée par le Brésil, l’Espagne en la Jordanie en marge de l’Assemblée générale, le responsable de l’Unrwa a pointé du doigt « une famine résultant du remplacement de l’opération humanitaire par des mercenaires qui utilisent la faim comme une arme », « une occupation militaire imminente de (la bande de) Gaza », « des colons enhardis et une annexion qui progresse en Cisjordanie occupée »… Des conséquences de l’« inaction » de la communauté internationale et de l’« impunité » dont jouit le gouvernement d’extrême droite d’Israël dirigé par Benyamin Netanyahou.

Le haut fonctionnaire international a ensuite appelé son auditoire à apporter un soutien politique et financier urgent à l’agence qu’il dirige, véritable colonne vertébrale de l’aide humanitaire internationale à Gaza dans le viseur de Tel-Aviv depuis des années. Et subissant « une pression extrême et croissante », selon Philippe Lazzarini, devant notamment faire face à des attaques, à des blocages d’approvisionnement, mais aussi à la destruction de la plupart de ses installations sur place et pire encore : la mort de plus de 370 de ses collaborateurs depuis le début de l’entreprise génocidaire dirigée par le gouvernement de Benyamin Netanyahou.

Une moyenne de cinquante personnes tuées à Gaza chaque jour

Avec un déficit de plus de 200 millions de dollars suite au retrait de deux des principaux pays donateurs, les activités de l’agence onusienne pourraient se voir paralysées avant la fin de l’année. On imagine quelles seraient les conséquences pour les 2,6 millions de Palestiniens, soumis aux pires conditions de vie, que tente d’assister l’Unrwa.

(Le 25 septembre), le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’Onu (l’Ocha) rendait public la mise à jour n° 326 de son rapport hebdomadaire sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza.

« L’intensification des frappes sur la ville de Gaza, notamment sur des tentes, des bâtiments résidentiels et des infrastructures, continue de provoquer de nombreuses victimes », rapporte le document. Alors que l’armée israélienne revendiquait le jeudi (25 septembre) « environ 2 000 frappes contre des cibles terroristes » depuis le début de l’offensive d’envergure lancée le 16 septembre sur la principale agglomération de la bande afin d’y éliminer « le dernier grand bastion du Hamas », les différentes agences de l’Onu estiment à une moyenne de cinquante Gazaouis tués par jour durant cette dernière semaine, dont une majorité de civils et de nombreux enfants.

Des enfants gazaouis « pris au piège dans un cimetière »

La veille de la publication du dernier rapport de l’Ocha, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence de l’agence, Tom Fletcher, lançait un avertissement au sujet de l’impact catastrophique de la guerre sur les enfants, décrivant une jeunesse gazaouie, vivant sous les bombes, fouillant les décombres à la recherche de nourriture, ou encore subissant des amputations sans anesthésie.

« Les enfants de Gaza sont pris au piège dans un cimetière ; ils ont été bombardés, mutilés, affamés, brûlés vifs, ensevelis sous les décombres de leurs maisons, séparés de leurs parents », a-t-il déclaré lors d’un événement organisé le mercredi (24 septembre) notamment par la Belgique, la Jordanie et l’Union européenne en marge de l’Assemblée générale, à New York.

« Privés de toute humanité que les règles de la guerre étaient censées préserver, tués pendant leur sommeil, pendant qu’ils jouaient, qu’ils faisaient la queue pour obtenir de la nourriture et de l’eau, qu’ils cherchaient des soins médicaux », a dénoncé le haut fonctionnaire international.


« Accepter de nouveau que rien ne sera fait » pour arrêter l’horreur

Dans une allocution émouvante et applaudie par les participants à la conférence, Tom Fletcher souligné entre les lignes l’impuissance des Nations unies et des ONG à mettre un terme aux massacres en cours dans la bande de Gaza, perpétrés par Israël avec le soutien inconditionnel des États-Unis.

« Nous nous réunissons donc, une fois de plus, pour partager nos témoignages et notre honte, pour essayer de trouver les mots qui traduisent l’horreur, et pour échouer à nouveau à faire appliquer la justice. Pour répéter qu’il faut faire quelque chose et, je le crains, pour accepter de nouveau que rien ne sera fait ».

« Meurtre de membres du groupe, atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe, soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle, et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ».

Le 16 septembre dernier, la Commission d’enquête internationale indépendante de l’ONU sur le territoire palestinien occupé a conclu qu’Israël commettait à Gaza quatre des cinq catégories de faits qui définissent le crime de génocide défini par la Convention de 1948 pour la prévention du génocide. Depuis le début de la guerre menée à Gaza en riposte aux attaques du Hamas du 7 octobre 2023, plus de 65 400 personnes ont été tuées dans l’enclave palestinienne et 167 160 ont été blessées.

Source


Palestine : des états du Golfe réagissent (timidement)


L'Arabie saoudite et le Koweït ont officiellement interdit aux détenteurs de passeports israéliens d'entrer dans leur pays, avec des avertissements d'arrestation immédiate pour ceux qui tenteraient d'entrer.

Cette décision reflète la montée des tensions au Moyen-Orient et marque un changement significatif dans les politiques frontalières.

Conséquences : les citoyens israéliens qui tentent d’entrer dans ces pays risquent d’être arrêtés, ce qui témoigne d’une position ferme contre Israël .

Impact régional : Cette décision pourrait approfondir les divisions et réduire la coopération sur des questions telles que la sécurité énergétique, la lutte contre le terrorisme et le commerce maritime.

Certains pays ont mis en place des restrictions ou des interdictions pour les détenteurs de passeports israéliens, notamment :

Algérie : Entrée interdite aux citoyens israéliens.

Bangladesh : des restrictions s’appliquent.

Iran : Entrée interdite aux détenteurs de passeports israéliens.

Irak : interdiction en vigueur.

Liban : Entrée interdite.

Malaisie : des restrictions sont en place.

Oman : Entrée interdite.

Pakistan : entrée interdite.

Soudan : Restrictions en vigueur.

Syrie : Entrée interdite.

Yémen : Entrée interdite. Réactions et implications

– Réponse internationale : Des réactions mitigées ont été observées, les gouvernements européens exprimant leur inquiétude quant aux complications liées aux voyages et aux échanges commerciaux.

– Position des États-Unis : Les États-Unis se trouvent dans une position difficile en raison de la menace explicite d’arrestation.

– Solidarité régionale : L’interdiction reflète la solidarité régionale avec la cause palestinienne et est considérée comme une décision souveraine de ces nations.

Également à cause de la récente attaque surprise israélienne à Doha lors des négociations palestiniennes, même si elle n'a pas été officiellement déclarée.

En outre, ces événements pourraient être les signes avant-coureurs d’un élargissement d’une nouvelle coalition interarabe dans un rôle défensif anti-israélien.

Ainsi qu’une renaissance de la Ligue arabe.

Et/ou d’une extension de la toute récente alliance militaire islamique entre l’Arabie saoudite et le Pakistan.

Claudio Resta 



Génocide en direct

 

Encore une preuve en image qu’Israël cible les civils à Gaza. Ils peuvent nier autant qu’ils veulent, les preuves sont là, pour la justice à venir, et pour l’Histoire.



Claude El khal sur X


Le génocide d’Israël restera suspendu au cou des États-Unis



En juillet 2024, Donald Trump, alors candidat à la présidence des États-Unis, avait été victime d’une tentative d’assassinat lors d’un meeting. Le président palestinien Mahmoud Abbas lui avait adressé une lettre pour lui souhaiter un "prompt rétablissement". Sur son compte "Truth Social", Trump avait griffonné de sa main une note en réponse à Abbas : "Mahmoud, très aimable. Merci. Tout ira bien." Trump soulignait également qu’il attendait "avec impatience" la paix au Moyen-Orient.

Or, pour les Palestiniens, rien n’alla bien. Bien au contraire : avec le soutien des États-Unis, Israël poursuit à plein temps son génocide. L’administration Trump ferma les yeux même sur l’attaque israélienne visant son allié le Qatar. Pourtant, le Qatar avait mis en place, à Doha, une table de négociation pour un cessez-le-feu, incluant une proposition américaine. Netanyahu avait même annoncé qu’il acceptait l’offre. Le bombardement du Qatar, alors qu’il avait installé la table des négociations sous la garantie américaine, provoqua un choc dans le Golfe. Le piège était évident. Quant aux déclarations de Trump, elles étaient dépourvues de crédibilité et sonnaient pour le moins comme une moquerie.

Trump empêcha même Mahmoud Abbas — celui à qui il avait promis "Tout ira bien" — de participer à l’Assemblée générale des Nations unies. Pourtant, la Palestine dispose du statut d’« État observateur » à l’ONU. Abbas en est le "Président". Et les discussions concernant la Palestine se tinrent… sans les Palestiniens. L’Assemblée générale adopta néanmoins une résolution autorisant Abbas à s’adresser à la tribune par visioconférence.

Les dix membres non permanents du Conseil de sécurité avaient présenté un projet de résolution. Celui-ci appelait à un "cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, à la "libération de tous les otages" et à la levée des restrictions imposées par Israël à l’acheminement de l’aide humanitaire vers le territoire assiégé. Le projet fut approuvé par 14 membres du Conseil, dont 4 membres permanents. Que Trump oppose son veto à ce texte ne surprit personne, malgré ses prétentions de travailler pour un cessez-le-feu et la paix à Gaza.

À mesure qu’Israël intensifie son génocide, le soutien militaire américain augmente lui aussi. Trump, qui a suspendu nombre d’aides extérieures, y compris médicales et alimentaires, continue de déverser des armes sur l’État génocidaire d’Israël. Selon un article paru vendredi dans le "Wall Street Journal", la Maison-Blanche préparerait un nouveau transfert d’armes à Israël pour un montant de 6 milliards de dollars. Ce sont bien sûr les contribuables américains qui paieront la facture. D’après les sondages, la majorité des Américains maudit le génocide commis par Israël à Gaza. Pourtant, l’administration Trump, comme celle de Biden avant elle, continue sans honte de financer ce génocide.

Trump aurait donné aux Qataris la garantie qu’ils ne subiraient plus d’attaques israéliennes. Être "imprévisible" est un trait connu de Trump. Être «"digne de confiance" ne fait pas partie de ses qualités reconnues. Après l’attaque contre le Qatar, le secrétaire d’État américain Marco Rubio se rendit à Jérusalem. Traîné par Netanyahu jusqu’au Mur des Lamentations, ce soi-disant catholique-conservateur fut affublé d’une kippa et contraint de se livrer à un simulacre de recueillement, scène pathétique s’il en est.

Ne contestant pas la justification de Netanyahu sur l’attaque contre le Qatar, Marco Rubio affirmait que les États-Unis souhaitaient une résolution "pacifique" du "conflit de Gaza". Le même Rubio précisait pourtant soutenir les opérations israéliennes d’anéantissement de Gaza. À la manière d’un personnage échappé du roman dystopique "1984" de George Orwell, Rubio, en disant "paix", entendait en réalité "guerre".

Fort du soutien américain, Netanyahu bombarde les pays qu’il a pris pour cible et entraîne le Moyen-Orient dans le chaos. Trump, de son côté, continue d’armer Israël. Comme lors de son premier mandat, le "America First" de Trump prend corps dans un "Israël d’abord". Quand Trump disait à Mahmoud Abbas "Tout ira bien", il fallait comprendre : "Pour vous, tout ira plus mal."

Le génocide de Gaza a révélé le vrai visage d’Israël au monde entier. Le 22 septembre, à l’Assemblée générale des Nations unies, de nombreux États occidentaux, parmi lesquels la France, le Royaume-Uni et l’Australie, devraient reconnaître l’État de Palestine. Leurs alliés occidentaux tentent de se distancier "politiquement" d’Israël. Mais Israël poursuivra son enragée fuite en avant jusqu’à s’écraser contre le mur de béton. Les États-Unis et Israël mènent une guerre contre l’humanité. L’Histoire consignera que le vainqueur de cette guerre fut "l’humanité".

Dans son poème célèbre "The Rime of the Ancient Mariner", Samuel Taylor Coleridge raconte le meurtre d’un albatros, oiseau gracieux et inoffensif. L’équipage du navire paiera ce péché d’un prix terrible, et l’oiseau mort sera suspendu au cou de son meurtrier en guise de châtiment. De même, le génocide du XXIe siècle, perpétré au vu et au su du monde par les sionistes-nazis avec l’appui américain, sera l’albatros accroché au cou des États-Unis.



samedi 27 septembre 2025

Gaza : des cimetières, autrefois lieux des morts, servent d’abris aux survivants face aux déplacements forcés


Des Palestiniens récitent la Fatiha sur la tombe du correspondant d'Al Jazeera Anas al-Sharif, tué avec d'autres journalistes lors d'une frappe israélienne, dans un cimetière de la ville de Gaza, le 12 août 2025.



À Gaza, où l’armée israélienne a lancé des attaques terrestres après des bombardements aériens, les Palestiniens déplacés dans le sud tentent de survivre dans des conditions extrêmement difficiles.

Depuis la création d’Israël en 1948, l’exode incessant des Palestiniens se poursuit. Avec la Nakba (la "Grande catastrophe"), de nombreux Palestiniens ont dû quitter leurs maisons dans différentes régions pour se réfugier dans la bande de Gaza et commencer à vivre dans des camps de réfugiés.

Cette migration forcée se poursuit, 77 ans plus tard, à pleine vitesse. Près de 2,3 millions de Palestiniens laissent derrière eux tout ce qu’ils possèdent par peur pour leur vie et reprennent encore et encore la route.

Le point le plus touché par cet exode est actuellement la ville de Gaza, où Israël a activement mis en œuvre son plan d’occupation. De là, un flux massif de personnes se dirige vers le sud.

Ceux qui fuient la machine de mort israélienne se retrouvent dans les zones d’arrivée, confrontés à une lutte encore plus désespérée. Les Palestiniens peinent à trouver un abri dans le sud de Gaza, où les attaques et le blocus israéliens ont encore restreint leur espace de survie.

Les gens ne peuvent plus chercher des endroits où planter leurs tentes en se souciant de respecter la dignité humaine. Leur unique objectif est désormais "de survivre".

De nombreux Palestiniens, fuyant le nord avec cet état d’esprit, ont installé leurs tentes au cimetière Beit Derras à Khan Younis. Cette scène illustre parfaitement l’expression que répètent sans cesse les habitants de Gaza : "Nous sommes des morts-vivants".

Morts et vivants côte à côte

Halid ed-Dali, venu avec sa famille du camp de réfugiés de Shati à Gaza, a expliqué : "Nous avons fui en raison de l’intensité des bombardements : frappes aériennes, tirs d’artillerie au sol… partout semblait être sur la ligne de feu. Nous avons pris ce que nous pouvions, le reste est resté derrière. Nous sommes arrivés ici, à Han Younis, au cimetière."

Halid a raconté qu’il avait fait des dettes pour acheter une tente à 2 000 shekels (monnaie nationale de l'État d'Israël), dépensant toutes ses économies pour se retrouver finalement dans le "cimetière".
"Il n’y a pas de lieu sûr à Gaza", a-t-il ajouté. "Ces histoires de sécurité sont des paroles vaines. Israël adore torturer les gens. Nous faisons comme nous pouvons pour survivre. Un camion-citerne viendra, nous remplirons l’eau… C’est ainsi. Nous allons vivre au milieu des morts dans le cimetière. Avec ma famille, c’est le seul endroit que nous avons trouvé. Morts et vivants resteront côte à côte."

Yusuf ed-Dali, l’un des enfants de la famille Dali, a expliqué qu’après un long trajet à pied, ils n’avaient plus la force de rester debout.

Il a raconté que beaucoup de gens se retrouvaient dans les rues, poursuivant : "Nous allons rester au cimetière. Ils amènent les morts ici. Nous ne savons pas s’ils vont enterrer les corps à côté de notre tente ou ailleurs".

"Même malade, âgé ou alité, tu es obligé de fuir"

Muna Ebu Leyle, résidente de Beit Lahia et ayant été déplacée à plusieurs reprises, a raconté qu’elle avait dû fuir "d’un endroit à l’autre" à cause des attaques. Lors des frappes visant des immeubles à plusieurs étages, des obus ont touché leur tente. Elle a expliqué être partie sans pouvoir emporter ni lit ni couverture, et s’être retrouvée au cimetière.

Velid Hasan, personne âgée, malade et alitée, a, lui aussi, été contraint de fuir au moment le plus difficile de sa vie, alors qu’il avait le plus besoin de soins. Souffrant de diabète, de problèmes cardiaques et de cancer, et incapable de trouver nourriture ou boisson, il a déclaré : "La fuite est très difficile. Notre maison est partie, il ne nous reste rien sur cette terre", racontant les épreuves qu’il traverse dans ses derniers jours.




Tout au long de sa vie Gisèle Halimi a exprimé sa solidarité constante avec Gaza



L’actrice Charlotte Gainsbourg, qui doit incarner, dans un « biopic » en cours de tournage dont la sortie en salle est prévue pour 2026, l’avocate et infatigable militante progressiste Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet 2020, a cosigné, le 19 septembre dernier, avec une petite vingtaine d’autres personnalités, une tribune collective appelant Emmanuel Macron à conditionner la reconnaissance d’un État palestinien « à la libération des otages » israéliens retenus à Gaza « et au démantèlement du Hamas ». Ulcéré par ce déni, l’un des fils de l’avocate, Serge Halimi, nous a fait parvenir ce texte rappelant que cette dernière a, tout au long de sa vie, exprimé « sa solidarité constante » avec Gaza - où, constatait-elle, « un peuple aux mains nues est en train de se faire massacrer ». Il estime qu’elle « aurait lu cette tribune avec dégoût ».

"J’ai appris, plusieurs mois après que la décision soit prise, que Charlotte Gainsbourg avait été choisie pour interpréter le rôle de ma mère lors du procès de Bobigny. Autant dire qu'on ne m'a pas demandé mon avis.

Les producteurs, réalisateurs, journalistes, présidents de la République, maires, actrices, etc. peuvent se référer à leur guise à une personnalité publique. Ils peuvent même s'en prévaloir quand ils l'ont combattue par leur œuvre ou par leur engagement politique.
Jusqu'à présent, la mémoire de Gisèle Halimi a surtout été mise en avant pour célébrer des causes et des victoires devenues relativement consensuelles (avortement libre, criminalisation du viol, abolition de la peine de mort, dépénalisation de l’homosexualité). En revanche, hormis son combat pour l’indépendance de la Tunisie et de l’Algérie, ses engagements anti-impérialistes, nombreux et constants (Vietnam, Cuba, militants basques, hostilité à la guerre du Golfe et du Kosovo, Palestine), tout comme son refus des traités européens (Maastricht, TCE) ont été oubliés ou occultés.

La signature par Charlotte Gainsbourg, avec Bernard-Henri Lévy, Alain Minc, Dominique Reynié, etc., d’une « lettre ouverte » s’opposant à la reconnaissance de la Palestine par la France et assimilant cette décision à « une capitulation morale face au terrorisme » fait donc resurgir par contraste tout un chapitre de la vie de Gisèle Halimi.

Car elle aurait lu cette tribune collective avec dégoût. Elle ne dit rien des crimes de guerre israéliens pourtant qualifiés de génocide par nombre d’organisations internationales. Charlotte Gainsbourg vient ainsi, sans l’avoir voulu, de rappeler tout un pan trop peu connu de la vie militante de Gisèle Halimi, du Tribunal Russell sur la Palestine à sa défense de Marwan Barghouti. Et notamment sa solidarité constante avec Gaza, à un moment où déjà, écrivait-elle à L’Humanité en juillet 2014, « un peuple aux mains nues est en train de se faire massacrer. L’histoire jugera, mais n’effacera pas le saccage. » Ce fut l’une de ses dernières prises de position publiques.

Le jour où le film sur le procès de Bobigny sortira, Charlotte Gainsbourg sera peut-être interrogée sur la différence fondamentale entre le personnage qu’elle interprète et ses propres convictions qui la rangent dans le camp , peu honorable, des avocats inconditionnels d'Israël. L'opération qu'elle escomptait en incarnant Gisèle Halimi à l’écran se retournera alors contre elle." (Serge Halimi)


*******




20 personnalités demandent à Macron de conditionner la reconnaissance de la Palestine. Parmi elles, Charlotte Gainsbourg, pourtant censée incarner l’avocate Gisèle Halimi, figure féministe et anticolonialiste qui soutenait que la cause palestinienne “était juste”.

*******

BONUS

Serge Gainsbourg chante son soutiens à Israël pendant la guerre de 6 jours de 1967. Cette hymne à l'Etat hébreux est intitulé "Le Sable et le Soldat" ou encore "Le Sable d'Israël". Dans une interview un peu plus tard Serge Gainsbourg avouera que si Israël n'avait pas gagné cette guerre il serait allé se battre avec ses frère et aurait donné sa vie.

"Les soldats et le sable" (paroles) :

Oui, je défendrai le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël;
Quitte à mourir pour le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël;
Je défendrai contre tout ennemi,
Le sable et la terre, qui m'étaient promis
Quitte à mourir pour le sable d'Israël,
Les villes d'Israël, le pays d'Israël;
Tous les Goliaths venus des pyramides,
Reculeront devant l'étoile de David.

Vidéo : JattitudeTV



L'expérience sioniste est terminée


Contrairement aux affirmations des évangéliques sionistes chrétiens dupés par Scofield, Dieu n'a donné aucune promesse inconditionnelle et éternelle à la nation d'Israël de l'Ancienne Alliance. Les promesses divines de bénédictions à l'Israël de l'Ancienne Alliance étaient conditionnées à l'obéissance d'Israël à Dieu.

Une promesse éternelle et inconditionnelle fut faite à Abraham. Et cette promesse fut accomplie en la personne du Seigneur Jésus-Christ. (Galates 3:16, 28, 29) Mais aucune promesse de ce genre ne fut faite à la nation d'Israël de l'Ancienne Alliance.Dans mon troisième message de prophétie tiré de Romains 11, j’ai fourni de nombreux passages des Écritures qui ont décrit les différences entre la promesse inconditionnelle d’une semence éternelle donnée à Abraham (accomplie en Christ) et la promesse conditionnelle d’une terre donnée à la nation d’Israël de l’Ancienne Alliance – une alliance qu’Israël a rompue – et Dieu a ensuite maudit Israël et lui a enlevé la terre pour toujours .

Le troisième message de prophétie s'intitule Le peuple élu de Dieu , et nous avons ce message au format DVD et PDF .

Moïse, l’homme par l’intermédiaire duquel Dieu a donné à Israël son alliance conditionnelle, a clairement fait comprendre à la nation à quel point l’alliance de Dieu était conditionnelle pour eux.

Mais il arrivera, si tu n'obéis pas à la voix de l'Éternel, ton Dieu, si tu n'observes pas et ne pratiques pas tous ses commandements et ses lois que je te prescris aujourd'hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui t'atteindront :

L'Éternel enverra sur toi la malédiction, le trouble et la menace, dans toutes les entreprises auxquelles tu mettras la main, jusqu'à ce que tu sois détruit, jusqu'à ce que tu périsses promptement, à cause de la méchanceté de tes actions, parce que tu m'as abandonné.

L'Éternel te fera battre par tes ennemis, et tu seras un objet d'effroi dans tous les royaumes de la terre.

Tes fils et tes filles seront donnés à un autre peuple.

Et tu seras un objet d'étonnement, de sarcasme et de raillerie parmi toutes les nations où l'Éternel te mènera.

Tu engendreras des fils et des filles, mais tu n'en jouiras pas, car ils iront en captivité.

Voici donc toutes les malédictions qui viendront sur toi, qui te poursuivront et t'atteindront, jusqu'à ce que tu sois détruit, parce que tu n'auras pas écouté la voix de l'Éternel, ton Dieu, pour observer ses commandements et ses lois qu'il t'avait prescrits.

Et ils seront sur toi et sur ta postérité comme un signe et comme un prodige, à toujours.

Parce que tu n'as pas servi l'Éternel, ton Dieu, avec joie et de bon cœur, au milieu de l'abondance de toutes choses,

C'est pourquoi tu serviras tes ennemis que l'Éternel enverra contre toi, au milieu de la faim, de la soif, de la nudité et de la disette de toutes choses; et il mettra un joug de fer sur ton cou, jusqu'à ce qu'il t'ait détruit.

Et il arrivera que , comme l'Éternel prenait plaisir à vous faire du bien et à vous multiplier, de même l'Éternel prendra plaisir à vous détruire et à vous réduire au néant, et vous serez arrachés du pays dont tu vas prendre possession.

(Voir Deutéronome 28:15 – 68)

Dans ces passages des Écritures et bien d'autres, Dieu promet d'expulser définitivement les enfants d'Israël de la terre promise (Canaan) , à cause de leur désobéissance. Dans ce chapitre du Deutéronome, Moïse prédit la destruction d'Israël par les Assyriens, de Juda par les Babyloniens et du reste de Juda par les Romains.

En bref, l'Israël de l'Ancienne Alliance a violé son alliance avec Dieu, et Dieu a fait ce que Moïse avait promis : il les a expulsés de la Terre promise et a détruit leur nation à jamais . Les Israéliens en Palestine aujourd'hui ne sont PAS des Israélites bibliques ; ils ne sont PAS les descendants biologiques d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ; et ils ne sont PAS le peuple élu de Dieu.

Les Israéliens sont les enfants de Japhet, et non de Sem, comme le sont les autres peuples d'Europe de l'Est dont ils sont issus. Ils n'ont reçu aucune alliance territoriale divine en Palestine. Ils n'ont reçu aucune promesse divine de perpétuité nationale ; Dieu n'offre aucune promesse à quiconque tente de bénir, d'assister, d'aider ou de soutenir l'État sioniste.

En vérité, depuis sa création en 1948, l'État d'Israël s'est révélé être un peuple diabolique, meurtrier et barbare – un fléau mondial de racisme, de haine, de nettoyage ethnique, de guerre et de génocide. Et plus les États-Unis se sont impliqués économiquement, militairement, moralement et spirituellement avec Israël, plus ils ont invoqué la malédiction divine sur lui, au point qu'aujourd'hui, l'Amérique n'est guère plus qu'un État vassal du pays le plus vil, le plus pervers et le plus sanguinaire de la planète.

Et après deux ans de soutien au génocide frénétique perpétré par Israël à Gaza, les peuples du monde entier méprisent Israël et les États-Unis. Et pour cause : le soutien financier et militaire américain aux crimes contre l’humanité commis par Israël en Palestine est abject.

Donald Trump s'est révélé être un laquais d'Israël autant, voire plus, que Joe Biden. Il est le seul homme au monde capable de mettre fin au massacre d'innocents perpétré par Israël à Gaza et en Cisjordanie, mais il refuse de le faire. Comme la quasi-totalité du Congrès à Washington, Trump n'est rien d'autre qu'un proxénète pour Israël. Ils sont tous achetés et payés par le lobby israélien. Ce sont des prostituées de la pire espèce. À côté d'elles, les prostituées ressemblent à des institutrices du dimanche.

Mais, Mesdames et Messieurs, Israël ne se contente pas d'assassiner des centaines de milliers d'innocents ; il accélère sa propre destruction. Israël a franchi le point de non-retour. Son effondrement est certain, et probablement imminent.

Comme toujours, les médias occidentaux l'ont ignoré, mais les Houthis du Yémen ont lancé une attaque de missiles dévastatrice contre Israël, après qu'Israël a assassiné le Premier ministre civil du Yémen et 12 membres de son cabinet.

Voici une analyse technique YouTube de Conflict Skies & Steel de l'attaque :

"Nous assistons aujourd'hui à une escalade historique au Moyen-Orient, qui ébranle les fondements de la sécurité régionale. Les Houthis du Yémen ont lancé une frappe audacieuse contre Israël, ciblant le cœur de Tel-Aviv avec une combinaison de missiles longue portée et de drones sophistiqués.

Il ne s'agit pas d'un simple titre, mais d'une démonstration de la portée, de la précision et de l'audace croissante des acteurs non étatiques sur le champ de bataille moderne. Le monde observe désormais avec attention les Houthis défier l'une des nations les plus avancées technologiquement de la région, envoyant un message clair et choquant à Israël et à ses alliés.

Tel-Aviv, ville réputée pour son économie dynamique et sa forte densité de population, est désormais sous le feu des flammes, sirènes d'alerte hurlant et rues évacuées en panique. De la fumée s'élève de plusieurs quartiers, tandis que les systèmes de défense aérienne israéliens s'activent pour intercepter les menaces imminentes.

L'ampleur de cette attaque est sans précédent ces dernières années, marquant une nouvelle phase de la guerre asymétrique, où la précision et la surprise priment sur la taille et la puissance de feu. Des citoyens font état d'explosions soudaines, de vitres tremblantes et de rues plongées dans la confusion, rappelant brutalement que les conflits modernes peuvent atteindre les centres civils à une vitesse dévastatrice.

Le Dôme de Fer a réussi à neutraliser une grande partie de l'attaque, mais des lacunes dans la couverture ont été exposées, démontrant que même les réseaux de défense les plus sophistiqués ne sont pas infaillibles.

Les rues autrefois bondées de civils semblent désormais désertes, tandis que les sirènes d'alerte et les alertes poussent les gens à se réfugier dans des abris. Cette attaque est remarquable par sa précision : les missiles visent des emplacements stratégiques plutôt que des destructions aléatoires, ce qui témoigne de la capacité de renseignement et de la planification tactique des Houthis.

Pour Israël, il s'agit d'un coup dur autant psychologique que physique. Le sentiment de sécurité de la population est ébranlé et le gouvernement doit rapidement réévaluer sa position défensive.

Conflict Skies and Steel [Chaîne YouTube] a analysé attentivement les données, et ce qui ressort est la rapidité, la coordination et l’audace de cette opération, reflétant un niveau de sophistication qui va bien au-delà de ce que beaucoup attendaient des capacités des Houthis.

L'intérieur de cette opération, bien que succinct en détails visibles, témoigne d'une planification minutieuse et d'une évolution technologique. Les Houthis semblent avoir synchronisé de multiples tirs de missiles avec des opérations de drones afin de submerger les défenses israéliennes. Des images satellites en accès libre suggèrent que les sites de lancement étaient stratégiquement positionnés et camouflés au cœur du territoire yéménite. Des renseignements en temps réel ont probablement guidé les drones pour garantir une précision maximale. L'opération reflète une approche calculée, conciliant la nécessité d'un impact et la sécurité opérationnelle afin d'éviter d'exposer des ressources critiques.

Même avec des ressources limitées par rapport à une armée conventionnelle, les Houthis ont démontré que la précision, le timing et l’adaptabilité sont des multiplicateurs de force capables de défier les défenses les plus solides du monde.

La frappe a été exceptionnelle. Les missiles auraient parcouru plus de 100 à 200 kilomètres, démontrant une extension significative de la portée des capacités des Houthis. L'utilisation simultanée de drones ajoute un élément imprévisible, complexifiant les stratégies d'interception.

L'attaque a mis à rude épreuve les systèmes de défense aérienne israéliens, créant des brèches qui ont permis à certains missiles d'atteindre leurs cibles. Les analystes évaluent actuellement les types de missiles utilisés, avec des indications sur des variantes de Scud modifiées et des munitions à guidage de précision.

Les drones ont permis une reconnaissance en temps réel, permettant potentiellement aux opérateurs d'ajuster leurs trajectoires en plein vol. Cette combinaison de missiles et d'UAV illustre l'ingéniosité des Houthis, qui allient attaques traditionnelles à longue portée et technologie moderne des drones pour créer un champ de bataille complexe.

Les arguments de vente uniques de cette opération houthie sont clairs et remarquables.

Premièrement, la capacité à frapper Tel-Aviv depuis le Yémen démontre un progrès significatif en termes de portée et de capacité opérationnelles.

Deuxièmement, l’utilisation synchronisée de multiples systèmes d’armes, notamment des missiles et des drones, illustre une approche intégrée rarement observée chez les acteurs non étatiques.

Troisièmement, l’impact psychologique sur Israël et sur la communauté internationale est immense, ce qui envoie un signal que les Houthis peuvent opérer bien au-delà de leur théâtre de conflit traditionnel.

En conclusion, l'attaque des Houthis du Yémen contre Tel-Aviv est à la fois choquante et stratégiquement significative. Elle révèle les vulnérabilités des systèmes de défense aérienne avancés, illustre l'évolution des acteurs non étatiques vers de redoutables menaces militaires et met en lumière les dimensions psychologiques et politiques de la guerre moderne.

Les civils sont confrontés à des menaces sans précédent, les militaires sont obligés de reconsidérer leurs stratégies et les analystes sont contraints de réévaluer les hypothèses sur la dynamique du pouvoir régional."

Israël est en pleine hémorragie économique, militaire, culturelle, politique, psychologique, émotionnelle et internationale.

L’expérience sioniste est terminée.

Presque tous les pays du monde perçoivent Israël comme le monstre satanique qu'il est, et ils sont furieux. Le seul grand gouvernement au monde qui continue de soutenir inconditionnellement Israël est celui des États-Unis – et au sein de la population américaine, l'opposition à Israël est de deux contre un. Et la cote de popularité de Donald Trump est désormais inférieure à celle de Joe Biden, principalement en raison de son soutien flagorneur à Israël.

Les experts géopolitiques, universitaires, militaires et du renseignement, tels que le colonel Douglas Macgregor, le colonel Lawrence Wilkerson, le major Scott Ritter, le professeur Jeffrey Sachs, le professeur John Mearsheimer, les officiers du renseignement Larry Johnson, Ray McGovern et Phil Giraldi, sont unanimes pour dire que l'effondrement d'Israël surviendra tôt ou tard.

Netanyahou et ses compagnons fascistes en Israël sont obsédés par l'intention de massacrer ou d'expulser les deux millions de Palestiniens de Gaza. Ils comptent bien faire de Gaza la Riviera du Moyen-Orient de Trump. Ensuite, ils comptent procéder à un nettoyage ethnique de la Cisjordanie. Ensuite, ils comptent conquérir le Liban, la Syrie, l'Irak et l'Iran. Enfin, ils comptent liquider les Palestiniens et les Arabes de Jordanie et de l'est de l'Égypte (y compris Le Caire) et s'emparer de ces territoires, y compris d'une grande partie de l'Arabie saoudite.

Mais leurs projets diaboliques de Grand Israël s'effondrent. Le petit pays du Yémen montre au monde qu'Israël, même avec le soutien militaire des États-Unis, est voué à la destruction. Après des décennies de tirs de missiles de l'Arabie saoudite et des États-Unis (sous Biden comme sous Trump), les Houthis tiennent toujours tête à Israël avec une grande perspicacité et des aptitudes militaires remarquables.

Si Israël est stupéfait et effrayé par le Yémen, attendez qu'il attaque à nouveau l'Iran et vous verrez ce qui se passera. De plus, les États arabes du Golfe Persique, assoiffés d'argent, qui sont restés les bras croisés comme des petits chatons effrayés et n'ont RIEN fait pour aider leurs frères arabes de Palestine, savent que l'histoire éclairera à jamais la vérité sur les monarchies arabes, considérées comme des lâches avides d'argent, tandis que les Houthis resteront dans l'histoire comme le brave petit David qui s'est dressé courageusement contre le Goliath sioniste – et a gagné.

Des milliers d'Israéliens fuient le pays. Ils savent que la nation est à bout de souffle. Netanyahou sait que son seul espoir d'échapper à la prison (ou peut-être même de survivre) est de maintenir Israël en guerre. Peu lui importe le nombre d'innocents qu'il tue, tant que cela le maintient au pouvoir. C'est un fou possédé par le démon. Et il fait tout son possible pour entraîner les États-Unis dans une guerre ouverte.

Et compte tenu de la dévotion inconditionnelle de Trump aux milliardaires juifs qui ont été ses bienfaiteurs financiers toute sa vie, il se révèle peu disposé à faire passer l'Amérique en premier, malgré toute sa rhétorique de campagne. Après tout, Trump a créé sept entreprises, et toutes ont fait faillite. Et les sept fois, les milliardaires sionistes l'ont renfloué. Il est illusoire de penser que Trump ferait passer les intérêts des États-Unis avant ceux d'Israël. Trump est une propriété sioniste de bout en bout.

Mais la question pourrait être : qui mourra en premier, Donald Trump ou Israël ? Car tous deux sont sous assistance respiratoire.

Par Chuck Baldwin

Chuck Baldwin en direct


Chuck Baldwin est un animateur radio, chroniqueur et pasteur qui se consacre à la préservation des principes historiques sur lesquels l'Amérique a été fondée. Voir son site web.