mardi 25 mars 2025

Le syndrome de la 8ème décennie d’Israël


Alors que Netanyahou justifie ses actes violents par une prophétie de la Torah, Abu Ubaidah, porte-parole du Hamas, évoque une autre prédiction troublante. Il annonce que le sionisme vit ses derniers instants, frappé par une malédiction liée à la huitième décennie, un thème récurrent dans l’histoire juive.

Selon lui, Israël, aujourd’hui dans sa 80e année d’existence, suit un schéma fatal : aucun État juif n’a survécu au-delà de ce cap, hormis les règnes de David et des Hasmonéens, eux-mêmes marqués par le déclin à ce stade.

Ehud Barak, ex-Premier ministre israélien, partage cette inquiétude dans un article poignant. Il note que l’histoire montre une récurrence : les États juifs s’effondrent après 80 ans, et l’Israël moderne ne ferait pas exception.

Il cite d’autres exemples, comme l’Amérique en guerre civile ou l’Allemagne nazie, tous désintégrés dans leur huitième décennie. Loin d’être un signe de puissance, les massacres actuels d’Israël trahissent une rage autodestructrice, alimentant une haine mondiale qui pourrait précipiter sa chute.

Pourtant, Barak propose une stratégie agressive pour contrer cette « malédiction », sans voir qu’elle devient une prophétie autoréalisatrice. Comme Pharaon, qui tua des innocents pour éviter sa fin et causa ainsi sa perte, Israël s’enfonce en croyant se sauver. Les atrocités à Gaza révèlent ce paradoxe : en luttant contre son destin, il le scelle davantage.




ISRAEL EST AU BORD DE L'EFFONDREMENT


Je vais vous exposer ce que les médias mainstream ne vous diront jamais.

Une perte économique dramatique

Israël a été très gravement touché sur le plan économique :

Perte militaire : 34 milliards de dollars de dépenses.
Perte globale : 67 milliards de dollars.

Déficit budgétaire : 40 milliards de dollars, le plus important de l’histoire d’Israël depuis sa création en 1948.

En 2024, 60 000 entreprises ont fermé leurs portes, un chiffre alarmant. Le secteur du tourisme a chuté de 70 %, entraînant une perte de 5 milliards de dollars.

Le secteur de la construction a subi une perte de 4 milliards de dollars, avec plus de 70 entreprises du bâtiment ayant cessé leurs activités. 

Le déplacement forcé

Le nombre de personnes déplacées de force en Israël a atteint 143 000. Même après la trêve, personne n’a osé retourner vivre près de Gaza, par peur qu’une nouvelle guerre éclate à tout moment. Ce peuple, qui n’a pas historiquement brillé par son courage, reste sur le qui-vive.

La détresse psychologique

Le peuple israélien traverse un traumatisme profond : 900 000 cas de stress post-traumatique ont été officiellement enregistrés.

Un tiers des Israéliens souffrent de dépression ou d’autres troubles psychologiques.

La consommation d’alcool a augmenté de 25 %.

La vente de somnifères a explosé de 180 %, signe que les Israéliens ne parviennent plus à dormir sans aide médicamenteuse.

Dans l’armée, 21 suicides ont été recensés en 2024 (chiffre basé uniquement sur les cas déclarés), mais le nombre réel est probablement bien plus élevé.

L’exode juif hors d’Israël

En 2024, 82 700 Juifs ont quitté Israël (seuls ceux installés depuis plus de 260 jours, considérés comme immigrés, sont comptabilisés). Ce chiffre est significatif, surtout comparé aux années précédentes.

En 2002, un record de 70 000 Juifs s’étaient installés en Israël depuis l’étranger. Aujourd’hui, la tendance s’inverse : 82 700 partent.

Effondrement politique et moral

Israël n’a pas seulement perdu sur les plans militaire et économique, mais aussi politiquement et moralement.
Son image mondiale est totalement anéantie. Le monde a pris conscience des horreurs de son occupation, des massacres et des crimes contre l’humanité qu’il a commis.

De nombreux pays commencent à rompre leurs relations diplomatiques avec Israël.

L’image d’un pays paisible et démocratique qu’Israël tentait de projeter s’est effondrée après cette guerre.

Un fait caché : la révolte des élites

Ce que l’on ne dit pas, c’est que même les élites israéliennes se révoltent. Des anciens hauts responsables, comme l’ex-directeur de la police ou l’ancien chef du Mossad, ainsi que des familles de prisonniers et d’otages, ont rejoint le mouvement. Ils ont établi des camps permanents devant le ministère de la Justice pour faire pression sur le gouvernement et exiger la fin de la guerre.

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Je ne publie jamais mes sources en général, je vous les envoie exceptionnellement pour que vous puissiez constater le travail et temps que ça demande !

- Perte militaire : 34 milliards de dollars de dépenses

Le ministère israélien des Finances a indiqué en octobre 2024 que les coûts directs de la guerre (notamment militaires) s’élevaient déjà à environ 27,6 milliards de dollars pour les opérations à Gaza et au Liban. Source : Les Echos, 31 octobre 2024.

La Banque d’Israël et le ministre des Finances Bezalel Smotrich, suggèrent que les guerres pourraient coûter entre 54 et 68 milliards de dollars au total. Source : BBC News Afrique, 16 novembre 2024.

The Times of Israel ou Globes (média économique israélien) pour des mises à jour précises sur les coûts militaires en 2025. Perte globale : 67 milliards de dollars.

Bezalel Smotrich a déclaré en septembre 2024 que les guerres pourraient coûter entre 200 et 250 milliards de shekels (54 à 68 milliards de dollars). BBC News Afrique, 16 novembre 2024.

Le journal Globes a également mentionné un coût potentiel de 67 milliards de dollars en février 2024, incluant les pertes économiques globales (Les Echos, 19 février 2024). Source : Globes et BBC News Afrique

- Déficit budgétaire : 40 milliards de dollars.

Le FMI prévoit un déficit de 8,5 % du PIB en 2024, soit environ 43 milliards de dollars (sur un PIB de 500 milliards USD environ) Les Echos, 31 octobre 2024. 
Source : The Times of Israel et Les Echos. 

- 60 000 entreprises ont fermé leurs portes en 2024.

Selon Coface Bdi, une société israélienne, 46 000 entreprises avaient fermé depuis octobre 2023 jusqu’à mi-2024 (Portail de l’IE, 29 juillet 2024). Une projection à 60 000 dollars était déjà prévu pour l’ensemble de 2024. Source : Portail de l’IE et potentiellement Yedioth Ahronoth (média israélien).

- Tourisme, chute de 70 %, perte de 5 milliards de dollars. Le nombre de touristes est passé de 319 100 en février 2023 à 68 000 en février 2024 (Portail de l’IE), et une baisse de 80 % des arrivées a été enregistrée sur les huit premiers mois de 2024 (Coface). Une chute de 70 % est donc crédible. La perte de 5 milliards de dollars est une estimation à la baisse. Le secteur représente environ 3 % du PIB, soit 15 milliards annuels en temps normal. Source : Coface et Le Devoir, 24 septembre 2024.

- Construction : perte de 4 milliards de dollars, 70 entreprises cessent leurs activités. Le secteur de la construction est quasi à l’arrêt depuis octobre 2023, avec une pénurie de main-d’œuvre palestinienne (Portail de l’IE). Une perte de 4 milliards (estimation, qui doit s'élever à bien plus (le secteur représente 10 % du PIB, soit environ 50 milliards annuels), mais pas confirmée précisément.

77 % des 46 000 fermetures concernent des petites entreprises, dont celles du bâtiment (Coface Bdi). Source : Portail de l’IE et Coface.

Casus Belli sur X.