samedi 12 octobre 2024

"Les Israéliens n'en ont strictement rien à foutre de nos jérémiades"



Franck WALDEN censuré pour avoir critiqué Israël et défendu les Palestiniens



L'écrivain animaliste franco-israélien, Franck Walden, se définit comme "Juif séculier anticolonial et défenseur de la dignité humaine et animale". Il écrit :

Je pense qu'on fait fausse route d'invectiver encore et toujours Israël : les Israéliens n'en ont strictement rien à foutre de nos jérémiades. Rien à foutre, car ils jouissent d'une incroyable impunité internationale

Dès lors, toutes les oppressions commises contre les Palestiniens, autrefois cachées, se font désormais au grand jour, quand elles ne sont pas idéologiquement revendiquées. Cela n'empêche pas les sionistes d'accuser systématiquement leurs détracteurs d'antisémitisme, quand eux-mêmes exacerbent une haine anti-arabe largement décomplexée et normalisée dans la population. Faites ce que je dis mais ne dites pas ce que je fais. Israël est sans nul doute aujourd'hui dans le trio de tête des pays les plus moralement décadents.

Mais ce n'est pas un problème, les Israéliens étant bouffis de cette arrogance infinie de l'enfant gâté pourri, convaincu d'avoir tous les droits, dont celui de tout casser dans la maison, et qui chouine très fort si on élève un peu le ton contre ses excès ! Non, inutile d'essayer de raisonner un psychopathe qui se croit tout-puissant, c'est peine perdue.

Les sionistes, et plus encore les sionistes ultrareligieux, sont perdus pour l'humanité. Tellement dégénérés que cela en est incurable. Aujourd'hui, pour protéger les Palestiniens, l'unique moyen c'est de conspuer et de mettre une pression de dingue sur nos propres leaders. Mettre fin à l'impunité. L'impunité est la racine du mal. Boycott, isolement diplomatique, blocus économique, arrêt du commerce international avec Israël etc.

Bref, faire très très mal à son économie et à son rayonnement, tant que ce pays, qui a complètement dévissé des droits de l'homme, continuera l'oppression et la colonisation contre les Palestiniens. Sans cesse, harceler nos politiques sur la question palestinienne. Même s'ils n'ont pas de pouvoir direct, ils ont des réseaux d'influence.

Il faut leur pourrir la vie avec ça, jusqu'à ce qu'il plient.

Même s'ils abordent un autre sujet, sans cesse les interpeller sur le nécessaire boycott d'Israël. Y compris et surtout sur les réseaux sociaux, quand ils émettent des tweets. Inclure Israël et la Palestine dans les réponses même si c'est hors-sujet !

Que ce thème devienne un gros caillou tranchant dans la chaussure de leurs démarches. Les mettre en porte-à-faux encore et encore.

Les Sud-Africains ont fini par plier quand toutes les portes se sont fermées contre l'apartheid : comme quoi la méthode marche.

Raisonner un psychopathe ne sert à rien, je le répète. Il faut rompre les relations diplomatiques avec Israël (ce que le Nicaragua a fait le vendredi 11 octobre 2024 - voir ci-dessous).

Il faut que les Israéliens se sentent désormais comme des pestiférés dans le reste du monde, pas seulement dans les réseaux sociaux, mais dans tous les lignes économiques, diplomatiques, culturelles possibles. Il faut qu'ils se sentent incroyablement seuls.

Car tant que le prix à payer de leurs outrances reste nul, alors aucune raison à ce qu'ils fassent marche arrière des sentiers de la cruauté, d'où ils cavalent de plus en plus vite, et de plus en plus nombreux.

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Le Nicaragua rompt ses liens diplomatiques avec Israël


MANAGUA, 11 octobre (Xinhua) :

Le gouvernement nicaraguayen a annoncé vendredi la rupture des relations diplomatiques avec le gouvernement d'Israël en réponse à ce qu'il a appelé "le génocide brutal" que l'Etat hébreu commet contre le peuple palestinien.

Cette décision répond à une demande des députés de l'Assemblée nationale, qui ont approuvé une motion de condamnation lors d'une session spéciale organisée à l'occasion du premier anniversaire du conflit dans la bande de Gaza.

Cette motion condamne "la poursuite du génocide, de la cruauté, de la haine extrême et de l'extermination par le gouvernement d'Israël", a indiqué le gouvernement nicaraguayen dans un communiqué.

Il s'agit là d'une décision prise "en solidarité permanente" avec le peuple et le gouvernement de Palestine et qui est conforme au droit international et aux conventions qui régissent les relations entre Etats et entre gouvernements, a-t-il ajouté.

Le gouvernement dirigé par le président Daniel Ortega a également réitéré "l'exigence du respect de toutes les résolutions des Nations Unies" pour un Etat de Palestine "libre, souverain, indépendant et autodéterminé".

Le communiqué exprime également une "affection chaleureuse et constante" pour les familles israéliennes, qui "vivent des moments difficiles en raison de la brutalité excessive et de la haine du gouvernement d'Israël". Fin