Yannis Arab, doctorant en histoire spécialisé sur la Palestine, a été arrêté chez lui à Moirans (Isère) le 8 octobre, à l’aube, dans une perquisition musclée.
"La police débarque cagoulée pour un simple tweet pro-palestinien, comme si le type menaçait la sécurité nationale française." Philippe Grenier.
Accusé d'"apologie du terrorisme", il a été libéré quelques heures plus tard, mais son ordinateur reste confisqué dans le cadre d'une enquête qui se poursuit.
Cet événement, dénoncé par ses soutiens, s'inscrit dans un contexte de répression croissante des défenseurs de la cause palestinienne en France.
Ce matin-là, vers 6h30, la gendarmerie, accompagnée de forces spéciales lourdement armées, a forcé la porte du domicile familial de Yannis Arab. Menotté et plaqué au sol sous les yeux de ses parents, il a ensuite été emmené en garde à vue.
L'enquête porte sur des faits d'"apologie du terrorisme", qui auraient été commis entre 2022 et 2024, notamment à travers des publications sur les réseaux sociaux.
L'historien aurait qualifié le Hamas de "mouvement de résistance" dans un post du 7 octobre 2023, en évoquant la violence palestinienne comme une réponse à l'occupation israélienne.
Maître Rafik Chekkat, l'avocat de Yannis Arab, dénonce une procédure "injustifiée et répressive", ciblant les militants pro-palestiniens. Et d'expliquer:
Près de 800 procédures similaires ont été engagées depuis un an contre des individus ou organisations dénonçant les violences en Palestine.
Cette situation reflète la volonté affichée du gouvernement de durcir sa position face aux expressions de solidarité avec la Palestine, particulièrement dans les universités. Le ministre de l'Enseignement supérieur, Patrick Hetzel, a notamment pris des mesures pour limiter ces soutiens sur les campus.
Libéré en début d'après-midi, Yannis Arab a pu rejoindre sa famille traumatisée, mais l'enquête est toujours en cours. Son ordinateur, ainsi que des effets personnels, ont été saisis pour être examinés. Un nouveau rassemblement de soutien a eu lieu, réunissant des militants venus de Grenoble, Chambéry et même Marseille.
Dans un communiqué publié après sa libération, Yannis Arab revient sur la violence de cette intervention, dénonçant l'usage excessif de la force contre sa famille. Il écrit:
Je n'oublierai pas et ne pardonnerai pas cette violence que ma famille a subie en raison de MON combat pour la dignité et les droits d'un peuple.
Il raconte également comment son jeune frère de 16 ans a été plaqué au sol et menotté lors de l'intervention.
Malgré cette épreuve, Yannis Arab reste résolument engagé. "Leur violence à mon égard n'a pas eu l'effet escompté : la peur et le silence. Non, au contraire. Je suis déterminé plus que jamais à défendre la dignité et les droits du peuple palestinien", affirme-t-il.
Le soutien autour de Yannis Arab semble grandir, comme en témoigne la quarantaine de personnes qui se sont réunies devant son domicile après sa libération. Pour ses proches, cette affaire symbolise la répression croissante visant ceux qui osent dénoncer les violences contre la Palestine, dans un climat où toute opposition à la politique israélienne est de plus en plus criminalisée.
Cet écrit est le témoignage d'un jeune Palestinien étudiant à Grenoble de 2009 à 2014 et ayant vécu vingt-deux ans dans une banlieue de Gaza. À travers cet ouvrage il nous raconte sa jeunesse.
Ce matin-là, vers 6h30, la gendarmerie, accompagnée de forces spéciales lourdement armées, a forcé la porte du domicile familial de Yannis Arab. Menotté et plaqué au sol sous les yeux de ses parents, il a ensuite été emmené en garde à vue.
L'enquête porte sur des faits d'"apologie du terrorisme", qui auraient été commis entre 2022 et 2024, notamment à travers des publications sur les réseaux sociaux.
L'historien aurait qualifié le Hamas de "mouvement de résistance" dans un post du 7 octobre 2023, en évoquant la violence palestinienne comme une réponse à l'occupation israélienne.
Une arrestation contestée
Près de 800 procédures similaires ont été engagées depuis un an contre des individus ou organisations dénonçant les violences en Palestine.
Cette situation reflète la volonté affichée du gouvernement de durcir sa position face aux expressions de solidarité avec la Palestine, particulièrement dans les universités. Le ministre de l'Enseignement supérieur, Patrick Hetzel, a notamment pris des mesures pour limiter ces soutiens sur les campus.
Libéré en début d'après-midi, Yannis Arab a pu rejoindre sa famille traumatisée, mais l'enquête est toujours en cours. Son ordinateur, ainsi que des effets personnels, ont été saisis pour être examinés. Un nouveau rassemblement de soutien a eu lieu, réunissant des militants venus de Grenoble, Chambéry et même Marseille.
Le témoignage de Yannis Arab: "Secoué mais déterminé"
Dans un communiqué publié après sa libération, Yannis Arab revient sur la violence de cette intervention, dénonçant l'usage excessif de la force contre sa famille. Il écrit:
Je n'oublierai pas et ne pardonnerai pas cette violence que ma famille a subie en raison de MON combat pour la dignité et les droits d'un peuple.
Il raconte également comment son jeune frère de 16 ans a été plaqué au sol et menotté lors de l'intervention.
Malgré cette épreuve, Yannis Arab reste résolument engagé. "Leur violence à mon égard n'a pas eu l'effet escompté : la peur et le silence. Non, au contraire. Je suis déterminé plus que jamais à défendre la dignité et les droits du peuple palestinien", affirme-t-il.
Le soutien autour de Yannis Arab semble grandir, comme en témoigne la quarantaine de personnes qui se sont réunies devant son domicile après sa libération. Pour ses proches, cette affaire symbolise la répression croissante visant ceux qui osent dénoncer les violences contre la Palestine, dans un climat où toute opposition à la politique israélienne est de plus en plus criminalisée.
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Yannis Arab
Cet écrit est le témoignage d'un jeune Palestinien étudiant à Grenoble de 2009 à 2014 et ayant vécu vingt-deux ans dans une banlieue de Gaza. À travers cet ouvrage il nous raconte sa jeunesse.
La description des drames vécus par la population civile rappelle à tous des faits historiques peu contestables. Et malgré cela, l’auteur nous donne un message de paix, et aussi un d’espoir de voir ce conflit Israélo-Palestinien se terminer un jour.