The family has surrounded the place where their matriarch fell with cinder blocks, preserving the bloodstains. (Haaretz)
Elle était grand-mère. Elle ne portait pas d’arme. Elle ne posait aucune menace.
Elle était simplement assise sur le toit de sa maison avec des membres de sa famille, à Rafah, dans le sud de Gaza.
C’est là qu’un officier de la Police des frontières israélienne l’a délibérément visée, et l’a abattue d’un tir à la tête.
Un sniper. Un ordre. Une balle. Pas de combat, pas de fusillade, pas d’échange de feu. Seulement une femme âgée, assise, paisible — exécutée sous les yeux de ses proches.
L’enquête de Haaretz, l’un des rares médias israéliens à encore documenter ces crimes, met en lumière le silence total des autorités : aucune justification officielle, aucune excuse, aucune enquête.
Le rapport indique :
• Aucun échange de tirs.
• Aucun avertissement.
• Aucun comportement menaçant de la victime.
• Des témoins multiples confirment qu’elle n’a pas quitté le toit et n’a jamais brandi quoi que ce soit.
Et pourtant, la Police des frontières continue d’opérer dans les zones palestiniennes avec une impunité totale.
Cette histoire est celle de Zahia, mais elle porte les noms de milliers d’autres Palestiniens exécutés, effacés, oubliés.
Et pendant ce temps-là, Israël continue de justifier sa terreur au nom de la “sécurité”, pendant que l’Occident ferme les yeux… encore.
N’oubliez pas son nom : Zahia Jawda. Elle ne tenait pas une arme. Elle tenait sa dignité. C’est pour ça qu’on l’a tuée.
Tomy le Magnifique