Le porte-parole de la Défense civile à Gaza déclare :
"En moins de 12 heures, les forces d'occupation ont commis d'horribles massacres contre des civils, causant la mort de plus de 100 personnes, dont environ 35 enfants, dans des crimes documentés qui s'ajoutent au long registre des violations continues contre notre peuple.
Ces massacres sont perpétrés sous les yeux des médiateurs et de la communauté internationale, qui demeurent silencieux et incapables de prendre des mesures concrètes."
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Israël a annoncé mercredi un retour au cessez-le-feu dans la bande de Gaza, après avoir mené des frappes qui ont fait plus de cent morts, selon la Défense civile et des hôpitaux. Des frappes menées en représailles à l’attaque mortelle contre un de ses soldats, mardi.
« Au moins 101 morts ont été transportés dans les hôpitaux, dont 35 enfants, plusieurs femmes et personnes âgées », a déclaré le porte-parole de la Défense civile. Cette organisation de secours opérant sous l’autorité du Hamas, fait également état de plus de 200 blessés. Des sources dans cinq hôpitaux, qui ont reçu les victimes, ont confirmé ce bilan.
« Ils ont tué un soldat israélien. Donc les Israéliens ripostent »
L’armée israélienne annonce avoir frappé « des dizaines » de cibles et visé 30 chefs de mouvements armés opérant dans le territoire. Ces frappes ont été menées en représailles de la mort d’un soldat israélien. Selon une source militaire, les faits se sont déroulés dans la zone de Rafah où l’armée démantèle les infrastructures et tunnels du mouvement islamiste à l’est de la « ligne jaune ». Cette ligne délimite la zone au-delà de laquelle s’est retirée l’armée israélienne, dans le cadre du cessez-le-feu.
Le président américain Donald Trump avait assuré avant l’annonce de l’arrêt des frappes que « rien » ne compromettrait l’accord de cessez-le-feu, en place depuis le 10 octobre, qu’il a négocié entre Israël et le Hamas. « Ils ont tué un soldat israélien. Donc les Israéliens ripostent », a-t-il jugé.
