samedi 4 octobre 2025

Trump exhorte Israël à mettre fin immédiatement aux bombardements sur Gaza



« Au vu de la déclaration que vient de publier le Hamas, je crois qu'il est prêt à instaurer une paix durable. Israël doit immédiatement cesser de bombarder Gaza afin que nous puissions libérer les otages rapidement et en toute sécurité… Il s'agit de la paix tant recherchée au Moyen-Orient. »

Donald Trump




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Vincent Lemire sur X :

"C'était prévu : le Hamas répond "oui si" au plan Trump. Oui à la libération immédiate de tous les otages, vivants et morts. Oui si l'armée israélienne se retire rapidement, avec des garanties US. Oui si une administration de technocrates palestiniens gère la bande de Gaza. Oui si cela s'inscrit dans la perspective d'un "mouvement palestinien unifié, dont le Hamas sera membre".

Ce n'était pas prévu : Trump salue l'engagement du Hamas : "Je crois qu'ils sont prêts pour une paix durable" et il valide ses conditions ("Nous discutons déjà des détails à mettre en place"). Surtout, pour la 1ère fois depuis octobre 2023, un président US exige explicitement un cessez-le-feu."


Bertrand Scholler :

"Trump s’érige une fois de plus en homme de paix. Il publie la réponse du Hamas, accepte d’en souligner les ouvertures, et affirme devant le monde qu’Israël doit « immédiatement arrêter de bombarder Gaza ». À croire que l’ancien président, réélu au forceps, veut endosser les habits de Kennedy ou de Carter. Mais combien de temps cette posture tiendra-t-elle face aux forces qui l’entourent ?

Car Netanyahu n’a pas l’intention de lâcher. Son projet n’est pas la paix, mais la continuation d’un génocide maquillé en sécurité nationale. Macron, lui, ne vise rien de moins qu’une recomposition totale du Proche-Orient, sous l’égide d’un ordre mondial où la France devient l’architecte invisible du chaos. Tous deux savent que la trêve n’est qu’une parenthèse, une manœuvre tactique : pendant qu’on parle de paix, les opérations se préparent déjà dans l’ombre.

En Iran, on a vu le scénario : une main tendue en façade, des frappes chirurgicales derrière, des assassinats sous couvert de « ripostes ». À Gaza, ce sera la même logique. Trump, en s’exposant ainsi, se met au milieu d’un engrenage qu’il ne maîtrise pas. Il croit encore que son verbe peut arrêter les bombes, alors que d’autres, dans les coulisses, s’assurent qu’elles tombent au moment opportun.

Doit-on alors prévoir d’autres attentats ? La question n’est pas de savoir si, mais où et quand. Chaque cessez-le-feu annoncé, chaque plan de paix applaudi, cache en arrière-plan la préparation d’un nouveau choc, d’une mise en scène sacrificielle destinée à retourner l’opinion. Trump joue à l’apôtre de la paix, mais autour de lui, Netanyahu et Macron manipulent le calendrier du sang."


Claude El-Khal sur X :

"Après la réponse positive du Hamas, Trump déclare: “Israël doit immédiatement arrêter les bombardements sur Gaza”.


La réponse d’Israël" :