dimanche 16 mars 2025

"Les Palestiniens sont des bêtes"




Paroles de sionistes


Vladimir Jabotinsky, fondateur du Revisionist Zionism (précurseur du Likoud) :

- « Le sionisme est une aventure de colonisation et c'est pour cela qu'elle est dé pendante d'une force armée. » 

- « La colonisation sioniste doit être exécutée contre la volonté de la population autochtone. C'est pourquoi cette colonisation doit continuer seulement sous la protection d'une puissance indépendante de la population locale, tel un mur d'acier capable de résister à la pression de la population locale. Ceci est notre politique à l'égard des Arabes. » 

- « Une réconciliation volontaire avec les Arabes est hors de question, que ce soit maintenant ou dans le futur. Si vous souhaitez coloniser un pays dans lequel une population vit déjà, vous devez fournir une armée pour le pays ou trouver quelque riche personne ou bienfaiteur qui vous en fournirait. Sinon, abandonnez la colonisation, parce que sans une force armée, qui rendrait physiquement impossible toute tentative de détruire ou d'empêcher cette colonisation, la colonisation sera impossible, pas difficile, pas dangereuse, mais IMPOSSIBLE. Le Sionisme est une aventure de colonisation et c'est pour cela qu'elle est dépendante d'une force armée. »

-  « A-t-on vu un seul peuple abandonner son territoire de sa propre volonté ? De la même façon, les Arabes de Palestine n'abandonneront pas leur souveraineté sans l'usage de la violence. » (Cité par Maxime Rodin son dans "Peuple Juif ou Problème Juif").


David Ben Gourion, Premier Ministre d'Israël. "Ben Gurion and the Palestine Arabs", Oxford University Press, 1985 :

- « Les anciens dirigeants de notre mouvement nous ont laissé un message clair : donner à Eretz Israël la terre qui va de la mer au Jourdain, et ce pour les générations futures, pour l'immigration "aliya" et pour les personnes juives, toutes celles qui seront rassemblées dans ce pays. » 

« La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le mandat britannique. Le peuple juif possède une autre carte que les jeunes et les adultes doivent s'efforcer de mener à bien : du Nil à l'Euphrate. »

- « Nous devons tout faire pour assurer qu'ils [les Palestiniens] ne reviennent jamais.. »

- « Nous devons nous préparer à l'offensive. Notre but est d'écraser le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime musulman est artificiel et facile pour nous à déstabiliser. Nous devons y établir un état chrétien, puis nous écraserons la Légion Arabe, nous éliminerons la Transjordanie et la Syrie tombera. Ensuite nous bombarderons et partirons prendre Port Saïd, Alexandrie et le Sinaï. » ("Ben-Gurion, A Biogra phy", par Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York, 1978)

- « Si j'étais un leader arabe, je ne signe rais jamais un accord avec Israël. C'est normal, nous avons pris leur pays. C'est vrai que Dieu nous l'a promis, mais en quoi cela les intéresse-t-il ? Notre dieu n'est pas le leur. Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et avons volé leur pays. Pourquoi devraient-ils l'accepter ? » (Cité par Nahum Goldmann dans "Le Paradoxe Juif", p. 121)


Théodore Herzl, fondateur de l'Organisation Sioniste Mondiale, parlant des Arabes de Palestine, "Complete Diaries", note du 12 juin 1895 :

- « Chassez la population pauvre au-delà de la frontière en lui refusant du travail. Le processus d'expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené discrètement et avec circonspection. »


Yitzhak Rabin, version censurée des mémoires de Rabin, publiée dans le New York Times, 23 octobre 1979 :

- « Nous sommes sortis, accompagnés par Ben Gourion. Allon a répété sa question : "Que devons-nous faire avec la population palestinienne ?" Ben Gourion a levé sa main dans un geste qui voulait dire : Mettez-les dehors. »


Président Heilbrun, du Comité pour la réélection du Général Shlomo Lahat, le maire de Tel-Aviv, octobre 1983 :

- « Nous devons tuer tous les Palestiniens, à moins qu'ils ne soient résignés à vivre comme des esclaves. »


Israel Koenig, "The Koenig Memoran dum", soumis au premier ministre israélien en avril 1976 :

- « Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l'intimidation, la confiscation des terres et l'arrêt de tous les services sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe. »


Moshe Dayan, Ministre israélien de la défense et des affaires étrangère. Le 12 février 1952. Radio "Israël." s'adressant au Technion, Haifa, reporté dans Haaretz, 4 avril 1969 :

- « Des villages juifs ont été construits à la place de villages arabes. Vous ne connaissez même pas le nom de ces villages arabes, et vous n'êtes pas à blâmer parce que les livres de géographie n'existent plus. Non seulement ils n'existent plus, mais les villages arabes non plus. Nahlal s'est érigée à la place de Mahlul, Kibbouz Gvat à la place de Jibta, Kibbouz Sarid à la place de Huneifis, et Kfar Yehushua à la place de Tal al Shuman. Il n'y a pas un seul endroit dans ce pays qui n'ait pas eu auparavant une population arabe. »

- « La préparation à la guerre est imminente, mais il est de la responsabilité de l'armée israélienne de continuer à se battre pour atteindre le point ultime, celui de la création d'un Empire Israélien. » (12 février 1952. Radio Israël.)


Joseph Weitz, Directeur du Fond National Juif, l'agence sioniste chargée d'acquérir les terres de Palestine, Circa 194. Machover Israca, 5 janvier 1973, p. 2 :

- « La seule solution est Eretz Israël [Grand Israël] ou au moins Eretz Israël Ouest (toutes les terres à l'ouest du Jourdain), sans les Arabes. Il n'y a pas d'espace pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, une seule tribu. »

-  « Entre nous soit dit, cela doit être clair qu'il n'y a pas de place pour deux peuples dans ce pays. Nous n'atteindrons pas notre but si les Arabes se trouvent dans ce petit pays. Il n'y a pas d'autre possibilité que de transférer les Arabes d'ici à un pays voisin – tous. Pas un seul village, pas une seule tribu ne doit rester. » ("A Solution to the Refugee Problem")


Golda Maier, Premier Ministre Israélien, 15 juin 1969 :

- « C'est le devoir des leaders israéliens d'expliquer à l'opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui sont oubliés avec le temps. Le premier de ces faits est qu'il n'y a pas de sionisme, colonisation ou Etat juif sans l'éviction des Arabes et l'expropriation de leurs terres. »


Benyamin Netanyahu, alors Député israélien au Ministère des Affai res étrangères, ancien Premier ministre d'Israël, s'exprimant devant des étudiants à l'Université de Bar Ilan, Tiré du journal Israélien "Hotam", 24 novembre 1989 :

- « Israël aurait dû exploiter la répression des manifestations en Chine, lorsque l'attention du monde s'est focalisée sur ce pays, pour mettre à exécution des expulsions massives parmi les Arabes des Territoires. »


Ariel Sharon, Ministre israélien des Affaires étrangères, s'exprimant lors d'un meeting des militants du parti d'extrême-droite Tsomet, Agence France Presse, 15 novembre 1998 :

- « Chacun doit bouger, courir et s'emparer d'autant de collines qu'il est possible pour agrandir les colonies, parce que tout ce que l'on prendra maintenant restera à nous… Tout ce que nous ne prendrons pas par la force ira à eux. »

- « Chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l'Amérique [USA] fera ceci ou fera cela… Je vais vous dire quelque chose de très clair : ne vous préoccupez pas de la pression de l'Amérique sur Israël. Nous, le peuple juif, contrôlons l'Amérique, et les Américains le savent. » ( 3 octobre 2001, à Shimon Peres, sur la radio Kol Yisrael)


Yitzhak Shamir, Premier ministre israélien, dans un discours à des colons juifs, New York Times, 1er avril 1988 :

- « Les Palestiniens seront écrasés comme des sauterelles… leurs têtes éclatées contre les rochers et les murs. »


Raphael Eitan, Chef d'Etat major des Forces de Défense israélienne, New York Times, 14 avril 1983 :

- « Lorsque nous aurons colonisé le pays, tous ce que les Arabes pourront y faire sera de filer à toute vitesse comme des cafards drogués dans une bouteille. »

- « Nous déclarons ouvertement que les Arabes n'ont aucun droit de s'établir sur ne serait-ce qu'un seul centimètre du Grand Israël. La force est l'unique chose qu'ils comprennent. Nous devons utiliser la force absolue jusqu'à ce que les Palestiniens en viennent à ramper devant nous. »  (Gad Becker, Yediot Ahronot 13 avril 1983, New York Times 14 avril 1983)


Le Président israélien Moshe Katsav. The Jerusalem Post, 10 mai 2001 :

- « Il y a un écart énorme entre nous [Juifs] et nos ennemis. Pas seulement dans la capacité, mais dans la morale, culture, dignité de la vie et dans la conscience. Ils sont nos voisins ici, mais c'est comme si, à une distance de quelques centaines de mètres, il y avait un peuple qui n'appartenait pas à notre continent, à notre monde, mais qui appartenait véritablement à une autre galaxie. »


Le Général israélien Matfityahu Peled, Haaretz, 19 mars 1972 :

- « La thèse du danger d'un génocide qui nous menaçait en juin 67 et qu'Israël se battait pour son existence physique était seulement du bluff, créé et développé après la guerre. »


Ehud Barak, alors Premier Ministre israélien, 28 août 2000. Reporté dans le Jerusalem Post, 30 août 2000 :

- « Les Palestiniens sont comme les crocodiles, plus vous leur donnez de viande, plus ils en veulent. »


Menahem Begin, discours à la Knesset, cité dans Amnon Kapeliouk, "Begin and the Beasts". New Statesman, 25 juin 1982 :

- « [Les Palestiniens sont] des bêtes marchant sur deux pattes. »


Le rabbin israélien Yitzhak Ginsburg, concluant que tuer n'est pas un crime si les victimes ne sont pas juives. Jerusalem Post, 19 juin 1989 :

- « Le sang juif et le sang des goyim [non-juifs] ne sont pas les mêmes. »


Aba Eban, Ministre israélien des Affaires étrangères. New York Times, 19 juin 1967 :

- « Si l'Assemblée générale devait voter par 121 voix contre une le retour aux frontières de l'armistice [frontières d'avant juin 1967], "Israël" refuserait de se plier à cette décision. »


Moché "Bougui" Yaalon, chef d'état major israélien. Interview du 30 août 2002 au quotidien Haaretz repris par Le Monde, 3 septembre 2002 :

« La menace [palestinienne] est invisible comme un cancer (…). Il y a toutes sortes de solutions aux manifestations cancereuses. Certains diront qu'il est nécessaire d'amputer les organes [atteints]. Pour le moment j'applique la chimiothérapie. »